Gab34
09/11/2003, 23h05
Février était le mois béni des sauvaginiers...
Les derniers jours du mois était chez moi entièrement consacrés au gibier d'eau. Sarcelles d'été (catchous), Pilets (queue d'hirondes) étaient espérés jusqu'au dernier instant...
Ainsi mes trois dernières sarcelles d'été en plumage nuptiale, je les dois à ce mois béni dont il faut maintenant parler au passé. Je m'en souviens encore comme si c'était hier.
Il était 1 heure du matin, le vent avait tourné au sud est fort...
Les canes ont donné, un point noir à 20m, et immédiatement le doux chant du mâle de SE. Et pan, je saute hors du gabion, tire mon bateau des roseaux, brave la tempête, et ramasse le petit corps inerte superbe.
1h30, attaque, plouf, point noir même endroit, même chant, pan.
2h00, et de trois.
2h30 le vent tourne, c'est fini...
Au matin (+2 souchets), je suis rentrais à la cabane de chasse pour le traditionnel repas de fermeture. Les autres m'y attendaient déjà.
"Et alors jeune ?"
Je revois encore aujourd'hui le regard envieux et heureux de l'oncle quand je lui passais les 3 mâles de SE. C'est le regard de ceux pour qui la hutte est plus que tout, le regard des gens simples qui se satisfont sans autres formes de spéculations des merveilles de l'existence.
Cet émerveillement d’enfant le connaîtrai-je encore un jour ?
Les derniers jours du mois était chez moi entièrement consacrés au gibier d'eau. Sarcelles d'été (catchous), Pilets (queue d'hirondes) étaient espérés jusqu'au dernier instant...
Ainsi mes trois dernières sarcelles d'été en plumage nuptiale, je les dois à ce mois béni dont il faut maintenant parler au passé. Je m'en souviens encore comme si c'était hier.
Il était 1 heure du matin, le vent avait tourné au sud est fort...
Les canes ont donné, un point noir à 20m, et immédiatement le doux chant du mâle de SE. Et pan, je saute hors du gabion, tire mon bateau des roseaux, brave la tempête, et ramasse le petit corps inerte superbe.
1h30, attaque, plouf, point noir même endroit, même chant, pan.
2h00, et de trois.
2h30 le vent tourne, c'est fini...
Au matin (+2 souchets), je suis rentrais à la cabane de chasse pour le traditionnel repas de fermeture. Les autres m'y attendaient déjà.
"Et alors jeune ?"
Je revois encore aujourd'hui le regard envieux et heureux de l'oncle quand je lui passais les 3 mâles de SE. C'est le regard de ceux pour qui la hutte est plus que tout, le regard des gens simples qui se satisfont sans autres formes de spéculations des merveilles de l'existence.
Cet émerveillement d’enfant le connaîtrai-je encore un jour ?