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nain62
27/03/2013, 20h32
bonjour à ttes et ts,

où se trouvent les lieux de nidification des tadornes,

depuis plus d un mois des tadornes ont pris lieu et place dans un bassin de rétention d eau à bruay 62 porte nord????
est possible ,non, normal?

CORDIALEMENT
merci

nain62
27/03/2013, 20h51
personne ne sait?

clemsliv
27/03/2013, 21h03
Ils peuvent très bien y nicher.
A Wissant, sur les observatoires du conservatoire du littoral, une colonie de tadornes de belons nichait l'année dernière.
Il faut juste savoir qu'en principe, ils vont chercher des terriers ou autre pour aller y faire leur nid.

bambimboum
27/03/2013, 21h25
• Nord Pas de Calais
Effectif reproducteur et production de jeunes
Connue pour avoir présenté l’un des tout premiers cas de reproduction continentaux du
Tadorne de Belon (le premier cas avéré ayant eu lieu à Saint-Aybert (59) en 1979), la région
Nord-Pas-de-Calais accueille une importante population reproductrice « continentale » :
Legrand (1996) considère qu’elle représente environ un tiers de la population régionale alors
estimée à 110-140 couples (d’où une population reproductrice continentale d’environ 35-45
couples pour l’année 1995).
En 2004, année de la période d’enquête pour laquelle les données recueillies sont les plus
complètes - sans que la prospection des sites favorables n’ait été pour autant exhaustive -, 58
couples reproducteurs effectifs sont trouvés à l’intérieur des terres. Cet effectif se situe donc
nettement au delà de l’hypothèse haute de la fourchette proposée par Legrand (op. cit.) en
1995 : l’installation du Tadorne à l’intérieur des terres s’est encore consolidée.
Par ailleurs, la production de poussins de ces couples « continentaux » est considérable
puisqu’en 2004 elle peut être évaluée à 525 pulli, ce qui, rapporté à l’estimation du nombre de
couples effectivement reproducteurs, donnerait une moyenne, élevée, de 9,05 pulli par couple
ayant donné des poussins. Cette moyenne est constatée sur un échantillon de 44 couples dont
la descendance a été observée et comptée.
En dehors de ces reproducteurs continentaux, une petite population littorale utilise des sites
artificiels (G. Flohart, comm. pers.) : 5 couples sont repérés avec des poussins sur les sites
d’épuration d’Audresselles et Escalles ou le site de séchage des boues du tunnel sous la
Manche de Sangatte.
Si on applique à ces couples reproducteurs la même production moyenne de pulli que celle
observée ailleurs, on parvient à une production globale de 570 pulli pour les 63 couples
reproducteurs établis en dehors des habitats traditionnels de reproduction (mares des pannes
dunaires, du schorre des estuaires, des vasières intertidales …)
H abitats
Les habitats les plus importants sont, et de loin, les bassins des décantation des industries
agroalimentaires et papetières. Ceux-ci accueillent en effet, en 4 localités (Brébières,
Clairmarais et Boiry-Sainte-Rictrude, les Attaques), au moins 49 couples ayant produit des
jeunes, soit près de 85 % de la population continentale.
Riches en nourriture, présentant régulièrement, grâce à leur alimentation en eau en partie
artificielle, un minimum de surfaces en eau indépendamment des aléas météorologiques, à
l’écart des pressions de dérangement d’origine touristique, les sites d’épuration des effluents
de l’industrie agroalimentaire (ou papetières) offrent des conditions favorables à la
reproduction.
Bruno Taillez (comm. pers.) signale que les petites stations de lagunage communales
pourraient également accueillir quelques couples en plus de ceux recensés dans ce type de
milieu sur la frange littorale. Des observations de Tadornes adultes en période de reproduction
ont en effet été effectuées en diverses localités : Beaumetz les Loges (62 ; en 2000), Monchy
le Preux (62 ; en 2002), Awoingt (59 ; en 2003), auquel on peut ajouter les grandes mares du
trop-plein de la station d'épuration d'Avesnes-les-Bapaume (avec, par exemple, 2 couples le
27 avril 2004 et un couple le 12 mai 2005).
Quelques cas de reproduction sont enfin notés dans le Nord sur le canal de la basse Deûle (3
couples en 2004), en milieu dulçaquicole de même qu’au sein d’une carrière sur la commune
de Dannes (62)

