oh, ce serait bien. A cette date là, tous les ans. Un vrai conte de Noël
La rieuse 421 en photo ici http://waarnemingen.be/waarneming/view/132673850
up !
Retour d'une rieuse sur le site du Blankaart (la 438).
En tout cas, certaines rieuses ont vraiment la bougeotte, on comprend pourquoi on en voit régulièrement passer la frontière, jusqu'à parfois assez loin.
Au cours de cet hiver, certaines sont allées jusqu'à 200, 300 voire 400 kms de leur zone d'hivernage initiale.
Par contre, les cendrées balisées sont vraiment sédentaires et ne bougent quasiment pas d'un iota !
Donc les jours à venir devraient être un bon test avec la VDF annoncée.
Pour les cendrées, je ne note aucun mouvement tant sur les balises en Hollande qu'en Allemagne depuis que tu as mis ce lien très intéressant
Un petit point sur la situation puisque la vague de froid se termine.
Certaines rieuses ont toujours la bougeotte mais ce n'est pas la majorité puisqu'elles sont 17 sur 44 à avoir fait 100 à 200 kms pendant le mois de janvier. Donc, elles sont restées en Allemagne, Danemark, Belgique ou Pays-Bas et on peut se demander si les "nomades" n'auraient pas eu le même comportement sans cette VDF ?
Pour les cendrées, une sur 19 a fait des kilomètres puisqu'elle a quitté l'Allemagne pour aller vers Amsterdam. Les autres n'ont toujours pas bougé.
On peut donc penser que cette VDF n'a pas entraîné de grands déplacements des populations d'oies hivernantes du nord ouest de l'Europe (en tout cas pour celles qui étaient balisées).
La vague de froid n'a pas touchées ces zones, c'est ça le probleme!
FIST FUCKER MILICE SPIRIT - VICE PRESIDENT
Y'a rien, Ché du brun!!
oui vous avez raison et en plus, la neige n'a pas été très présente. Il faudra tout de même regarder les comptages de mi-janvier des lacs de champagne et du Rhin.
Pour le nord de la France et en particulier, proche de la frontière avec la Belgique, cette année aura été exceptionnelle en oies (rieuses + moissons) avec des mouvements à chaque vent d'est (et cette année, on a été bien servi !)
Un petit point sur la situation puisque la vague de froid se termine.
Certaines rieuses ont toujours la bougeotte mais ce n'est pas la majorité puisqu'elles sont 17 sur 44 à avoir fait 100 à 200 kms pendant le mois de janvier. Donc, elles sont restées en Allemagne, Danemark, Belgique ou Pays-Bas et on peut se demander si les "nomades" n'auraient pas eu le même comportement sans cette VDF ?
Pour les cendrées, une sur 19 a fait des kilomètres puisqu'elle a quitté l'Allemagne pour aller vers Amsterdam. Les autres n'ont toujours pas bougé.
On peut donc penser que cette VDF n'a pas entraîné de grands déplacements des populations d'oies hivernantes du nord ouest de l'Europe (en tout cas pour celles qui étaient balisées). Vincent L
JJB: Je me garderais bien de te railler mais j'ai mis une carte des températures le 7 janvier.
Franchement comment peux-tu être aussi affirmatif et dire que les oies ont pas bougé en Allemagne avec de telles températures ?
A moins que tu ne fasses référence à la Frise donc la cote allemande sise entre la NL et le DK ?
tn_de.png
JJB:
Si ces températures ne sont pas suffisantes pour les faire bouger, je veux bien prendre les ordres...
bon là j'ai pas le temps et je sais pas si a l'époque elles étaient équipées, mais avec des archives d'oiseaux balisées de 2012 ça peut être intéressant ...
Oie cendrée : une stratégie d’hivernage variable.
Publié le 23 décembre 2016
Une des oies équipées d’une balise GPS en juillet 2015 en Laponie norvégienne avait hiverné dans le Sud des Pays-Bas durant la saison 2015/2016. De retour sur la même aire de nidification en mai 2016, elle réitère sa migration postnuptiale le long des côtes suédoises pour une escale de 2 mois aux Pays-Bas avant de rejoindre cette fois-ci le sud de l’Espagne en novembre dernier. Cet ultime parcours de 1800 km a été effectué en 42 h avec une escale de 12h dans la région de Villafáfila soit une vitesse moyenne de vol de 60 km/h. Les raisons expliquant ce changement de quartier d’hiver sont pour le moment inconnues. Au regard, de données antérieures, il semble peu probable que la baisse des températures dans le Nord de l’Europe ait été suffisante pour stimuler ce vol en direction du Sud. L’autre hypothèse serait la compétition pour l’accès à la nourriture. Rappelons qu’une oie cendrée consomme quotidiennement près de 1,5kg de matière fraîche végétale et avec plus de 300000 hivernantes aux Pays-Bas les ressources alimentaires peuvent devenir limitées.