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Je peux me tromper mais je crois qu'en tant que gestionnaire de réserve, elle a une délégation. C'est ainsi en France, on délègue aux associations ce que l'Etat n'arrive pas à assumer directement, à grands coups de subventions du reste (cela revient moins cher que de créer de l'emploi permanent)...
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La réponse ici couacpc : [url]http://www.rue89.com/2013/07/31/les-goelands-cannibales-invites-surprise-vacances-244659[/url]
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Les pesticides dans les eaux douces
par secteur hydrographique et par nappe
Si les pesticides ont initialement un rôle de protection des cultures, ils présentent in
fine, par leur migration dans les différents milieux, des dangers pour l’homme et les
écosystèmes, avec un impact immédiat ou à long terme. La contamination des cours
d’eau est quasi-généralisée en France, essentiellement par des herbicides en métropole
et des insecticides en outre-mer. Les secteurs aux teneurs les plus fortes correspondent
aux zones de grande culture céréalière, maraîchère ou viticole : nord de la France,
bassin parisien, Sud-Ouest, amont du Rhône, Martinique. De façon générale, les eaux
souterraines semblent moins contaminées par les pesticides que les cours d’eau mais
avec une large présence des produits de dégradation des pesticides.
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Définition
Le terme "pesticide" désigne les substances ou produits destinés à lutter contre les organismes
jugés nuisibles, qu'il s'agisse de plantes, d'animaux, de champignons ou de bactéries.
Les pesticides sont majoritairement utilisés en agriculture ; on parle alors de produits
phytosanitaires ou phytopharmaceutiques. Ils font également l’objet d’un usage non agricole
par les gestionnaires d’équipements ou de réseaux de transport, les collectivités locales ou les
particuliers ; on parle alors de biocides. Ils peuvent être classés par type d’usage : herbicides,
insecticides, fongicides, nématicides, rotondicides, acaricides etc.
L’indicateur est la moyenne annuelle des concentrations totales en pesticides par secteur
hydrographique pour les cours d’eau et par aquifère (formation géologique contenant une
nappe) pour les eaux souterraines. Les secteurs hydrographiques correspondent à un
découpage géographique par bassins versants des rivières. Les entités hydrogéologiques
correspondent à un ensemble d’aquifères regroupés par lithologie et grand type de
fonctionnement. La France compte 222 secteurs hydrographiques, dont 35 en outre-mer
(Mayotte étant assimilée à un secteur) et 222 entités hydrogéologiques dont 46 dans les DOM.
Au-delà du seuil de 5 μg/l, l’eau est réglementairement impropre à la fabrication d’eau potable
et au-delà du seuil de 0,5 μg/l, elle est impropre à la consommation humaine.
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Analyse
Résultats au regard de l’enjeu de développement durable
Les substances actives des pesticides et les molécules issues de leur dégradation, appelées
métabolites, sont susceptibles de se retrouver dans les différents compartiments de
l’environnement (air, sol, eaux, sédiments, etc.) ainsi que dans les aliments. Même si elles ont
initialement un rôle de protection des cultures, elles présentent in fine, par leur migration dans
les différents milieux, des dangers plus ou moins importants pour l’homme et les écosystèmes,
avec un impact immédiat ou à long terme.
En 2011, dans les cours d’eau, sur les 176 secteurs hydrographiques que le réseau de
surveillance permet de caractériser en France métropolitaine, 63 présentent une concentration
moyenne supérieure à 0,5 μg/l, dont 4 dépassent 2 μg/l. Certains secteurs présentent des
points de mesure aux concentrations moyennes supérieures à 5 μg/l, seuil réglementaire de
potabilisation. Ils sont situés dans les zones de grande culture : bassin parisien, sud-ouest, nord
de la France.
La contamination en pesticides n’épargne pas l’outre-mer : 7 secteurs sur les 12 caractérisés
dépassent 0,5 μg/l en moyenne.
