Eric.
03/05/2005, 11h35
Ça devait être dans la toute fin des années 80, à la hutte où je vais encore aujourd’hui mais qui n’était à l’époque que sommairement remise en état. C’était mes débuts à la hutte, je n’avais ni appelants, ni cahier de hutte et à peine une dizaine de blettes.
Je suis avec un cousin, le début de la soirée est très calme (d’autant plus que l’on n’a pas de chant). Nous discutons de choses et d’autres. Vers 22 heures j’entends comme un bruit de fonds…, des oies me semble t il. Le bruit persiste. Je sors de la hutte. Je n’en situe pas l’origine. Est-ce le village voisin ? J’ai un doute, je n’ai pas connaissance que quelqu’un y possède des oies. Je rentre dans la hutte mais toujours avec ce bruit de fonds et qui, progressivement, s’amplifie. Le doute n’est plus permis, il passe des oies et au bruit, c’est un énorme déboulage. Nous décidons de sortir à nouveau. Et là le spectacle est hallucinant, la nuit est claire et dans le ciel se détachent des vols de 3 à 400 oiseaux qui se succèdent, direction plein sud. Nous contemplons, émerveillés, rêveurs. Cela dure moins d’une heure puis s’atténue pour stopper complètement. Le calme est revenu. Plus rien. Nous reparlons longuement de ce à quoi nous venons d’assister. Au bout d’un temps, nous décidons de dormir un peu. Vers 2 heures du matin, du bruit me réveille. Là, aucun doute possible, des oies passent à nouveau. Nous ressortons. Le ballet a repris. La nuit est plus sombre et nous les distinguons moins bien mais les vols semblent toujours aussi importants. Le bruit qu’elles font est toujours aussi impressionnant. Mon cousin tente tant bien que mal de les « rappeler ». Et là, 6 décrochent et viennent tourner au dessus de nous. Il insiste et elles descendent encore. J’ai attrapé mon fusil. Elles nous passent à l’aplomb sans doute à pas beaucoup plus de 20 mètres. Je les distingue mal, j’en prends une et la tire. Raté ! Je ne suis pas un très bon tireur et me suis sans doute trop précipité. J’aurais tout de même eu ma chance. Un moment après, le passage diminue en intensité pour finalement cesser. Nous ne revenons pas du spectacle et de l’émotion qui nous ont été offerts. Il n’y aura plus rien jusqu’au matin.
Nous saurons plus tard qu’à Roye (80), ville située à une quinzaine de kilomètres, les pompiers ont reçu plusieurs appels durant cette nuit, les gens se demandant ce qu’il se passait. Nous n’avions pas rêvé.
Je suis avec un cousin, le début de la soirée est très calme (d’autant plus que l’on n’a pas de chant). Nous discutons de choses et d’autres. Vers 22 heures j’entends comme un bruit de fonds…, des oies me semble t il. Le bruit persiste. Je sors de la hutte. Je n’en situe pas l’origine. Est-ce le village voisin ? J’ai un doute, je n’ai pas connaissance que quelqu’un y possède des oies. Je rentre dans la hutte mais toujours avec ce bruit de fonds et qui, progressivement, s’amplifie. Le doute n’est plus permis, il passe des oies et au bruit, c’est un énorme déboulage. Nous décidons de sortir à nouveau. Et là le spectacle est hallucinant, la nuit est claire et dans le ciel se détachent des vols de 3 à 400 oiseaux qui se succèdent, direction plein sud. Nous contemplons, émerveillés, rêveurs. Cela dure moins d’une heure puis s’atténue pour stopper complètement. Le calme est revenu. Plus rien. Nous reparlons longuement de ce à quoi nous venons d’assister. Au bout d’un temps, nous décidons de dormir un peu. Vers 2 heures du matin, du bruit me réveille. Là, aucun doute possible, des oies passent à nouveau. Nous ressortons. Le ballet a repris. La nuit est plus sombre et nous les distinguons moins bien mais les vols semblent toujours aussi importants. Le bruit qu’elles font est toujours aussi impressionnant. Mon cousin tente tant bien que mal de les « rappeler ». Et là, 6 décrochent et viennent tourner au dessus de nous. Il insiste et elles descendent encore. J’ai attrapé mon fusil. Elles nous passent à l’aplomb sans doute à pas beaucoup plus de 20 mètres. Je les distingue mal, j’en prends une et la tire. Raté ! Je ne suis pas un très bon tireur et me suis sans doute trop précipité. J’aurais tout de même eu ma chance. Un moment après, le passage diminue en intensité pour finalement cesser. Nous ne revenons pas du spectacle et de l’émotion qui nous ont été offerts. Il n’y aura plus rien jusqu’au matin.
Nous saurons plus tard qu’à Roye (80), ville située à une quinzaine de kilomètres, les pompiers ont reçu plusieurs appels durant cette nuit, les gens se demandant ce qu’il se passait. Nous n’avions pas rêvé.