J'ai écrit ce que je pouvais te répondre :
il est fort probable que le plan annexé à l'AOT et dont j'avais obtenu un tirage papier soit une production tirée des photographies aériennes de l'IGN.
Mais il est aussi possible que des travaux de lever de terrain anciens aient été utilisés par les agents de la DDE.
Quoi qu'il en fût, la précision des plans produits par l'exploitation des photos aériennes n'est pas meilleure que celle de documents qui auraient pu être produit à partir d'un lever de terrain à la même époque.
Par contre, en 1999/2000, le matériel à notre disposition (de mon côté comme du côté des agents de la DDE que j'ai rencontrés) permettait d’accéder à une précision centimétrique et en fouillant dans mes archives, je pourrais si vous le souhaiter illustrer mon propos avec des exemples concrets : par exemple en comparant les coordonnées de piquets que j'ai moi-même relevé, par rapport aux données tirées du lever réalisé par les agents de la DDE et par le géomètre-expert missionné par l'ACM.
Si tu veux en savoir plus sur mes échanges avec l'administration de l’État, à l'époque, sache simplement qu'il a été décidé de ne pas sanctionner les infractions caractérisées par l'augmentation des surfaces de certaines mares parce que les plans originels étaient considérés comme trop imprécis pour en tirer des éléments probants.
C'est pourquoi, ayant constaté qu'une mise à jour s'imposait, et à défaut de pouvoir intégrer mon plan pour des raison de compétence et de conflit d'intérêt, la préfecture a exigé de l'ACM qu'elle fasse intervenir un géomètre, à ses frais.
Et pour être à même de mieux contrôler l'évolution et les modifications éventuelle des emprises des mares, il a été exigé que l'ACM fasse procéder en même temps à l'implantation de repères adaptés : d'où les piquets en bois, matérialisant les limites des emprises.
En cas de disparition des piquets, l'administration peut à tout moment exiger de l'ACM qu'elle fasse intervenir un géomètre pour les réimplanter avec précision, au centimètre près.
C'est pourquoi je plaisantais au sujet des piquets arrachés ou tronçonnés, qui n'ont pas échappé à ma veille constante. Je pourrais à l'occasion aiguillonner la préfecture et la DDTM pour faire réimplanter les repères qui ont disparu, mais je n'ai plus envie de m'embêter avec ça, tant que je ne constate pas d'excès vraiment abusifs.
Je sais qu'il peut-être délicat de contrôler ou de réparer l'érosion des bords des mares par le "batillage" naturel. Aussi, tant que je ne constate pas de dégâts important infligés à l'herbu, je préfère fermer les yeux et garder mes observation par devers moi.