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bambimboum
08/08/2013, 08h55
la baie de l'aiguillon (85.17) tout les détails
http://archimer.ifremer.fr/doc/2006/these-2097.pdf
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bonne lecture

bambimboum
13/08/2013, 08h43
Le Gerrishttp://science-nature.e-monsite.com/medias/images/P1000259.jpg?fx=r_250_250 (http://science-nature.e-monsite.com/medias/images/P1000259.jpg)
Elle vit à la surface de l'eau et se nourrit d'insectes tombés dans la mare (sur la photo ci dessus on voit que le Gerris a attrapé un puceron ailé), elle repère aussi ses proies par les vibrations.
Elle est familièrement appelée "araignée d'eau" mais il n'y a aucun risque de piqûres. Elle glisse sur l'eau grâce à ses très longues pattes qui exercent une tention superficielle sur l'eau. Elle vit dans les mares, ruisseaux et rivières. C'est une espèce très courante et facilement observable.

bambimboum
13/08/2013, 08h45
dytique bordé et sa larve
http://science-nature.e-monsite.com/medias/images/DSC02158.jpg?fx=r_250_250 (http://science-nature.e-monsite.com/medias/images/DSC02158.jpg)

Le dytique bordé fait partie de la famille des dytiques : Les dytiques sont des coléoptères aquatiques(voir image de droite), leurs larves vivent dans l'eau, les adultes sont aussi aquatiques, comme ils ont des ailes ils peuvent s'envoler pour aller coloniser de nouveaux points d'eau.
Le dytique bordé est l'un des plus gros dytiques d'Europe, cette espèce n'est jamais trop courante bien qu'elle se rencontre dans de nombreuses régions. ils se nourrissent d'insectes aquatiques, attrapent parfois de petits poissons ou des larves de salamandres et tritons.

bambimboum
13/08/2013, 08h46
Vers de vase
http://science-nature.e-monsite.com/medias/images/ver-de-vase-2.jpg?fx=r_250_250 (http://science-nature.e-monsite.com/medias/images/ver-de-vase-2.jpg)Les vers de vase sont en fait les larves d'un genre d'insecte qui ressemble à des moustiques : les chironomes. Ici la photo montre un des plus connu : le ver de vase rouge ou Chironome plumeux.
Ces larves sont d'une petite taille (0,5cm) et sont très nombreux au fond de la mare, on peut facilement le capturer grâce à une épuisette.
Les vers de vase sont détrivore : ils se nourissent des déchets organiques de la mare(feuilles mortes, animaux morts...). De ce fait, ils ont un rôle très important au sein de la mare et participe au "recyclage" de cette matière organique,notamment en ce faisant manger . Leurs principales prédateurs sont les poissons et les tritons.

bambimboum
13/08/2013, 08h58
la mare en gros plan
http://www.snv.jussieu.fr/bmedia/Eaux-stagnantes/
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bambimboum
19/08/2013, 09h35
mettre en place un projet de restauration d'une zone humide
http://www.forum-marais-atl.com/iso_album/guide_decideurs_restauration_zh.pdf
clic

bambimboum
19/08/2013, 09h38
gestion des plantes envahissantes
http://www.forum-marais-atl.com/iso_album/guide_plantes_env.pdf
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bambimboum
19/08/2013, 09h39
Guide méthodologique
Outils de suivis
d'actions d'entretien
des milieux aquatiques
en marais doux
http://www.forum-marais-atl.com/iso_album/marais-doux-entretien.pdf
clic

bambimboum
19/08/2013, 09h41
l'eau
La réglementation
La réglementation à laquelle il faut se référer figure dans le Code de l'Environnement. Seul un petit
nombre d'éléments correspondant à des préoccupations très courantes sont fournis ci-après. Il
convient de se renseigner au près de la DDAF, du CSP et de la DIREN pour disposer du cadre régle-
mentaire complet auquel se conformer.
Loi sur l'eau (articles L 210-1 à L 218-80)
L'entretien régulier des cours d'eau selon le principe "vieux fond-vieux bords" n'est pas soumis à une
réglementation particulière . La rubrique 4.1.0. du décret n° 93-743 du 29 mars 1993 soumet à auto-
risation administrative l'assèchement et le remblaiement de zones humides ou de marais d'une
superficie supérieure ou égale à 1 ha. Quand la surface de la zone est comprise entre 1 000 et 10 000
m2
, le maître d'ouvrage doit faire une déclaration au Préfet du département. Ainsi, le comblement de
fossés, mares ou "baisses" par des produits de curage dont le dépôt aurait été mal préparé tombe sous
le coup de cette réglementation.
La création de canaux dont la section est supérieure à 10 m2
(rubrique 2.5.1.) est soumise à autori-
sation.
En dehors des voies navigables, si le curage des cours d'eau hors “vieux fond-vieux bords” engendre
un volume annuel de boues supérieur à 5 000 m3
(rubrique 2.6.0.), une autorisation administrative
est nécessaire. Si le volume est supérieur à 1 000 m3 mais inférieur à 5 000 m3
, une simple déclara-
tion suffit.
Ces dispositions permettent de bien inscrire les travaux dans le cadre d'un entretien de l'existant. Le
maître d'ouvrage sortant de ce cadre s'expose rapidement aux sanctions prévues dans la loi sur l'eau.
Il convient de se référer à l’article fondateur L 211-1 du code de l'Environnement sur la gestion équili-
brée de la ressource en eau pour obtenir des informations générales, ainsi qu’aux articles L 214-1 à 3
sur les régimes d'autorisation et de déclaration (décret du 29 mars 1993 de la Loi sur l'eau).
Loi sur la protection de la Flore et la Faune (articles L 411-1 à L 415-5)
De nombreux arrêtés ministériels fixent des listes d'espèces de mammifères, de mollusques, d’insec-
tes, d’amphibiens et de reptiles protégés. Quatre nouveaux arrêtés interministériels du 16 décembre
2004 ont été publiés. Désormais, les articles 1ers précisent l'interdiction de destruction, d'altération ou
de dégradation du milieu de vie de ces espèces. Ainsi, tout comblement, assèchement, destruction de
zones humides ou de marais où vivent ces espèces est interdit, sauf autorisation exceptionnelle déli-
vrée par l'autorité administrative.
Pour plus d’informations, se référer à l’article L 432-3 sur la protection des frayères et des zones de
croissance ou d'alimentation.
Servitude de passage
Le décret n° 59-96 du 7 janvier 1959 institue une servitude de passage pour les engins mécaniques
affectés au curage des cours d'eau non navigables ni flottables (cas de l'ensemble des canaux d'inté-
rêt collectif).
Pour plus d’informations, se référer à l’article L 215-14 sur les devoirs du riverain.
Réglementation des plantations
Le décret n° 60-419 du 25 avril 1960 complète le décret précédent en précisant que les plantations
effectuées sur les terrains soumis à la servitude de passage doivent faire l'objet d'une autorisation pré-
fectorale.
CAHIER TECHNIQUE - FÉVRIER 2005 35CURAGE DES CANAUX ET FOSSÉS D’EAU DOUCE EN MARAIS LITTORAUX
Obligation prévue par les baux à ferme :
L'article L.415-12 du Code Rural énonce très clairement que "toute disposition des baux restrictive des
droits prévus au titre du livre quatrième du Code Rural, est réputée non écrite".
Le bailleur est quasiment mis dans l'impossibilité d'introduire dans le contrat des clauses protégeant
l'environnement.
Toutefois, le bailleur (Loi n° 95-101 du 2 février 1095), peut s'opposer entre autre à la disparition de
rigoles, dans la limite du fonds loué, pour regrouper plusieurs parcelles attenantes, à compter de la
date de l'avis de réception de la lettre recommandée envoyée par le preneur (Fermier). Cette disposi-
tion permet au propriétaire de contrôler partiellement le devenir de son réseau hydraulique.
Travaux d’intérêt général
Il faut noter l’importance de l’outil DIG pour le maître d’ouvrage. En effet, la Déclaration d’Intérêt
Général donne à la collectivité compétence pour intervenir sur le domaine privé (article L 211-7 du code
de l'environnement)
Pour plus d'informations :
Guide juridique pratique "Eau et Foncier" (2002). Direction Régionale de l'Environnement
Languedoc-Roussillon. Réalisation B. Ledoux Consultants.
www.legifrance.gouv.fr

bambimboum
28/08/2013, 18h09
Bravo et merci aux jeunes chasseurs d'Ile de France !

