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pilet62
04/11/2005, 09h51
Allez donc jeter un p'tit coup d'oeil sur le site de la fédé du Pas de calais.....rubrique grippe aviaire...info ministere de l'agriculture 31 octobre....c'est edifiant!!!
http://www.fdc62.com/cadre.htm

Thier.
04/11/2005, 09h52
http://www.fdc62.com/cadre.htm

pilet62
04/11/2005, 09h54
merci ;)

Thier.
04/11/2005, 09h56
ya pas d'koi :fou:

JJB
04/11/2005, 09h56
Fairtes nous un copié-collé car je n'arrive pas à aller dessus.

pilet62
04/11/2005, 10h00
GRIPPE AVIAIRE - NOTE DU MINISTERE DE L’AGRICULTURE 31 OCTOBRE 2005 Comment se transmet le virus chez les animaux ? Le virus se transmet essentiellement soit par contact direct, notamment avec les sécrétions respiratoires et les matières fécales des animaux malades, soit de façon indirecte par l'exposition à des matières contaminées (par l'intermédiaire de la nourriture, de l'eau, du matériel et de vêtements contaminés). Les espaces confinés favorisent la transmission du virus. Comment reconnaître la maladie dans un élevage de volailles ? Après une période d'incubation de 3 à 5 jours, les signes suivants peuvent apparaître : diminution de l'appétit, réduction considérable de la production d'oeufs, puis évolution vers une mort subite des volailles (avec ou sans symptômes digestifs, respiratoires ou nerveux, la mortalité pouvant atteindre de 90 à 100 %). Existe-t-il des tests de diagnostic rapide de la maladie chez les animaux ? Des tests à visée diagnostique existent ; ils permettent d'identifier le virus grippal sans pouvoir en préciser le type. Hormis les oiseaux, quelles autres espèces animales l'influenza aviaire peut-elle infecter ? - le porc - et de manière beaucoup plus rare, avec circonstances particulières : les félidés, les mustélidés (ex : furets, hermine, etc.). Mais en théorie d'autres espèces pourraient être sensibles comme les mammifères marins (phoques baleines..) le vison, voire le cheval et sous certaines conditions tous les animaux de laboratoire (souris, rat, furet, cobaye voire lapin). Sans compter une infection possible du chien par un sous type H3N8. Quelles seraient les mesures sanitaires prises en France en cas de survenue de cas de virus influenza aviaire dans un élevage ? Les mesures prises par les autorités françaises seraient de deux types : · des mesures visant à limiter l'extension de la maladie dans les élevages touchés : elles sont prises par les services de la Direction générale de l'alimentation (DGAl) du Ministère chargé de l'agriculture. (voir le site Internet http://www.agriculture.gouv.fr) · des mesures visant à éviter les risques de transmission du virus influenza aviaire à l'homme et ses conséquences possibles (voir la question sur les réassortiments), et graduées en fonction de l'évolution de la situation épidémiologique en France. Ces mesures sont de trois types et s'adressent aux personnes les plus exposées, c'est à dire celles qui travaillent ou interviennent dans une zone contaminée : o mesures de protection et d'hygiène individuelle, visant à éviter tous risque de transmission du virus influenza aviaire à l'homme dans l'exploitation affectée (outre les recommandations émises par les services vétérinaires comme la mise en place de pédiluve à la sortie des bâtiments contaminés, le port de combinaison et de masques de protection…), notamment : - le lavage fréquent des mains à l'eau et au savon puis rinçage à l'eau, surtout dès la sortie des exploitations, - le lavage puis la désinfection des bottes à la sortie des exploitations. o mesures de protection individuelle, visant à prévenir l'infection par le virus Influenza aviaire chez l'homme : un traitement prophylactique antiviral serait donné sur prescription médicale aux populations les plus exposées dans l'exploitation affectée par l'influenza aviaire. o mesures de
