Le premier d'une longue série (esperons !)
Bonjour a tous,
Pour mon premier message sur ce forum je vais me présenter en quelques mots.
Antoine alias Titou, Deux-Sèvriens pure souche et pas du tout destiné a la chasse. Elle fut venu a moi avec l'apparition dans mon existence d'un des membres de ce forum qui ma fait découvrir sa passion, j'ai nommé DOUPILOU, chasseur passionné et raisonné, mais surtout amis au combien important a mes yeux !
Mais bon hein je suis pas la pour faire mon CV place au récit de mon premier canard :
La chasse … si un jour on m'avais dit « toi tu finiras chasseur » je crois qu'a l'époque j’aurai retourner sur moi le premier objet capable d’ôter la vie !
Mais voilà on grandit, on évolue, on s'affirme, et au fil des connaissances, des rencontres, des affinités, certaines choses deviennent inévitable et au final on ce dit que sa ne pouvait pas être
autrement. Et c'est comme ça que je suis devenu chasseur.
Trêves de bavardages, je vais vous raconter le jour ou j'ai tuer mon premier canard.
Posons le tableau :
L'histoire ce passe en Vendée sur une des nombreuses tonne dans les marais tout proche de champagné un 31 Août.
Je suis en chasse accompagné et c'est en présence de mon tuteur, Doupi, et d'un autre copain tonnayre, Thibaut, que nous allons passer la nuit, ma deuxième en tant que chasseur.
La première fut deux jours après l'ouverture du gibier d'eau et je n’eus pas l'occasion de prélever une pieces.
Mais la période de fortes chaleur fais baisser le niveau des marres et bien sur favorise la pousse de ces herbes si caractéristiques du marais. C'est donc en bon apprentis huttier que j'arrive sur les lieux de bonne heure afin de débarrasser a la fourche les herbes coupées que Doupi a passer la journée, daille a la main, a fauchés sans relâche.
Ha la fourche … j'ai toujours des ampoules, enfin plutôt des crevasses sur les mains au moment même ou je tape ces quelques lignes ! La vie de huttier n'est pas toujours rose et je l'apprend « à mes dépend »
Une fois la salle besogne terminer, la marre est splendide ! quelques coins sont encore parsemé d'herbes mais elles donne un aspect vraiment naturelle a la marotte, et c'est avec une bière a la main et une certaines satisfaction que nous la contemplons.
Nous avons vus quelques coincs tout en travaillant mais rien d'extraordinaire, et maintenant le vent est tombé, c'est le désert cynégétique, rien ne vol. Doupi le sens mal et annonce a demi mot un
capot ! Qu'a cela ne tienne on en profite pour casser une croûte bien mérité au cul de la tonne et profiter de la vu des ces marais magnifiques qui font le quotidien des huttiers mais qui procure toujours autant d'admiration et de quiétude. Pater, saucisson, jambon, fromage, rouge, de quoi refaire un homme, a la hutte on s'emmerde pas !
Mais c'est a ce moment la que Doupi me lance :
« titou dépêche toi attrape le fusil !!!! vite vite !!! »
le temps de lever la tête et c'est deux bellarges qui sont a 40m et qui vont me passer en plein sur la tête à 25m de haut. Le temps de courir au fusil et de l'armé (pas encore trop habitué au maniement du pétoire) les oiseaux s'en étais allés ! Pas grave me dis Doupi, t'en verra d'autre !
Bon, le casse croûte c'est bien jolie mais le soleil baisse et sa va être l'heure de la passer. Un dans la tonne et les autres qui lui envoie les affaires par la trappe, tout est rangés, allés on y va.
Doupi me prend sous son aile, il y a passer la nuit d'avant (il a fait quelques pièces) et a repérer un paquet de colverts qui plusieurs fois est venu posé au même endroit dans un fossé a 100m de l'installation.
C'est la que nous ferrons la passer.
Arrivé sur site pas de canards sur l'eau, il viendront me dis Doupi. Mais une sonnerie de téléphone vient perturbé le silence du marais, c'est celui de mon maître, Thibaut nous prévient que la cane qui était en cage a coté de la marre c'est fait la malle et qu'elle patauge au milieu de la ligne de canes !