Parce que les chasseurs doivent être impliqués dans le suivi et l'entretien de leur biotope, le Club des Jeunes Chasseurs d'Ile de France organise en collaboration avec E.LECLERC, pour la deuxième année consécutive, un grand nettoyage forestier dans la forêt domaniale de Beynes (78). Pendant une journée, plusieurs équipes de bénévoles vont s'employer à ramasser toutes sortes de détritus sur une surface de près de 600 hectares pour laisser un cadre naturel agréable et sauvage pour l'ensemble des utilisateurs de la forêt. Ils seront originaires de toute l'Ile de France et équipé par E.LECLERC
http://www.chasseurdefrance.com/media/k2/items/cache/8e7bd2cc5d4f67673f13afdbefce0937_S.jpg

lamaubèche
28/08/2013, 19h02
Bravo et merci aux jeunes chasseurs d'Ile de France !

Parce que les chasseurs doivent être impliqués dans le suivi et l'entretien de leur biotope, le Club des Jeunes Chasseurs d'Ile de France organise en collaboration avec E.LECLERC, pour la deuxième année consécutive, un grand nettoyage forestier dans la forêt domaniale de Beynes (78). Pendant une journée, plusieurs équipes de bénévoles vont s'employer à ramasser toutes sortes de détritus sur une surface de près de 600 hectares pour laisser un cadre naturel agréable et sauvage pour l'ensemble des utilisateurs de la forêt. Ils seront originaires de toute l'Ile de France et équipé par E.LECLERC
http://www.chasseurdefrance.com/media/k2/items/cache/8e7bd2cc5d4f67673f13afdbefce0937_S.jpg

Des gestes qui méritent qu'on leur tirent notre chapeau même si cela ne devrait pas exister.et oui messieurs les parisiens pseudos ecologistes responsables, au lieu de venir nous faire la morale et de politiquer sur notre art de vivre faites comme nous chasseurs et ramassez vos detritus.ca nous evitera de le faire pour vous.a bon entendeur.

coinc59
29/08/2013, 22h03
Presse et télé?

bambimboum
30/08/2013, 10h06
la fnc a relayé, le reste je sais pas . ils ont un compte facebook.

bambimboum
31/08/2013, 09h52
la vache ,la prairie et le vanneau huppé
http://www.gip-ecofor.org/doc/drupal/liens_article/evenements/2012/Sabatier_Lyon_v2.pdf
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coinc59
07/09/2013, 12h18
Les zones humides (http://www.notre-planete.info/terre/biomes/zones-humides.php)


http://www.notre-planete.info/actualites/images/eau/marecage_havre.jpg© C. Magdelaine / notre-planete.info
Les zones humides : présentation

Qu'est ce qu'une zone humide ?

http://www.notre-planete.info/medias/images/Thonon-les-bains.jpgLac de Thonon-les-Bains
Crédit : Gaëlle Naze
La dénomination de zone humide est utilisée depuis la fin des années soixante en France. Elle dérive du terme anglais "wetland" apparu sous cette forme pour la première fois aux Etats Unis au début du XVIIème siècle. C'est une désignation générale qui englobe des milieux où l'eau (http://www.notre-planete.info/environnement/eau/) est le principal facteur qui contrôle le milieu naturel, ainsi que la vie animale et végétale qui y est associée.
Les zones humides représenteraient à l'heure actuelle, en France, une surface de 1,5 millions d'hectares, soit 3% du territoire métropolitain.

Il en existe plusieurs grandes catégories à l'échelle de l'ensemble du territoire national.
Les zones humides continentales

Souvent difficiles à délimiter en raison de leur imbrication et de leur interdépendance, il en existe plusieurs types : les étangs, les mares, marais, les bordures de lacs, et les prairies humides sont les plus connus mais s'y ajoutent les tourbières, les zones humides artificielles (aménagement de certains réservoirs, réhabilitation des gravières), les zones humides alluviales (fonds de vallée des fleuves et des rivières), ainsi que les zones humides de bas-fond en tête de bassin comme les ripisylves (boisement bordant les cours d'eau).
Les zones humides marines et côtières

http://www.notre-planete.info/medias/images/slikke.jpgExemple de slikke sur la côte atlantique
Crédit : Gaëlle Naze
Elles comprennent les principaux types suivants : Les prés salés ou schorres (partie haute des estuaires recouverte lors des grandes marées), les slikkes (partie basse des estuaires inondées à chaque marée), les mangroves (forêts tropicales dans la zone de balancement des marées au sein des baies et des estuaires), les marais, les lagunes côtiers, les "marais agricoles aménagés" (Marais du Cotentin, Breton, Poitevin...), les marais saumâtres (marais d'Olonne, de Guérande, salins de Giraud et d'Aigues-Mortes, d'Hyères...) et le delta du Rhône qui constitue la plus vaste zone humide d'Europe de l'ouest avec ses 145 000 ha.
Les zones humides, des lieux inquiétants ?

A partir du XVIIème siècle, les zones humides sont considérées par tous comme des repères à maladies, des lieux insalubres, peu fréquentables... Ainsi, sur les berges des marais, la population se signait (faire le signe de la croix) quand elle apercevait des feux follets, assimilés à des mauvais esprits par l'église. L'existence d'eaux stagnantes et de sols instables en faisait des lieux dangereux du moins inquiétants et qui pouvaient contaminer, selon les médecins, le climat, l'air ambiant, et la santé de ses habitants, hommes et bestiaux. A cette époque, les fièvres paludéennes étaient alors très répandues. Elles étaient endémiques dans les régions humides et marécageuses comme la Sologne. Le caractère peu rentable de ces terres contribuait également à leur mauvaise presse auprès des économistes et des paysans. Et c'est ainsi que commença la mise en place d'une politique d'assèchement des étangs et marais...
Les causes de destruction et de dégradation des zones humides

Il est généralement admis que les deux tiers de la superficie des zones humides originelles françaises ont été détruits. Les actions humaines influençant la destruction et la dégradation des zones humides sont diverses.
L'agriculture

L'état a encouragé pendant des années les agriculteurs à intensifier leurs pratiques culturales, à utiliser des produits phytosanitaires (http://www.notre-planete.info/ecologie/alimentation/pesticides_0.php) (engrais, pesticides,...) et à mettre en culture des zones humides (par l'intermédiaire du remembrement, des subventions au drainage, ...) Pourquoi ? Tout simplement car il fallait nourrir la France d'après guerre. La course au rendement était lancée ! Mais les agriculteurs si souvent critiqués ne sont pas les seuls, loin s'en faut malheureusement.
L'aquaculture

Il faut savoir que sous le terme aquaculture sont regroupées, d'une part, la conchyliculture et d'autre part, les piscicultures. A l'heure actuelle, l'aquaculture assure une part croissante du ravitaillement en produits de la mer pour pallier la disparition des populations de poissons, action louable au demeurant. La question se pose toutefois quand on sait qu'une bonne partie de la production aquacole est basée sur des poissons et crustacés carnivores. Espèces qui nécessitent une alimentation à base de farine de poisson issus de la pêche... Et dans le cas des zones humides, ces bassins aquacoles remplacent peu à peu les marais salants dont l'exploitation avait été abandonnée.
Cela se traduit bien souvent par une dégradation de la qualité environnementale et paysagère de ces milieux par des faucardages (coupe avec une faux à long manche ou avec un système de faux articulées, montés sur une barque, des herbes/algues dans les cours d'eau afin de permettre un bon écoulement) et des rectifications de berges intempestifs.
Les aménagements de cours d'eau

L'aménagement des cours d'eau, que ce soit pour lutter contre les crues, favoriser la navigation, soutenir les débits d'étiage (...), se traduit généralement par des interventions dans le lit des cours d'eau et par la création de canaux voir de barrages. Ces modifications engendrent une disparition de zones humides comme les ripisylves ou les zones de frayères (lieu où se regroupent certaines espèces de poissons ou grenouilles pour se reproduire) et donc une disparition de la faune. Les modifications hydrauliques induisent une altération de la qualité de l'eau qui n'est plus filtrée par la végétation, le fait de curer les fonds ou de construire des barrages ou des seuils pour permettre la navigation ou obtenir de l'électricité entraîne un assèchement des zones humides riveraines par abaissement de la nappe phréatique, la construction de canaux-chenaux implique une perturbation du régime des eaux et du fonctionnement biologique des fleuves et des rivières sur de longues distances... Autant d'aménagements que l'on côtoie tous les jours !
L'extraction de matière

Les zones humides alluviales sont les premières concernées notamment avec l'extraction de granulats. Ces extractions peuvent se faire aux dépens de zones humides en modifiant l'écoulement de la nappe phréatique et ainsi provoquer un risque d'assèchement des zones humides situées aux alentours. De même, l'extraction de tourbe, destinée à la production de supports de cultures, constitue un processus de destruction important pour les tourbières puisque le temps de reconstitution est de l'ordre de plusieurs siècles.
Les pollutions