De façon générale, les eaux souterraines semblent moins contaminées par les pesticides que les
cours d’eau. En 2011, seules 4 des 176 entités hydrogéologiques métropolitaines (nappe de
Beauce, nappe de la Gâtine occidentale, nappe purbeckienne des Charentes, nappe de la
molasse dans le Vaucluse et les Alpes de Haute-Provence) présentent une concentration totale
en pesticides qui dépasse la norme de 0,5 μg/l fixée par la DCE. En revanche, plusieurs nappes
des DOM, dont 70% des nappes martiniquaises, dépassent ce seuil. Dans 29 % des nappes
françaises les concentrations totales en pesticides atteignent ou dépassent 0,1 μg/l. 38 %
montrent une contamination faible, avec des concentrations inférieures à 0,1 μg/l, et 22 % des
nappes sont sans pesticide détecté. Mais 12% des nappes n’ont pas fait l’objet de mesure en
2011.
Etant donné les temps de transfert vers les nappes et la lenteur de leurs écoulements, les
molécules de dégradation des pesticides (métabolites), qui ne sont pas toutes connues en 2011,
y sont plus largement retrouvées que les molécules mères.
Disparités territoriales
La contamination des cours d’eau en pesticides est quasi-généralisée en France. Seuls 7% des
points en sont exempts. Ils sont majoritairement situés dans les régions peu agricoles ou à
agriculture peu intensive : quart sud-est, Auvergne.
A l’inverse, les régions céréalières, de maïsiculture ou de viticulture, notamment dans le bassin
parisien, en Adour-Garonne et le long du Rhône, ou à tradition maraîchère, comme en
Martinique et Guadeloupe présentent les plus fortes concentrations en pesticides.
Cette contamination est souvent le fait d’un grand nombre de pesticides : plus de 20 pesticides
différents ont été décelés sur 18% des points de mesure. Elle est également liée aux types de
cultures pratiquées et aux conditions climatiques : essentiellement des insecticides en Outremer
et des herbicides en France métropolitaine.
En 2011, les contaminations des nappes phréatiques par les pesticides sont essentiellement
localisées, pour les plus fortes, en région Centre, dans les Charentes, le Vaucluse, les Alpes de
Haute-Provence, en Martinique, ainsi qu’au Sud de la Guyane et de Basse Terre en Guadeloupe,
avec des concentrations totales de pesticides dépassant 0,5 μg/l (norme de qualité DCE). Au
nord de l’Hexagone, en nord Bretagne, dans le couloir rhodanien et le Sud-Ouest, les
concentrations totales en pesticides des nappes sont fréquemment supérieures à 0,1 μg/l.
Les nappes sous couverture argileuse (en Aquitaine et à l’est du bassin parisien) et les nappes
de montagne, est et sud du Massif Central, Pyrénées, Alpes, sont les plus préservées
puisqu’aucun pesticide n’y est détecté. Le reste du territoire, montre une contamination
généralisée des nappes, même si elle reste majoritairement faible, avec des concentrations
inférieures à 0,1 μg/l, respectant les normes de qualité DCE.
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article ci dessous pour 2011
Source
Les données proviennent des réseaux de surveillance mis en oeuvre par les agences de l’eau en
France métropolitaine et les offices de l’eau dans les départements d’outre-mer en application
notamment de la directive cadre sur l’eau (DCE).
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[QUOTE=couacpc;1632272]Merci j'avais pas vu ![/QUOTE]
les goélands on été protéger par la loi au risque, encore( de confusion ) dans les années 70 a 80 ,alors que la population de goéland argenté explosait partout en France a cause de décharge publics a ciel ouvert. une abondance de nourriture qui faisaient que la population de cette oiseau n’entait plu proportionnel avec la capacité naturel des milieux. ensuite dans les années 2000 on a commencez a fermé ces décharges et la les goélands affamés ont eu 2 solutions de survie .
1-entrée et conquérir le milieu urbain , dernier lieu facile d’accès pour la nourriture de l'homme .
2 reconquérir les milieux naturels littoral et marais arrière littoraux ce qui provoquas de gros dégâts dans les populations d'autres espèces(limicoles coloniaux anatidés et autres...)
les capacités naturels des milieux n’étaient pas prêt a accueil de si grande densités.
aujourdhui ce n'est pas une disparition du goéland que l'on observe ces un rééquilibre des proportions avec la disponibilité alimentaire actuel.
fini les nids de goelands argentés au touche touche le long des toitures.
pour preuve les populations du goélands brun ou marin qui sont beaucoup plu proportionnel a la capacité naturel actuel.
le goeland doit reapprendre a pecher si il veut survivre car les goélands argentés de poubelles ces fini ;)
ce texte est un peu brute mais je dois etre loin de la verité.
