ccy
13/03/2004, 10h04
Une tite histoire pr rendre hommage aux femmes de huttiers.
Septembre 96, on rentre de vacances, et j'apprends qu'il y a eu un ptit mouvement de gibiers sur la côte.
Je décide de me faire un coup de hutteau avant les examens ça va me détendre... :D
Mon père est encore en vacances alors j'irai tt seul, enfin je croyais... car L qui est ma copine depuis moins d’1 an à l’époque, me dit " je vais venir avec toi, depuis le tps que tu m'en parles, je veux voir ça. En plus cette fois tu ne peux prétexter le froid" :C
Bon après avoir tt essayer pour l'en dissuader (en vain) elle m'aide à tt préparer et Direction la plage du Crotoy.
C morte eau, mais il faudra qd même déhutter avant la passée du matin, ça nous laisse qd même qq heures pr chasser.
Sur la route averses et orages laissent mon porte carnier songeur ;) mais en arrivant à Noyelles, Bo temps sur la Baie, le sourire revient et je donne les premières consignes ; "tu mettras les blettes pendant que j'attellerai..."
On se gare au Crotoy, décharge tout le matos, met le hutteau sur son chariot et "en avant Guingamp" à la "recherche de la mare perdue".
Il n'y a pas beaucoup de flaques avec ces petites marées :T alors je m'installe sur 1 brillant près du chenal, nous partirons plus tôt mais au moins il y a un p :) eu d'eau.
Comme prévu, j'attèle pendant que L :/ se bat avec les blettes emmêlées :) Il faut se dépêcher car en Baie il faut être rentrés au coucher du soleil (règlt oblige), donc la pression monte.
Pendant l'attache, un "cotteret" vient siffler trop près :) Pan, on n'est pas Bredouilleux...
On rentre enfin ds le hutteau et là, le spectacle de la Baie peut commencer, le coucher de soleil enflamme le Hourdel, silence radio dans le hutteau on écoute l'orchestre. :C :C
Tout le monde rentre dans la réserve les pies, les courlus, pattes rouge, qq tadornes et à chaque nouveau cri : "c quoi ça ? me demande L" Le rêve, ça à l'air de lui plaire. :) :) même les « Geysers » que font les coques (énons locaux) à marée basse la font rire…
La nuit est bien tombée quand la première attaque s'annonce, tt mes canards s'y mettent mais visiblement ça tourne, (certainement 1 tadorne?) mais ma ptite chili (pure à l'époque) tape du tonnerre et j'aperçois une grosse forme qui me passe à 10m du hutteau. C posé à coté du DC, j'essuie les jumelles et me rend compte que c un Pilet, cou tendu il a l'air méfiant, il se décale doucement et boum :), je tiens enfin mon premier pilet 1 mâle en plus, il n'est bien sur pas plumé mais je pourrai le regarder tte la Nuit.
Je referme le hutteau car ça bricole en fond de Baie et chaque coup me fait sursauter, ces coups si caractéristiques de la Baie «Boumboum rrrrrrrrboummmm » enfin je suis le seul à les entendre car à côté de moi ça roupille sec
je dois attendre 1 h du mat pour avoir une nouvelle attaque plus discrète que la première, normal, c une sarcelle posée direct.
Mais cette sarcelle là, elle avait pris de L’EPO, elle cavale comme une folle sur le sable, boum, elle est resté.
2h30 ct l’heure fixée pour déhutter , la mort dans l’âme, car ça commence à bien tirer sur le bois Houdant , mais au hutteau on doit partir avant la mer….
30 pour tout ranger, on a été performant, on repart vers la rive et au bout de 10 min de marche Craaaaack!!!!! Sabotage, le chariot vient de céder . Bon , réfléchir et vite, on essaie de porter le hutteau.. Impossible . Vu l’heure, le coef de marée, à l’endroit où l’on est il n’y a aucun danger je rassure donc L qui commence vraiment à s’inquiéter et qui me le montre par 1 déballage de nom d’oiseaux….
Je décide d’aller chercher la remorque de la voiture et de revenir en la traînant, c déjà lourd à vide alors chargé, il va falloir se motiver.
Lorsque j’avance sur la plage je vois des signaux de torche, on croirait 1 deuxième phare du Hourdel ; « j’avais peur que tu ne me retrouve pas » je la rassure en lui disant que je n’aurai jamais laissé mes canards dans la Baie, et elle apprécie moyennement.
Bon je vous passe le retour qui a nécessité qq pauses et les engueulades….
Cette nuit au tableau plus que modeste, est gravée à jamais dans ma mémoire, car g pu faire découvrir à ma femme ma passion et surtout elle a apprécié, malgré les déboires, la chasse de nuit.
Et même si c’est dur, si on a mal au dos, elle avoue que le hutteau et la chasse de nuit en général, lui ont fait découvrir la nature comme aucun autre moyen ne le permet.
Bon elle se moque bien de moi lorsqu’elle compare le résultat avec les moyens mis en œuvre, mais elle sait maintenant que le résultat ce n’est pas le nombre de bêtes prélevées, mais bien tous les moments, et toutes les images enregistrés sur nos disques durs personnels et ça c ma fierté aujourd’hui. :D
Excusez moi pr la longueur du récit :T mais lorsque la passion prend le dessus, on ne peut rien faire. :/
Septembre 96, on rentre de vacances, et j'apprends qu'il y a eu un ptit mouvement de gibiers sur la côte.