Les produits phytosanitaires (engrais, pesticides) dont la consommation a doublé entre 1970 et 1990 sont à l'origine des phénomènes dits d'eutrophisation. En effet, les sols lessivés par les eaux de pluie peuvent véhiculer des produits phytosanitaires qui viennent soient directement détruire la flore et donc la faune des milieux humides s'il s'agit de pesticides, soient au contraire les enrichir excessivement en éléments nutritifs. Hors cet "enrichissement" du milieu se traduit alors par la prolifération anarchique des végétaux d'eau douce, ou de mer. Ces végétaux provoquent au fil du temps une diminution de l'oxygène qui engendre l'asphyxie des poissons et donc une dégradation du milieu.
Mais il existe également d'autres pollutions d'origine industrielle cette fois-ci. Ces pollutions sont liées aux rejets accidentels ou chroniques d'hydrocarbures, de produits dangereux, de matières en suspension... A cela s'ajoute la pollution thermique due pour une bonne part aux rejets d'eau de refroidissement des centrales nucléaires. Tous ces rejets induisent inévitablement des disparitions de zones humides ou des changements dans les communautés végétales et animales.
Les prélèvements d'eau

Les prélèvements d'eau ne cessent d'augmenter dans le monde en raison des besoins croissants de l'agriculture, des industries (centrales nucléaires, papeteries...), et ne l'oublions pas de la population.
Compte tenu du rôle central joué par l'eau dans les zones humides, ces prélèvements importants ont un impact sur le fonctionnement hydrologique : remontée de sels près du littoral, changement de la végétation et de la faune, disparition de nombreuses zones humides... Mais la question se pose de savoir que faire ? Simplement : améliorer le choix des cultures en fonction des climats et des natures de sols, limiter les fuites d'eau, favoriser les douches aux bains, installer des toilettes à chasse d'eau double commande... Autant de petits gestes (http://www.notre-planete.info/ecologie/devdurable/eco_eau.php) qui permettent des économies.
Les boisements

Les prairies-landes humides et les tourbières de fond de vallée subissent bien souvent des boisements par leurs propriétaires afin de rentabiliser ces terres impropres à la culture car généralement en eau, surtout en Automne.
Cependant ces boisements que l'on pourrait estimer préférable à des drainages entraînent des modifications écologiques : diminution de la biodiversité, épuisement des sols, abaissement de la nappe d'eau, modification paysagère... A l'heure actuelle, les plantations de peupliers couvrent en France approximativement 250 000 ha. Populicultures auxquelles il faut ajouter les boisements de résineux qui s'accompagnent souvent quant à eux d'un drainage préalable.
Les zones humides ont-elles un intérêt ?

Les zones humides ne présentent pas un mais une multitude de facettes plus intéressantes les unes que les autres. En effet ces milieux remplissent diverses fonctions leur conférant des valeurs biologiques, hydrologiques, économiques, patrimoniales, éducatives, sociologiques...
Malheureusement le rôle multifonctionnel et l'interdépendance des zones humides ont souvent été constatés et compris après leur destruction !
Les fonctions économiques

Commençons par le plus étonnant : les fonctions économiques. Des zones humides dépendent de nombreuses activités économiques comme l'aquaculture, la pêche, la production d'osier, de sel, de tourbe, le tourisme... Autant d'activités qui, si elles sont bien pratiquées, ne nuisent absolument pas aux zones humides mais au contraire les mettent en valeur... et les rentabilisent !
Les fonctions hydrologiques

Les zones humides participent au stockage et à la restitution progressive de grandes quantités d'eau en jouant le rôle d'une éponge. Elles contribuent donc au maintien des débits des cours d'eau en période d'étiage (basses eaux) en permettent l'alimentation des nappes d'eau lors des périodes de sécheresse, à diminuer l'intensité des inondations en retardant le ruissellement des eaux, et à l'amélioration de la qualité de l'eau. Comment ? En agissant comme un filtre épurateur en favorisant les dépôts de sédiments, le piégeage de substances dangereuses par les végétaux comme les nitrates et les phosphates à l'origine de l'eutrophisation des milieux aquatiques...
Elles jouent également un rôle de maintien et de protection des sols. Ainsi, la végétation des zones humides fixe les berges, les rivages, et participe ainsi à la protection des terres-dunes contre l'érosion.
Les fonctions biologiques

Bien qu'elles ne couvrent que 3 % du territoire, les zones humides recèlent des trésors floristiques et faunistiques puisqu'elles hébergent environ un tiers des espèces végétales remarquables, et la moitié des espèces d'oiseaux français.
Elles peuvent servir à la fois d'étapes migratoires, de lieux de reproduction, d'hivernage ou remplir une fonction d'alimentation pour de nombreuses espèces d'oiseaux aquatiques et de poissons. Ces fonctions biologiques confèrent ainsi aux zones humides une productivité biologique nettement plus élevée que les autres milieux.
Les fonctions climatiques

Les zones humides influencent localement le climat de par les phénomènes d'évaporation d'eau au travers les terrains et la végétation (on parle d'évapotranspiration) qui les caractérisent. En contre partie, nous l'avons vu, elles peuvent aussi modérer les effets des sécheresses en restituant de l'eau aux nappes phréatiques.
Les valeurs culturelles

Les zones humides font partie intégrante du patrimoine national. Que deviendraient le Mont-Saint-Michel sans sa baie ourlées de prés salés, la Sologne sans ses étangs, la Brière sans ses roselières enserrées par le labyrinthe des canaux, le Marais Poitevin sans sa Venise verte, Guérande sans sa mosaïque de marais salants... ? Autant de lieux reconnus pour leurs zones humides et dont toute l'économie (ou presque) dépend !
Les valeurs scientifiques

Les zones humides constituent un excellent support pédagogique pour faire prendre conscience de la diversité, de la dynamique et du fonctionnement des écosystèmes. Et il reste encore bien des aspects fonctionnels à élucider. Mais elles servent aussi dans l'étude des pollens et spores (palynologie) qui se sont accumulés dans ces milieux. En effet, ces terrains pauvres en oxygène et acides n'ont pas permis aux microorganismes de se décomposer, offrant ainsi aux scientifiques des "archives" à décrypter concernant la flore et le climat des temps passés.
Les zones humides : les protections réglementaires

Réglementations nationale et européenne

Différentes textes comme le Code de l'environnement, la loi sur l'eau, la loi littoral, la LOADT (Loi d'orientation pour l'aménagement et le développement durable du territoire), les directives Habitats, Oiseaux et Eau ont permis la mise en place de protections réglementaires des zones humides françaises : Réserves Naturelles, Arrêtés de Protection de Biotopes, Zones de Protection Spéciale (directive Oiseaux - 1979), Zones Spéciales de Conservation (directive Habitats - 1992), Natura 2000 (ensemble des 2 directives), Réserve biologique domaniale, réserves de chasse et de faune sauvage, réserves de pêche, sites classés ou inscrits (au titre de la loi de 1930), etc.
58% des superficies des zones humides "d'importance majeure" françaises seraient protégées selon le Ministère de l'Ecologie, du Développement et de l'Aménagement durables (MEDAD).
Parmi les mesures réglementaires les plus utilisées, on retrouve les zones de protections spéciales (ZPS) et les propositions de sites d'intérêt communautaire, qui couvrent en effet 40% de nos zones humides. Cependant la répartition de ces protections entre les différents types de zones humides est inégale. Contrairement à ce que nous pourrions penser, ce sont les zones situées sur les littoraux atlantique et méditerranéen qui sont les mieux protégées réglementairement parlant, au détriment des zones de vallées alluviales ou de plaines intérieures.
Réglementation internationale

Trois conventions internationales traitent des zones humides : la convention de Berne (http://conventions.coe.int/Treaty/Commun/QueVoulezVous.asp?NT=104&CM=1&DF=10/16/2006&CL=FRE), la convention de Rio et tout particulièrement la Convention de Ramsar (http://www.ramsar.org/indexfr.htm).
En effet, la Convention de Ramsar (Iran), du 2 février 1971, est un traité pour la conservation et l'utilisation durable des zones humides. Il vise à enrayer la dégradation et la perte de zones humides, en reconnaissant les fonctions écologiques fondamentales de celles-ci ainsi que leur valeur économique, culturelle, scientifique et récréative. Ce "label international" est le garant d'une gestion attentive de ces milieux puisque les Etats doivent élaborer et appliquer des plans d'aménagement de façon à favoriser la conservation de leurs zones humides et, autant que possible, permettre l'utilisation rationnelle de ces territoires.
Les zones humides d'importance internationale en France

La France a, pour sa part, répertorié les 23 sites suivant :


