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coinc59
27/05/2018, 19h39
Après l’intervention des invités politiques, ce fut au tour des invités scientifiques de prendre la parole, ces invité(e)s étaient :
- Mme le docteur Cécile Patrelle, pour le dossier PNG du Courlis cendré
- Mr Jean-Claude Ricci, directeur de l’IMPCF
- M. Patrick Massenet, président de l’ISNEA, de l’OMPO et également délégué par Willy Shraen pour représenter la FNC
Le docteur en biologie Cécile Patrelle a pris la parole en premier lieu, pour nous informer sur l’état d’avancement du dossier PNG du Courlis cendré et son moratoire. Le docteur Patrelle est employée par la FDC 02 et Naturagora depuis 2 ans et demi sur le dossier. Le docteur nous fait une présentation de l’espèce et de ses moeurs.
C’est ensuite Jean-Claude Ricci, directeur de l’IMPCF (Institut Méditerranéen du Patrimoine Cynégétique et Faunistique) qui a pris la parole pour nous présenter l’Institut et ses actions depuis ses 28 années d’existence.
Et enfin, c’est Patrick Massenet qui a pris la parole pour insister sur le fait que toutes les entités nationales cynégétiques disposant de données scientifiques doivent les mettre en commun, sous l’égide de la FNC, pour élaborer des ouvrages comme l’Atlas sur les oiseaux migrateurs qui est actuellement en préparation par la FNC. Ce type d’ouvrage permettra de contrecarrer les données scientifiques souvent fausses des écologistes pour pouvoir chasser plus longtemps et plus sereinement les oiseaux migrateurs.
Patrick Massenet a félicité également l’ANCGE pour son énorme investissement à récolter des données scientifiques que ce soit à travers les campagnes de lectures d’ailes des anatidés depuis 5 ans au plan national ou encore à travers le baguage et de balisage de sarcelles d’hiver dans un programme scientifique au Portugal depuis 2016.
La réunion s’est conclue par la signature entre l’ANCGE (Raymond Marie), l’ISNEA et la FNC ( Patrick Massenet) d’une convention de partenariat et d’échange de données d’ordre scientifiques, afin de participer activement à la défense des chasses traditionnelles, comme celle du gibier d’eau.

allouette
27/05/2018, 19h58
Merci Guy . C'est clair et net ;)
Ils ont oublié le gambette. Et les retours bagues. Loic fait un taf énorme.

coinc59
27/05/2018, 20h05
Bon, c'est seulement une partie d'un mini Compte rendu.
La totalité dans la sauvagine de Juin.
On peut espérer qu'on en saura plus sur le courlis et la BQN...

*RM*criard
28/08/2018, 19h23
la ya plus a choisir le partenariat est caduque !!la fnc et l isnéa suffiront !! ya pas photo c est derniers obtienne vraiment de tres bon résultats!je prefére envoyer des dons a l isnéa au moins on sait que c est pas pour rien !!je discute avec pas mal de chasseurs de gibiers d eaux et le choix qu il porte est éloquent !!

bambimboum
19/09/2018, 10h24
Suivi démographique des oies : une étude indispensable!

Depuis septembre 2012, l’ISNEA partenaire de l'ANCGE, a initié un suivi des classes d’âges parmi les oies chassables à partir des photographies adressées par les chasseurs.

A ce jour, nous sommes à plus de 700 oies identifiées, majoritairement parmi l’oie cendrée (62%), suivie de l’oie rieuse (35%) et de l’oie des moissons (3%).
La part des jeunes de l’année est comprise entre 27 et 45 % ce qui témoigne d’un bon état des populations par comparaison à d’autres données démographiques connues dans d’autres pays.

Nous notons toutefois que la proportion des juvéniles varie significativement en fonction des années, variations qui pourraient en partie être attribuées à des différences dans la pression de chasse dans des pays plus nordiques.

Un tel suivi est très important car au vu des stratégies changeantes de migration et d’hivernage connues, chez l’oie cendrée notamment, espèce qui va très prochainement faire l’objet d’un plan international de gestion adaptative par l’AEWA, la connaissance de l’âge ratio nous renseigne également sur les effets des mesures de gestion des oies ainsi que des limitations drastiques des populations en Europe du Nord (plusieurs dizaines de milliers d’œufs et de nids détruits annuellement).

