chtilens59
04/09/2003, 00h01
Avant tout, je voudrais juste insister sur le fait que cette histoire est réelle et que tout peut arriver à la hutte !!!
En fait vous avez, tous entendu au moins une fois cette phrase: "Du canard, il faut lui laissé de la place pour se poser". Ce qui est vrai d'ailleurs, je le pense moi aussi, alors voici l'histoire qui va faire exception à la règle.
04 Janvier 1997, je suis à la hutte avec mon père et un copain. Le marais (60 ha) est complètement gelé. Notre trou d'eau est fait mais il gèle à -9°, pas de vent, la nuit s'annonce donc pénible, d'autant plus que cela fait plus de 12 jours qu'aucun canard n'a été tué.
La nuit tombe, nous sortons "casser glace" à tour de rôle (sauf le père qui est vite essouflé), la demi heure passée dans le trou ne nous laisse que trois petits quarts d'heure avant de ressortir, inutile donc de préciser que l'acte de chasse est quasi impossible. La tâche est rude surtout à deux, car bizarrement les personnes que j'ai voulu inviter ont tous eus un empêchement !!!
Maintenant vous me direz, fallait dételer et rentrer à la maison, mais c'est pas trop ma façon de voir les choses car le lendemain d'autres actionnaires passeront la nuit et je doute qu'il apprécie la plaisanterie en arrivant sur le pied de hutte.
Bref, nous nous reposons une petite heure, et à 1 heure du matin à notre réveil le feu à charbon est éteint, c'est la poisse. Nous le rallumons mais la bête refoule, c'est insupportable, nous décidons de passer la nuit sans feu.
09 heures du matin, on en a plein le c.. !!! On plie les gaules, direction la maison qui est à 1 km à vol d'oiseau, un café bien mérité. On a réussi à maintenir un trou de 25 mètres en face et sur les côtés.
On croise le beau frère qui part chasser au bois à côté de la hutte, bien sur il est mort de rire quand on lui raconte la mésaventure.
10 heures, un train (comprendre une pétarade) retentit, on se regarde avec mon père, il me dit: "C'est à la hutte ça !!!". On prend la voiture direction la hutte, on y est en dix minutes. Les deux cents mètres que nous faisons à pied dans le chemin sont interminables, et ça tire toujours à la hutte.
A notre arrivée le beau frère est sur le pied de hutte, un copain à lui est en barque dans le trou en train de ramasser les canards.
Le résultat importe peu, mais il nous a raconté que de l'entrée du bois il avait vu une grosse volée au dessus de la hutte, qu'il avait prit ça pour des pigeons et quand il a vu les oiseaux casser au dessus du trou il a vite sauté dans la voiture avec un copain.
Des milouins et des morillons, ils se sont arrêtés de compter à 68, et tout ça dans un trou de 25 mètres.
Ca aurait été beau si ça nous était arrivé à nous après les efforts que l'on avait fait la nuit, mais bon... c'est comme ça.
Bonne nuit à tous...
En fait vous avez, tous entendu au moins une fois cette phrase: "Du canard, il faut lui laissé de la place pour se poser". Ce qui est vrai d'ailleurs, je le pense moi aussi, alors voici l'histoire qui va faire exception à la règle.
04 Janvier 1997, je suis à la hutte avec mon père et un copain. Le marais (60 ha) est complètement gelé. Notre trou d'eau est fait mais il gèle à -9°, pas de vent, la nuit s'annonce donc pénible, d'autant plus que cela fait plus de 12 jours qu'aucun canard n'a été tué.
La nuit tombe, nous sortons "casser glace" à tour de rôle (sauf le père qui est vite essouflé), la demi heure passée dans le trou ne nous laisse que trois petits quarts d'heure avant de ressortir, inutile donc de préciser que l'acte de chasse est quasi impossible. La tâche est rude surtout à deux, car bizarrement les personnes que j'ai voulu inviter ont tous eus un empêchement !!!
Maintenant vous me direz, fallait dételer et rentrer à la maison, mais c'est pas trop ma façon de voir les choses car le lendemain d'autres actionnaires passeront la nuit et je doute qu'il apprécie la plaisanterie en arrivant sur le pied de hutte.
Bref, nous nous reposons une petite heure, et à 1 heure du matin à notre réveil le feu à charbon est éteint, c'est la poisse. Nous le rallumons mais la bête refoule, c'est insupportable, nous décidons de passer la nuit sans feu.
09 heures du matin, on en a plein le c.. !!! On plie les gaules, direction la maison qui est à 1 km à vol d'oiseau, un café bien mérité. On a réussi à maintenir un trou de 25 mètres en face et sur les côtés.
On croise le beau frère qui part chasser au bois à côté de la hutte, bien sur il est mort de rire quand on lui raconte la mésaventure.
10 heures, un train (comprendre une pétarade) retentit, on se regarde avec mon père, il me dit: "C'est à la hutte ça !!!". On prend la voiture direction la hutte, on y est en dix minutes. Les deux cents mètres que nous faisons à pied dans le chemin sont interminables, et ça tire toujours à la hutte.
A notre arrivée le beau frère est sur le pied de hutte, un copain à lui est en barque dans le trou en train de ramasser les canards.
Le résultat importe peu, mais il nous a raconté que de l'entrée du bois il avait vu une grosse volée au dessus de la hutte, qu'il avait prit ça pour des pigeons et quand il a vu les oiseaux casser au dessus du trou il a vite sauté dans la voiture avec un copain.
Des milouins et des morillons, ils se sont arrêtés de compter à 68, et tout ça dans un trou de 25 mètres.
Ca aurait été beau si ça nous était arrivé à nous après les efforts que l'on avait fait la nuit, mais bon... c'est comme ça.
Bonne nuit à tous...