Sites

Surface en hectares



La Brenne

140 000



Marais De Kaw

137000



Étangs de la Champagne humide

135 000



Camargue

85 000



Baie du Mont Saint-Michel

62 000



Basse-Mana

59 000



La Petite Camargue

37 000



Marais du Cotentin et du Bessin, Baie des Veys

32 500



Golfe du Morbihan

23 000



Grand Cul-de-Sac Marin de la Guadeloupe

20 000



Marais de Grande Brière

19 000



Baie de Somme

17 000



Les étangs de la Narbonnaise

12 334



Basses vallées angevines

6 450



Lac de Grand-lieu

6 300



Bassin du Drugeon

5 906



Lac du Bourget - Marais de Chautagne

5 500



Étangs de Lindre, Forêt du Romersberg et zones voisines

5 308



Étangs de la Petite Woëvree

5 300



Marais salants de Guérande et du Mès

5 200



Marais du Fier d'Ars

4 452



Rives du Lac Léman

3 335



Étang de Biguglia

2 000

coinc59
07/09/2013, 12h19
(suite)Les zones humides : l'histoire d'un patrimoine en danger

http://www.notre-planete.info/medias/images/zh.jpgVégétalisation adaptée : Roseau commun (Phragmites australis), Laîche (Carex nigra), Aulne glutineux (Alnus glutinosa), et Saule blanc (Salix alba) pour stabiliser les berges.
Crédit : Gaëlle Naze
La France est riche de nombreuses zones humides d'intérêt paneuropéen, notamment pour les oiseaux. La baie du Mont Saint Michel, la forêt alluviale rhénane ou la Camargue sont même de renommées internationales. Le Val de Loire, qui s'étend sur 5 départements, a été inscrit au patrimoine mondial des paysages culturels de l'Unesco en 2000. Pourtant, en dépit de leur valeur inestimable, au regard des services qu'elles rendent, les zones humides continuent à disparaître et cela en grande partie à cause des politiques publiques. Alors que les catastrophes climatiques récurrentes de ces dernières années ne peuvent qu'inciter à les préserver ou les restaurer. C'est un devoir civique qui est de l'intérêt de tous et, surtout des générations futures.

Vouloir restaurer et préserver des zones humides, c'est donc vouloir pérenniser l'utilisation des ressources et des services qui s'y rapportent, dans le cadre d'un développement durable. Prenons l'exemple de la remise en état du bassin versant (superficie des terres qui alimentent une rivière en eau) de la Viosne, dans le Val d'Oise (200 km2), dans le cadre d'un contrat de rivière. A la suite de la seconde guerre mondiale, le lit et les berges ont commencé à être entretenus avec des engins motorisés, la végétation des berges a été coupée, l'eau polluée par des rejets industriels, de parking... Il en a résulté des effondrements de berges (auparavant tenues par la végétation), une diminution voire disparition des populations de poissons, des élargissements du lit de la rivière et des inondations provoquées, entre autres, par le colmatage des zones humides jouxtant la rivière par les boues de curage et la linéarisation du cours d'eau. Triste histoire qui peut s'appliquer à pléthore de sites...
Le problème d'inondation devenant récurrent pour la Viosne, un bassin d'orage fut construit en amont du Moulin de la Couleuvre - sans résoudre le problème ! (Non je suis mauvaise langue, car le bassin a été végétalisé, donc une nouvelle zone humide, artificielle, a été créée.) Puis les associations de pêche locales soutenue par le Conseil Général, la DDE et la Fédération pour la Pêche et la Protection du Milieu Aquatique ont lancés une série d'aménagements destinés à redonner à la rivière un meilleur profil grâce, entre autres, à des techniques de "génie végétal". Il s'agit de la consolidation des berges avec des plantations comme les fascines en saule, c'est à dire la disposition d'un fagot de branches, fraîchement coupées, de saule destiné à la restauration des pieds berges de cours d'eau. En effet, les fagots ou fascines, fixés par des pieux, ont la faculté d'émettre des rejets (jeunes branches) et de développer un système racinaire qui permettra de consolider et retenir la berge. Et ces aménagements ont tellement plû que de nombreux particuliers, riverains de la Viosne, les ont copiés !
Il faut cependant se rappeler qu'il est toujours plus coûteux de restaurer une zone humide après sa destruction que d'en assurer la préservation à long terme et que pour une expérience réussie, de nombreuses sont abandonnées suite à des problèmes de fonds, d'autorisations de travaux...
Références

DONADIEU P, 1996, Paysages des marais, Editions Jean-Pierre de Monza
DEREX JM, 2001, La gestion de l'eau et des zones humides en Brie (fin de l'ancien régime-fin du XIXème siècle), des éditions L'Harmattan
FUSTEC E & FROCHOT B, 1996, Les fonctions et valeurs des zones humides, Laboratoire de géologie appl. Paris VI, Lab. Ecologie de Dijon, Agence de l'eau Seine- Normandie
MANNEVILLE O, Le monde des tourbières et marais, 2ème édition, 2006, des éditions Delachaux et Niestlé
SKINNER J & ZALEWSKI S, 1995, Fonctions et valeurs des zones humides méditerranéenne, et Conservation des zones humides méditerranéenne J. Skinner et A J. (eds).J Crivelli. MedWet-tour du Valat n° 2.
LAURANS Y, CATTAN A & DUBIEN I, 1996, Les services rendus par les zones humides à la gestion des eaux sur le bassin Seine-Normandie, Evaluation économique, Agence de l'eau Seine-Normandie, AScA.

bambimboum
22/09/2013, 10h00
impact des chiens dans la nature
http://etat.geneve.ch/dt/SilverpeasWebFileServer/ETUDE_CHIEN.pdf?ComponentId=kmelia240&SourceFile=1194948952537.pdf&MimeType=application/pdf&Directory=Attachment/Images/
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bambimboum
27/09/2013, 16h31
voila des chasseurs qui on tout compris
bravo les landes
http://youtu.be/kkxwMAuz0Wg
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bambimboum
06/10/2013, 10h35
documentaire : la jungle d'eau douce
http://www.youtube.com/watch?v=2UkzaOzIwWE&feature=youtu.be
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bambimboum
09/10/2013, 16h03
plan de gestion d'une zone humide littorale
la baie de somme
http://www.baiedesomme.org/milieuxnaturels/docs/71031Plan-straty-gique-de-la-Ry-serve-Naturelle-Nationale-de-la-Baie-de-Somme.pdf
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bilan 2012
http://www.baiedesomme.org/milieuxnaturels/docs/50583Bilan-RN-2012.pdf
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bambimboum
10/10/2013, 09h26
et si c'etait ça l'essentiel.
un bel hommage a nos basses cours et autres passionnés d’élevage.
documentaire:
http://www.youtube.com/watch?v=w1B-KjVvG2E
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bambimboum
11/10/2013, 08h45
ISNEA en image
http://www.youtube.com/watch?v=4u8PkQOmRQU
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bambimboum
17/10/2013, 09h05
simulateur de l’élévation du niveau de la mer pour x raison...
http://flood.firetree.net/
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bambimboum
17/10/2013, 09h15
Evaluation économique des services rendus
par les zones humides -
Enseignements méthodologiques de
monétarisation
http://www.developpement-durable.gouv.fr/IMG/pdf/ED49.pdf
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ludo44
17/10/2013, 18h03
Sa va jusqu'à +40m je suis au sec;)

bambimboum
19/10/2013, 09h48
Atlas de graines pour l'étude du régime alimentaire des canards

http://pierre.legagneux.free.fr/indexfr.htm
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bambimboum
19/10/2013, 09h50
http://pierre.legagneux.free.fr/famille.php
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par famille de graine

bambimboum
19/10/2013, 09h55
le casse croûte des canards siffleurs sur le littoral

http://www.cebc.cnrs.fr/Fr_biodiv/photos/zost1.png
Les zost�res sont des plantes � fleurs marines se d�veloppant en herbiers sur les fonds meubles (http://www.cebc.cnrs.fr/Fr_biodiv/zostere.htm#) du littoral. Elles peuvent pr�senter deux types de reproduction : v�g�tative et/ou sexu�e. En France deux esp�ces sont pr�sentes : la zost�re naine (Zostera nolti), dont l'aire de r�partition s'�tend du sud de la Norv�ge � la Mauritanie, et la zost�re marine (Zostera marina), qui se rencontre du cercle polaire � l'Espagne. Deux �cotypes de zost�re marine existent : une forme intertidale � reproduction surtout sexu�e dont la taille se rapproche de la zost�re naine (feuilles autour de 10 � 40 cm de longueur pour la zost�re naine) et une forme subtidale beaucoup plus grande (feuilles pouvant atteindre 1.20 m de long, voire 2 m). La zost�re naine et la forme intertidale de zost�re marine sont exond�es � chaque cycle de mar�e et sont par cons�quent beaucoup plus accessibles pour leurs consommateurs (parmi les anatid�s : canards siffleurs et bernaches essentiellement) que la 'grande' zost�re marine, accessible uniquement lors des plus importants coefficients de mar�e. Les bernaches (http://www.cebc.cnrs.fr/Fr_biodiv/bern_esp.htm)consomment les feuilles et les rhizomes, tandis que les canards siffleurs semblent ne consommer que les feuilles.

