Florent
22/01/2004, 20h01
Nous sommes le 14 février 99, je savoure tranquillement mes vacances mais aujourd’hui je suis plus que comblé ! il remonte des oies et du canard depuis le milieu de matinée, je me dis que pour me 4éme nuit depuis quinze jours, je vais peut etre esquiver la bredouille !
Bref, tout ces mouvements d’oiseaux me motivent a fond (quoi qu’il me faut pas grand chose), je me jette sur le téléphone et raconte tout ca à mon pote, il en lui en faut pas plus non plus a lui !
C’est décidé, il vient me rejoindre direct a la hutte apres le boulot, je vais partir un peu an vance, je veux etre prêt pour la volée, on sait jamais, je fonce au parc et attrappe mon male de moisson et sa femelle, un bon demi cri, deux maillards et mon hybride qui sait charmer son petit monde, je vais tester aussi mes jeunes pilets de l’année, on verra bien…
J’arrive sur place avec tout le matos et me depeche d’attacher, j’appercois un grand V au dessus de la digue te ca me fait accélerer le mouvement, je sais pas pourquoi, mais j’ai un tres bon pré sentiment pour la nuit, mais je le garde pour moi, je veux pas nous fouttre la poisse !
Mon pote arrive a 20hoo apres une passée du soir sans encombre, peu de tirs et plus rien vu jusqu'à la nuit, enfin, ca veut rien dire !
On tape la discut, un petit apero, une bonne assiette de tripes et aux visées !
Le vent de sud ouest se renforce au fil du temps et je me demande ou ca va s’arreter, merde, c’etait pas prevu, d’ailleurs, il y a pas un coup dans le secteur, mon pote decide de dormir un peu, il est a peu pres 3hoo, je commence moi meme a piquer du nez, et ce satané vent qui me fouette le visage !! j’entend une rafale a la digue, l’espoir revient surtout que ca rachéve severe….,
je repars doucement dans mes pensées, je me dis que la saison a été bonne et qu’apres tout, faut pas en demander plus… puis un bruit etrange me ramene à la réalité, comme un grand souffle au dessus de la hutte, je regarde face a moi…j’ose pas y croire ! j’appercois une volée glisser à 10 metres de haut, elles sont venues de derriere, sans un bruit, plus de 30 oies qui vont tomber la, a 30 métres !!! arrivées à 5 metres de leur lieu d’amerissage, le rafus se fait entendre, elles crient et mon male de moisson se reveille en fanfare, pas le temps de dire ouf, elles sont la ….posées, dans ma mare, le silence a pris la releve, je suis en retrait sur mon lit entrain de murmurer, « putain, putain !! », j’ai le palpitant au taquet, je me demande si je suis bien éveillé, je glisse ma main tremblante sur le duvet de mon pote qui n’a rien entendu « reveilles toi bordel, il y a des oies partout !!! », il se redresse et appercois immediatement la ligne, on voit que ca ! c’est carrement l’affolement, je reprend mon souffle et attrape mon fusil, mon pote a fait de meme, on soufflote tous les deux comme des phoques ! restons calme « t’y est ?? j’en ai deux moi ! et toi, et toi », « ouais , attend , j’en ai trois » c’est bon, d’ailleurs , je cherche pas a faire le coup, j’en veux juste une dans mes mains !! « prêt ?? » , ouais ! un…deux…PAN PAN PAN…PAN PAN ! j’ai jamais compté aussi vite !!! je vois pas encore le resultat, le reste de la bande est parti en fanfare, les gars d’en face sont sortis et tirent au vol ! il en est résté quatre, il y en a une qui essaie de prendre le large, je recharge et racheve aussi vite que je peux,surtout qu’elle court sur l’eau, mon deuxieme coup la stoppe nette ! on est comme des fous, je saute dans les waders et court comme un dératé dans la mare, ca y est, j’en ai une dans les mains !! un gros male !! je recupere les trois autres, mon pote fait les cents pas sur la berge, mon cœur ne veut pas en demordre, je suis au rupteur, fou de joie, j’aurais jamais cru que ca m’arriverait, on ramene notre tresor dans la hutte, je suis completement ebété, mon pote aussi, je pense qu’on a du resté une demi heure a les regarder sans dire un mot, et oui, on reve, on reve mais on anticipe jamais le moment ou ca va venir !il est presque 4h30, on s’est attardé sur le café et la cigarette, ca fait aussi partie de la hutte ces moments privilégiées ou chacun exprime ses ressentis, surtout que ce sont nos premiéres cendrées !
