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Afficher la version complète : gabion, quand tu nous tiens...



Ch
30/05/2005, 14h44
Ayant lu quelques une de vos histoires, des souvenirs a jamais gravés dans ma mémoire me revinrent:
Fin novembre 2003 (un mardi) , ras les jours précédents mais la météto semble annoncer une vague de froid pour le week-end qui arrive. Les vents sont sud-est et j' ai l' intime conviction qu' il peut y avoir un début de migration bien avant le coup de froid. Le téléphone chauffe et finalement 2 de mes amis me rejoignent.
Le début de nuit fut très calme et nous n'entendons pas un coup de tube sur tout le marais: déprimant! Lors de ma veille, à 4 heures du matin, un coup de gueule m' extirpe de mes pensées cynégétiques. Je regarde mais rien. Tout à coup mes oiseaux redonnent de la voix et mon cout cri reprend de plus belle. J' observe et constate la présence de 2 sarcelles à 25 mètres. Boom/boom, elles rejoignirent le paradis des canards. Nous sommes heureux tant par l' appel que par la beauté de ces deux superbes males sarcelles hiver. Dans ma tete la nuit est déjà bien remplie et je ne vous cache pas que je ne croyait plus rien voir car aucun coup de feux ne se manifestait.
Quand tout à coup, m'étant assoupi sur la couchette du haut,vers 6 h 45, je fut réveillé par un cri ressemblant à des oies. J' écoutais à la guignette avec mon ami puis de nouveau le son me revint aux oreilles. Et là mes oies cendrées se mirent à chanter et à appeller ces mémères qui étaient à environ 300 métres de nous. Ce fut un véritable vacarme sur la mare car mes oies étaient déchainées d' autant que les sauvages leur répondaient. Arrivées au dessus de la mare j' hésite à sortir pour tirer au vol mais je me dis qu' il vaut mieux laisser travailler mes oiseaux. l' excitation est à son comble, nous ne pouvons plus lacher le guichet. Il y a un véritable conçert de "zonzons" lors du passage de celles-ci a environ 20 mètres du blanc. Je commence à regretter de ne pas etre sorti mais soudain celles-ci font demi-tour car aimantées par mes oies. De nouveau un passage au dessus du blanc puis elles s'en allèrent. déçu je cru que notre chance était passée, néanmoins je constata qu' il y avait une tache dans le fond de la mare en nord-est. Qu' elle ne fut pas ma réaction lorsque je vis a la jumelle des oies posées (neuf) et ,en plus, rappellaient celles qui étaient parties.
Dans le gabion, il y avait un véritable branle bas de combat et j' essayais tant bien que mal de calmer mes collègues (et moi meme) car le tir étaient malheureusement impossible car derrière ma ligne(il faut dire qu'aucun de nous n' avait tiré d' oies). Les minutes avançaient et nos hotes d' une nuit ne bougeaient que pour faire leurs toilettes matinales. Le jour se levaient et il y avait déjà 25 minutes qu' elles occupaient ces lieux. Nous n' en pouvions plus car à tout moment les autres gabions pouvaient parler...
tout a coup elles se décallèrent semblant agitées par la levée du jour. Je pris le commandement du tir et quelques oiseaux restèrent à jamais sur notre marais.
c' est le plus beau souvenir de chasse que j' ai et qui restera à jamais gravé dans ma mémoire.

A vous..........

La FIF
30/05/2005, 14h51
ZONZONS mania :C :C :C :C :C :C toi aussi tu veux nous énerver le MAS???

Ch
30/05/2005, 15h00
Non pas du tout. comme le temps se fait long une petite histoire pour se remettre dans le bain ne fait pas de mal.

euchlolo
30/05/2005, 15h04
bordel c'est quand l'ouverture !!!! :C :C :C

*RM*Guéna
31/05/2005, 00h35
C'était hier..Pourquoi t'es pas venu Lolo? :/ :))