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si les quota de stérilisation ou d'abattage ne sont pas effectuer et bien les apn responsables, alors, en demande de l’état serais dans l'incapacité de réaliser l’équilibre demander entre les populations. en ce moment les limicoles souffrent a cause de cas.
pourtant des solutions existent.mais évidement sans choquer les quelques fond de commerce des adhérents des apn ,ça va être dur .
d'autre exemple existent pour d'autres espèces qui rentre en conquérance vitale.
rien est fait, pourquoi ? l'oiseau est tellement beau ,tellement migon et tellement rentable...
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monographie du goeland argenté
[url]http://denis.poignonec.free.fr/commun/rapports/goeland/goeland.html[/url]
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La [B]Trame verte et bleue[/B] (par commodité on utilisera les initiales TVB dans la suite de cet article) est un concept et une réalité qui est devenu très à la mode ces dernières années. Issu des réformes découlant de la mise en application des Lois Grenelle I et II le projet est le suivant : identifier, gérer sur l’ensemble du territoire national les axes de circulation de la faune sauvage entre des zones de forte présence, suivant une méthodologie bien éprouvée à ce jour.Les chasseurs en tant que connaisseurs expérimentés de leur territoire sont des [B]acteurs- ressource[/B] très précieux auprès des pouvoirs publics, des services de l’Etat, des bureaux d’études ou des associations pour aider à la définition sur le terrain de cette trame verte et bleue. Ils fournissent souvent gratuitement leurs données brutes pour permettre la réalisation des études préalables.[h=3]Mais tout d’abord : qu’est ce qu’une trame verte et bleue ?[/h]C’est un réseau écologique (des zones nodales ou réservoirs de biodiversité encore appelés « cœur de nature ») plus une arborescence de couloirs qui relient ces réservoirs (« chemins » où se déplacent les animaux) et qui va permettre à la faune sauvage de circuler pour qu’elle puisse accomplir l’ensemble des activités nécessaires à sa survie durant une année biologique et assurer les nécessaires échanges génétiques entre populations. Ce réseau est propre à chaque espèce et à ses exigences pour la période de reproduction, de migration, de recherche alimentaire…Les scientifiques de l’ONCFS (Office National de la Chasse et de la Faune Sauvage) et les écologues étudient depuis de nombreuses années les modalités de déplacement spatial de nombreuses espèces grâce à des techniques de pointe (piégeage photographique, radio tracking, GPS (Global Positioning System), baguage des oiseaux…) nous sommes aujourd’hui à même de mieux comprendre l’activité de certaines espèces qui recélaient il y encore peu de temps de nombreux mystères (Bécasse des bois, chamois, saumon…). La question principale demeurant : mais par où passent ils ? Pour relier un site de reproduction à un site d’hivernage. Pour migrer et rechercher une zone d’alimentation primordiale pour leur survie.Faire ce travail c’est mieux définir la qualité et la quantité des corridors écologiques sur un territoire. Chemins de vie pour que la faune accomplisse ses déplacements et qui doivent répondre à de nombreux critères écologiques (largeur, type de végétation, présence d’obstacles…) compatibles ou non avec l’urbanisation de plus en plus présente.Car à partir des réponses trouvées, imagées sous forme de cartes dynamiques qui indiquent les routes de la faune terrestre , aquatique et/ou aérienne ; les décideurs et aménageurs vont devoir tenir compte de ces enjeux écologiques .En effet, les chasseurs « locaux », de la commune, de l’ACCA sont souvent des personnes qui connaissent finement le fonctionnement naturel de leur territoire. Ces personnes, souvent nées sur place, travaillant la plupart du temps sur le même territoire, sont la mémoire vive et historique des milieux naturels et/ou agricoles qui seront diagnostiqués dans le cadre de la définition de la TVB. Ils représentent des acteurs clef du diagnostic, mais aussi de la mise en œuvre de ces TVB. D’ailleurs ils agissent depuis longtemps par le biais de nombreux programmes d’aménagements qui ont anticipé la réalisation de ces TVB (entretien et création de zones humides, plantations de haies etc.)Il est donc important pour les chasseurs, qui savent depuis longtemps que le maintien des populations de gibier passe par la conservation des habitats naturels et leur entretien ; de participer activement à l’ensemble des démarches participatives décidant de l’avenir de ces territoires qui représentent l’avenir des futurs chasseurs.