bambimboum
24/10/2013, 10h51
exposition virtuelle sur l'eau dans le marais poitevin(85)
http://expo-eau.vendee.fr/
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bambimboum
31/10/2013, 08h35
patrimoine faunistique de la france
ya quoi chez nous ,
http://www.reserves-naturelles.org/sites/default/files/librairie/patrimoine_faunistique.pdf
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bambimboum
31/10/2013, 08h50
la loutre et son plan d'action
http://www.sfepm.org/pdf/PNALoutre.pdf
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bambimboum
01/11/2013, 10h49
: L’avenir des oiseaux en milieu littoral
http://hal.archives-ouvertes.fr/docs/00/66/76/20/PDF/chapitre_10.pdf
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bambimboum
01/11/2013, 11h08
35 ans de protection des zones humides landaises par les chasseurs
http://www.fedechasseurslandes.com/IMG/pdf/zh_bassedef.pdf
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bambimboum
04/11/2013, 08h06
LES EFFETS NÉGATIFS DES PRODUITS AGROCHIMIQUES
SUR LES OISEAUX D’EAU MIGRATEURS EN AFRIQUE
http://www.unep-aewa.org/meetings/fr/mop/mop5_docs/info_pdf/mop5_inf_5_5_agrochemicals_report_fr.pdf
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bambimboum
04/11/2013, 08h12
observatoire national scientifique et citoyen
site sympa
http://www.observatoirenationalmigrateurs.net/
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bambimboum
08/11/2013, 10h02
notion sanitaire d'un nuisible
http://www.unapaf.com/docs/Rapport-mission-lang-def.pdf
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bambimboum
09/11/2013, 08h33
region zone humide
l’Afrique de l’Ouest. Cette région comprend les onze pays maritimes de l’Afrique de l’Ouest (Bénin, Côte-d’Ivoire, Gambie, Ghana, Guinée, Guinée Bissau, Libéria, Nigéria, Sénégal, Sierra Léone, Togo) auxquels s’ajoutent trois pays sans débouché sur la mer (Burkina Faso, Mali, Niger) ; le Tchad étant inclus pour des raisons d’intégrité géographique. La région couvre 4510 km d’Est en Ouest, de la frontière orientale du Tchad (24°E) jusqu’au Cap vert au Sénégal (17° 31’O), et environ 2330 km du Nord au Sud, de la frontière nord du Mali (25° N) au point le plus méridional du delta du Niger (4° 17’ N). La surface totale de la région est de 6275 782 km2 et les trois pays sahéliens (Tchad, Mali, Niger) constituent 59% (3 710 550 km2) de la surface totale. Le drainage de toute la région est assuré par une série de bassins hydrographiques intérieurs dont les cours d’eau s’écoulent directement vers la mer ou vers le fleuve Niger au Nord. A l’extrême Ouest, les eaux de toute la région couvrant le Sénégal, la Gambie et la Guinée-Bissau se jettent directement dans l’Océan Atlantique. A l’extrême Ouest, les eaux du sud tchadien, du Niger oriental et du Nord-Est du Nigéria s’écoulent vers le lac Tchad. Le Chari et ses affluents drainent les zones montagneuses du sud (au Cameroun et en République Centrafricaine), situées pour la plupart en dehors de la région 3. Les cours d’eau drainant les zones désertiques du Niger et du Tchad sont saisonniers, et leur influence sur l’hydrologie du lac est peu importante. Quant aux zones humides proprement dites, les mangroves, soumises à l’influence des marées, sont présentes sur toute la côte de la région ; les mieux développées sont celles de Gambie, de Guinée-Bissau, de Sierra Léone et du Nigéria où elles peuvent atteindre une largeur de 50 km. Dans le delta du Niger, la mangrove est bordée d’étendues de forêt marécageuses d’eau douce couvrant 1 760 000 ha. De grandes étendues de forêts marécageuses occupent également la zone bordant les mangroves de Guinée-Bissau, de Sierra Léone, du Libéria et, dans une moindre mesure, de la Côte d’Ivoire. Certaines prairies secondaires de la zone côtière basse sont sujettes à des inondations saisonnières, comme par exemple aux environs d’Accra au Ghana. Les lagunes littorales sont bordées de zones marécageuses comprenant de nombreux lacs côtiers. Les forêts-galeries qui s’étendent jusque dans les savanes de l’intérieur sont en partie sujettes aux inondations saisonnières. D’autres zones humides de la zone soudanienne sont indépendantes des cours d’eau. Il en est ainsi des nombreuses cuvettes et mares à fonds argileux qui retiennent de l’eau de manière permanente la plupart des années, comme les ‘’firiki’’, les ‘’fako’’, les ‘’kabe’’ ou les ‘’fabki’’, ainsi qu’on les appelle au Nigéria.

bambimboum
09/11/2013, 08h35
region zone humide
l’Afrique du Nord-Est constituée des pays suivants : Burundi ; Djibouti ; Egypte ; Ethiopie ; Kenya ; Ouganda ; Rwanda ; Somalie ; Soudan ; Tanzanie. Cette région qui est la plus grande des cinq, couvre 6 995 265 km2 et comprend les pays dont les eaux s’écoulent pour la plupart vers le Nil, excepté Djibouti et la Somalie. C’est aussi la région la plus peuplée, avec plus de 166 055 000 ha en 1983. Cette région possède 10 370 km de littoral. Les plaines côtières sont en général étroites, de 3 à 30 km de large, à l’exception du Kenya ou du Sud de la Somalie où elles peuvent atteindre jusqu’à 150 km de large. Les montagnes, derrière les plaines côtières bordant les anciennes vallées du Rift de la mer Rouge et de ses golfes au Nord, atteignent 2637 m d’altitude à Gabel Katherina. Plus au Sud, le lac Victoria est flanqué à l’Est et à l’Ouest de puissants massifs montagneux. Les zones humides comprennent des marais salés sur les côtes de l’océan Indien, de la mer Rouge et de la mer Méditerranée et localement sur de grandes surfaces au Kenya et en Tanzanie derrière les mangroves. Les lagunes côtières représentent un trait principal du delta du Nil, et on les rencontre aussi au bord de la mer Rouge, mais les lacs côtiers sont rares dans cette région. Les marais herbacés ou à cypéracées sont exceptionnellement fréquents dans les zones centrales et équatoriales de la région le long des rivières, par exemple le Sudd au bord du Nil, dans les vallées dont le drainage est empêché et autour des lacs à variations de niveau importantes. On trouve des forêts permanentes marécageuses autour du lac Victoria et des forêts sujettes à des inondations saisonnières le long de plusieurs rivières de la zone équatoriale. Comme les pluies sont saisonnières, les plaines d’inondation fluviales sont fréquentes, et beaucoup d’entre-elles sont une végétation dominante d’herbacées. Les lacs sont très nombreux, qu’ils soient endoréiques et extrêmement salés, comme le lac Natron, de grands lacs peu profonds, comme le lac Victoria, ou profonds, comme le lac Tanganyika, ou des lacs de retenue, à l’instar du lac Nasser. On rencontre des tourbières moussues en haute montagne, des oasis dans les déserts, des oueds sujets à avalasses, des rivières asséchées pendant plusieurs mois chaque années et des lacs temporaires dont les eaux souterraines ramollissent la surface après de fortes pluies sur des bassins de réception éloignés.