protection collective, visant à limiter le risque de réassortiment génétique : une vaccination contre le virus de la grippe humaine (vaccin inactivé de la saison en cours) des populations les plus exposées serait décidée par les autorités sanitaires. Sera-t-il techniquement possible de confiner toutes les volailles ? En France, la majeure partie des volailles sont élevées en bâtiments, seuls seraient concernés les élevages dits plein air. Confiner ces volailles à l'intérieur des bâtiments viserait à éviter leurs contacts entre les oiseaux sauvages. Ce qui signifierait que le risque d'introduction du virus d'influenza aviaire par l'avifaune est bien réel. Or, après examen des couloirs de migration connus et des périodes de migration, de la diversité des espèces, analyse des comportements notamment des oiseaux sauvages aquatiques, les experts de l'afssa soulignent que le risque de contamination est estimé : - modéré pour les élevages de canard plein air - faible pour les élevages plein air de poulets et poules pondeuses. A ce stade, il n'y a donc pas de justifications sanitaires à un confinement. Existe-t-il un vaccin pour les volailles ? Dans le monde des vaccins existent et sont utilisés. Actuellement, il n'y a, en France, ni AMM ni ATU pour des vaccins H5 ou H7 destinés aux volailles. Ne faudrait-il pas dès maintenant vacciner toutes les volailles françaises ? L'évaluation des risques ne justifie aucunement la généralisation de telles mesures qui pourraient d'ailleurs avoir un impact négatif sur la prévention d'une épizootie : masquage d'une infection précoce, protection clinique mais non épidémiologique….. Jusqu'ici, l'approche communautaire de la lutte contre les virus Influenza est exclusivement sanitaire c'est à dire l'abattage de tous les animaux dans les foyers, et l'interdiction de la vaccination. Compte tenu de l'évolution récente de la situation épidémiologique, l'opportunité d'envisager la vaccination contre le virus H5N1 fait actuellement l'objet d'une saisine de l'Afssa. Des éléments préliminaires sont disponibles dans l'avis rendu le 24 août 2005 mais les données disponibles à ce jour, concernant l'efficacité des vaccins sur les différentes espèces aviaires sont encore imprécises et incomplètes. Les professionnels du secteur avicole bénéficieront-ils d'une aide financière, si des millions de volailles devaient être abattus ou confinés ? L'influenza aviaire est une maladie réputée contagieuse selon le Code rural. A ce titre toute suspicion clinique par les éleveurs doit être déclarée au vétérinaire sanitaire qui s'il la valide en informe la direction départementale des services vétérinaires. La confirmation de la maladie entraîne des mesures de police sanitaire dont l'abattage. Dans ce cas une indemnisation des éleveurs est prévue par arrêté ministériel du 30 mars 2001. Pourquoi est-il important de nourrir les volailles à l'intérieur des bâtiments ? Est-ce vraiment efficace ? Dans le cas où l'élevage des animaux est réalisé avec des parcours en plein air, la distribution d'aliment peut attirer des oiseaux sauvages, la distribution d'aliment à l'intérieur minimise donc la promiscuité entre oiseaux sauvages et domestiques, ce qui vise à restreindre le risque (estimé très faible par l' AFSSA) de passage de virus entre les espèces sauvages et domestiques. Les eaux de surface provenant de plan d'eau et servant au nettoyage et à l'abreuvage des volailles constituent-ils un risque ?