[COLOR=#444444][FONT=Verdana]
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avec 1 euros par an de votre permis de chasse voici ce qui a ete fait pour proteger des territoires
[COLOR=#444444][FONT=Verdana]La Fondation pour la Protection des Habitats de la Faune Sauvage a tenu ses assises les 11 et 12 juin prochains à la Maison de la Chasse et de la Nature à Bouchemaine (49) à l’occasion de son trentième anniversaire.[/FONT][/COLOR][COLOR=#444444][FONT=Verdana]Fondée en 1983 par Jacques Hamelin, cette fondation reconnue d’utilité publique œuvre à la préservation des milieux naturels et de la biodiversité grâce à des acquisitions foncières. C’est l’une des plus importantes fondations françaises dans le domaine de l’environnement. Elle est propriétaire de 220 sites représentant plus de 5 500 hectares préservés et mis en valeur dans 59 départements.[/FONT][/COLOR][COLOR=#444444][FONT=Verdana]Présidée depuis 2005 par Edouard-Alain Bidault, la Fondation pour la Protection des Habitats de la Faune Sauvage réunira à Angers les gestionnaires des sites protégés ainsi que ses donateurs et partenaires. Les travaux débuteront le mardi 11 juin par une conférence sur la préservation et la gestion des zones humides sur l’île Saint-Aubin, propriété de la fondation à Angers (49) et l’inauguration d’une exposition photographique de Jean-Claude Meslé consacrée aux oiseaux migrateurs entre Loire et Arctique.[/FONT][/COLOR][COLOR=#444444][FONT=Verdana]«L’acquisition d’un territoire n’est que la première étape dans la protection, souligne le président Bidault. Il faut ensuite que le gestionnaire du site s’implique et implique tous les acteurs, que tous les partenaires locaux se rencontrent et travaillent ensemble tant pour la gestion que pour l’animation du site. Le 11 juin, nous commencerons nos travaux en prenant l’exemple de la gestion concertée de l’île Saint-Aubin entre la collectivité urbaine d’Angers, les pêcheurs de l’ablette angevine, les agriculteurs, le syndicat des propriétaires de l’île et la Fédération des Chasseurs du Maine-et-Loire».[/FONT][/COLOR][COLOR=#444444][FONT=Verdana]Le mercredi matin 12 juin, les invités de la Fondation se retrouveront à Bouchemaine pour dresser le bilan des acquisitions et de la gestion des sites. Ces débats présidés par Edouard-Alain Bidault réuniront des personnalités nationales : Bernard Baudin président de la Fédération Nationale des Chasseurs, Jean-Pierre Poly directeur général de l’Office National de la Chasse et de la Faune Sauvage, Victor Scherrer président du Saint-Hubert Club de France, Jacques Wintergest de la Direction de la protection et de la valorisation des espèces et de leurs milieux au Ministère de l’Ecologie, etc.[/FONT][/COLOR][COLOR=#444444][FONT=Verdana]L’après-midi sera consacré au rôle et à la place des fondations dans la protection de na nature. Les débats seront présidés par Béatrice de Durfort, déléguée générale du Centre français des fondations. Y participeront Jean-Jacques Blanchon coordinateur biodiversité agriculture et territoires à la Fondation Nicolas Hulot, Jérôme de Coninck directeur du fonds de dotation Terre de liens, Philippe Dulac président de la Maison de la Chasse, David Sève directeur de la Fondation Nature et Découvertes.[/FONT][/COLOR][COLOR=#444444][FONT=Verdana]Ces journées anniversaires se clôtureront le jeudi 13 juin par la visite du premier site acheté par la Fondation avec les [URL="http://www.chasseurdefrance.com/Actualites/Actualites-nationales/30-ans-dacquisition-et-de-protection-de-la-nature.html#"]dons[/URL] des fédérations des chasseurs en 1984 : le lac de Grand-Lieu (44).