Nous voilà de retouraux visées, le vent souffle en puissantes rafales, ca tirote, sans plus, mais qu’est ce qu’on s’en fout, elles sont à 2 métres de nous les belles betes tant convoitées !
On en fini pas de parler de ce grand moment avec le collegue, on radote et se repasse la scene en boucle, pire que des vieux ! j’entend d’un coup des cris d’oies au loin…qui semblent se rapprocher, mais bon, on a eu notre pose, je m’attends juste a les voir filer, pourtant elles nous viennent bien droit dessus, j’entends les oies de la hutte voisine s’egosiller, ca braille dans tous les sens , je les appercois a la jumelle descendre sur sa mare !!, elles ont ratées la pose et sont remontées au bout de sa flaque, elles foncent droit sur la hutte, mes deux moissons ont repérées leurs copines, elles tapent comme des dingues, c’est maintenat une quinzaine de cendrées, ailes cassées qui plongent sur la mare et se dirigent a gauche à l’abris du vent de sud ouest, les premiéres tombent lourdement, le reste papillone et nous revoila avec une pose de reve, on en reste baba !! elles sont loin, tres loin, sur la berge, dans 5 centimetres d’eau, encore une fois, on ne respire plus ! l’attente est longue et vu les bourasques , elles vont pas venir s’exposer au vent, enfin on surveille, comme ca pendant deux, une rafale a la mer et ca y est, tout le monde a redécollé, tant pi, je me dis que je ferai pas la meme tronche si on avait pas eu notre premiere pose !
Je commence a tomber, je m’allonge une petite heure , histoire de revasser tranquillement, heureux comme un gosse, mon pote aussi s’endort comme une masse, j’entend au loin un bruit , un chant d’oies, je suis a demi conscient, je me reveille et saute sur mes jumelles, miracle ! 5 oies sont au meme endroit que celles de tout a l’heure, en fond de mare, à l’abris, je regarde l’heure, presque 7heures, deja !
On attend gentillment leur reveil mais les demoiselles dorment comme des loires, si elles pouvaient approcher un peu !
Le jour commence a pointer, je crois que si on les approchge par la trnachée( celle qui borde la mare pour approcher sans etre vu), on a peut etre une chance de les tirer a 50 métres !
Le periple commence, on sort discretos avec les fusils chargés de BB,il faut marcher ,ou plutot ramper, environ 100 métres pour arriver au bout, c’est pas une affaire, mais faut pas les réveiller !!, on y est presque, j(ai jeté un coup d’œil furtif, elles sont bien la ! on se met tout doucement en place, allongés, sur la pente, je passe mon fusil, fab le siens, ouf !! personne n’a bougé ! on va tirer celle qui est la plus proche de nous, vu qu’elle est décalée, au moins , on est sur de ne pas arroser les autres, vaut mieux assiurer celle la !
Prêt ?? on tire au coimandement…PAN PAN, reprise au vol des 4 autres sans succés, pas grave, notre oie est désailée !! je cours et l’achéve proprement, une 5éme !! yesssss !!!!!! franchement, c’est la fete, 5 oies et surtout trois poses ! :C
J’oublierai jamais cette nuit de bonheur intense, de joie pure et simple, je dirai en plus que quand le collegue vibre pour la meme chose, ca intensifie encore l’atmosphere joyeuse, hein ch’goyo ???
