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vincentchasseur
21/06/2005, 16h42
Je n ai pas trouve dans ce forum, des anecdotes lors de partie de chasse..
en avez-vous?

aby
21/06/2005, 16h44
ben des anecdotes t es un peu large precise un peu quel genre d anecdotes? ;)

vincentchasseur
21/06/2005, 16h55
alors pour moi je vous raconte un peu,
c etait un jour de chasse au bord d un bois
il faisait un vent a decorner les boeufs donc je me suis dis
qu il etait plus prudent de m en aller et ces sacres pigeons etaient bien trop rapide!!!
je me dirige donc vers une route et qu est ce que je vois sur le bord d une route, une voiture sans permis couche sur le cote avec papy qui etait encore dedans [ca venait juste de se passer] j ai donc pose mon fusil j ai fais sortir papy et j ai pousse la voiture dans lautre sens,[ tas un accident avec ca on te retrouve pas] elle etait un peu froisse la papy mobile mais tout alle bien pour lui..enfin quand je repense a ca j ai encore le sourire jusqu aux oreilles

aby
21/06/2005, 17h12
un jour premiere annee de permis je tire les grives a la passee apres une journee a la becasse :C un bon passage de grives, une passe a 30 metres j epaule, cartouche gilles de fler dans le fusil, le coup part je tire presque a la verticale, avec un fusil darne a culasse coulissante, au coup de fusil la clef de deverouillage se barre et la culasse avec et est projete en plein dans ma face plutot sur le front, le sang coule a flots, un peu evanoui je me releve le sang degouline, je cours vers la ferme la gueule pas belle, resultat belle cicatrice sur le front mais la boite craniene pas atteinte enfin plus de peur que mal mais ca aurait pu etre vraiment pire :G :T :P ;)

vincentchasseur
21/06/2005, 17h35
mdr, enfin cest vrai que ca doit faire mal.... :triste:

vincentchasseur
21/06/2005, 17h41
un jour j ai trouve une bouteille de pinard ''pleine'' lors d une partie de chasse en plaine!
je l ai donc mis dans mon carnier, et je l ai sortis lors enfin de journee lorsque que tous les chasseurs etaient la, je leur ai dis que j avais trouve le plus des gibiers :)
enfin on a bien rogole, apres ca on va dire que les chasseurs c est des piccolos, mais attend si on nous en met sur notre territoire de chasse....on y peut rien!!! :fou:

biganons
22/06/2005, 14h25
moi un jour debut septembre 90; j'arrives avec le bateau sur l'ille aux oiseaux (bassin arcachon) je me prèsente au mouillage a coter d'un bateau le propriot sort de la cabine avec madame les yeux tout endormie dise bonjours
-salut je repond tout en mouillant les ancres
-vous savez a quelles heures est le pleins mer ont voudrais bien rentrer?
-moi!! :/ rentrer quand?
-se soir ont a un train a 19h30 pour paris
-moi :/ ils se foutent de moi ou quoi??
le plein mer est a 16h00 et la marèe descend depuis 3heures donc il est 19h00
-le mec et sa bourge a non c'est pas possible le bateau a pas flotter faut que la marèe remonte tous de suites
-ben la dans 7h00 la marèe sera là et vous pourrez rentrer a arcachon
-a non je vais prendres votre bateau et vous demain vous ramenez le miens au port
-moi sa vas pâs non il fallait pas dormir ou alors rester en chenal :G estivant
j'ai attendu que mon bateau se poses pour partir a la tonne et lui que la marèe remonte :)) :))
le matin le bateau ètait plus là
trop con en plus sont bateau avais du flotter pendant 3h00

yoyo50
22/06/2005, 18h23
moi j'en ai une similaire à vincentchasseur.

c'était il y a 2 ans ou 3 je sais plus. voilà comme tjrs avant la reprise de la chasse on bricole au gabion. on décide de refaire le bardé devant le gabion. on commence à pelleter et tout à coup un bruit suspect. :/ une bouteille :C . et la evidemment ça coupe tout on arrete de bosser et on ouvre la bouteille :)) . et bin c'était du champagne mais il était pas très bon. dommage

MAS
23/06/2005, 06h45
mon grand père un jour de passage de vanneaux , il sort de chez lui , voit des vanneaux partout, il rentre prend son fusil , arrive une volée, lui dans sa cour : PAN, un qui tombe :/ , CRAC, le toit de la véranda .... :)) :) :cri:

