zigzag
18/01/2014, 22h25
Tout commence par une nuit mouvementée se déroulant du 30 au 1 décembre avec son lot de poses ininterrompues et qui pour un chasseur depuis maintenant 20 ans pourraient s'identifier comme la nuit à vivre absolument, tout y était le temps aussi noir que la vase collée aux bottes et le vent sifflant, mordant d'est et qui porte les coups de tonnerre d'une nature devenue inhospitalière . La nuit me parait incroyable si bien que je ne dors pas de la nuit et ne me retrouve avec le fusil dans les mains qu'une seule fois ... l'essentiel était ailleurs. Au petit jour des volées, des paquets, des boules de courlis s'abattent dans les formes ... et ce soir c'est ma nuit ... une nuit que la météo m'a promise il y a maintenant 15 jours. Le spectacle va être grandiose, c'est évidant. J'arrive après mes corvées journalières et me retrouve devant une petite mare de baie figée par les éléments, tout est à glace. Mes invités du jour se sont déjà mis à l'oeuvre et à l'heure de la passée nous allons pouvoir chasser. Nous mettons quatre canes en cage et un couple de court cri à l'eau et rentrons dans la hutte nous réchauffer... il fait déjà très froid et notre glou n'en sera plus un dans peu de temps. Créneaux fermés nous entendons un siffleur, nous soufflons la bougie et la notre première pose de la nuit... 15 siffleurs, je décide de ne pas tirer et laisse mes amis faire sur un petit groupe, nous sommes heureux il,est 18H.Il s'en suit une série de refus de poses qui me semble être la cause du cout cri... il chante la peur et le voisin se régale., changement et nous rallumons notre bougie . Au meme moment coup de gueule et pose d'un couple de siffleur , nous ne tirerons que le mâle , et la cane restera jusqu'à mon départ à ... 22h30. S'en suit une multitude de poses de canards divers ou à chaque coups de hutte la petite cane de siffleurs après un bref appel nous indiquée l'arrivée de nouveaux visiteurs... et revenait se poser la ou son compagnon l'avait abandonné. Maintenant il neige, le passage bas son plein mais je dois partir , bardas sur le dos je sors de la hutte et effarouche mon cours cri du soir qui part l'espace d'un instant vers le large et espère la retrouver un jour ... bientôt.