Il est donc primordial que les chasseurs de tous les départements continuent à se mobiliser pour compléter notre base de données en nous envoyant les photos des oies prélevées.
Nous rassurons chaque chasseur sur la préservation de leur anonymat.
Ces données permettront d’alimenter les décisions sur la gestion adaptative qui vise à limiter l’accroissement des effectifs d’oies cendrées et pour lequel la France devrait jouer un rôle important.
Outre les informations que nous pouvons obtenir à partir de ces photos il est aussi utile de déterminer à l’aide d’une balance ou d’un peson le poids des oiseaux prélevés.

Nous remercions chaleureusement tous des chasseurs qui ont déjà collaboré activement à nos côtés, mais il est indispensable d’augmenter l’échantillon pour cette saison 2018/2019 (ci-dessous la répartition des oies renseignées entre septembre 2012 et fin janvier 2018).

Nous demandons à tous les chasseurs de gibier d’eau de jouer le jeu et de s’impliquer davantage encore en nous envoyant leurs photographies d’oies, face ventrale et dorsale à l’adresse (oie@isnea.eu) en précisant la date et la commune de prélèvement.

Merci d'avance pour votre aide et votre collaboration!

bambimboum
19/09/2018, 15h49
Suivi démographique des oies : une étude indispensable!
Depuis septembre 2012, l’ISNEA partenaire de l' ANCGE, a initié un suivi des classes d’âges parmi les oies chassables à partir des photographies adressées par les chasseurs.
A ce jour, nous sommes à plus de 700 oies identifiées, majoritairement parmi l’oie cendrée (62%), suivie de l’oie rieuse (35%) et de l’oie des moissons (3%).
La part des jeunes de l’année est comprise entre 27 et 45 % ce qui témoigne d’un bon état des populations par comparaison à d’autres données démographiques connues dans d’autres pays.
Nous notons toutefois que la proportion des juvéniles varie significativement en fonction des années, variations qui pourraient en partie être attribuées à des différences dans la pression de chasse dans des pays plus nordiques.
Un tel suivi est très important car au vu des stratégies changeantes de migration et d’hivernage connues, chez l’oie cendrée notamment, espèce qui va très prochainement faire l’objet d’un plan international de gestion adaptative par l’AEWA, la connaissance de l’âge ratio nous renseigne également sur les effets des mesures de gestion des oies ainsi que des limitations drastiques des populations en Europe du Nord (plusieurs dizaines de milliers d’œufs et de nids détruits annuellement).
Il est donc primordial que les chasseurs de tous les départements continuent à se mobiliser pour compléter notre base de données en nous envoyant les photos des oies prélevées.
Nous rassurons chaque chasseur sur la préservation de leur anonymat.
Ces données permettront d’alimenter les décisions sur la gestion adaptative qui vise à limiter l’accroissement des effectifs d’oies cendrées et pour lequel la France devrait jouer un rôle important.
Outre les informations que nous pouvons obtenir à partir de ces photos il est aussi utile de déterminer à l’aide d’une balance ou d’un peson le poids des oiseaux prélevés.
Nous remercions chaleureusement tous des chasseurs qui ont déjà collaboré activement à nos côtés, mais il est indispensable d’augmenter l’échantillon pour cette saison 2018/2019 (ci-dessous la répartition des oies renseignées entre septembre 2012 et fin janvier 2018).
Nous demandons à tous les chasseurs de gibier d’eau de jouer le jeu et de s’impliquer davantage encore en nous envoyant leurs photographies d’oies, face ventrale et dorsale à l’adresse (oie@isnea.eu) en précisant la date et la commune de prélèvement.
Merci d'avance pour votre aide et votre collaboration!