Tcho Marc
23/06/2005, 07h18
l'automne dernier avec mon pere on va en bateau pecher quelques crevettes grises dans le chenal de la somme entre le hourdel et cap hornu on fait 1 ou 2 traits (coup de filet), 2 mecs etaient au hutteau, tranquille pas trop presses avec la maree qui montait.on continu notre petite peche, on voi nos 2 loustics qui se mettent a courrir, se mettre dans lio jusqua la poitrine. eh oui un courant separai leur barque de leur hutteau, ensuite la barque attache avec une pelle dans le sable part avec le courant, nos 2 gars qui gesticulait,
-"eh, oh, eh,oh"
minute papillon, on arrive,on remonte le filet, on les laissent baigner 1 peu, on recupere la barque,on les rejoint
-"ben alors les gars on se fait baiser par la mer"
-"ben ouai ch'comprin poin, pourtant j'ai l'habitut de vnir lo, pi lo ben l'mer al est monté (comme 2 fois par jour) pi l'batieu il es parti avec le courant (on avait vu)
- vous avez tue quelque chose au moins.
- ouai 2 pnards
eh bien on a eu du mal a avoir un ptit merci
mai bon B A oblige.
on avai peche 4a 5 kg de crevette donc ca allai

aln
23/06/2005, 10h27
moi en 93 premiere année de chasse au marais ma premiere sh tué tout heureux je saute dans l'eau pour aller la chercher mais javé oublier qu'il y' avait pic d'un metre env et plouf avec le fusil qui lui est rester dans la vase j'ai bien mis 2 min a le retrouver dans cette vase molle en rentrant demontage complet lavage sinon en 95 en voulant faire un degé jé basculer et j'ai cassé la glace en tombant le bleme c'est ma femme qui m'avait déposer a la chasse je n'avait donc pas de voiture pour rentrer j'ai du faire la passé tremper dehors par -3 degrés il yavé un beau passage ce soir la mais jété tellement frigorifié que je ne pouvait tiré mon calvaire a duré 2h30 env

Nico80
27/06/2005, 12h54
en décembre 2003 je crois, on par au hutteau a 2, il fait -5, 6.
tt les 2 bien fatigué, on s'installe ver 23h,falque super, genre triangle de 40m de large, de notre coté, la pointe a 70m en face. on décide de dormir un peu, chacun son tour, bien sur. avant que je ne m'endorme, pose 2 tadornes, a 40m. c'était sombre. on les voit, pas de confusion. je dort un peu, une h. qd je me réveille, je demande au pote, si il a vu qq chose, (la, je le soupsonne de s'ètre assoupi). il me dit ," nan, nan, rien, regarde, les tadornes n'ont pas bougé".je regarde, il y a effectivement tj 2 taches noir,en face, a droite, dans l'ombre. et la, j'appercoi les 2 tadornes presque au pied de hutteau, sur la gauche.. :/ coup de jumelle a droite, 2 siffleurs!!

on épaule, je commence a compter; "un...PAN " :/ son doigts a glissé!! :)) :)) :)) :)) renvolé, et en plus, il avait pas encore visé!
bilan de la nuit, petite piquette, et bredouille! :fou:

sifleur 35
02/07/2005, 18h09
moi dans ma premiere année de chasse j'etais a le chasse au lapin en octobre pas longtemps après l'ouverture quand soudain un superbe arrêt du chien du côté de mon père. Le chien coule et fait jiclé le lapin des mes pieds alors je le tire juste avant qu'il ne rentre dans le talus, aux grennes et pan!!!! et pan!!! et la je voie un gros filet d'eau sotir de terre , et oui j'avais percer le tuyau d'eau de l'abrevoir au paysan, mais le lapin etait tué quand même :D

hutteau11
07/07/2005, 20h20
Sur les conseils avisés de Sieur Guéna, je vais écrire les anecdotes que j'ai vécu en trente cinq ans de chasse au gibier d'eau. Et il y en a!!
En voici une pour vous mettre l'eau à la bouche.

