zabala 76
19/01/2004, 20h35
Nuit de hutte du 14 au 15 novembre 1991.
Mon frère Hub vient me chercher à la maison, il est 15h00. Nous nous rendons à la hutte qui se situe queques kilomètres plus loin. Nous arrivons à 15h15,depuis les guignettes nous inspectons la marre : RAS. Nous « zieutons » le cahier, 3 SH tuées à 3h45 du mat’ par Francois après : RAS. Nous sortons dehors pour commencer l'attelage, et une petite bande d'oies nous passe au dessus de la tête à 80m. « merde » me dit Hub on n'a pas les oies, « reste là je vais chercher les appelant à la maison ». Pendant ce temps, je fini l'attelage, de la manière que mon frère me l’avait indiquée, car à 18 ans et 3 mois de permis on est loin de tout connaître. Fini la pose des appelants et pas peu fière d’ailleurs d'avoir terminer sans avoir laisser échapper 1 canard du fréro sinon bonjour la fumante, Hub et de retour. Il prend la barque pour poser ses oies rieuses. A 16h45, je vais me poster à mon endroit habituel et Hub reste au pied de hutte. 17h00, 3 SH passent à Hubert 2 s'ecroulent, je suis super content pour lui, avec son boulot pas facile de se libérer et il m'avait promis de m'enmemer. 17h25, je distingue une silhouette venant vers moi, j'attend, j'epaule et « pan » « plouf ». Vite la barque tout fière je venais de ramasser mon 1er milouin. De retour au pied de hutte mon frère me felicite et nous rentrons dans la hutte, fière de notre passée. Malheureusement pour moi je ne pouvais passer la nuit car mon frère devait retourner au boulot, être chef c'est pas toujours marrant. Dans la voiture, je lui ai demandé si je pouvais y retourner après avoir mangé. Il me dit que oui, mais me demande comment. Le pere n'est pas là, la seule solution la « mob ». Mon frère n’est pas trop pour, « il fait pas chaud cela gêle 1 peu » je lui répond sur le champ « et tu crois que pour trainer il ne fait pas froid ». Vu mon enthousiasme il fini par accepter sans oublier de me donner quelques conseils « soit prudent sur la route et fait attention au jumelle de tire et doucement en barque reste assis ok ». A peine fini de manger je prépare mon sac a dos, le fusil fixer sur la mob et me voila parti. 30min après j'arrive à la hutte en ayant pris soin de l'arrête avant au cas où il y ait une pose. J'ouvre la hutte discrètement car il me semble entendre les cours cri. Je prépare mon fusil, fixe ma jumelle et glisse 3 cartouches : 2 de 7 et 1 de 5. Je rentre dans la chambre de tire discrètement pose mon fusil sur mes genoux et sort mes jumelles. J’attend un peu que mes yeux s’habituent au noir. Il y avait trois quart de lune. Je commence à regarder sur la marre et la surprise : 5 souchets dormaient dans l’axe de la hutte à 25m, bien regroupés. Je passe le fusil au viser mes jambes tremblaient d’émotion, je retenait mon souffle. J’ai mis tout ce beau monde dans le « U » et « pan, pan » et « repan ». Vite les jumelles quelle fut ma surprise de voir c’est 5 magnifique souchets deriver devant moi. je suis sorti à toute vitesse pour recupérer mes oiseaux. De retour dans la hutte, je comptenplait mes oiseaux avec émotion. Il n’était que 21h30. je mis en route le veilleur fabrique par mon frère. Alors que je buvais 1 coup de coca avec un gâteau tous les appelant se mirent à chanter. J’éteinds la lumière et hop au viser. Tout le monde chanter, quand tout d’un coup plus rien. 8 canards viennent de se poser sur la gauche. Ils rapprochent, passent devant la hutte à la « queue leuleu » à 30m et se dirigent vers la sauvagine. Ils s’arrêtent à 10m des sauvages. Encore des souchets ils se regroupent, je prend mon fusil. « Merde », j’ai oublié de le recharger, je retourne dans la cuisine 3 coups de 8. J’arrive au viser ils sont toujours là. Je glisse mon fusil et « pan », « Merde » la cartouche a bloqué, je regarde aux jumelles, 4 sont ko. Super, je sors vite les recuperer, fier de moi malgré mon problème technique. Je rentre dans la hutte et nettoie le fusil, il est 22h35. Je bois un café il fait pas chaud, d’ailleurs je laisse le gaz brulé car je ne sais pas allumer le chauffage. Je lis le cahier de hutte pour passer le temps, car tout seul c’est bien long à cet âge , on aime bien la télé. J’eteind le gaz et retourne au viser, je regarde ma montre, oh, il est déjà 00h15. Tout d’un coup j’entend