Certainement car l'excrétion des virus Influenza est importante par voie cloacale contaminant ainsi les eaux de surface. La survie du virus dans les eaux douces de surface peut être de plusieurs semaines. Les filets de sécurité pour éviter les contacts avec les oiseaux sont-ils vraiment efficace ? Ils peuvent éviter un contact étroit entre oiseaux sauvages et oiseaux domestiques, ils ne peuvent être considérés comme totalement efficaces, car ils peuvent aussi servir de perchoir à la faune sauvage facilitant la retombée de fientes sur les parcours des oiseaux domestiques. Les volailles peuvent-elles être contaminées sans présenter les critères d'alerte objectifs telles que les chutes des pontes ou de consommation ? Les volailles peuvent être infectées avec des symptômes frustres ou l'absence de signes cliniques avec des souches faiblement pathogènes. Certaines espèces sont plus résistantes que d'autres et les canards peuvent être infectés par des souches pathogènes en ne présentant que des signes cliniques très discrets. La souche circulant actuellement en Asie provoque des signes cliniques chez les volailles domestiques. Quelles sont les différences entre la maladie de Newcastle et de l'influenza aviaire ? La symptomatologie est proche chez les oiseaux mais les virus sont totalement différents et le laboratoire permet de différencier les pathologies sans ambiguïté. Sur 60 élevages testés début 2005, 12 se sont révélés positifs au virus H5, la France est donc une Nation très vulnérable ? Non ; on ne peut parler de nation très vulnérable. Il y a une situation particulière de portage sain chez des canards notamment de souches faiblement pathogènes. Cette situation existe sans doute depuis de nombreuses années. Néanmoins, du fait d'une probabilité non quantifiable de mutation de ces souches de faiblement à hautement pathogènes après contacts avec les poules ou dindes beaucoup plus sensibles que le canard, des précautions doivent être prises par les éleveurs pour bien séparer au plan sanitaire les espèces les unes des autres dans leurs élevages. L'enquête conduite en 2005-2006 a été étendue à l'ensemble des élevages de canards et d'oies reproducteurs ou futurs reproducteurs afin de mieux comprendre les chiffres obtenus début 2005. Les chasseurs peuvent-ils être contaminés par le gibier ? S'il s'agit du gibier à plume : la réponse est oui. L'ONCFS a d'ailleurs déjà prévu d'avertir les chasseurs sur les protections à prendre dans le cadre du protocole de surveillance de l'avifaune sauvage. Néanmoins, le contact se ferait avec des cadavres en plein air, un contexte différent des atmosphères confinées qui serait propices aux contaminations par aérosol. Il faut en revanche prévenir le risque de mains sales contaminées portées sur les muqueuses oculaires ou à la bouche. Le problème est en revanche différent pour des chasseurs qui utiliseraient la technique des appelants lesquels pourraient être infectés de manière asymptatique et avec lesquels les chasseurs peuvent avoir des contacts plus étroits. Il est déjà prévu d'effectuer une surveillance sérologique de ces appelants. Concernant le gibier à poil rien n'est impossible mais, a priori, cela devrait d'abord se manifester sur le gibier à plume. Ne serait-il pas plus prudent d'interdire la chasse ? (Les chasseurs utilisent les canards domestiques, « les appelants » qui attirent les canards sauvages.) A la lumière de l'avis de l'Afssa une série de recommandations ont été mises en place pour restreindre les possibilités de circulation des virus entre les espèces sauvages et les espèces
domestiques, cela passe par le respect de bonnes pratiques d'élevage qui nécessite la séparation des espèces sauvages et domestiques. L'Office national de la chasse et de la faune sauvage, en lien avec le ministère de l'agriculture a recommandé aux détenteurs d'appelants de ne pas les élever en contact avec des volailles domestiques. Dans le cadre de la surveillance renforcée de la filière canards, ces appelants font l'objet de prélèvements spécifiques pour détecter une possible circulation de souches de virus de l' IA. De plus le programme de surveillance des oiseaux sauvages a été activé afin de réaliser des recherches lors de toute mortalité anormale. Interdire la chasse serait une mesure disproportionnée par rapport au risque tel qu'il est évalué à ce jour. Comment contrôler efficacement le commerce illégal d'oiseaux ? (perruches, faisans…) Pour être importés légalement sur le territoire communautaire les oiseaux doivent venir d'un pays ou de zones indemnes notamment d'influenza aviaire, ils