Ellegi50
06/07/2012, 00h06
Nous sommes la nuit du 20 au 21 décembre 2009 dans un gabion perdu au milieu des marais du Cotentin. Je suis en chasse accompagnée et je vais pouvoir tirer au gabion (enfin;). Nous serons 5 cette nuit, moi, mon père, son oncle, son cousin et le neveu de son oncle. J'aide à piquer, puis la passée commence, quelques coup au loin en Baie, des bruissements d'ailes au-dessus mais on n'arrive pas à voir (comme d'hab'), il commence à faire trop noire, on rentre dans le gabion. On prend l'apéro, pour moi se sera coca sans whisky (ben oui, y a papa). Puis on passe a table, paté, boudin, tripes et en dessert confiture et brioche faites par mamie. Les cages forcent, on a un appel, les sauvages accrochent, le neveu va voir et il y a 2 vignons de posés, il m'appelle, mon pere me dit de prendre sont juxta et de retirer la sécu, je prends le fusil, mets le canon au travers des trappes pose le vignon de gauche sur la barre du U, pousse la sécu mais c'est dure, donc je la renvoie vers moi (je suis debutant moi). " T'es pret ? Oui. Sécurité ? C'est bon. Aller, 1....2.... et ma queue de detente reste bien sur bloquer, les gars à coté nous font : "Beau coup d'accord les gars" Ouais, sauf que j'ai pas tirer, je dis alors a on pere qu'il avait pas mis la sécu. Bref. on va chercher la piece du neveu. <br>Apres manger, les vieux se mettent à la belote et me disent d'aller veiller et que si il y a une ose, je dois tirer, je me coule dans mon duvet et me met dans le lit, le nez au guignettes. Appel d'un male sarcelle, sa bourre lui repond, une pose, sa siffle, un male vignon, là, à bonne portée, je prends le juxta, aligne, tire la sécu et envoie la sauce, il reste sur le clair, la queston des vieux ne se fait pas attendre "C'est quoi?" Je dis que c'est un male vignon, je suis plus qu'heureux, et je vais mettre la labrador dehors, elle me rapporte ma piece. A 23h, appel des cols, de la sauvagine et des oies, le neveu va voir et il dit a tout le monde de venir en vitesse, il y a 2 oies de posées. On rentre tous dans la salle de tir, elles s'ecartent, mais restent intirrables car elles suivent une ligne d'apppelants, elles finissent sur le bardé. Elles mangent et ne bougeront pas tout de suite. On se distribue les veillent, et nos regards resteront bien sur fixés sur les oies. On a des poses environ toutes les heures et demi mais on ne les tire pas car on ne tue pas plus d'une ou 2 oies par an. A 4h elles arrivent le long de la voliere, sur la gauche, le neveu nous appel, tout le monde se reveille sauf un, le fou^^, elles virent droit vers le devant du gabion, je laisse les vieux tirer, ils sont 3 et il y a que 2 oies, sa devrait le faire, je suis les 2 silhouettes du regard et le commandement commence...1...2 et l'oncle tire au 2, mon pere et le neveu essaye de reprendre leur oie au vol mais c'est trop tard. Celle de l'oncle est restée raide, en même temps, avec un calibre 10 à 20m<img src="images/smilieshv/smiley5.gif" alt="" title="Smiley5" smilieid="24" class="inlineimg" border="0">.<br>On est quand meme content, l'oncle à 57 ans et viens de tuer sa premiere oie (quand je vous disais qu'on en tuait pas souvent^^). On revit la pose jusqu'a 5h du matin dans la cuisine en buvant un bon café goutte, puis je reprends la veille et la les sauvages forcent, il y a 3 siffleurs de poser loin, je reveille tous le monde, on decide de tirer a 3, il sont bien " à coup" une seule bourre reste dans la mare. A la jourie, une petite bourre de sarcelle viendra se poser hors de portée.<br><br>Eh bien voila ma premiere "vraie nuit", elle restera a tout jamais gravée dans ma mémoire. J'ai écris une autre version avec beaucoup plus de detail donc bien mieux mais il y a du y avoir un bug, désolé.<br><br>Cordialement,&nbsp;&nbsp;&nbsp;&n bsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp; Nico