Thesound
19/09/2018, 23h33
Suivi démographique des oies : une étude indispensable!
Depuis septembre 2012, l’ISNEA partenaire de l' ANCGE, a initié un suivi des classes d’âges parmi les oies chassables à partir des photographies adressées par les chasseurs.
A ce jour, nous sommes à plus de 700 oies identifiées, majoritairement parmi l’oie cendrée (62%), suivie de l’oie rieuse (35%) et de l’oie des moissons (3%).
La part des jeunes de l’année est comprise entre 27 et 45 % ce qui témoigne d’un bon état des populations par comparaison à d’autres données démographiques connues dans d’autres pays.
Nous notons toutefois que la proportion des juvéniles varie significativement en fonction des années, variations qui pourraient en partie être attribuées à des différences dans la pression de chasse dans des pays plus nordiques.
Un tel suivi est très important car au vu des stratégies changeantes de migration et d’hivernage connues, chez l’oie cendrée notamment, espèce qui va très prochainement faire l’objet d’un plan international de gestion adaptative par l’AEWA, la connaissance de l’âge ratio nous renseigne également sur les effets des mesures de gestion des oies ainsi que des limitations drastiques des populations en Europe du Nord (plusieurs dizaines de milliers d’œufs et de nids détruits annuellement).
Il est donc primordial que les chasseurs de tous les départements continuent à se mobiliser pour compléter notre base de données en nous envoyant les photos des oies prélevées.
Nous rassurons chaque chasseur sur la préservation de leur anonymat.
Ces données permettront d’alimenter les décisions sur la gestion adaptative qui vise à limiter l’accroissement des effectifs d’oies cendrées et pour lequel la France devrait jouer un rôle important.
Outre les informations que nous pouvons obtenir à partir de ces photos il est aussi utile de déterminer à l’aide d’une balance ou d’un peson le poids des oiseaux prélevés.
Nous remercions chaleureusement tous des chasseurs qui ont déjà collaboré activement à nos côtés, mais il est indispensable d’augmenter l’échantillon pour cette saison 2018/2019 (ci-dessous la répartition des oies renseignées entre septembre 2012 et fin janvier 2018).
Nous demandons à tous les chasseurs de gibier d’eau de jouer le jeu et de s’impliquer davantage encore en nous envoyant leurs photographies d’oies, face ventrale et dorsale à l’adresse (oie@isnea.eu) en précisant la date et la commune de prélèvement.
Merci d'avance pour votre aide et votre collaboration!


Quand je lis : "Nous notons toutefois que la proportion des juvéniles varie significativement en fonction des années, variations qui pourraient en partie être attribuées à des différences dans la pression de chasse dans des pays plus nordiques..."

J'ai le sentiment que cette interprétation des variations interannuelles de la réussite de la reproduction est connotée "antichasse".

A ceci près que le fautif, c'est le voisin du nord.

BRAVO ! :)

coinc59
19/09/2018, 23h46
Fautif?
Juste une impression confortée par un gros conditionnel, et certainement pas une certitude

Philippe 62
20/09/2018, 08h36
Juste une question, loin des querelles et des commentaires inutiles. La situation de certaines espèces d'oies peut-elle être ignorée au regard des mesures de protection initiée par la directive oiseaux ?

coinc59
20/09/2018, 10h28
Quel rapport avec ce partenariat Philippe?,

Philippe 62
20/09/2018, 10h47
Le rapport ? C'est qu'on y parle d'oies...que certains veulent chasser au regard de leur statut . C'est bien le but de cette étude non ?

Vincent L
20/09/2018, 11h11
Les néerlandais suivent la proportion de jeunes parmi les oies rieuses hivernantes depuis 1961. Et ils ne sont pas spécialement optimistes en ce moment puisque l'année 2017 a été l'une des plus mauvaises années pour la reproduction des rieuses de la toundra avec seulement 7% de jeunes. Sur les 5 dernières années, la moyenne est seulement de 13%.
Ils s'attendent donc à une diminution à long terme de la population.
Eux n'incriminent pas les chasseurs des pays nordiques mais la météo de fin de printemps dans la toundra qui n'est pas depuis plusieurs années très favorable à la reproduction.
Plus d'info dans cet article : https://www.sovon.nl/nl/actueel/nieuws/mislukt-broedseizoen-voor-de-kolgans

coinc59
20/09/2018, 12h18
Le rapport ? C'est qu'on y parle d'oies...que certains veulent chasser au regard de leur statut . C'est bien le but de cette étude non ?
Le partenariat ne porte que sur les ailes d'anatidés Philippe. Il se base sur une convention annuelle entre la FNC, l'ANCGE et l'ISNEA;). Donc, aucun rapport avec les oies

Philippe 62
20/09/2018, 12h53
Je faisais juste référence au texte de bambimboum. D'ailleurs j'ai employé le terme étude et non partenariat, m'enfin, c'est sans importance?

Thesound
20/09/2018, 13h19
Le partenariat ne porte que sur les ailes d'anatidés Philippe. Il se base sur une convention annuelle entre la FNC, l'ANCGE et l'ISNEA;). Donc, aucun rapport avec les oies

C'est important de le préciser, Guy !

