Peut être en effet, que la sécheresse explique l'importance du mouvement de rieuses et moissons, surtout sur une durée aussi longue (2 semaines).
D'habitude, quand les rieuses arrivent en Europe occidentale, elles débarquent en nombre sur un jour ou deux. Elles débordent un peu sur la France et font vite demi-tour pour se trouver un petit nid tranquille au Bénélux.
Cette année, elles n'ont peut-être pas trouvé rapidement les milieux favorables pour passer l'hiver et ont donc débordé davantage et passé plus de temps pour trouver le bon emplacement.
Certaines ont même certainement poussé vers l'Angleterre en coupant au niveau des Pays bas et sont remontées ensuite par le calaisis d'où les observations d'oies venant de la mer.
Aujourd'hui, les oies sont certainement en place et il faudra maintenant attendre l'avancée de l'hiver en décembre/janvier pour en revoir en nombre.
Les cendrées, par contre, ne sont a priori quasiment pas passées (mais je ne suis pas sur un axe de passage de cette oie).
Pour le suivi des oies rieuses et cendrées, vous pouvez aller sur le site allemand
http://www.blessgans.de/index.php?id=tracking
Regarder les rieuses 412 et la 427, elles se baladent bien.
Par contre, pour les cendrées, c'est plutôt calme plat. Mais, il est possible que la plupart soit sédentaire.