Je décide de me faire un coup de hutteau avant les examens ça va me détendre... :D
Mon père est encore en vacances alors j'irai tt seul, enfin je croyais... car L qui est ma copine depuis moins d’1 an à l’époque, me dit " je vais venir avec toi, depuis le tps que tu m'en parles, je veux voir ça. En plus cette fois tu ne peux prétexter le froid" :C
Bon après avoir tt essayer pour l'en dissuader (en vain) elle m'aide à tt préparer et Direction la plage du Crotoy.
C morte eau, mais il faudra qd même déhutter avant la passée du matin, ça nous laisse qd même qq heures pr chasser.
Sur la route averses et orages laissent mon porte carnier songeur ;) mais en arrivant à Noyelles, Bo temps sur la Baie, le sourire revient et je donne les premières consignes ; "tu mettras les blettes pendant que j'attellerai..."
On se gare au Crotoy, décharge tout le matos, met le hutteau sur son chariot et "en avant Guingamp" à la "recherche de la mare perdue".
Il n'y a pas beaucoup de flaques avec ces petites marées :T alors je m'installe sur 1 brillant près du chenal, nous partirons plus tôt mais au moins il y a un p :) eu d'eau.
Comme prévu, j'attèle pendant que L :/ se bat avec les blettes emmêlées :) Il faut se dépêcher car en Baie il faut être rentrés au coucher du soleil (règlt oblige), donc la pression monte.
Pendant l'attache, un "cotteret" vient siffler trop près :) Pan, on n'est pas Bredouilleux...
On rentre enfin ds le hutteau et là, le spectacle de la Baie peut commencer, le coucher de soleil enflamme le Hourdel, silence radio dans le hutteau on écoute l'orchestre. :C :C
Tout le monde rentre dans la réserve les pies, les courlus, pattes rouge, qq tadornes et à chaque nouveau cri : "c quoi ça ? me demande L" Le rêve, ça à l'air de lui plaire. :) :) même les « Geysers » que font les coques (énons locaux) à marée basse la font rire…
La nuit est bien tombée quand la première attaque s'annonce, tt mes canards s'y mettent mais visiblement ça tourne, (certainement 1 tadorne?) mais ma ptite chili (pure à l'époque) tape du tonnerre et j'aperçois une grosse forme qui me passe à 10m du hutteau. C posé à coté du DC, j'essuie les jumelles et me rend compte que c un Pilet, cou tendu il a l'air méfiant, il se décale doucement et boum :), je tiens enfin mon premier pilet 1 mâle en plus, il n'est bien sur pas plumé mais je pourrai le regarder tte la Nuit.
Je referme le hutteau car ça bricole en fond de Baie et chaque coup me fait sursauter, ces coups si caractéristiques de la Baie «Boumboum rrrrrrrrboummmm » enfin je suis le seul à les entendre car à côté de moi ça roupille sec
je dois attendre 1 h du mat pour avoir une nouvelle attaque plus discrète que la première, normal, c une sarcelle posée direct.
Mais cette sarcelle là, elle avait pris de L’EPO, elle cavale comme une folle sur le sable, boum, elle est resté.
2h30 ct l’heure fixée pour déhutter , la mort dans l’âme, car ça commence à bien tirer sur le bois Houdant , mais au hutteau on doit partir avant la mer….
30 pour tout ranger, on a été performant, on repart vers la rive et au bout de 10 min de marche Craaaaack!!!!! Sabotage, le chariot vient de céder . Bon , réfléchir et vite, on essaie de porter le hutteau.. Impossible . Vu l’heure, le coef de marée, à l’endroit où l’on est il n’y a aucun danger je rassure donc L qui commence vraiment à s’inquiéter et qui me le montre par 1 déballage de nom d’oiseaux….
Je décide d’aller chercher la remorque de la voiture et de revenir en la traînant, c déjà lourd à vide alors chargé, il va falloir se motiver.
Lorsque j’avance sur la plage je vois des signaux de torche, on croirait 1 deuxième phare du Hourdel ; « j’avais peur que tu ne me retrouve pas » je la rassure en lui disant que je n’aurai jamais laissé mes canards dans la Baie, et elle apprécie moyennement.
Bon je vous passe le retour qui a nécessité qq pauses et les engueulades….
Cette nuit au tableau plus que modeste, est gravée à jamais dans ma mémoire, car g pu faire découvrir à ma femme ma passion et surtout elle a apprécié, malgré les déboires, la chasse de nuit.
Et même si c’est dur, si on a mal au dos, elle avoue que le hutteau et la chasse de nuit en général, lui ont fait découvrir la nature comme aucun autre moyen ne le permet.
Bon elle se moque bien de moi lorsqu’elle compare le résultat avec les moyens mis en œuvre, mais elle sait maintenant que le résultat ce n’est pas le nombre de bêtes prélevées, mais bien tous les moments, et toutes les images enregistrés sur nos disques durs personnels et ça c ma fierté aujourd’hui. :D
Excusez moi pr la longueur du récit :T mais lorsque la passion prend le dessus, on ne peut rien faire. :/