C'est donc le titre du sujet qui est inapproprié.

S'agissant des reproductions d'oies, il faut prendre garde de bien distinguer la tendance à moyen terme des variations interannuelles. C'est pourquoi les études ne peuvent produire de résultats exploitables qu'après un minimum de 5 à 10 ans de recueil de données.

2017 a manifestement été une année catastrophique pour la reproduction des anatidés nordiques, tant en Scandinavie qu'en Russie. Ce qui fut logique considérant le printemps très tardif qui a affectée les régions circumpolaires arctiques.

Au contraire, 2018 se présente plutôt très favorablement, et nous verrons dans les semaines à venir si ça se confirme au niveau du flux migratoire et/ou des prélèvements.

Pour les bernaches cravants, leur suivi sur le long terme a montré que la réussite de leur reproduction est cyclique. Il est rare d'observer 2 années successives de bonne repro. A titre indicatif, 2016 avait été assez correct, et 2017 catastrophique. En ce qui les concerne, la tendance sur 30 ans est cependant au déclin.

Quoiqu'il en soit, il faut retenir qu'il est absurde de vanter une évolution de la chesse vers une gestion adaptative comme le fait Willy Schraen et, en même temps, d'incriminer les chasseurs des pays nordiques en les accusant de commettre des prélèvements préjudiciables à l'évolution de la dynamique des populations. :triste:

bambimboum
20/09/2018, 16h27
Le partenariat ne porte que sur les ailes d'anatidés Philippe. Il se base sur une convention annuelle entre la FNC, l'ANCGE et l'ISNEA;). Donc, aucun rapport avec les oies
extrait de l' AG de l' ANCGE 2018:
Et enfin, c’est Patrick Massenet qui a pris la parole pour insister sur le fait que toutes les entités nationales cynégétiques disposant de données scientifiques doivent les mettre en commun, sous l’égide de la FNC, pour élaborer des ouvrages comme l’Atlas sur les oiseaux migrateurs qui est actuellement en préparation par la FNC. Ce type d’ouvrage permettra de contrecarrer les données scientifiques souvent fausses des écologistes pour pouvoir chasser plus longtemps et plus sereinement les oiseaux migrateurs.
Patrick Massenet a félicité également l’ANCGE pour son énorme investissement à récolter des données scientifiques que ce soit à travers les campagnes de lectures d’ailes des anatidés depuis 5 ans au plan national ou encore à travers le baguage et de balisage de sarcelles d’hiver dans un programme scientifique au Portugal depuis 2016.
La réunion s’est conclue par la signature entre l’ANCGE (Raymond Marie), l’ISNEA et la FNC ( Patrick Massenet) d’une convention de partenariat et d’échange de données d’ordre scientifiques, afin de participer activement à la défense des chasses traditionnelles, comme celle du gibier d’eau.

Thesound
20/09/2018, 22h58
Compte tenu de ces derniers échanges, il serait intéressant de connaître les termes précis de cette convention, car l'échange de données, s'il est indispensable et productif, nécessite un cadre strict d'encadrement de la mutualisation, sans lequel, il pourrait s'avérer n'est qu'une pompe à sens unique.

Sans être mauvaise langue, c'est un fait qui s'est souvent répété dans le milieu cynégétique.

On puise les données, puis on les exploite de son côté en oublient ceux qui les ont fournies.

Voulez-vous que je vous rafraichisse la mémoire ?

bambimboum
21/09/2018, 07h21
le principe c'est que l'action est multi-disciplinaire et multi-directionnelle.
+ de 50 asso sont impliqués dans la collecte, + un nombre important d'individuels.
Une entente est signé par une convention entre les principaux collecteurs et analystes des données pour un avenir commun de la défense de nos droits et de notre passion.
on regarde devant , on ne ressasse pas les aigreurs individuels des égos du passé , on avance...