bambimboum
09/11/2013, 08h36
region zone humide
l’Afrique du Nord, comprenant six pays, à savoir : l’Algérie, la Libye, le Maroc, la Mauritanie, le Sahara Occidental278 (http://theses.univ-lyon3.fr/documents/getpart.php?id=lyon3.2011.bendegue_jmv&part=314240#Noteftn278), la Tunisie, qui possède chacun, une façade maritime de grande taille. Cette région couvre plus de 5 896 000 km2 dont la majeure partie se trouve au nord du Tropique du Cancer. Elle fait partie de la plus grande zone aride du monde. A l’exception des montagnes, l’intérieur est dominé par les étendues désertiques sableuses ou rocheuses du Sahara, qui sont parsemées de grandes dépressions salées asséchées. La pluviosité est inférieure à 100 mm/an sur 90% de la région. Sur une grande partie de l’intérieur, la densité est inférieure à 1 hab./km2, et de vastes régions sont inhabitées. Dans ce contexte, les zones humides sont principalement constituées de mangroves, principalement situées sur la côte mauritanienne, des marais saumâtres, sur la côte atlantique nord, des marais et marécages à herbacées qui bordent les plages de la région depuis le delta du Sénégal jusqu’à Tarfaya dans le sud du Maroc. L’Atlas marocain est également parsemé d’un grand nombre de lacs naturels, ainsi que de quelques retenues. En Algérie et en Tunisie, les principales zones humides sont les chotts, qui sont de grandes étendues de marais saumâtres situées à l’intérieur des terres. On recense également des zones humides côtières au cours de l’hiver, ainsi que des plaines d’inondation autour des oueds, ‘’wadi’’ au Sahara Occidental, et des ‘’gueltas’’, mares d’eau qui se forment autour des rivières au fond des gorges des massifs. Dans le désert se trouvent également des oasis alimentés par des nappes souterraines qui se trouvent parfois à plusieurs centaines de kilomètres de leur bassin versant.

bambimboum
09/11/2013, 08h39
voici les zones principales d'hivernage des oiseaux d'eau (entre autre ) en afrique

bambimboum
09/11/2013, 08h51
zones humides sibériennes

http://www.chantier-arctique.fr/fr/uploads/Permafrost_5_Zakharova.pdf
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bambimboum
09/11/2013, 08h54
peut etre l'avenir
L'économie des écosystèmes et de La biodiversité
pour L'eau et Les zones humides
http://www.ramsar.org/pdf/TEEB/TEEB_WaterWetlands_ExecSum_2013-FR.pdf
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bambimboum
09/11/2013, 08h58
reseau castor france
http://www.oncfs.gouv.fr/IMG/file/mammiferes/autres-especes/castor_synthese_nationale_oncfs_2012.pdf
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bambimboum
09/11/2013, 09h09
journée mondiale des zones humides 2013
rapport
http://www.zones-humides.eaufrance.fr/sites/default/files/bilan_jmzh_2013_-_vf-reduit.pdf
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bambimboum
09/11/2013, 09h15
Peu de zones humides échappent à la colonisation
par des espèces envahissantes et proliférantes
http://www.statistiques.developpement-durable.gouv.fr/fileadmin/documents/Produits_editoriaux/Publications/Le_Point_Sur/2013/lps-165-especes-envahissantes-corrige.pdf
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bambimboum
09/11/2013, 09h22
Guide d’identification et de délimitation
des sols des zones humides
http://www.developpement-durable.gouv.fr/IMG/pdf/Guide_hors-sol_02-05-13_light-1.pdf
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bambimboum
12/11/2013, 06h12
droit de chasse au gibier d'eau sur son domaine public fluvial pour la période du 1er juillet 2013 au 30 juin 2019
http://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do;jsessionid=?cidTexte=JORFTEXT000027 140843&dateTexte=&oldAction=rechJO&categorieLien=id

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bambimboum
18/11/2013, 09h52
alerte mnhn
Wanted ! Recherche de vers platsLe 31.10.2013Par:
Lisa Garnier


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ACTUALITÉS, (http://vigienature.mnhn.fr/category/type-darticle/actualites)
JARDINS, (http://vigienature.mnhn.fr/category/categories/jardins)

http://vigienature.mnhn.fr/sites/vigienature.mnhn.fr/files/uploads/imagecache/image_content_full/Plathelminthes%20invasifs%20terrestres%20en%20Fran ce%20-%20carte%20au%2025-10-2013.jpg


©Jessica Thévenot | MNHN


Ce post exceptionnel pour épauler le Professeur Jean-Lou JUSTINE du Muséum national d’Histoirenaturelle (http://www.mnhn.fr/le-museum/) qui s'est lancé dans un état des lieux des populations envahissantes de vers plats, lesplathelminthes terrestres.
Une quête récente
En mai 2013, Jean-Lou a été informé de la présence d'un ver étrange, inconnu de la faune française, par des amateurs naturalistes. Après avoir étudié en détail les photographies, il est convaincu que c'est uneespèce de plathelminthe terrestre, un animal vivant normalement dans l'hémisphère sud. Plusieurs de cesespèces exotiques ont été introduites de façon non intentionnelle en Grande Bretagne et sont devenuesenvahissantes. Leur principal problème est d'être des prédateurs des vers de terre, limaces et cloporteseuropéens, utiles dans le recyclage des matériaux organiques (compost, par exemple) nécessaire à lafertilisation des sols.
De fil en aiguille, Jean-Lou crée son blog (ici) (https://sites.google.com/site/jljjustine/plathelminthe-terrestre-invasif) et informe sur ses découvertes françaises. Comme personnene s'est encore intéressé à ces animaux en France, il découvre qu'il y a probablement quatre espècesdistinctes, mais il ne pourra en être sûr que lorsque la période de « relève des données » sera passée....
http://vigienature.mnhn.fr/sites/vigienature.mnhn.fr/files/uploads/images/%40Christian%20BartholinP1100278.jpg

Le plathelminthe Bipalium kewense avec un lombric ©Christian Bartholin
Comment l’aider dans ses recherches ?
Alors que l'hiver approche, il demande à toute personne découvrant dans son potager, dans son verger ou ses pots de fleurs, des vers plats (pour s'en assurer cliquer ici (https://sites.google.com/site/jljjustine/plathelminthe-terrestre-invasif/que-faire-si-je-trouve-un-plathelminthe)) de
1- noter l'endroit de la découverte (jardin? dans la terre? sous un pot de fleurs? ailleurs? )
2- Faire des photos de près (avec un smartphone, par exemple) et lui les envoyer par emailjustine@mnhn.fr (justine@mnhn.fr?subject=plathelminthe%20terrestre )
Il a particulièrement besoin de données dans le Sud-Ouest de la France, le Centre, l'Est et le Nord !
Avec l'aide précieuse de Jessica Thévenot du Service du Patrimoine Naturel (http://www.mnhn.fr/spn/) (SPN) au Muséum qui s'occupe de mettre en forme les données et de réaliser une cartographie, Jean-Lou pourra donner des nouvelles de ses découvertes scientifiques au printemps 2014.
__________________________________________________ ____________________________________

bambimboum
18/11/2013, 09h55
Des oiseaux dans 8117 jardinsLe 21.10.2013Par:
Lisa Garnier


Catégorie:

ACTUALITÉS, (http://vigienature.mnhn.fr/category/type-darticle/actualites)
OISEAUX, (http://vigienature.mnhn.fr/category/categories/oiseaux)

http://vigienature.mnhn.fr/sites/vigienature.mnhn.fr/files/uploads/imagecache/image_content_full/004%20%289%29.jpg


Merle noir ©Collectif www.faune-maine.org | Observateur de Oiseaux des jardins


Alors que les oiseaux sont de plus en plus visibles dans les jardins, le moment est bienvenu pour vousdonner quelques nouvelles de l'observatoire des Oiseaux des jardins de Vigie-Nature (http://vigienature.mnhn.fr/observatoire-des-oiseaux-des-jardins) mis en place par leMuséum national d’Histoire naturelle (http://www.mnhn.fr/le-museum/) et la Ligue pour la Protection des Oiseaux (http://www.lpo.fr/) (LPO). Les résultats que jevous présente sont issus des données envoyées par les observateurs du 1er avril 2012 à la fin du moisd'août 2013.
L'observation des oiseaux se pratique partout en France
8117, c'est le nombre de jardins (balcons, terrasses compris) ayant été scruté par des observateurslocalisés un peu partout en France métropolitaine, comme le prouve cette carte :
http://vigienature.mnhn.fr/sites/vigienature.mnhn.fr/files/uploads/images/carte%20jardins.jpg
Comme sur l’énorme quantité d’observations, des espèces généralement peu présentes dans les jardinsont été répertoriées (tadorne de Belon, sarcelle d'hiver, guêpier), les statistiques ont été réalisées à partir des espèces d'oiseaux ayant fait l’objet d’au moins 1000 observations. Ce qui représente 367 000 observations de 46 espèces soit 1 287 000 individus !
Quelles espèces d'oiseaux dans les jardins ?
Cinq à neuf espèces sont en moyenne observés dans les jardins lors des séances de suivi. Les cinq espèces les plus fréquentes sont dans l'ordre, la mésange charbonnière, le merle, la mésange bleue, le moineau domestique et le pinson des arbres.
http://vigienature.mnhn.fr/sites/vigienature.mnhn.fr/files/uploads/images/Schema2-2.png
En revanche, ces espèces ne sont pas forcément les plus abondantes. Ainsi le moineau domestique, qui n'est pas le plus fréquent, détient la médaille du nombre d'individus observés. En analysant plus attentivement les oiseaux fréquents (ici) (http://vigienature.mnhn.fr/sites/vigienature.mnhn.fr/files/uploads/images/ODJ_Classement-especes-frequence.pdf) et abondants (là) (http://vigienature.mnhn.fr/sites/vigienature.mnhn.fr/files/uploads/images/ODJ_Classement-especes-abondance.pdf), on note que l'accenteur mouchet (classé 12e dans le tableau des oiseaux fréquents) et la sitelle torchepot (classé 14e dans le tableau des oiseaux fréquents) visitent régulièrement les jardins sans pour autant être nombreux puisqu'ils n'apparaissent pas dans le tableau des 14 espèces abondantes.
Inversement, les tarins des aulnes et les pinsons du nord, arrivent en groupe : plus inhabituels dans les jardins, leur présence ne passe pas inaperçue au vu de leur nombre, supérieurs pour chacun d’eux aux effectifs d’accenteurs ou de sitelles !
Espèces solitaires, espèces grégaires
Les espèces les plus abondantes et fréquentes en hiver, comme les mésanges bleue et charbonnière, sont celles qui se regroupent dès l'automne pour rechercher de la nourriture. Dès la belle saison, elles se consacrent à la reproduction et perdent ce caractère grégaire pour n’apparaître qu’en couples ! Le rouge-gorge, solitaire et très territorial, est un familier des jardins toute l'année. Tout comme la sitelle et l'accenteur.