Voilà, j’espere que ceux qui ont deja vecu ca se remémoreront leures premiéres oies avec émoi, quant a ceux qui n’ont pas encore eu cette chance, dites vous bien que ca va venir !! je vous le souhaite a tous ! ciao… ;) ;)
Bref, tout ces mouvements d’oiseaux me motivent a fond (quoi qu’il me faut pas grand chose), je me jette sur le téléphone et raconte tout ca à mon pote, il en lui en faut pas plus non plus a lui !
C’est décidé, il vient me rejoindre direct a la hutte apres le boulot, je vais partir un peu an vance, je veux etre prêt pour la volée, on sait jamais, je fonce au parc et attrappe mon male de moisson et sa femelle, un bon demi cri, deux maillards et mon hybride qui sait charmer son petit monde, je vais tester aussi mes jeunes pilets de l’année, on verra bien…
J’arrive sur place avec tout le matos et me depeche d’attacher, j’appercois un grand V au dessus de la digue te ca me fait accélerer le mouvement, je sais pas pourquoi, mais j’ai un tres bon pré sentiment pour la nuit, mais je le garde pour moi, je veux pas nous fouttre la poisse !
Mon pote arrive a 20hoo apres une passée du soir sans encombre, peu de tirs et plus rien vu jusqu'à la nuit, enfin, ca veut rien dire !
On tape la discut, un petit apero, une bonne assiette de tripes et aux visées !
Le vent de sud ouest se renforce au fil du temps et je me demande ou ca va s’arreter, merde, c’etait pas prevu, d’ailleurs, il y a pas un coup dans le secteur, mon pote decide de dormir un peu, il est a peu pres 3hoo, je commence moi meme a piquer du nez, et ce satané vent qui me fouette le visage !! j’entend une rafale a la digue, l’espoir revient surtout que ca rachéve severe….,
je repars doucement dans mes pensées, je me dis que la saison a été bonne et qu’apres tout, faut pas en demander plus… puis un bruit etrange me ramene à la réalité, comme un grand souffle au dessus de la hutte, je regarde face a moi…j’ose pas y croire ! j’appercois une volée glisser à 10 metres de haut, elles sont venues de derriere, sans un bruit, plus de 30 oies qui vont tomber la, a 30 métres !!! arrivées à 5 metres de leur lieu d’amerissage, le rafus se fait entendre, elles crient et mon male de moisson se reveille en fanfare, pas le temps de dire ouf, elles sont la ….posées, dans ma mare, le silence a pris la releve, je suis en retrait sur mon lit entrain de murmurer, « putain, putain !! », j’ai le palpitant au taquet, je me demande si je suis bien éveillé, je glisse ma main tremblante sur le duvet de mon pote qui n’a rien entendu « reveilles toi bordel, il y a des oies partout !!! », il se redresse et appercois immediatement la ligne, on voit que ca ! c’est carrement l’affolement, je reprend mon souffle et attrape mon fusil, mon pote a fait de meme, on soufflote tous les deux comme des phoques ! restons calme « t’y est ?? j’en ai deux moi ! et toi, et toi », « ouais , attend , j’en ai trois » c’est bon, d’ailleurs , je cherche pas a faire le coup, j’en veux juste une dans mes mains !! « prêt ?? » , ouais ! un…deux…PAN PAN PAN…PAN PAN ! j’ai jamais compté aussi vite !!! je vois pas encore le resultat, le reste de la bande est parti en fanfare, les gars d’en face sont sortis et tirent au vol ! il en est résté quatre, il y en a une qui essaie de prendre le large, je recharge et racheve aussi vite que je peux,surtout qu’elle court sur l’eau, mon deuxieme coup la stoppe nette ! on est comme des fous, je saute dans les waders et court comme un dératé dans la mare, ca y est, j’en ai une dans les mains !! un gros male !! je recupere les trois autres, mon pote fait les cents pas sur la berge, mon cœur ne veut pas en demordre, je suis au rupteur, fou de joie, j’aurais jamais cru que ca m’arriverait, on ramene notre tresor dans la hutte, je suis completement ebété, mon pote aussi, je pense qu’on a du resté une demi heure a les regarder sans dire un mot, et oui, on reve, on reve mais on anticipe jamais le moment ou ca va venir !il est presque 4h30, on s’est attardé sur le café et la cigarette, ca fait aussi partie de la hutte ces moments privilégiées ou chacun exprime ses ressentis, surtout que ce sont nos premiéres cendrées !
