doudou
03/08/2006, 10h47
fin decembre 2006, donc y a pas tres longtemps, je suis au gabion avec 2 branquignols de la HV pour leur faire vivre leur plus belle nuit de gabion. ces deux branquignols, c est canardeur 33, et yoyo50. un pote à moi est la aussi. ;)
le vent de nord est souffle depuis le samedi, et j'ai enchainé les nuits sans grand succès jusque la. cependant le froid descend et avec lui, les premiers canards, oies et autres pintades à cul blanc. la nuit précedente, le lundi, nous avions eu une belle pose de pintades en fond de marre. bon en fait c'était des rieuses, mais passons. yoyo et cyril n'aime pas trop que je parle de ces mésaventures... :cri: :cri:
le mardi, le vent souffle toujours nord est et la neige commence à tomber. le froid s'installe peut à peut mais le vent empeche la mare de geler. les conditions sont donc idéales. nous passeront la nuit dans le marais cotier de ravenoville, plus précisément aux gougins. nous piquons les appelants, chose légale dans la manche à cette époque. la grippe aviaire nous ayant priver du droit de piquer et ainsi de tout espoirs de nuits magiques durant plus d'un mois et demi. :C :C
pour moi c est le début d'un reve qui commence, et auquel je ne croyais plus. je vais enfin pouvoir piquer mes appellants, soit une trentaine de sauvages plus quelques colverts, sur une marre de gabion digne de se nom, par vent d'est accompagné par le froid et la neige. tout les espoirs sont permis... ;)
les canards semblent aussi excités que nous. la passée se fait sans histoire. le reste de la nuit sera beaucoup plus riche en poses. mais tout le monde s'en branle. donc passsons... :/ :/
et reprenons ou les choses serieuses débutent: ;)
le matin, vers 11h, je rentre chez moi. je suis un peu fatigué, mais ce n'est pas grave. le sol est recouvert par la neige, et par experience, je sais que mon gibier favoris est vulnérable par temps neigeux. :C
je me dirige donc vers le pied de mon silo, et mon tas de pneus préferé. je n'ai d'ailleurs pas le temps d'y arriver que déjà des bandes fournies de ces merveilleux oiseaux me survolent en pagaille et me laissent entrevoir le massacre que je vais accomplir. je suis pourtant loin de me douter à ce moment la que le massacre sera encore plus sanglant que ce que j'avais imaginé... en effet, alors que bon nombre d'oiseaux sont un peu perdu par temps de neige, mais réussisse tout de meme à garder un certain instinc sauvage, leur permettant de survivre, le macbrun lui devient sourd et aveugle. ou alors il fait tout comme. quoi qu'il en soit, il semblerai que le macbrun est tellement incommodé par la neige, qu'il préfère mourrir(meme dans d'affreuse souffrance) plutot que d'avoir à affronter ne serait ce que quelques minutes de plus les désagrément causés par la neige et le froid... :cri:
étant d'un naturel serviable et profondément humain, je ne pouvais pas me résoudre à laisser souffrir plus longtemps ces pauvres betes... :D
je vous passerai certains détails, de peur de choquer les plus sensibles d'entre nous, mais pour que vous visualisiez un peu l'intensité, pour ne pas dire l'horreur du moment, sachez que si lors du débarquement allié en 44 la mer de la manche avait un légère teinte pourpre à la fin des combats, ce n'était rien à coté de la différence de couleur de la neige au pied de mon silo avant et après mon passage... :D
sachez qu'au printemps dernier, les feuilles qui bourgeonnaient des peuplier plantés au pied de mon silo étaient rouge sang. le sol semble désormais imbibé à jamais du sang de ces oiseaux, morts un mercredi de décembre enneigé... :D :D
le vent de nord est souffle depuis le samedi, et j'ai enchainé les nuits sans grand succès jusque la. cependant le froid descend et avec lui, les premiers canards, oies et autres pintades à cul blanc. la nuit précedente, le lundi, nous avions eu une belle pose de pintades en fond de marre. bon en fait c'était des rieuses, mais passons. yoyo et cyril n'aime pas trop que je parle de ces mésaventures... :cri: :cri:
le mardi, le vent souffle toujours nord est et la neige commence à tomber. le froid s'installe peut à peut mais le vent empeche la mare de geler. les conditions sont donc idéales. nous passeront la nuit dans le marais cotier de ravenoville, plus précisément aux gougins. nous piquons les appelants, chose légale dans la manche à cette époque. la grippe aviaire nous ayant priver du droit de piquer et ainsi de tout espoirs de nuits magiques durant plus d'un mois et demi. :C :C
pour moi c est le début d'un reve qui commence, et auquel je ne croyais plus. je vais enfin pouvoir piquer mes appellants, soit une trentaine de sauvages plus quelques colverts, sur une marre de gabion digne de se nom, par vent d'est accompagné par le froid et la neige. tout les espoirs sont permis... ;)
les canards semblent aussi excités que nous. la passée se fait sans histoire. le reste de la nuit sera beaucoup plus riche en poses. mais tout le monde s'en branle. donc passsons... :/ :/
et reprenons ou les choses serieuses débutent: ;)
le matin, vers 11h, je rentre chez moi. je suis un peu fatigué, mais ce n'est pas grave. le sol est recouvert par la neige, et par experience, je sais que mon gibier favoris est vulnérable par temps neigeux. :C
je me dirige donc vers le pied de mon silo, et mon tas de pneus préferé. je n'ai d'ailleurs pas le temps d'y arriver que déjà des bandes fournies de ces merveilleux oiseaux me survolent en pagaille et me laissent entrevoir le massacre que je vais accomplir. je suis pourtant loin de me douter à ce moment la que le massacre sera encore plus sanglant que ce que j'avais imaginé... en effet, alors que bon nombre d'oiseaux sont un peu perdu par temps de neige, mais réussisse tout de meme à garder un certain instinc sauvage, leur permettant de survivre, le macbrun lui devient sourd et aveugle. ou alors il fait tout comme. quoi qu'il en soit, il semblerai que le macbrun est tellement incommodé par la neige, qu'il préfère mourrir(meme dans d'affreuse souffrance) plutot que d'avoir à affronter ne serait ce que quelques minutes de plus les désagrément causés par la neige et le froid... :cri:
étant d'un naturel serviable et profondément humain, je ne pouvais pas me résoudre à laisser souffrir plus longtemps ces pauvres betes... :D
je vous passerai certains détails, de peur de choquer les plus sensibles d'entre nous, mais pour que vous visualisiez un peu l'intensité, pour ne pas dire l'horreur du moment, sachez que si lors du débarquement allié en 44 la mer de la manche avait un légère teinte pourpre à la fin des combats, ce n'était rien à coté de la différence de couleur de la neige au pied de mon silo avant et après mon passage... :D
sachez qu'au printemps dernier, les feuilles qui bourgeonnaient des peuplier plantés au pied de mon silo étaient rouge sang. le sol semble désormais imbibé à jamais du sang de ces oiseaux, morts un mercredi de décembre enneigé... :D :D