Philippe 62
21/09/2018, 08h29
L'avenir commun, c'est votre avenir commun pas forcement celui de ceux qui souhaitent une chasse plus éthique avec l'abandon immédiat des appelants interdits à la chasse à l'instar des hybrides chili et en limiter considérablement le nombre. Une chasse plus éthique respectant les directives oiseaux et habitats et l'accord AEWA, notamment ses recommandations lors des mouvements de fuite. Une chasse plus éthique réclamant des encartoucheurs des munitions excluant le plastique que l'on expédie à la mers et océans contribuant à l'hécatombe des oiseaux et mammifères marins. Une chasse plus éthique tordant le cou aux pratiques locatives mafieuses à tous les étages de la fusée. En définitive une chasse plus éthique pour garantir l’accès au plus grand nombre et surtout pour intéresser les jeunes dans des conditions simples et durables, ce qui n'est pas le cas actuellement .
Dans tous les cas, ce partenariat est une bonne chose pour la connaissance face aux menaces qui pèsent et sur la chasse et sur les espèces.

bambimboum
21/09/2018, 08h45
chiffre FNC 2018:
jeunes chasseurs et nouveaux chasseurs (30 a 40 ans) en hausse
chasseresse en hausse

Thesound
21/09/2018, 10h37
le principe c'est que l'action est multi-disciplinaire et multi-directionnelle.
+ de 50 asso sont impliqués dans la collecte, + un nombre important d'individuels.
Une entente est signé par une convention entre les principaux collecteurs et analystes des données pour un avenir commun de la défense de nos droits et de notre passion.
on regarde devant , on ne ressasse pas les aigreurs individuels des égos du passé , on avance...
Il n'y avait aucune aigreur dans mon propos.

Je tenais juste à faire remarquer que ce qui pêche depuis toujours dans les partenariats mis en œuvre dans le milieu cynégétique, c'est les retours sur investissement au profit de ceux qui alimentent bénévolement et avec passion les recueils de données.

A titre d'exemple, tous les participants se souviennent très certainement des synthèses des récoltes d'ailes d'Avifauna, produites par Damien, puis J Max, ou encore des expérimentations d'enquête prélèvement sous la tutelle de BL, etc...

L'effort de communication était très sensible et il encourageait ceux qui contribuaient aux enquêtes.

Nous en sommes loin aujourd'hui et nul ne sait à quoi servent réellement toutes les données récoltées depuis quelques années dans de nombreux domaines : observations visuelles, récoltes d'ailes de canards et limicoles, enquêtes prélèvements, suivis GPS, observations des radars, etc...

La communication des résultats reste parcimonieuse, et, dans le flou entretenu, on voit mal comment toutes ces données, aux résultats disparates et parfois contradictoires, pourront déboucher sur une synthèse pertinente.

jmax
21/09/2018, 10h45
L'avenir commun, c'est votre avenir commun pas forcement celui de ceux qui souhaitent une chasse plus éthique avec l'abandon immédiat des appelants interdits à la chasse à l'instar des hybrides chili et en limiter considérablement le nombre. Une chasse plus éthique respectant les directives oiseaux et habitats et l'accord AEWA, notamment ses recommandations lors des mouvements de fuite. Une chasse plus éthique réclamant des encartoucheurs des munitions excluant le plastique que l'on expédie à la mers et océans contribuant à l'hécatombe des oiseaux et mammifères marins. Une chasse plus éthique tordant le cou aux pratiques locatives mafieuses à tous les étages de la fusée. En définitive une chasse plus éthique pour garantir l’accès au plus grand nombre et surtout pour intéresser les jeunes dans des conditions simples et durables, ce qui n'est pas le cas actuellement .
Dans tous les cas, ce partenariat est une bonne chose pour la connaissance face aux menaces qui pèsent et sur la chasse et sur les espèces.

T'en n'as pas marre d'être dépressif toi?

bambimboum
21/09/2018, 11h47
Il n'y avait aucune aigreur dans mon propos.

Je tenais juste à faire remarquer que ce qui pêche depuis toujours dans les partenariats mis en œuvre dans le milieu cynégétique, c'est les retours sur investissement au profit de ceux qui alimentent bénévolement et avec passion les recueils de données.

A titre d'exemple, tous les participants se souviennent très certainement des synthèses des récoltes d'ailes d'Avifauna, produites par Damien, puis J Max, ou encore des expérimentations d'enquête prélèvement sous la tutelle de BL, etc...

L'effort de communication était très sensible et il encourageait ceux qui contribuaient aux enquêtes.

Nous en sommes loin aujourd'hui et nul ne sait à quoi servent réellement toutes les données récoltées depuis quelques années dans de nombreux domaines : observations visuelles, récoltes d'ailes de canards et limicoles, enquêtes prélèvements, suivis GPS, observations des radars, etc...

