Selon
Nicolas Lottin lui-même, lors d'un entretien sur
France 3-Picardie en janvier dernier, l'hivernage des oies cendrées sur la Donana s'élevait à environ
25000 individus en 2015/2016.
Plus au nord, à Villafafilla, leurs effectifs sont passé de 20000 à 40000 il y a une vingtaine d'année, à environ
5000 à 6000 l'hiver dernier (selon un site d'observation local).
Comme vous le votez,
je cite mes sources.
Vu que ces 2 sites concentrent plus de 90% des effectifs d'oies cendrées hivernantes en Espagne, ceci vous permet de mieux comprendre pourquoi le passage en France de l'automne 2015 a été relativement faible.
Et sans être devin, on peut s'attendre à ce que cette tendance se confirme cette saison.
Pour le moment, et alors que la moitié des oies hivernantes sont déjà arrivée depuis plus de 3 semaines dans la Manche (Beauguillot), les mouvements d'oies observés en France ont été alimentés pour l'essentiel par les rieuses, et, curieusement, il s'est vu et prélevé autant de moissons que de cendrées.
Cherchez l'erreur !Je vais maintenant vous exprimer mon avis sur la chasse des oies grises en février au regard de l'évolution de la situation.
Compte tenu de la phénologie et de l'éthologie des oies et des statuts des population, on pourrait éventuellement demander que la chasse des oies rieuses reste ouverte jusqu'au 10 février.
Malheureusement, le statut de la partie de polulation d'oies cendrées hivernant en France et dans la péninsule ibérique et le risque de confusion s'opposeraient à cette avancée.
Or en focalisant le débat sur la chasse des oies cendrées qui remontent d'Espagne depuis 10 ans, les sauvaginier ont verrouillé le débat et ne peuvent désormais espérer qu'on les laissent chasser les rieuses début février.
C'est encore une fois un retour de bâton mérité, ou bien le classique phénomène de l'arroseur arrosé.
Pensez à remercier vos dirigeants...