tirer à la hutte qui se situe derrière la hutte, à 500m à vol d’oiseau. Dans l’instant qui suit, j’entend des oies. Elles se rapprochent et les miennes commencent à chanter. Elles passent mais ne posent pas. « Zut ». Et soudain, une oie arrive toute seule. Elle tourne, les appelants chantent bien. Elle continue de tourner et fini par se poser à côté des rieuses.Je vais changer de cartouche. Mon frère m’avait dit de tirer du gros plomb, du 2, mais je n’avais que du 4. Je retourne au viser, je m’apprète à tirer lorsque je m’aperçoit que ce n’est pas la peine, car elle etait morte. Certainement, une blessée de l’autre hutte (le lendemain nous avons appris qu’il avait fait un bon coup d’oie). 01h30 du mat’, plus rien, je decide de dormir 1 peu, je met le réveil à 5h. 4h20 je me reveille en sursaut, un raffut sur la marre. Et hop, au viser ça chante, ça chante, et pour cause une pose de sarcelles. Combien ? 15, 20, je ne sais pas, ça bouge de trop puis ça se calme. 6 sont à 30m. Je vais les tirer. Je change de cartouches et les vise. 4 sont dans le « U » et « pan » et «repan » les 4 sont ko. Je les recupère et je rentre. 5h00 plus rien. 6hoo plus rien. 6h30 ça chante, ça tourne, ça tourne, mais ça ne se pose pas, tans pis. 7h00 rien ça tire un peu partout au alentour. Le jour se lève et d’un coup une bande arrive de nulle part et se pose à 80m. Des chipeaux, 14. Ca bricolle, ça dort, ça mange, ça fait les cons…. et d’un seul coup les 14 redecollent et se reposent en face de moi à 35m. Je me saisi de mon fusil, en prend 3 et « pan », « pan », 3 de plus à mon tableau. J’étais au ange. Un peu plus tard, à la passée dehors, j’ai loupé un couple de Pilet, certainement tiré trop vite et trop loin.
Mais bon se fut ma meilleur nuit de hutte, jamais réalisée. Et combien fut grande la surprise de mon frère apprenant que javais fait tout seul un tel tableau. On en reparle souvent. Lui en a réussi d’autre. J’ai chassé 13 ans à la hutte, sans compter les nuits de mon adolescence que j’ai passé là-bas. Mais depuis cette année et pour des raisons professionnelles j’y retourne avec des amis de manière occassionnelle, n’étant plus dans la Somme.
Amicalement E-D-W
Mon frère Hub vient me chercher à la maison, il est 15h00. Nous nous rendons à la hutte qui se situe queques kilomètres plus loin. Nous arrivons à 15h15,depuis les guignettes nous inspectons la marre : RAS. Nous « zieutons » le cahier, 3 SH tuées à 3h45 du mat’ par Francois après : RAS. Nous sortons dehors pour commencer l'attelage, et une petite bande d'oies nous passe au dessus de la tête à 80m. « merde » me dit Hub on n'a pas les oies, « reste là je vais chercher les appelant à la maison ». Pendant ce temps, je fini l'attelage, de la manière que mon frère me l’avait indiquée, car à 18 ans et 3 mois de permis on est loin de tout connaître. Fini la pose des appelants et pas peu fière d’ailleurs d'avoir terminer sans avoir laisser échapper 1 canard du fréro sinon bonjour la fumante, Hub et de retour. Il prend la barque pour poser ses oies rieuses. A 16h45, je vais me poster à mon endroit habituel et Hub reste au pied de hutte. 17h00, 3 SH passent à Hubert 2 s'ecroulent, je suis super content pour lui, avec son boulot pas facile de se libérer et il m'avait promis de m'enmemer. 17h25, je distingue une silhouette venant vers moi, j'attend, j'epaule et « pan » « plouf ». Vite la barque tout fière je venais de ramasser mon 1er milouin. De retour au pied de hutte mon frère me felicite et nous rentrons dans la hutte, fière de notre passée. Malheureusement pour moi je ne pouvais passer la nuit car mon frère devait retourner au boulot, être chef c'est pas toujours marrant. Dans la voiture, je lui ai demandé si je pouvais y retourner après avoir mangé. Il me dit que oui, mais me demande comment. Le pere n'est pas là, la seule solution la « mob ». Mon frère n’est pas trop pour, « il fait pas chaud cela gêle 1 peu » je lui répond sur le champ « et tu crois que pour trainer il ne fait pas froid ». Vu mon enthousiasme il fini par accepter sans oublier de me donner quelques conseils « soit prudent sur la route et fait attention au jumelle de tire et doucement en barque reste assis ok ». A peine fini de manger je prépare mon sac a dos, le fusil fixer sur la mob et me voila parti. 