Après un apéro TRES musclé, deux amis pêcheurs décident d'aller "caller" comme on dit chez nous. Il est 21h30; dehors, le vent de NO souffle fort en ce mois de novembre 1986 et la lune éclaire très bien. Dans la journée, ils ont pu apercevoir pas mal de mouvements de canards d'où la hâtive conclusion :celui qui sera callé à l'abri du vent fera chasse.
Mes deux camarades ont les yeux pétillants mais tiennent le coup. L'un dit : Et si nous y allions, Pourquoi laisser faire un coup aux autres. Je prends mes appelants et toi ton hutteau ( caisse) et nous allons caller aux Jounquets, à l'abri du vent!
Les Jounquets sont une succession de petites mares peu profondes, bien abritées du vent de NO par d'épaisses roselières . Ce lieu forme un triangle grâce à deux canaux qui se rejoignent, face aux lumière de Gruissan.
J'ai toutes les peines du monde pour décliner leur invitation pour le reste de la nuit. Faut dire que j'ai deux nuits d'affilé derrière moi, s

benouioui
07/07/2005, 20h37
et la suite?

ben moi en plaine un truc pas croyable je tire un lievre à 35 metres et la pourune foir je suis un peu trop devant donc je loupe le lievre et la en fait je vois un truc qui commence à faire des bons
j'avais blesse une perdrix
une vraie histoire de chasseur mais celle ci bien reelle :))

JJB
07/07/2005, 20h50
pour mémo du post

hutteau11
07/07/2005, 21h11
J'ai deux nuits d'affilé derrière moi, sans voir vraiment du gibier. L'apéro AUSSI m'incite plutôt à faire une bosse à l'oreiller!
Je leur promet de venir les voir - avec du café chaud- après la passée du matin. RDV est pris à 08h30........
Le réveil sonne à 7h00.DUR, DUR......mais le besoin de savoir comment s"est passée la nuit au hutteau et surtout ma passion pour ces heures magiques du lever de soleil sur les étangs me jettent hors du lit bien douillet.
Il est 07h40, j'arrive au parking ou je retrouve la voiture de mes deux comparses d'apéro. Pas un bruit, même les appelants sont silencieux...très bizarre...les connaissant bien pour avoir chasser souvent avec eux; cela m'intrigue et un frisson d'inquiétude m'envahi.Pourvu qu'il ne leur soitrien arriver. Je traverse le canal rapidement malgré la pression de l'eau à la limite de faire le plein. J'arrive sur l'autre berge, j'aperçois le hutteau dans une drôle de position.Je n'ai pas le temps de comprendre la situation que je suis surpris par une volée de sarcelles au ras des roseaux et qui vient se poser à 25 m devant moi. Pas de chant des appelants!!!!!
Mais que se passe-t-il? Je commence à m'affoler entre les copains qui ne donnent aucun signe de vie, les appelants qui ne font pas leur travail et ces sarcelles qui me narguent.
Le jour point et je distingue mieux le décor : allucinant :T :T :T :T :T

Le hutteau a été positionné avec les guichettes fermées face aux roseaux, tournant ainsi le dos à la mare de chasse!
Les appelants sont toujours dans la caisse! Lorsqu'ils me voient et reconnaissent mon sifflet, quelques canes se mettent à chanter; ce qui a pour effet de faire venir à la nage en direction du chant, les sarcelles. Je comprends mieux la situation. Les deux comparses , très fatigués par l'apéro et le trasport de tout le maztériel sur le lieu de chasse, se sont tout simplement glissés dans les bras de Morphée....
Mais les sarcelles barbottent à moins de 20 mètres de ma cache.Il y en a une douzaine, assez bien groupées. J'attends qu'elles se rapprochent encore pour ouvrir le feu. Intenses et fantastiques secondes où je suis maître de leur destin.
Les trois coups déchirent le silence , quelques oiseaux s'envolent, d'autres essaient de gagner la végétation en s'aidant de leurs ailes... je fais vite pour abréger leurs souffrances, d'autres encore flottent le ventre à l'air. J'ai dû tirer 5 ou 6 cartouches...pas de réaction des deux chasseurs. Je ramasse sept sarcelles que je pose sur le devant du hutteau, avec les douilles des cartouches tirées ainsi que la bouteille thermos avec son café chaud. Et là me vient une idée. Je vais terminer la passée et attendre qu'ils sortent de leur cuve!
Moinbs d'une heure après, j'entends une voix venue d'outre-tombe qui dit : Dis, c'est toi qui a tué ces sarcelles ? L'autre : Mmmmm... je sais pas.... S'en suis une discussion à la Pagnol : qui a tiré ces sarcelles alors que les fusils sont encore dans leurs étuis? Qui a tourné le hutteau vers la roselière alors que cette nuit on apercevait au travers des guichettes le clair de lune? D'où vient ce thermos avec du café chaud? Ils en arrivèrent ) passer un contrat entre-eux : ne jamais dire la vérité sur cette nuit au risque d'être la risée du village.
N'en pouvant plus , je sors de ma planque et leur demande si la nuit a été bonne. elui qui est dehors se met à rire , comprenant la supercherie. Par contre, l'autre, toujours mal en point dans le hutteau ne pipe rien de rien....
Depuis, lorsque nous nous retrouvons, nous évoquons cette inoubliable soirée et nuit. Mais il y en a un qui ne se rapelle de RIEN!!!!!!!