Site internet dédié : [URL="http://www.30ansfondationchasseurs.com/"]www.30ansfondationchasseurs.com[/URL][/FONT][/COLOR]
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petite mise au point sur ce que vous entendez sur les noms des procédures environnementales.
NATURA 2000
Le nombre d’espèces animales et végétales connaît, depuis plusieurs décennies, une érosion très forte. Dès 1979, lors de la
convention de Berne, les États européens ont pris conscience de ce problème préoccupant. Cette tendance mondiale a été
reconnue par de nombreuses Nations de la planète qui ont alors décidé en 1992 à Rio de Janeiro de s’unir autour d’un but commun,
limiter cette tendance et sauvegarder le patrimoine naturel, bien commun de l’humanité.
Dans ce cadre global, l’Union Européenne a choisi de constituer un réseau de site Natura 2000, protégeant les milieux et les
espèces les plus remarquables. La politique européenne pour mettre en place ce réseau s'appuie sur l'application des directives
Oiseaux et Habitats, Faune, Flore, adoptées respectivement en 1979 et 1992 pour donner un cadre commun d'intervention. Le
réseau de sites terrestres a été complété en 2008, puis 2010, par un ensemble de sites marins, suite à la démarche de l'Europe
«Natura 2000 en mer»
A.1. La directive Oiseaux – 1979
La directive nº 79/409/CE du 2 avril 1979, dite «directive Oiseaux» concerne la conservation de l’avifaune sauvage. Cette dernière
identifie une liste d’espèces d’oiseaux qui, de par leurs caractéristiques de répartitions européenne et mondiale, doivent être
protégées. Il s’agit pour cela de garantir la conservation des zones utiles à leur nourrissage, nidification, migration… Ainsi, cette
directive vise à la protection d’espaces nécessaires au maintien de certaines espèces.
Ces espaces sont identifiés au titre de la directive comme des Zones de Protection Spéciales (ZPS).
A.2. La directive Habitats, Faune, Flore – 1992
Adoptée le 21 mai 1992 par les états membres de l’Union Européenne, la directive 92/43/CE, dite «directive Habitats, Faune, Flore»,
a pour but principal de maintenir ou restaurer les milieux naturels et les espèces végétales et animales dans un état de conservation
favorable, en particulier ceux et celles qui sont reconnus comme riches et rares au niveau européen. Cette préservation doit se faire
dans le respect des exigences économiques, sociales, culturelles et régionales propres à chaque site. La mise en application de ce
texte contribue donc à l’objectif général d’un développement durable des territoires.
Les espaces identifiés par chacun des états membres au titre de cette directive sont nommés Zones Spéciales de Conservation
(ZSC).
A.1. La directive Oiseaux – 1979
La directive nº 79/409/CE du 2 avril 1979, dite «directive Oiseaux» concerne la conservation de l’avifaune sauvage. Cette dernière
identifie une liste d’espèces d’oiseaux qui, de par leurs caractéristiques de répartitions européenne et mondiale, doivent être
protégées. Il s’agit pour cela de garantir la conservation des zones utiles à leur nourrissage, nidification, migration… Ainsi, cette
directive vise à la protection d’espaces nécessaires au maintien de certaines espèces.
Ces espaces sont identifiés au titre de la directive comme des Zones de Protection Spéciales (ZPS).
A.2. La directive Habitats, Faune, Flore – 1992
Adoptée le 21 mai 1992 par les états membres de l’Union Européenne, la directive 92/43/CE, dite «directive Habitats, Faune, Flore»,
a pour but principal de maintenir ou restaurer les milieux naturels et les espèces végétales et animales dans un état de conservation
favorable, en particulier ceux et celles qui sont reconnus comme riches et rares au niveau européen. Cette préservation doit se faire
dans le respect des exigences économiques, sociales, culturelles et régionales propres à chaque site. La mise en application de ce
texte contribue donc à l’objectif général d’un développement durable des territoires.
Les espaces identifiés par chacun des états membres au titre de cette directive sont nommés Zones Spéciales de Conservation
(ZSC).