30min après j'arrive à la hutte en ayant pris soin de l'arrête avant au cas où il y ait une pose. J'ouvre la hutte discrètement car il me semble entendre les cours cri. Je prépare mon fusil, fixe ma jumelle et glisse 3 cartouches : 2 de 7 et 1 de 5. Je rentre dans la chambre de tire discrètement pose mon fusil sur mes genoux et sort mes jumelles. J’attend un peu que mes yeux s’habituent au noir. Il y avait trois quart de lune. Je commence à regarder sur la marre et la surprise : 5 souchets dormaient dans l’axe de la hutte à 25m, bien regroupés. Je passe le fusil au viser mes jambes tremblaient d’émotion, je retenait mon souffle. J’ai mis tout ce beau monde dans le « U » et « pan, pan » et « repan ». Vite les jumelles quelle fut ma surprise de voir c’est 5 magnifique souchets deriver devant moi. je suis sorti à toute vitesse pour recupérer mes oiseaux. De retour dans la hutte, je comptenplait mes oiseaux avec émotion. Il n’était que 21h30. je mis en route le veilleur fabrique par mon frère. Alors que je buvais 1 coup de coca avec un gâteau tous les appelant se mirent à chanter. J’éteinds la lumière et hop au viser. Tout le monde chanter, quand tout d’un coup plus rien. 8 canards viennent de se poser sur la gauche. Ils rapprochent, passent devant la hutte à la « queue leuleu » à 30m et se dirigent vers la sauvagine. Ils s’arrêtent à 10m des sauvages. Encore des souchets ils se regroupent, je prend mon fusil. « Merde », j’ai oublié de le recharger, je retourne dans la cuisine 3 coups de 8. J’arrive au viser ils sont toujours là. Je glisse mon fusil et « pan », « Merde » la cartouche a bloqué, je regarde aux jumelles, 4 sont ko. Super, je sors vite les recuperer, fier de moi malgré mon problème technique. Je rentre dans la hutte et nettoie le fusil, il est 22h35. Je bois un café il fait pas chaud, d’ailleurs je laisse le gaz brulé car je ne sais pas allumer le chauffage. Je lis le cahier de hutte pour passer le temps, car tout seul c’est bien long à cet âge , on aime bien la télé. J’eteind le gaz et retourne au viser, je regarde ma montre, oh, il est déjà 00h15. Tout d’un coup j’entend tirer à la hutte qui se situe derrière la hutte, à 500m à vol d’oiseau. Dans l’instant qui suit, j’entend des oies. Elles se rapprochent et les miennes commencent à chanter. Elles passent mais ne posent pas. « Zut ». Et soudain, une oie arrive toute seule. Elle tourne, les appelants chantent bien. Elle continue de tourner et fini par se poser à côté des rieuses.Je vais changer de cartouche. Mon frère m’avait dit de tirer du gros plomb, du 2, mais je n’avais que du 4. Je retourne au viser, je m’apprète à tirer lorsque je m’aperçoit que ce n’est pas la peine, car elle etait morte. Certainement, une blessée de l’autre hutte (le lendemain nous avons appris qu’il avait fait un bon coup d’oie). 01h30 du mat’, plus rien, je decide de dormir 1 peu, je met le réveil à 5h. 4h20 je me reveille en sursaut, un raffut sur la marre. Et hop, au viser ça chante, ça chante, et pour cause une pose de sarcelles. Combien ? 15, 20, je ne sais pas, ça bouge de trop puis ça se calme. 6 sont à 30m. Je vais les tirer. Je change de cartouches et les vise. 4 sont dans le « U » et « pan » et «repan » les 4 sont ko. Je les recupère et je rentre. 5h00 plus rien. 6hoo plus rien. 6h30 ça chante, ça tourne, ça tourne, mais ça ne se pose pas, tans pis. 7h00 rien ça tire un peu partout au alentour. Le jour se lève et d’un coup une bande arrive de nulle part et se pose à 80m. Des chipeaux, 14. Ca bricolle, ça dort, ça mange, ça fait les cons…. et d’un seul coup les 14 redecollent et se reposent en face de moi à 35m. Je me saisi de mon fusil, en prend 3 et « pan », « pan », 3 de plus à mon tableau. J’étais au ange. Un peu plus tard, à la passée dehors, j’ai loupé un couple de Pilet, certainement tiré trop vite et trop loin.
Mais bon se fut ma meilleur nuit de hutte, jamais réalisée. Et combien fut grande la surprise de mon frère apprenant que javais fait tout seul un tel tableau. On en reparle souvent. Lui en a réussi d’autre. J’ai chassé 13 ans à la hutte, sans compter les nuits de mon adolescence que j’ai passé là-bas. Mais depuis cette année et pour des raisons professionnelles j’y retourne avec des amis de manière occassionnelle, n’étant plus dans la Somme.
Amicalement E-D-W