La communication des résultats reste parcimonieuse, et, dans le flou entretenu, on voit mal comment toutes ces données, aux résultats disparates et parfois contradictoires, pourront déboucher sur une synthèse pertinente.
pour répondre a votre esprit flou : cette convention a pour objectif de travailler, de manière proactive, autant sur la connaissance de l’état des populations que sur la compréhension des processus biologiques et écologiques permettant d’expliquer les réponses adaptatvies des animaux face aux variables de l’environnement ainsi que leurs limites. Outre ses programmes propres de recherche, l’ISNEA, dans le cadre du programme scientifique national de la FNC, s’est vu confié la mission d’étendre le monitoring à toutes les espèces aviaires au travers d’une procédure ambitieuse et de qualité. Au total 18 départements participent cette année à ce vaste projet. Il s’ensuit l’étude d’envergure sur les notions du dérangement et de la perturbation suivant une approche scientifique pluridisciplinaire, ainsi que le suivi qualitatif des populations via la connaissance des ratios de l’âge et du sexe chez les anatidés grâce à la collaboration des associations de chasseurs-collecteurs (en particulier avec l’ANCGE par les lectures d’ailes, envoi direct des photos d’oies, …). Notre objectif est d’utiliser au maximum les données pouvant être recueillies sur l’oiseau en main grâce à la participation active des chasseurs.
Avec plusieurs millions d’oiseaux recensés et identifiés, les résultats obtenus sont déjà très prometteurs et constituent une avancée majeure dans le domaine de la connaissance des populations, notamment parmi les espèces chassées. La valorisation de ces données est en cours et va crescendo.ce qui renforce nos ambitions de progresser en faveur d’une vraie démarche scientifique d’envergure au service d’une exploitation durable et soutenable des ressources naturelles (également renouvelables). Nos études ne sont pas en contradiction ou redondantes avec ce que font d’autres organismes de recherche, au contraire nous les complétons utilement et ajoutons une plus-value certaine à la seule connaissance des tendances démographiques. Il reste tellement à faire et sur tant d’espèces que nous ne pouvons faire l’économie d’étendre notre connaissance pour corriger le déséquilibre croissant entre les usagers de la nature. En effet, force est de constater que les politiques de gestion de l’oie cendrée, de l’oie à bec court et du canard siffleur par exemple, à partir des seules situations constatées aux Pays-Bas et dans d’autres pays du Nord sont tout simplement un non sens et insuffisamment réfléchies par exemple...

Vincent L
21/09/2018, 12h23
"En effet, force est de constater que les politiques de gestion de l’oie cendrée, de l’oie à bec court et du canard siffleur par exemple, à partir des seules situations constatées aux Pays-Bas et dans d’autres pays du Nord sont tout simplement un non sens et insuffisamment réfléchies par exemple..."

Allez encore une critique des pays situés au nord de la France, c'est vraiment du grand n'importe quoi ce que tu restitues BBB.
On est incapable en France de savoir précisément ce que l'on prélève en canards et en oies par an et on va faire la morale à ces pays !
Quand je vois que ta communication sur les oies nous laisse penser que le ratio jeunes/adultes est bon alors qu'elle ne distingue même pas les cendrées des rieuses ou des moissons. C'est pourtant pas les mêmes espèces et pour la moisson, il existe même des sous-espèces qui ne sont pas aujourd'hui sur la même dynamique.
Cela ne fait pas très sérieux.

Thesound
21/09/2018, 12h48
Sans polémiquer, je tiens à rappeler que nous avons lu de beaux discours pendant 50 ans qui nous affirmaient que les données récoltées, exploitées, et bien rangée dans les placards de l'ANCGE et d'OMPO allaient nous permettre de bien défendre nos chasses traditionnelles.

Je ne vois rien de nouveau dans les promesses d'aujourd'hui et je regrette qu'on ne nous informe pas plus concrètement des avancées auxquelles il est fait référence.

Les récentes publications des synthèses des multiples données recueillies dans tous les sens restent obscures et je rappellerai ce vieil adage "Qui trop embrasse, mal étreint." Je crains en effet qu'à vouloir en faire trop, on finisse par ne produire que plus de contradiction et de confusion.