jangab1
07/07/2005, 22h43
ben moi c'était l'été dernier, ont avaient posé nos formes de courlis,de barges,et de pluviers,creusé notre trou.et on attendait,en scrutant l'horizon.quand tout d'un coup venant de nul part,on vit un energumene totalement a poil la gueurnouille a l'air ,gambadant, en fesant de grandes hanjambé.puis pour qui pourquoi?le vla pas qui s'arrette pile a 2 m de nous.mon potes,en pleurait moi j'avais des crampes a l'estomac a pissé dans mon froc.ca n'a durer 1 minutes,mais on a eu du mal a se retenir,si bien que des qu'il a reprit sa course j'me suis levée a toutes pompes en enlevent mon waders pour allé me soulagé .car ce que je n'ai pas dit,c'est son machin,il était enorme,j'avais jamais vu de bites aussi enormes que ca.une trompe d'éléphant.

*RM*Guéna
09/07/2005, 16h06
Excelent Hutteau, tu vois bien, je le savais que t'en avais plein, des histoires à raconter!Super!

A mon tour:
J'étais petit, et j'avais une carabine 14 mm que le Père Noël m'avait apporté.

A cette époque, comme le jeune Edouard de 12 ans, j'arrêtais pas de tuer les étourneaux devant l'ensilage des vaches de mon père.

En été, j'attendais les nuées d'étourneaux, bien planqué dans la haie, qui venaient picorer dans les bouses dans le champ des vaches: une fois, je tire un petit paquets d'étourneaux posés à se chamailler autour d'une bouse comm il font tout le temps.Il en reste d'étalés, le coups de 7 a été précis, et j'en ramasse 4 je crois, je m'en rappelle plus très bien...En revenant vers ma cache, j'ai voulu voir à combien de mètres je les avais tué, on se demande souvent ça quand on est petit... :)) Je pars donc de la bouse "scène de crime" et je commence à compter aux pas, direction la cache, en ligne droite bien sûr....
Je les avais tiré à 27 pas, mais à 14 pas, j'ai retrouvé malheureusement le cadavre d'un petit oiseau bien sympathique que jamais j'aurais tiré intentionnellement... :T

C'était un jour d'orage, et ces jours là, les oiseaux insectivors attrappant les moustiques au vol, rasent souvent le sol...

Cet oiseau là avait rasé le sol à grande vitesse au mauvais moment, le coups de "pas de chance...".