Merde ! On décharge le fusil et c'est à grande enjambées qu'on file vers l'installation mais un paquet de 3 colverts fais des ronds au dessus de la marre. Thibaut se décide a tirer. Les trois coups s’enchaîne mais malheureusement aucun n'atteindra sa cible.
La stratégie se met en place, deux a l'eau et un à berge. On la pousse sur la berge et on la chope, stratégie payante, un coup de cuillère a pot et hop en cabane !
Après tout sa il commence a faire sacrement nuit il reste à peu près une heure avant arrêt des tirs, on décide de finir la passer dans la tonne.
Le temps de monter les lunettes de choisir un paquet de douille et nous sommes au créneaux !
Thibaut repère tout de suite deux canards en limite d'ombres a 40m a droite des maillards. Le tir est difficile, ils préfèrent assurer, je les laisse donc faire. Coup d'accord de Thibaut et Doupi et les deux mâles de colverts flotte a la surface !
Pour Doupi, et nous aussi, le plus dur est fait !
22h46, arrêts des tirs. Peu de temps après, les appelants forcent et nous voyons un paquets ce poser.
C'est pas gros, peut être des morets ou des bellarges, il y en a une petite dizaine, je crois en compter neuf ! Il sont en bordure de mare mange et ce repose, peut-être tiendront-il toute la nuit ! Fermeture
des créneaux.
Les discussions vont bon trains sur la nuit, les conditions météo, la passer du lendemain matin. Un grand café vite avaler et tout le monde au lit !
En jeune bleu que je suis encore (mes colocataires ne manques pas une occasion de me le rappeler), c'est a moi que revient le privilège de dormir sur la banquette devant les créneaux. Pour vous donner un ordre d'idée la banquette fais 1m60 de longueur sur 50cm de large, et moi je fais 1m87 et 70 kilos ! Pour moi, la nuit sera longue !
A peine coucher je suis bercé par les ronflements de mes alcooliques, heu pardon, acolytes qui n'ont pas insister pour compter les moutons et ont sombrer a peine les pieds au font du lit ! Il est 0h30 Mais moi, je me prend a rêver d'une passer exceptionnelle et les chants réguliers des mâles et des demi-cri me tienne éveillé. Entre deux ronflements j’entends parfois les canards forcés et je me prend a imaginer une belle pose, je trépigne, je me retiens plusieurs fois de jeter un coup d’œil, et puis à 1h30 du matin l'envie a été plus forte que la raison.
J'ouvre les créneaux, attrape les jumelles et scrute le clair. Premier coup d’œil, la jumelle s’arrête sur deux boules noirs a 45m en bordure d'ombre au centre puis encore sur un canard tout seul a droite des mâles, et a gauche de ces même coincs 2 autres boules noirs. Waouh, 5 canards de posé et je crois apercevoir le paquet dans l'ombre, difficile à déterminé ! Autant vous dire que si je n'arrivais pas a dormir avant sa, inutile d'essayer après !
Je suis comme un môme, j'ouvre, je referme, je fume une cigarette, puis 2, puis 3, je scrute l'heure il est 2h15, la chasse ouvre à 5h25, je me recouche, je joue sur mon téléphone, bref je m'occupe. Je décide de les laisser tranquille, je vois qu'ils se repose et mange, le vent a repris un peu mais pas de quoi les inquiéter. Les canes chante bien malgré leur deuxième nuit d'affilé et leur jeunesse, et elle force même de temps a autre. Et puis de nouveau a 3h35 l'envie prend pas sur la raison, nouveau coup d’œil. Je crois rêver, je tombe tout de suite sur le paquet, il y en a bien 9 ! Mais c'est pas tout, mes 5 autres canards sont toujours la et j'en compte encore 3 de plus ce qui nous fait 17 canards sur notre petit haricot d'eau ! Je m’apprête a refermer les créneaux, coup de gueule appuyer des canards, sa serre, sa travaille et dans la lumière de la lune qui vient de se lever je vois une pose en direct live, un colvert seul ! MAGNIFIQUE !