Quant aux critiques permanentes des chercheurs et chasseurs étrangers, mais aussi des scientifiques de l'ONCFS,entre autres, elles trahissent une tendance au repli sur soi qui n'est pas rassurante, car pour être porteuses d'effets politiques et juridiques et non d'espoir déçus, les études doivent être validées aux niveaux national et international.

S'agissant des oies cendrées, il est dommageable de critiquer les pays du nord, alors qu'on ne cesse de mettre en avant la dynamique des populations qui les concernent pour justifier des prélèvements en France, qui s'exercent sur une partie de leur population dont la dynamique est beaucoup moins positive...

coinc59
21/09/2018, 13h27
Quant aux critiques permanentes des chercheurs et chasseurs étrangers, mais aussi des scientifiques de l'ONCFS,entre autres, elles trahissent une tendance au repli sur soi qui n'est pas rassurante, car pour être porteuses d'effets politiques et juridiques et non d'espoir déçus, les études doivent être validées aux niveaux national et international.

.

Bonjour, juste une question TS, quel est l'aréopage qui valide, ou non, les études scientifiques dans le domaine qui nous concerne?
L'ONCFS peut être?
Quant à une validation à l'international, j'ai posé plusieurs fois la question à qui de droit et la réponse obtenue a toujours été fuligineuse: "ca coûte cher"...
Parfois, ça me laisse rêveur ce style de réponse

Thesound
21/09/2018, 15h42
Bonjour, juste une question TS, quel est l'aréopage qui valide, ou non, les études scientifiques dans le domaine qui nous concerne?
L'ONCFS peut être?
Quant à une validation à l'international, j'ai posé plusieurs fois la question à qui de droit et la réponse obtenue a toujours été fuligineuse: "ca coûte cher"...
Parfois, ça me laisse rêveur ce style de réponse

Bonjour Guy,
tu sais comme moi qu'il y a 2 instances scientifiques habilitées à valider les études sur l'avifaune migratrice au niveau français :
- le CNERA de l'ONCFS
- le GEOC.

Je rappelle que Mathieu BOOS est membre du collège du GEOC.

Ensuite, je suis surpris qu'on ose avancer que le coût d'une publication dans une revue scientifique reconnue au niveau international puisse être exorbitant.

Là encore, de nombreux travaux de Mathieu BOOS, et notamment certains de ceux qu'il a conduit sur les oies, ont fait l'objet de publication et soumission aux groupes d'experts habilités.

Je pense donc que la position fuyante adoptée en l’occurrence ne trahisse en réalité une volonté d'esquiver les avis et critiques des pairs et experts. :triste:

Philippe 62
21/09/2018, 17h26
chiffre FNC 2018:
jeunes chasseurs et nouveaux chasseurs (30 a 40 ans) en hausse
chasseresse en hausse

Tu as peut être raison, je ne contredis pas mais par rapport à quoi, à quand ? Et pour quelle chasse ? On peut regarder en détail pour comprendre, ce serait intéressant. Les jeunes d'aujourd'hui ne sont pas moins chasseurs qu'avant, il leur faut juste des conditions favorables et accessibles dont les territoires pour commencer ! La surenchère de moyens c'est tout le contraire.

Philippe 62
21/09/2018, 17h28
T'en n'as pas marre d'être dépressif toi?

Et toi t'en as pas marre d'être cantonné au rôle du ratier aboyant après le facteur ?

JJB
22/09/2018, 19h07
Et toi t'en as pas marre d'être cantonné au rôle du ratier aboyant après le facteur ?


JJB:

Traiter J Max de ratier, t'es vraiment un obsédé des rats....

A ta hutte doit y avoir des pièges disposés partout....j'imagine le gars qui cherche ses jumelles dans la nuit et qui déclenche une tapette...

Je meurs d'envie de connaitre ton antre...LOL

sixbullets
28/07/2021, 18h38
je me pose une question des années ont passées quand n 'est il du résultat de la collecte d ailes, les avancées , quoi de concret? qu' a t' on obtenu.

coinc59
28/07/2021, 19h15
Au moins, l'ANCGE, en ce qui concerne sa part du marché fait son taf. Les résultats à A-3 (2017- 2018, CV) et siffleur (2017-2018) ainsi que les balises portugaises sont sur la Sauvagine

sixbullets
28/07/2021, 19h21
Au moins, l'ANCGE, en ce qui concerne sa part du marché fait son taf. Les résultats à A-3 ( 2018) sont sur la Sauvagineça ne me donne pas de réponse , mets le lien que tout le monde puisse le voir sur hv. tu dit l ancge a fait son taf peut tu me donné des détails