bambimboum
24/11/2013, 10h54
http://adhcges.skyrock.com/
on peut aider des amis
aller voir ;)

bambimboum
01/12/2013, 10h19
ONCFS ces quoi ?
que font t'ils ?

http://www.oncfs.gouv.fr/IMG/DRH/bilan_social_ONCFS_2012.pdf
clic ;)

bambimboum
04/12/2013, 18h38
les lagunes du sud
video
http://www.youtube.com/watch?v=BXgdcoiLUcc
clic ;)

hopla
13/12/2013, 10h22
simulateur de l’élévation du niveau de la mer pour x raison...
http://flood.firetree.net/
clic

Super précis ton lien, j'habite dans un marais, et il donne précisément les points bas OU l'eau stagne actuellement, c'est très impressionnant!
Et perso avec 4 mères d'élévation, je pourrai attacher dans ma cour et tirer depuis mon canapé, cool!!!!!:))

bambimboum
05/01/2014, 09h07
Effets de l'élevage sur le succès de nidification de vanneaux Vanellus vanellussur le pâturage des marais côtiers à Elmley Marais, Kent, AngleterrePublié détails de la source
Hart JD, Milsom TP, Baxter A., Kelly PF et Parkin WK (2002) L'impact de l'élevage sur vanneau de Vanellus les densités et les performances élevage sur pâturage des marais côtiers. Bird Study , 49, 67-78
FondLa zone écologiquement sensible du Nord Kent marais contient la plus grande étendue restante de pâturage des marais côtiers en Angleterre, et l'une des plus importantes populations reproductrices de vanneauxVanellus vanellus sur les prairies humides de plaine. Cette étude a examiné l'impact de l'élevage sur le succès de la nidification des vanneaux à Elmley Marais (51 ° 22'N, 0 ° 47'E) sur l'île de Sheppey, Kent, Angleterre.
ActionVanneau données de nidification ont été recueillies entre le 15 Avril et le 14 Juin 1997, 18 marais, qui étaient largement similaires dans la topographie, les caractéristiques de sward et l'humidité (et avaient tous été pâturées l'année précédente). Entre le 6 et le 21 Avril, moutons, bovins ou allaitantes bovins ont été introduits à 12 des marais, et faibles densités de 0,20 à 0,51 (c.-unités de gros bétail / ha) ont ensuite été maintenus lorsque cela est possible. Les six marais restants ont été laissés non pâturées. Nest et la survie des poussins ont été estimés à partir des données de marais avec cinq ou plusieurs tentatives de nidification: 50 nids de quatre marais non pâturées; 36 nids de quatre pâturées des marais. L'observation du comportement d'incubation ont également été effectuées pour 14 nids sur les marais non pâturées et neuf nids sur les marais pâturés.


ConséquencesLa taille des couvées était plus grande sur l'absence de broutage de marais pâturés, avec trois œufs (par opposition à quatre œufs) embrayages significativement plus fréquentes sur ce dernier. survie de nid était significativement plus faible pour les embrayages de trois œufs (21 ± 1,3%; n = 18) que pour les embrayages à quatre oeufs (57 ± 0,8%; n = 43). Dans l'ensemble, la survie au nid moyenne sur les marais non pâturées était de 63,6 ± 19,6%, comparativement à 33,8 ± 9,4% sur les marais pâturés. Il y avait des éléments de preuve d'un risque accru de prédation sur les marais pâturés: 58% des nids ont été perdus à la prédation sur les marais pâturés par rapport à 36% des nids sur pâturé. Trois des 15 nids unpredated sur les marais pâturés ont été perdus au piétinement par le bétail. Incubation des oiseaux dans les marais pâturés ont également laissé leurs œufs significativement plus souvent (en raison de la perturbation de l'élevage, des prédateurs et des travaux agricoles) que ceux sur les marais non pâturées. Remarque: Si vous utilisez ou se référant à cette étude publiée, s'il vous plaît lire et citer le document original, l' résumé de ce qui peut être consulté à:

bambimboum
05/01/2014, 09h08
L'efficacité d'une mesure agroenvironnementale visant à fournir un habitat de nidification pour les Vanneaux huppés Vanellus vanellus en terres arables dans le Shropshire et Staffordshire, AngleterrePublié détails de la source
Sheldon RD, Chaney K. & Tyler GA (2007) Facteurs influant sur ​​la survie au nid de Vanneaux huppés Vanellus vanellus en terres arables: une prescription de mesures agro-environnement peut améliorer la survie au nid.Bird Study , 54, 168-175
FondAu Royaume-Uni, le Vanneau huppé Vanellus vanellus est l'un de seulement quelques espèces répandues d'oiseaux des champs pour nicher dans les champs cultivés ouverts, et en tant que tel de ses nids peuvent être vulnérables aux activités agricoles telles que la culture et le hersage pendant la saison de reproduction.Cette étude a évalué l'efficacité d'une mesure de gestion arables spécialement conçu pour offrir un habitat de nidification pour les vanneaux, ce qui était disponible sous un programme agroenvironnemental pilote introduite en Angleterre en 1998.
ActionLes données sur le succès (ou non) des nids de vanneaux ont été recueillies au cours des saisons de 28 fermes dans le Shropshire et Staffordshire, centre-ouest de l'Angleterre élevage 1999 et 2000. Dix des fermes avaient mis en œuvre la mesure agroenvironnementale visant à bénéficier vanneaux élevage, qui se composait d'une céréale de hivernent ou lin chaume, suivis par la culture lumière du sol à la profondeur de c.75-100 mm (pour créer un rude surface avec beaucoup de sol nu) au cours de Mars, puis laisser le champ en jachère jusqu'à la mi-Juillet.
ConséquencesQuatre-vingt-cinq pour cent des nids de vanneaux ( n = 34) dans les domaines gérés en vertu de la mesure agroenvironnementale ciblée éclos au moins un poussin, comparativement à 64% des nids ( n = 154) dans les domaines relevant d'autres régimes de gestion. Pas de nids ont été perdus aux exploitations agricoles dans les champs sous gestion de vanneau-amicale, alors que plus de 50% ont été perdus dans les céréales de printemps et les chaumes (par exemple, au matériel et labour). Les estimations des taux de survie des nids dans des domaines relevant de l'action ciblée étaient élevés (survie quotidienne = 0,992), et significativement plus élevés que ceux des céréales de printemps (0,950), chaumes (0.961) et des habitats d'herbe (0,955).