Nous voilà de retouraux visées, le vent souffle en puissantes rafales, ca tirote, sans plus, mais qu’est ce qu’on s’en fout, elles sont à 2 métres de nous les belles betes tant convoitées !
On en fini pas de parler de ce grand moment avec le collegue, on radote et se repasse la scene en boucle, pire que des vieux ! j’entend d’un coup des cris d’oies au loin…qui semblent se rapprocher, mais bon, on a eu notre pose, je m’attends juste a les voir filer, pourtant elles nous viennent bien droit dessus, j’entends les oies de la hutte voisine s’egosiller, ca braille dans tous les sens , je les appercois a la jumelle descendre sur sa mare !!, elles ont ratées la pose et sont remontées au bout de sa flaque, elles foncent droit sur la hutte, mes deux moissons ont repérées leurs copines, elles tapent comme des dingues, c’est maintenat une quinzaine de cendrées, ailes cassées qui plongent sur la mare et se dirigent a gauche à l’abris du vent de sud ouest, les premiéres tombent lourdement, le reste papillone et nous revoila avec une pose de reve, on en reste baba !! elles sont loin, tres loin, sur la berge, dans 5 centimetres d’eau, encore une fois, on ne respire plus ! l’attente est longue et vu les bourasques , elles vont pas venir s’exposer au vent, enfin on surveille, comme ca pendant deux, une rafale a la mer et ca y est, tout le monde a redécollé, tant pi, je me dis que je ferai pas la meme tronche si on avait pas eu notre premiere pose !
Je commence a tomber, je m’allonge une petite heure , histoire de revasser tranquillement, heureux comme un gosse, mon pote aussi s’endort comme une masse, j’entend au loin un bruit , un chant d’oies, je suis a demi conscient, je me reveille et saute sur mes jumelles, miracle ! 5 oies sont au meme endroit que celles de tout a l’heure, en fond de mare, à l’abris, je regarde l’heure, presque 7heures, deja !
On attend gentillment leur reveil mais les demoiselles dorment comme des loires, si elles pouvaient approcher un peu !
Le jour commence a pointer, je crois que si on les approchge par la trnachée( celle qui borde la mare pour approcher sans etre vu), on a peut etre une chance de les tirer a 50 métres !
Le periple commence, on sort discretos avec les fusils chargés de BB,il faut marcher ,ou plutot ramper, environ 100 métres pour arriver au bout, c’est pas une affaire, mais faut pas les réveiller !!, on y est presque, j(ai jeté un coup d’œil furtif, elles sont bien la ! on se met tout doucement en place, allongés, sur la pente, je passe mon fusil, fab le siens, ouf !! personne n’a bougé ! on va tirer celle qui est la plus proche de nous, vu qu’elle est décalée, au moins , on est sur de ne pas arroser les autres, vaut mieux assiurer celle la !
Prêt ?? on tire au coimandement…PAN PAN, reprise au vol des 4 autres sans succés, pas grave, notre oie est désailée !! je cours et l’achéve proprement, une 5éme !! yesssss !!!!!! franchement, c’est la fete, 5 oies et surtout trois poses ! :C
J’oublierai jamais cette nuit de bonheur intense, de joie pure et simple, je dirai en plus que quand le collegue vibre pour la meme chose, ca intensifie encore l’atmosphere joyeuse, hein ch’goyo ???
Voilà, j’espere que ceux qui ont deja vecu ca se remémoreront leures premiéres oies avec émoi, quant a ceux qui n’ont pas encore eu cette chance, dites vous bien que ca va venir !! je vous le souhaite a tous ! ciao… ;) ;)