Niko76
08/04/2004, 12h01
Alors que je rangeais mon bureau, je suis tombé sur un magazine de chasse et dedans est publié une histoire d'un jeune passionné qui raconte sa première année de chasse en baie de seine...
Avec mon premier permis de chasser, j'ai bénéficié d'une saison de chasse gratuite sur le Domaine Public Maritime. Et moi, qui ne suis pas fils de chasseur, j'ai découvert l'estuaire de la seine et attrapé le virus de la chasse aux migrateurs. J'y chasse le plus souvent possible. Vous partez un matin avec des rêves de bécassines, mais elle ne sont pas là. Alors vous croisez des chevaliers. Pan ! un tombe dans la marre d'un gabionneur qui commence par vous engueuler, puis envoie son chien pour vous rendre la pièce. L'homme finit par vous donner des tuyaux sur la chasse aux canards. Et si vous lui rendez visite, il vous invite pour une nuit à la hutte. La chasse des migrateurs demande de l'observation, de la patience et surtout un sens relationnel. Sans les conseils des aînés, vous passerez toujours à côté des bons postes et vous manquerez les remises des bécassines. Je suis un novice, mais je sens que j'ai le feeling de cette chasse. Même si mon tir est hésitant, j'ai compté 18 bécassines et 3 sourdes cette saison. Je tirai le nombre de cartouches. Mes autres pièces sont 3 sarcelles, 1 siffleur, 1 souchet, 1 colvert, 6 vanneaux, 2 pieds rouges, 5 grives, 28 étourneaux, 1 corneille, 2 ragondins et la plus belle des cendrées. Ma première oie, vous vous rendez compte ?
Au dire des vieux chasseurs, je serais très chanceux, parce qu'il est rare de mettre ce bel oiseau au carner. Après avoir fait une triste passée du matin et parcouru des kilomètres de marais à la recherche d'un gibier, je me retrouvais bredouille sur ma souche pour le casse-croute. C'est au moment où je n'y croyais plus qu'une dizaine d'oies se dirigeant vers la vasière cassent leurs ailes au-dessus de ma tête. Pas le temps de réfléchir que mon coup part. L'une d'elles se recroqueville et tombe comme une pierre. Cet événement, je le dois à une chasse modeste où j'ai vécu d'autres aventures. Mon action de chasse m'a coûté 82 Euros : le montant de mon adhésion. Alors, quand j'en entends se lamenter sur les chasses trop chères, je ne peux que sourire. Nous avons la chance d'avoir en France des présidents de chasse des domaines publics qui se battent pour conserver des territoires pour des chasseurs modestes. Je souhaite ici leur rendre hommage. Dès que possible, je m’installerai près du Havre, j’élèverai mes appelants et je chasserai au gabion avec les anciens à la découverte des sciences de la nature et de la vie.
Voilà ce n'est pas mon histoire mais comme je la trouve belle je voulais vous la faire partager... :) ;)
Avec mon premier permis de chasser, j'ai bénéficié d'une saison de chasse gratuite sur le Domaine Public Maritime. Et moi, qui ne suis pas fils de chasseur, j'ai découvert l'estuaire de la seine et attrapé le virus de la chasse aux migrateurs. J'y chasse le plus souvent possible. Vous partez un matin avec des rêves de bécassines, mais elle ne sont pas là. Alors vous croisez des chevaliers. Pan ! un tombe dans la marre d'un gabionneur qui commence par vous engueuler, puis envoie son chien pour vous rendre la pièce. L'homme finit par vous donner des tuyaux sur la chasse aux canards. Et si vous lui rendez visite, il vous invite pour une nuit à la hutte. La chasse des migrateurs demande de l'observation, de la patience et surtout un sens relationnel. Sans les conseils des aînés, vous passerez toujours à côté des bons postes et vous manquerez les remises des bécassines. Je suis un novice, mais je sens que j'ai le feeling de cette chasse. Même si mon tir est hésitant, j'ai compté 18 bécassines et 3 sourdes cette saison. Je tirai le nombre de cartouches. Mes autres pièces sont 3 sarcelles, 1 siffleur, 1 souchet, 1 colvert, 6 vanneaux, 2 pieds rouges, 5 grives, 28 étourneaux, 1 corneille, 2 ragondins et la plus belle des cendrées. Ma première oie, vous vous rendez compte ?
Au dire des vieux chasseurs, je serais très chanceux, parce qu'il est rare de mettre ce bel oiseau au carner. Après avoir fait une triste passée du matin et parcouru des kilomètres de marais à la recherche d'un gibier, je me retrouvais bredouille sur ma souche pour le casse-croute. C'est au moment où je n'y croyais plus qu'une dizaine d'oies se dirigeant vers la vasière cassent leurs ailes au-dessus de ma tête. Pas le temps de réfléchir que mon coup part. L'une d'elles se recroqueville et tombe comme une pierre. Cet événement, je le dois à une chasse modeste où j'ai vécu d'autres aventures. Mon action de chasse m'a coûté 82 Euros : le montant de mon adhésion. Alors, quand j'en entends se lamenter sur les chasses trop chères, je ne peux que sourire. Nous avons la chance d'avoir en France des présidents de chasse des domaines publics qui se battent pour conserver des territoires pour des chasseurs modestes. Je souhaite ici leur rendre hommage. Dès que possible, je m’installerai près du Havre, j’élèverai mes appelants et je chasserai au gabion avec les anciens à la découverte des sciences de la nature et de la vie.
Voilà ce n'est pas mon histoire mais comme je la trouve belle je voulais vous la faire partager... :) ;)