bambimboum
27/03/2013, 21h26
Réussite de la reproduction
Thierry RIGAUX (2006) - La reproduction du Tadorne de Belon en France en dehors de ses habitats littoraux
traditionnels. Annexe à la synthèse publiée dans le volume 13-5 : 300-309 (2007) d’Ornithos. 2Faute d’un suivi suffisamment fin de la plupart des sites, et compte tenu des difficultés pour
suivre convenablement la destinée des nichées jusqu’à l’envol lorsque les familles se
rassemblent en crèches – comportement observé sur les bassins -, nous ne sommes pas en
capacité de donner une appréciation précise et solide de la réussite de la reproduction.
Cependant, nous disposons de quelques données ponctuelles qui indiquent que cette réussite
peut être particulièrement élevée : ainsi, en 1999, les 11 nichées repérées au cours du temps
sur le site des bassins de décantation de Brebières (62) (site suivi par Philippe Anscutte),
totalisant 95 pulli, donneront 90 juvéniles à l’envol, soit environ 8,2 jeunes à l’envol par
couple ayant produit des jeunes, ce qui est un ratio particulièrement élevé.
Ce haut niveau de réussite peut être rencontré également sur les sites de reproduction
atypiques, comme sur le lac du héron de Villeneuve d’Ascq (59) où 7 jeunes à l’envol sont
notés en 2000 pour le couple ayant produit 9 pulli.
Remarques particulières :
Sur le site de Boiry-Sainte-Rictrude (62), Taillez (1997) a rendu compte de la mortalité
aviaire estivale constatée sur le site en 1995, 2002 et 2003, et qu’il est possible d’im****r de
façon certaine au botulisme pour l’année 1995 (botulisme de type C). En 2002 et 2003,
l’intoxication botulique des oiseaux atteints n’est pas démontrée mais la mortalité est
considérable.
En 2002, toutes espèces confondues, elle touche 469 oiseaux (Anatidés, Foulques, Limicoles,
Laridés), parmi lesquels 198 Colverts et 4 Tadornes de Belon.
En 2003, cette mortalité est plus sévère pour le Tadorne de Belon. Elle concerne au moins 17
individus : 4 adultes, 12 juvéniles, 1 d’âge non précisé, sans compter l’observation d’un
juvénile agonisant.

bambimboum
27/03/2013, 21h29
Reproduction et dynamique des populations
Le Tadorne de Belon est une espèce monogame, avec une fidélité interannuelle élevée au partenaire [15]. La maturité
sexuelle est atteinte la deuxième année, mais les couples deviennent territoriaux, condition apparemment
indispensable pour l’accession à la reproduction, un ou deux ans plus tard, [6 ; 15]. Le nid est généralement établi en
situation cavernicole, dans des terriers de lapins Oryctolagus cuniculus abandonnés, mais aussi dans des fourrés
denses, des arbres creux, des meules de foin, voire dans des nichoirs [15].
En France, les observations de poussins indiquent que la ponte se déroule de mars à fin mai, principalement entre miavril et mi-mai [6 ; 20]. La femelle pond généralement 8 à 12 œufs. Les nids contenant un nombre d’œufs supérieur
sont le résultat de pontes multiples [9 ; 18], dont la fréquence varie selon les sites et les années [15]. L’incubation qui
débute à la ponte du dernier œuf dure 29 à 31 jours [15] et est assurée par la femelle seule. Le succès à l’éclosion
varie beaucoup selon les études. Un suivi à long terme en Écosse indique que 40% des pontes parviennent à
l’éclosion [15].
Les poussins sont nidifuges. Les deux adultes participent à leur élevage, apportant une défense contre les prédateurs
et les intempéries et surtout en défendant un territoire alimentaire contre les congénères [15]. Les poussins prennent
leur envol vers 45 à 50 jours [bg7].
L’estimation du succès global de la reproduction est souvent rendue difficile par l’existence de pontes parasites, de
crèches et d’une forte proportion d’oiseaux non reproducteurs parmi les populations présentes en période de
reproduction. Le nombre de jeunes à l’envol par couple territorial varie de 1.5 à 1.8 dans le golfe du Morbihan [6].
Dans les îles britanniques, le succès moyen se situe généralement entre 0.8 et 1 jeune par couple [10 ; 16 ; 17].
La probabilité de survie et de retour sur le lieu de naissance ou de reproduction varie en fonction de l’âge et du statut
reproducteur. Elle est estimée à 0.45 durant les deux premières années, elle atteint 0.93 annuellement pour les adultes
recrutés dans la population reproductrice du golfe du Morbihan [6]. Les études britanniques indiquent également une
survie élevée chez les adultes territoriaux, de 0.83 à 0.89 en moyenne [15; 17]
La longévité maximale observée grâce aux données de baguage est de 25 ans [bg61].

bambimboum
27/03/2013, 21h30
Etat des populations et tendances d’évolution des effectifs
Le statut de conservation du Tadorne de Belon est favorable en Europe. La population reproductrice est estimée entre
42 000 et 65 000 couples, largement répartis notamment dans les pays bordant la mer du Nord [bg2]. En hiver, le
nord-ouest de l’Europe accueille 300 000 individus et la population de mer Noire et Méditerranée est estimée à
75 000. Ces deux populations semblent maintenant stables après avoir augmenté entre 1974 et 2002 [bg18].

nain62
27/03/2013, 21h45
merci bambimboum...
C EST SYMPA ...

clemsliv
27/03/2013, 21h49
plutôt que de mettre un lien pour ceux que ça intéresse...

nain62
27/03/2013, 21h55
Que veux tu dire?

bambimboum
28/03/2013, 05h54
2 males et 1 femelle au milieu
http://yann.cambon.oiseaux.net/images/tadorne.de.belon.yaca.3g.jpg

bambimboum
28/03/2013, 05h55
bec typique des mâles
http://www.oiseaux.net/photos/aurelien.audevard/images/tadorne.de.belon.auau.4g.jpg

bambimboum
28/03/2013, 05h59
la femelle
http://didier.oiseaux.net/images/tadorne.de.belon.dico.4g.jpg