doivent être accompagnés de certificat sanitaire et respecter les règles prévues par la convention de Washington qui vise à protéger les espèces animales et végétales considérés comme menacées d'extinction.. Le respect de l'ensemble de ces mesures est vérifié d'une part par les services vétérinaires dans les postes d'inspection frontaliers et d'autre part par les douanes. L'importation en contrebande d'espèces protégées est considérée comme un délit douanier entraînant la confiscation totale et une amende. De même l'importation d'oiseaux sans respecter les règles sanitaires est passible de sanctions pénales. Les oiseaux migrateurs constituent-ils une réelle menace pour les volailles domestiques ? Oui dans la mesure où ils sont porteurs de souches faiblement pathogènes qui, si elles se multiplient chez les poules et les dindes, peuvent muter en souches hautement pathogènes. On ignore à l'heure actuelle le potentiel de migration d'un oiseau sauvage infecté par un virus hautement pathogène. Si, par définition, les oiseaux migrateurs sont incontrôlables : comment faire des prédictions ? Les dispositifs de contrôle d'autres sources éventuelles de contaminations présentent-ils, eux aussi, des failles ? Les routes de migration des oiseaux sauvages sont relativement bien connues, des études complémentaires sont en cours en lien avec les organisations internationales ( FAO, OIE). Le 19 août dernier l'Afssa a été saisie par les ministères de l'agriculture et de la santé pour évaluer le risque d'introduction par l'avifaune, et en particulier par les oiseaux migrateurs, de virus influenza hautement pathogène pour les espèces domestiques et/ou pour l'homme et ce à partir du foyer d'endémie asiatique. Après examen des couloirs de migration connus et des périodes de migration, de la diversité des espèces, analyse des comportements notamment des oiseaux sauvages aquatiques, les experts soulignent que le risque d'introduction directe sur le territoire national à partir du foyer asiatique, par l'avifaune, et en particulier par les oiseaux migrateurs, de virus influenza hautement pathogènes pour les espèces domestiques et/ou pour l'homme, est nul à négligeable et que le risque d'introduction indirecte sur le territoire national à partir de zones africaines de migration communes est bien réel mais estimé modéré ; ce risque est néanmoins différé au printemps 2006 lors du retour vers l'Europe des oiseaux ayant hiverné en Afrique Afin de disposer de données encore plus complètes le programme de surveillance de la faune sauvage a été renforcé en France - la surveillance des mortalités avec l'aide des agents de l'Office National de la chasse et de la faune sauvage et des fédérations de chasseurs, dont le réseau a été récemment et spécifiquement sensibilisé au problème influenza l'augmentation du nombre de prélèvements qui seront faits dès l'arrivée des premiers oiseaux migrateurs. Un programme international, auquel la France participe, va aussi être mené par la FAO pour la surveillance de la circulation
des souches d' IA sur les différents sites de rassemblement d' oiseaux sur leurs routes de migration en Afrique et autour de la méditerranée. La France est-elle obligée de suivre les directives de l'OMS, de la FAO, de l'OIE ? Ces trois organisations internationales ont une fonction de coordination, de mise en réseau et d'alerte. Elles n'ont pas de rôle normatif s'imposant aux Etats qui en sont membres. Elles émettent des recommandations ou des propositions d'action. La France souhaite toutefois que ces trois institutions jouent une fonction centrale dans la réponse mondiale à l'épizootie aviaire et face au risque sanitaire d'une transmission à l'homme. Le plan national contre une pandémie grippale que prépare la France s'inspire directement des principes de l'OMS, notamment en reprenant le phasage d'une crise pandémique (phase 1 à phase 6) suggéré par cette organisation. Source : www.agriculture.gouv.fr


desolé pour la mise en forme

pilet62
04/11/2005, 10h01
l'original est mieux présenté.....mais bon!!!
on fait c'qu'on peut :D

Thier.
04/11/2005, 10h02
GRIPPE AVIAIRE - NOTE DU MINISTERE DE L’AGRICULTURE
31 OCTOBRE 2005
Comment se transmet le virus chez les animaux ? Le virus se transmet essentiellement soit par contact direct, notamment avec les sécrétions respiratoires et les matières fécales des animaux malades, soit de façon indirecte par l'exposition à des matières contaminées (par l'intermédiaire de la nourriture, de l'eau, du matériel et de vêtements contaminés). Les espaces confinés favorisent la transmission du virus.