J'étais désolé... :T

hutteau11
11/07/2005, 21h42
Une autre Guéna....avant Hourtin :D .
Elle fait suite à celle racontée précedemment.
Le soir même de cette mémorable passée du matin, je vais caller dans la baie de l'étang d'ayrolle en compagnie d'un autre copain de Gruissan : François.
le vent de NO a bien faibli, le niveau des eaux de l'étang s'est stabilisé et nous pouvons caller au lieu -dit la Matelassière, notre Tombeau des canards du coin. A 17h, je suis en place, prêt à faire la passée du soir. Le ciel est clair, nous y verrons bien mais les températures ont chuté et me voilà rempli d'espoir. François est reparti à Gruissan avec ma voiture, il ne revienfra que vers 21h avec un repas chaud; comme chaque fois que nous huttons ensemble.
La passée du soir ne donnera rien comme d'habitude En effet, il est très rare de voir du gibier en début de nuit; sauf quelques colverts du coin.
20h. J'ai quand même un peu mangé car j'ai l'estomac au fond des talons.Je repense à ce matin, ces sarcelles à quelques métres de moi, aux deux copains en train de cuver tranquillement dans leur hutteau....et leur bouille!!!!!! Ah, quel bonheur dans ces moments -là. Soudain, le jeu tape très fort et me sort d'une létargie ambiante dans laquelle je me laissai doucement glisser. La lune n'étant pas levée, je ne vois presque rien mais je suis sûr qu'il y a du gibier posé. Aux jumelles, je repére cinq canards à moins de 30 mètres, face à moi. Les lumières au loin de Port-La-Nouvelle éclairent très bien l'étang dont la surface est légèrement ridée par un petit vent de NE. Ce sont des siffleurs, les voilà qui arrivent à la nage dans les formes de Sh sur ma droite. Ils continuent leur progression jusqu'à la CC et les males...pour finalement venir au bord à cinq mètres du hutteau. La tension est à son comble, je ne fais aucun bruit, je vais attendre qu'ils reviennent dans le jeu pour les tirer; en espérant que François n'arrive sur la digue; pour les faire envoler contre son gré.
L'attente va durer cinq bonnes minutes et croyez-moi, c'est long! J'en profite pour changer la deuxiéme cartouche afin de les reprendre au vol, sans le moindre bruit. Puis, une cane se décide, après une rapide toilette, de nager vers le couloir central, bien dégagé et bien éclairé; aussitôt rejointe par les quatre autres siffleurs. Dès qu'ils sortent des formes de SH, je les suis à la lunette en attendant qu'ils se groupent. Soudain, les canards lèvent la tête et forment une boule compacte. A 15 m, pas d'hésitation, je tire en répétant un bon mètre au-dessus. Pas de bruit d'ailes, les cinq flottent le ventre à l'air. je sors récupérer trois males et deux canes de siffleurs. Je suis très content car tout s'est déroulé comme je le voulai. Aumoment de reprendre place dans le hutteau, j'aperçois la silouette de François sur la digue des salins. Je comprends mieux l'attitude du gibier car il a dû apercevoir les phares de la voiture, arrivant au parking. François a entendu les deux coups de fusil très rapprochés, il sait que la pose était importante. il me demande tout essofflé: Combien? je lui réponds en levant la main droite et en écartant les cinq doigts. C'est quoi ? des siffleurs rentrants, de beaux oiseaux.Après avoir contemplé ma réussite, nous renrons dare-dare dans le hutteau, émoustillés par ce beau coup. Pendant que je dégustedans le noir un salmi de palombe bien chaud, François est tout excité et ne fait que dire: On va voir du gibier , le temps est propice, on va se régaler!!!
Nous nous organisons pour veiller à tour de rôle. Je prends la première veille jusqu'à minuit. Pendant ce temps, François s'installe dans le duvet avec une couverture au ras des oreilles et s'endort comme un bébé.
Quant à moi, je veille mais le calme plat et les appelants muets m'incitent à révasser. Pourtant, le vent est bon, il fait plus frais, nous sommes seuls dans la baie et ces volées de siffleurs de la veille....
A minuit, je réveille François et lui annonce un RAS dépité. Il va veiller jusqu'à trois heures.
Dans le hutteau, François est à gauche, près de la porte et moi à droite ( très important pour la suite).
François tire une SH sans que je bouge d'un poil! Lorsqu'il n'y a qu'un oiseau de posé, c'est celui qui est de veille qui tire.
Soudain, François me secoue et me dit très excité comme d'hab: vite, vite il y a plein de siffleurs face à moi et ils rentrent dans le jeu.Je me relève, prends mes jumelles et regarde FACE A MOI. Je dis à François: Oui, je les vois.
Il me rétorque: mais non ils sont face à moi!!
En fait, il y avait deux volées de siffleurs qui se sont posées ensemble et qui rentraient à la nage dans les appelants.....entre 50 et 60 oiseaux à moins de 25 mètres!!! çà sifflait de partout!!!!!!
Cette légère confusion de repérage des oiseaux nous a été fatale. Les deux paquets se sont regroupés en un seul et ont commencé à regagner l'étang. J'étais prêt à tirer, attendant les ordres de François....qui ne viennent pas!
Ils sont trop loin , attends qu'ils reviennent me dit-il pendant que les oiseaux s'envolent.............. :T :T :G :G :G :G :G .
J'étais furax et lui déconfit.Une telle occasion, nous ne sommes pas prêts de la revoir de si tôt :G :G :G
Sur le matin, Fr

hutteau11
11/07/2005, 21h53
Sur le matin, François tirera un beau male CV; puis une volée de SH plein jour viendra calmer quelque peu notre déception
Les six sarcelles sont posées au même endroit que les siffleurs de cette nuit. Trop loin ? alors pourquoi aucune ne reverra le jour se lever!
C'est la seule fois de ma vie de huttier où je vois tant d'oiseaux se poser à portée de fusil.Même en racontant ce fait qui a 19 ans déjà, j'ai toujours autant de regretde ne pas avoir pû tirer. La seule consolation c'est l'intense émotion ...que j'aimerai revivre.