bambimboum
05/01/2014, 09h10
Impact de pré restauration sur Vanneau huppé Vanellus vanellus élevage dans les terres agricoles mixte près Västerfärnebo, Västmanland, SuèdePublié détails de la source
Dynamique et la reproduction de Vanneaux huppés Berg a., Jonsson M. Lindberg T. & Källebrink KG (2002) Population Vanellus vanellus dans une zone pré de restauration dans le centre de la Suède. Ibis , 144, 131-140
FondCette étude a examiné les effets d'un programme de restauration de la prairie sur le choix du site de nidification, le succès d'éclosion et les numéros locaux de Vanneau huppé Vanellus vanellus élevage dans une zone de terres agricoles mixte 59 km ² autour du village de Västerfärnebo (c. 59 ° 57'N, 16 ° 17'E), Västmanland, centre-sud de la Suède.
ActionEn 1985-1986 (au début de la période d'étude), la plupart des prairies ont été abandonnés et envahis par les arbustes, mais un vaste programme de restauration a été lancé en 1987, qui a entraîné une augmentation de la superficie des prairies gérées à partir de 163 ha en 1985 à 530 ha en 1994. En 1994, 42% des prairies gérées ont été coupées pour le foin, et 58% ont été légèrement pâturées par des bovins (<1 vache / ha dans la plupart des régions).
Chaque année (1984-1994), le site d'étude (prés, prairies cultivées et les terres arables) a été étudiée pour la reproduction des vanneaux à partir du 1er Avril à la fin de Juin. Motifs de la sélection du site de nidification ont été analysés en comparant le nombre de nids dans chaque habitat avec le nombre attendu sur la base de la disponibilité (c'est à dire de surface moyenne) des habitats. Les estimations de succès d'éclosion ont été calculées en utilisant la méthode de Mayfield.
ConséquencesAu total, 1 503 nids premier embrayage (et plus de 2600 nids généraux) ont été trouvés au cours de 1984 à 1994, la grande majorité d'entre eux étaient dans les champs cultivés (cultures notamment semées au printemps). Bien que plus ont été trouvés dans les prairies gérées ( n = 40) de prairies non gérés ( n = 14), les deux habitats ont été utilisés pour la nidification moins souvent que prévu en fonction de leur disponibilité, et il n'y avait aucune preuve de tout changement important dans la sélection du site de nidification (par exemple, une augmentation du nombre de tentatives d'emboîtement sur ​​les prairies gérées) au cours de l'étude.Néanmoins, le succès d'éclosion moyenne (les deux premier et second embrayages) en gestion (c.78%) et non gérés (90%) des prairies a été jugée nettement plus élevé que dans l'habitat préféré de printemps semé des cultures / sol (c.29%) .
Malgré l'augmentation substantielle dans le domaine des prairies gérées, aucune augmentation significative n'a été observée dans le nombre de couples reproducteurs de vanneau dans la zone d'étude, qui varie entre 152 (2,7 paires / km ²) en 1986 et 1993, et 297 (5,3 paires / km ² ) en 1988 (apparemment en accord avec la mesure annuelle des inondations du printemps, qui pourrait avoir influencé la disponibilité alimentaire pour les adultes).

bambimboum
12/01/2014, 10h33
Contrat d’objectifs 2012-2014
oncfs
http://www.oncfs.gouv.fr/IMG/pdf/contrat_objectif_ONCFS_2012_2014_BD.pdf
clic

bambimboum
18/01/2014, 05h44
Manuel d’étude et de gestion des oiseaux et de leurs habitats
en zones côtières
http://hal.archives-ouvertes.fr/docs/00/66/61/78/PDF/gestion_littorale.pdf
clic ;)

bambimboum
18/01/2014, 05h55
le goeland et les poubelles . etude
http://www.ridr.qc.ca/fr/regie/etudes_rapports/pdf/etude_effectif_oiseaux_dec2010.pdf
clic

bambimboum
30/01/2014, 17h42
Chaque année, le 2 février, la Journée mondiale des zones humides commémore la signature de la Convention sur les zones humides, le 2 février 1971, dans la ville iranienne de Ramsar, au bord de la mer Caspienne. Des organismes gouvernementaux, des organisations non gouvernementales et des groupes de citoyens à tous les niveaux de la société profitent de l’occasion pour lancer des actions de sensibilisation du public aux valeurs et aux avantages des zones humides en général, et de la Convention de Ramsar en particulier.

bambimboum
02/02/2014, 07h22
operation loire propre
Une matinée Nature au Service de la BiodiversitéLa Fondation pour la Protection des Habitats de la Faune Sauvage s'appuie sur les Fédérations des Chasseurs des 12 départements traversés par la Loire pour réaliser cette cinquième édition de nettoyage des berges du plus grand Fleuve d'Europe le Samedi 1er Mars 2014. Le Président de la Fondation, Edouard-Alain Bidault, nous précise que "Les chasseurs de gibier d'eau ont été les précurseurs de cette initiative et sont d'une fidélité sans faille pour ce rendez-vous labellisé par l'Unesco".Du Mont gerbier de Jonc à St Nazaire, il y aura plus de 50 points de Rendez-vous. Plusieurs acteurs aux côtés des chasseurs participent et contribuent à cette action de nettoyage, à travers de nombreuses associations ou de particuliers comme les randonneurs, les pêcheurs, les kayakistes, les mariniers, les cyclistes sans oublier les riverains et les amoureux de la Loire...
Paul Bourrieau : Directeur de la Fondation pour la Protection des Habitats de la Faune Sauvage nous informe "qu'en 2013, plus de 2500 bénévoles ont participé à cette mission éco-citoyenne avec 700 m3 de détrituts ramassés".Toutes les personnes sensibles à la nature, à l'environnemenr, aux lieux privilégiés, ou encore aux questions relatives à la pollution sont invitées gratuitement à participer à cette expérience utile, conviviale, nécessaire pour tous les territoires traversés par le Fleuve Royal, sans oublier les autres rivières comme le Cher, la Vienne et la Creuse. Tous les points de Rendez-Vous sur : www.jaimelaloirepropre.com (http://www.jaimelaloirepropre.com/)Contact presse :
Michel Deledeuille
Tel : 07 88 22 57 80 - m.deledeuille@fondationfaunesauvage.com

coinc59
06/02/2014, 12h21
Résumé

La France est traditionnellement une zone de transit pour les oies cendrées (oies Anser anser) en migration d'Europe du Nord-Ouest vers les sites d'hivernage en Espagne, bien qu'un nombre croissant ait passé l'hiver en France au cours des trois dernières décennies. Cet article examine les observations, à travers la France, d’individus marqués ailleurs en Europe depuis les années 1980, afin de déterminer l'origine des oies cendrées aperçues et qui, maintenant, hivernent dans notre pays. Les oies inclues dans cette étude étaient toutes capturées l’été durant la mue annuelle, soit en groupes familiaux, soit en troupeaux non reproducteurs. La plupart des observationsd'oies baguées provenaient de Poitou-Charentes. La plupart des oiseaux identifiés provenaient de zones pays nordiques ou, dans une moindre mesure, auxPays-Bas où elles s’étaient reproduites. La région du Lac du Der dans nord-est de la France est une zone d'hivernage pour une population d’oies grises introduite au sud-ouest de Stockholm en Suède. Les oies qui hivernent en Camargue, dans le sud de la France, ont été baguées principalement en Europe centrale.
Le nombre d’hivernants en France a augmenté en parallèle avec l'augmentation générale de la population européenne de cendrées, tandis que les bagues repérées en France n’ont pas augmenté de la même façon. Peut-être en raison d'un déplacement vers le Nord en hiver de la distribution des oies cendrées à travers l'Europe. Le nombre des hivernantes en France est, cependant,encore faible comparé à d'autres régions le long de la ligne de migration.

orbette
30/08/2014, 09h50
c'est sympatique d'avoir plein d'oiseaux différents qui fréquentent son jardin ( sauf le merle qui te pique tes fruits ) mais bon avec de l'imagination je fabrique des choses qui les éloignent .

bambimboum
08/01/2016, 13h21
ACTUALISATION DES CONNAISSANCESSUR LA MIGRATION ET L'ECOLOGIE SPATIALE DESOIES CENDREES EN EUROPE DE L'OUEST______________________________________SYNTH ESE ET ANALYSE (2010-2015) FAISANT SUITE AUXPERMIERS RESULTATS PUBLIES DANS LE RAPPORT DUPROGRAMME NATIONAL SUR l'AMELIORATION DESCONNAISSANCES DE L'OIE CENDREERAPPORT TECHNIQUE ET SCIENTIFIQUE DU VOLET "OIE CENDREE"DE LA CONVENTION DE RECHERCHE P.R.O.C.E.E.D - FNC.JANVIER 2016
http://www.fdc80.com/userfiles/files/SYNTHESE%20ET%20ANALYSES%20OIE%20version%20de%206% 20janvier%202016.pdf

JJB
08/01/2016, 13h22
http://www.fdc80.com/…/SYNTHESE%20ET%20ANALYSES%20OIE%20ver… (http://www.fdc80.com/userfiles/files/SYNTHESE%20ET%20ANALYSES%20OIE%20version%20de%206% 20janvier%202016.pdf)

JJB:

Salut BBB

allouette
24/01/2019, 16h42
http://www.wwf.eu/media_centre/?uNewsID=341990

coinc59
24/01/2019, 19h39
Yesssssssssssssssss:d:))

Vincent L
27/01/2019, 16h15
encore un pays qui va quitter l'Europe...