Comment reconnaître la maladie dans un élevage de volailles ? Après une période d'incubation de 3 à 5 jours, les signes suivants peuvent apparaître : diminution de l'appétit, réduction considérable de la production d'oeufs, puis évolution vers une mort subite des volailles (avec ou sans symptômes digestifs, respiratoires ou nerveux, la mortalité pouvant atteindre de 90 à 100 %).
Existe-t-il des tests de diagnostic rapide de la maladie chez les animaux ? Des tests à visée diagnostique existent ; ils permettent d'identifier le virus grippal sans pouvoir en préciser le type.
Hormis les oiseaux, quelles autres espèces animales l'influenza aviaire peut-elle infecter ? - le porc - et de manière beaucoup plus rare, avec circonstances particulières : les félidés, les mustélidés (ex : furets, hermine, etc.). Mais en théorie d'autres espèces pourraient être sensibles comme les mammifères marins (phoques baleines..) le vison, voire le cheval et sous certaines conditions tous les animaux de laboratoire (souris, rat, furet, cobaye voire lapin). Sans compter une infection possible du chien par un sous type H3N8.
Quelles seraient les mesures sanitaires prises en France en cas de survenue de cas de virus influenza aviaire dans un élevage ? Les mesures prises par les autorités françaises seraient de deux types : · des mesures visant à limiter l'extension de la maladie dans les élevages touchés : elles sont prises par les services de la Direction générale de l'alimentation (DGAl) du Ministère chargé de l'agriculture. (voir le site Internet http://www.agriculture.gouv.fr) · des mesures visant à éviter les risques de transmission du virus influenza aviaire à l'homme et ses conséquences possibles (voir la question sur les réassortiments), et graduées en fonction de l'évolution de la situation épidémiologique en France. Ces mesures sont de trois types et s'adressent aux personnes les plus exposées, c'est à dire celles qui travaillent ou interviennent dans une zone contaminée : o mesures de protection et d'hygiène individuelle, visant à éviter tous risque de transmission du virus influenza aviaire à l'homme dans l'exploitation affectée (outre les recommandations émises par les services vétérinaires comme la mise en place de pédiluve à la sortie des bâtiments contaminés, le port de combinaison et de masques de protection…), notamment : - le lavage fréquent des mains à l'eau et au savon puis rinçage à l'eau, surtout dès la sortie des exploitations, - le lavage puis la désinfection des bottes à la sortie des exploitations. o mesures de protection individuelle, visant à prévenir l'infection par le virus Influenza aviaire chez l'homme : un traitement prophylactique antiviral serait donné sur prescription médicale aux populations les plus exposées dans l'exploitation affectée par l'influenza aviaire. o mesures de
protection collective, visant à limiter le risque de réassortiment génétique : une vaccination contre le virus de la grippe humaine (vaccin inactivé de la saison en cours) des populations les plus exposées serait décidée par les autorités sanitaires.
Sera-t-il techniquement possible de confiner toutes les volailles ? En France, la majeure partie des volailles sont élevées en bâtiments, seuls seraient concernés les élevages dits plein air. Confiner ces volailles à l'intérieur des bâtiments viserait à éviter leurs contacts entre les oiseaux sauvages. Ce qui signifierait que le risque d'introduction du virus d'influenza aviaire par l'avifaune est bien réel. Or, après examen des couloirs de migration connus et des périodes de migration, de la diversité des espèces, analyse des comportements notamment des oiseaux sauvages aquatiques, les experts de l'afssa soulignent que le risque de contamination est estimé : - modéré pour les élevages de canard plein air - faible pour les élevages plein air de poulets et poules pondeuses. A ce stade, il n'y a donc pas de justifications sanitaires à un confinement.
Existe-t-il un vaccin pour les volailles ? Dans le monde des vaccins existent et sont utilisés. Actuellement, il n'y a, en France, ni AMM ni ATU pour des vaccins H5 ou H7 destinés aux volailles.