A.3. Le réseau de site Natura 2000
La juxtaposition des Zones de Protection Spéciale (directive Oiseaux) et des Zones Spéciales de Conservation (directive Habitats,
Faune, Flore) forme le réseau de sites Natura 2000. Ce réseau se développe sur l’ensemble du territoire européen.
En 2008, le réseau européen est étendu sur le milieu marin pour les directives Oiseaux et Habitats, Faune, Flore, afin de mieux
prendre en compte sa protection.
B. LA DÉMARCHE NATURA 2000 EN FRANCE
B.1. Une démarche participative
La France a choisi, pour mettre en œuvre Natura 2000, de se baser sur une démarche concertée et transparente. Il ne s’agit pas de
créer des sanctuaires de nature, mais bien au contraire de garantir la conservation et la restauration d’habitats et d’espèces tout en
intégrant et conciliant à cet objectif, les activités socio-économiques propres à chaque site.
La politique nationale de conservation Natura 2000 s’appuie donc sur la législation existante et sur l’incitation à la participation des
acteurs, par le biais d’outils de contractualisation. Ainsi, les propriétaires ou les ayants droits peuvent s’engager sur des programmes
d’actions conservatoires rémunérés par l’État et l’Europe (Contrat Natura 2000) ou sur un accord de principe de respect des habitats
et des espèces d’intérêt communautaire (Charte Natura 2000). En amont de ces réalisations, un plan de gestion des milieux naturels
doit être établi en concertation avec les acteurs locaux. Ce dernier est nommé Document d’Objectifs (DocOb) et contient : un état
des lieux (diagnostic), les objectifs à atteindre pour garantir la conservation ou le maintien des habitats et des espèces d’intérêt
communautaire présents et enfin les actions à mettre en œuvre pour réaliser ces objectifs.
Ainsi, la mise en œuvre de Natura 2000 s’orchestre en deux phases, d’abord la rédaction du Document d’Objectif puis la mise en
œuvre des préconisations contenues dans ce dernier. Dans toutes les étapes, la concertation et la communication sont des
éléments fondamentaux. Le rythme de mise en œuvre de la démarche Natura 2000 n’est cependant pas homogène sur le territoire :
certains sites sont en cours de de rédaction du Document d’Objectifs ; d’autres ont un DocOb validé et sont en phase d’animation.
B.2. La participation des acteurs
L’intégration des acteurs dans la démarche (concertation) s’applique en premier lieu lors de la rédaction du DocOb.
- L’opérateur local est le maître d’ouvrage de la démarche Natura 2000 au niveau des territoires. Il a en charge les aspects
financiers, administratifs, techniques et de communication. Il est le responsable de la production du Document d’Objectifs, puis de la
mise en œuvre de la phase d’animation suivante.
- Le COmité de PILotage (COPIL) est l’organe central du processus de concertation. Il se réuni sous la présidence du préfet de
département ou pour les sites majoritairement marins sous la co-présidence des préfets de département et maritime. Les préfets
peuvent déléguer la présidence à un élu local. Le rôle du COPIL est d’examiner, d’amender et de valider les documents, notamment
le DocOb, et les propositions d’action. Il est composé d’une représentation la plus large possible des acteurs impliqués sur le site
Natura 2000 en question : acteurs locaux, administrations compétentes, propriétaires privé, institutionnels, scientifiques…
- Des groupes de travail sont organisés en fonction des besoins de chaque site et offrent une tribune plus libre et moins formelle
que le COPIL. Ils sont des lieux de débats et permettent de dégager les éléments à inclure dans le DocOb et les actions à mener par
la suite. La constitution de ces groupes permet non seulement aux membres du Comité de Pilotage de prendre part aux débats en
amont, mais elle permet également à d’autres acteurs de participer à la démarche.
- L'animateur Natura 2000 a en charge le suivi du dossier au sein de la structure nommée «opérateur local». Il est chargé des
contacts directs avec les acteurs, de rechercher et de synthétiser les données, de rédiger les documents techniques et de
communication, d’assister les acteurs dans l’élaboration de projets favorables à l’atteinte des objectifs inscrits dans le DocOb.