Teal duck
28/07/2021, 19h38
Bonjour sixbullets,
Les informations sont disponibles sur le site de l’ANCGE, les résultats des différentes campagnes concernant les récoltes d’ailés y sont répertoriés, la dernière étant celle de 2018-2019.

sixbullets
28/07/2021, 20h00
Bonjour sixbullets,
Les informations sont disponibles sur le site de l’ANCGE, les résultats des différentes campagnes concernant les récoltes d’ailés y sont répertoriés, la dernière étant celle de 2018-2019.oui teal la question que j ai posé c est le gain de tout ce travail qu' a ton obtenu en terme de dates , d 'espèces chassables

sixbullets
28/07/2021, 20h05
le travail fourni le but c' est la chasse adaptative?

norest
28/07/2021, 20h47
Chasse du courlis suspendue jusque juillet 2022 .Si vous avez des blettes de
courlis , surtout il faut les garder , ça sera un objet collector qui va valoir
cher dans quelques années

coinc59
28/07/2021, 21h07
Au moins pouvoir défendre les espèces.
Comme j'ai souvent dis, si on ne fait rien on est sûr de l'avoir profond.
Donc, au moins on aura une base importante.
Merci à teal duck d'avoir indiqué qu'il suffit d'aller voir sur le site ancge pour consulter les résultats de quelques espèces

sixbullets
28/07/2021, 21h19
Au moins pouvoir défendre les espèces.
Comme j'ai souvent dis, si on ne fait rien on est sûr de l'avoir profond.
Donc, au moins on aura une base importante.
Merci à teal duck d'avoir indiqué qu'il suffit d'aller voir sur le site ancge pour consulter les résultats de quelques espèces
ca fait des années qu on fait des lectures d ailes pour l instant rien .donc ça nous serviras plus tard au cas ou on nous prendrait des droits..on na plus qu a attendre on est blindé..

vanchat
28/07/2021, 21h28
"défendre les espèces ", quelle blague ! Aussi démagogique que nos opposants qui luttent contre la chasse pour protéger les espèces ! Le débat n'est plus là !
S'engager dans la préservation des habitats est la seule priorité et il y a urgence !

coinc59
28/07/2021, 21h37
Jusqu'alors on s'est fait ramasser au motif : pas d'éléments assez circonstanciés.
D'accord avec toi sur le 2e point

vanchat
28/07/2021, 21h43
Le premier point n'étant jamais considéré à sa juste valeur il serait bon de montrer nos compétences durables en matière de conservation des milieux, zh notamment ...

coinc59
28/07/2021, 23h43
Le premier point n'étant jamais considéré à sa juste valeur il serait bon de montrer nos compétences durables en matière de conservation des milieux, zh notamment ...
Sur ce point je n'ai rien à répondre, tu en sais quelque chose avec la préparation de l'ouverture.
J'en discutais cet aprem avec ojonc62.

sixbullets
29/07/2021, 13h08
"défendre les espèces ", quelle blague ! Aussi démagogique que nos opposants qui luttent contre la chasse pour protéger les espèces ! Le débat n'est plus là !
S'engager dans la préservation des habitats est la seule priorité et il y a urgence ! salut vanchat tu as mis le doigt sur une priorité qui a mon sens pourrais tourner sur certain point a notre avantage !je t invite a lire un livre qui en dit long sur les zones humides que j ai lu y' a quelque année (le titre) .les zones humides du littoral de fernand verger! très instructif.

sixbullets
29/07/2021, 13h39
sur la convention ramsar ont a un label qui récompense des actions de gestions durable a ceux bien sur qui les entretiennes on a une balle a jouer au plan cynégétique!

sixbullets
01/08/2021, 08h02
Jusqu'alors on s'est fait ramasser au motif : pas d'éléments assez circonstanciés.
D'accord avec toi sur le 2e pointce n 'est plus se faire ramasser c ' est se faire éclater je me demande quand l ancge auras une victoire ,bah on peut toujours y croire dans 20 ans pourquoi pas!!!:cri::D

allouette
09/02/2023, 20h14
Alors quoi de neuf avec l isnea ses radars son pognon etc... Leur site est mort

coinc59
10/02/2023, 00h09
bjour Allouette.
Ca roule ?