les incidences pourraient affecter non seulement la migration mais aussi la reproduction
ce qui pourrait logiquement creer des variations assez importantes dans les effectifs (printemps pourri) mauvaise repro
hiver clément moins de pertes
ce qui nous amènera fatalement a gerer selon des critères nouveaux si cela se confirmait bien entendu
Pour ce qui est de nous vendre le réchauffement, vous aurez noté que Philippe Verdier, présentateur météo de France 2, vient d'être licencié pour avoir écrit un livre sur le climat, mettant en cause la probité des scientifiques du GIEC... Tu m'étonnes, alors que la France organise justement la conférence mondiale sur le climat... Ben moi je pense que c'est pas bon signe quand le journalisme "s'autocensure", et qu'il y a des intérêts là-dessous.
Toutes verités ne sont pas bonnes à dire surtout quand tant de pognon est est en jeu et SURTOUT pour faire plaisir aux ecolos
Alègre en a parlait plusieurs fois en disant que l'on était dans un cycle normal climatique de la terre
Niroca il est très clair que ce qui est constaté sur les grives l'est tout ou partie sur beaucoup d'autres espèces. Dans son bouquin "La chasse des canards" Mouchon disait déjà qu'"en 1936, année très pluvieuse (donc douce) nous avions vu très peu de canards".
Les espèces parmi lesquelles se trouvent les grands migrateurs, sarcelle d'été, souchet, pilet, continueront migrer même si des souchets resteront sans doute de plus en plus en Europe.
Les autres... bougeront en fonction des conditions météo et des zones d'alimentation / repos qui seront à leur disposition.
Le phénomène de rémanence (pour faire simple, les oiseaux redescendent l'année suivant un coup de froid même sans froid) ne se constate pas actuellement, forcément, donc les effectifs qui nous visitent s'amenuisent.
Et il ne faut pas déduire, parce que nous avons l'impression d'en voir moins en France, que les effectifs globaux s'amenuisent (voir cas des grives par exemple).
oui mais ça dans le sud est ils s'en f....; les effectifs peuvent augmenter, s'ils ne descendent pas, ben on chasse pas...
le gibier d'eau fait la même chose? La réponse apportée à l'arrivée de l'hiver c'est la migration, et c'est ça qui nous intéresse, chacun à son niveau; chasseur de gibier d'eau, de bécasses de grives etc etc.maintenant il semble que la donne est en train de changer. Pourquoi le gibier d'eau apporterai une réponse différente ?La conclusion de l'étude sur l'aire d'hivernage des oies, une réponse au changement climatique est la suivante :" "Le changement de la phénologie de la migration à l'extrémité sud de la voie migratoire lui-même suggère que la limite méridionale de l'aire d'hivernage va commencer à se contracter dans les décennies à venir. " ".
Effectivement nonoré, c'est ce qui est en train de se passer pour les oies, et on le constate simplement parce qu'on étudie davantage cette espèce, c'est tout. Si on élargit le champ des études, on constatera vraisemblablement la même chose pour d'autres espèces (pas pour toutes).
Salut Jeannot 44,
Ben déjà le passage dit de la Toussaint est quasi automatique et donc il n'y a pas besoin de froid. C'est un avis perso qui ne demande qu'à être démonté.
Ben, je me suis documenté évidemment sur ce sujet qui me passionne. La théorie du gulf stream qui se ralentit suite à la fonte de la banquise, j'en ai pris connaissance et je veux bien adhérer à cette thèse mais alors pourquoi pas d'hivers brutaux ?
Je pense que nous sommes aussi influencé par une "imagerie sauvaginière" qui nous fait retenir essentiellement les hivers froids dans notre imaginaire. Quand je sui arrivé en Normandie pour y vivre quelques années dans les années 1975, telle ne fut pas ma déception de connaitre des hivers particulièrement doux et pauvres en migration. Il a fallu attendre l'hiver 1978-79 pour vivre des conditions similaires à celles des anciens ( 59 et 62).
Pour les nettes rousses, quelques populations nicheuses se sont progressivement installées en Ile de France et se sont essaimées. L'origine de cette souche nous ne la connaissons pas mais pourrait venir aussi de parcs et lâchers, tout comme d'oiseaux remontant de Camargue et s'installant dan la moitié Nord-Est de la France. Ca me choque pas plus que cela. Dans mon enfance, la Palombe qu'on appelle chez moi le ramier n'était pas fréquent (de mémoire). Seuls les bisets (nombreux à l'époque) étaient nos sédentaires