- Des experts et des scientifiques sont intégrés à la démarche afin qu’ils apportent leurs connaissances dans le but d’optimiser les
orientations choisies.
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la baie de l'aiguillon (85.17) tout les détails
[url]http://archimer.ifremer.fr/doc/2006/these-2097.pdf[/url]
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bonne lecture
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[COLOR=#000000][FONT=Trebuchet MS][COLOR=#0000FF][B]Le Gerris[URL="http://science-nature.e-monsite.com/medias/images/P1000259.jpg"][IMG]http://science-nature.e-monsite.com/medias/images/P1000259.jpg?fx=r_250_250[/IMG][/URL][/B][/COLOR][/FONT][/COLOR]
[COLOR=#000000][FONT=Trebuchet MS] Elle vit à la surface de l'eau et se nourrit d'insectes tombés dans la mare (sur la photo ci dessus on voit que le Gerris a attrapé un puceron ailé), elle repère aussi ses proies par les vibrations.[/FONT][/COLOR]
[COLOR=#000000][FONT=Trebuchet MS]Elle est familièrement appelée "araignée d'eau" mais il n'y a aucun risque de piqûres. Elle glisse sur l'eau grâce à ses très longues pattes qui exercent une tention superficielle sur l'eau. Elle vit dans les mares, ruisseaux et rivières. C'est une espèce très courante et facilement observable.[/FONT][/COLOR]
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[COLOR=#000000][FONT=Trebuchet MS][COLOR=#0000FF][B]dytique bordé et sa larve[/B][/COLOR][/FONT][/COLOR]
[COLOR=#000000][FONT=Trebuchet MS][B][URL="http://science-nature.e-monsite.com/medias/images/DSC02158.jpg"][IMG]http://science-nature.e-monsite.com/medias/images/DSC02158.jpg?fx=r_250_250[/IMG][/URL][/B][/FONT][/COLOR]
[COLOR=#000000][FONT=Trebuchet MS] [/FONT][/COLOR]
[COLOR=#000000][FONT=Trebuchet MS]Le dytique bordé fait partie de la famille des dytiques : Les dytiques sont des coléoptères aquatiques(voir image de droite), leurs larves vivent dans l'eau, les adultes sont aussi aquatiques, comme ils ont des ailes ils peuvent s'envoler pour aller coloniser de nouveaux points d'eau.[/FONT][/COLOR]
[COLOR=#000000][FONT=Trebuchet MS]Le dytique bordé est l'un des plus gros dytiques d'Europe, cette espèce n'est jamais trop courante bien qu'elle se rencontre dans de nombreuses régions. ils se nourrissent d'insectes aquatiques, attrapent parfois de petits poissons ou des larves de salamandres et tritons.[/FONT][/COLOR]
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[COLOR=#000000][FONT=Trebuchet MS][COLOR=#0000FF][B]Vers de vase[/B][/COLOR][/FONT][/COLOR]
[COLOR=#000000][FONT=Trebuchet MS][B][URL="http://science-nature.e-monsite.com/medias/images/ver-de-vase-2.jpg"][IMG]http://science-nature.e-monsite.com/medias/images/ver-de-vase-2.jpg?fx=r_250_250[/IMG][/URL][/B]Les vers de vase sont en fait les larves d'un genre d'insecte qui ressemble à des moustiques : les chironomes. Ici la photo montre un des plus connu : le ver de vase rouge ou Chironome plumeux.[/FONT][/COLOR]
[COLOR=#000000][FONT=Trebuchet MS]Ces larves sont d'une petite taille (0,5cm) et sont très nombreux au fond de la mare, on peut facilement le capturer grâce à une épuisette.[/FONT][/COLOR]
[COLOR=#000000][FONT=Trebuchet MS]Les vers de vase sont détrivore : ils se nourissent des déchets organiques de la mare(feuilles mortes, animaux morts...). De ce fait, ils ont un rôle très important au sein de la mare et participe au "recyclage" de cette matière organique,notamment en ce faisant manger . Leurs principales prédateurs sont les poissons et les tritons.[/FONT][/COLOR]
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la mare en gros plan
[url]http://www.snv.jussieu.fr/bmedia/Eaux-stagnantes/[/url]
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