Bon aller fini la rigolade on sort du duvet on se rhabille tan pis pour mes heures de sommeil je les rattraperai … quand je serait mort =) !
Je ferme les créneaux et prend mon mal en patiente. Ma fougue et mon impatience me font faire n'importe quoi, je décide de mettre en place une stratégie pour être efficace des l'heure du tir. Je regarderais la marre a 5h05 pour réveiller mes chasseur a 5h08 et leur faire un topo le plus précis possible afin qu'a 5h25 le matin, heure du début de tir, il n'y est plus qu' a appuyer sur la détente.
Bref je pars loin dans mes délires, mais j'adore sa !
5h ! Ouverture des créneaux, mes 18 canards sont toujours la, ouf ! Je mémorise leurs emplacement et me précipite pour réveiller mes chasseurs qui dorment encore a point fermé. Le réveil est délicat pour thibaut qui n'y est pas ! Doupi prend le plis tout de suite et part directement aux créneaux, jumelle en main, vérifier mes dires. Il n'en revient pas lui non plus et se creuse déjà la tête pour savoir comment ils vont procéder. Les canards sont éparpillés un peu partout sur la mare parfois par deux ou trois et le paquets n'est pas tirable vu la configuration de la chambre de tirs ! Sa s'annonce compliqué et je leur laisse le soins d'infliger la sentence, mon tour viendra !
Thibaut nous rejoint et repère la mare a son tour. Ils sont d'accord sur les cibles, les canons des péteux passe tant bien que mal a travers les ouvertures.
«_ t'y est ?
_non ils sont en fond de mare, j'vois pas bien !
_dépêche j'en ai trois au pet, on va s'faire avoir !
_essaye toi »
Changement de configuration et de place, thibaut prend les trois au pet et Doupi essaie temps bien que mal de trouver une cible . Après plusieurs minutes Doupi en a un au pet !
1,2 braoooouuummmm !!!! la puissance de feu du char leclerc suivi par une rachève sur le col de Doupi ! Mais deux des canards de thibaut se renvole et un se repose dans la foulée, nouveaux coup
d'accord et 3 sur 4 au compteur. Les esprits et la pression se relâche, une légère joie se lit sur le visage des tonnayres heureux d'un dénouement pas si mauvais que sa !
Mes « profs » s'excuse auprès de moi et me dise que le prochain est pour moi, mais peut importe je suis aussi heureux que si c’était moi qui avait appuyer sur la gâchette. D'autant que le spectacle auquel j'ai assister tout au long de la nuit aurait suffit a me ravire.
« Manquerai plus qu'un p'tit moret et sa serait le paradis » me dit un Doupi rêveur mais déjà comblé.
Toujours a observer a travers les créneaux, les allégations vont bon train sur la dernière « hécatombe » et sur les autres possibilités qui aurait pu être envisagé. Mais Doupi nous coupe dans notre élan avec son fameux « c'est posé » ! Monté d’adrénaline et cœur a 200 pulsations/minutes je
comprend que c'est pour moi et que cette fois je n'y couperait pas ! C'est la sarcelle tant espéré qui est venu fondre sur la marre, a 40m un peu sur la gauche ! On la voit très bien, il faut jour pas besoin de jumelles, on attrape les fusils, passe les canons dans les créneaux, a peine le temps de mettre le piaf dans le U que Doupi avait lancé le compte a rebours. Pas d'hésitation a cet instant. Le doigt, la gâchette, le bruit, la douille vide, l'odeur de poudre ! La sarcelle est stoppé nette dans sa course au repos et à la quiétude. Instant solennel et emplie de joie, on se tape dans les mains, on me félicite et on me dit que je n'ai pas trembler, la quasi perfection. Je suis aux anges et comblé. Une
immense fierté m'envahit, c'était mon premiers tir sur un gibier et le premier au posé ! C'est officiel ce jour marquera le début de ma vie de huttier et de chasseur en général, je viens de prélever mon premier gibier !