Ne faudrait-il pas dès maintenant vacciner toutes les volailles françaises ? L'évaluation des risques ne justifie aucunement la généralisation de telles mesures qui pourraient d'ailleurs avoir un impact négatif sur la prévention d'une épizootie : masquage d'une infection précoce, protection clinique mais non épidémiologique….. Jusqu'ici, l'approche communautaire de la lutte contre les virus Influenza est exclusivement sanitaire c'est à dire l'abattage de tous les animaux dans les foyers, et l'interdiction de la vaccination. Compte tenu de l'évolution récente de la situation épidémiologique, l'opportunité d'envisager la vaccination contre le virus H5N1 fait actuellement l'objet d'une saisine de l'Afssa. Des éléments préliminaires sont disponibles dans l'avis rendu le 24 août 2005 mais les données disponibles à ce jour, concernant l'efficacité des vaccins sur les différentes espèces aviaires sont encore imprécises et incomplètes.
Les professionnels du secteur avicole bénéficieront-ils d'une aide financière, si des millions de volailles devaient être abattus ou confinés ? L'influenza aviaire est une maladie réputée contagieuse selon le Code rural. A ce titre toute suspicion clinique par les éleveurs doit être déclarée au vétérinaire sanitaire qui s'il la valide en informe la direction départementale des services vétérinaires. La confirmation de la maladie entraîne des mesures de police sanitaire dont l'abattage. Dans ce cas une indemnisation des éleveurs est prévue par arrêté ministériel du 30 mars 2001.
Pourquoi est-il important de nourrir les volailles à l'intérieur des bâtiments ? Est-ce vraiment efficace ? Dans le cas où l'élevage des animaux est réalisé avec des parcours en plein air, la distribution d'aliment peut attirer des oiseaux sauvages, la distribution d'aliment à l'intérieur minimise donc la promiscuité entre oiseaux sauvages et domestiques, ce qui vise à restreindre le risque (estimé très faible par l' AFSSA) de passage de virus entre les espèces sauvages et domestiques.
Les eaux de surface provenant de plan d'eau et servant au nettoyage et à l'abreuvage des volailles constituent-ils un risque ?
Certainement car l'excrétion des virus Influenza est importante par voie cloacale contaminant ainsi les eaux de surface. La survie du virus dans les eaux douces de surface peut être de plusieurs semaines.
Les filets de sécurité pour éviter les contacts avec les oiseaux sont-ils vraiment efficace ? Ils peuvent éviter un contact étroit entre oiseaux sauvages et oiseaux domestiques, ils ne peuvent être considérés comme totalement efficaces, car ils peuvent aussi servir de perchoir à la faune sauvage facilitant la retombée de fientes sur les parcours des oiseaux domestiques.
Les volailles peuvent-elles être contaminées sans présenter les critères d'alerte objectifs telles que les chutes des pontes ou de consommation ? Les volailles peuvent être infectées avec des symptômes frustres ou l'absence de signes cliniques avec des souches faiblement pathogènes. Certaines espèces sont plus résistantes que d'autres et les canards peuvent être infectés par des souches pathogènes en ne présentant que des signes cliniques très discrets. La souche circulant actuellement en Asie provoque des signes cliniques chez les volailles domestiques.
Quelles sont les différences entre la maladie de Newcastle et de l'influenza aviaire ? La symptomatologie est proche chez les oiseaux mais les virus sont totalement différents et le laboratoire permet de différencier les pathologies sans ambiguïté.
Sur 60 élevages testés début 2005, 12 se sont révélés positifs au virus H5, la France est donc une Nation très vulnérable ? Non ; on ne peut parler de nation très vulnérable. Il y a une situation particulière de portage sain chez des canards notamment de souches faiblement pathogènes. Cette situation existe sans doute depuis de nombreuses années. Néanmoins, du fait d'une probabilité non quantifiable de mutation de ces souches de faiblement à hautement pathogènes après contacts avec les poules ou dindes beaucoup plus sensibles que le canard, des précautions doivent être prises par les éleveurs pour bien séparer au plan sanitaire les espèces les unes des autres dans leurs élevages. L'enquête conduite en 2005-2006 a été étendue à l'ensemble des élevages de canards et d'oies reproducteurs ou futurs reproducteurs afin de mieux comprendre les chiffres obtenus début 2005.
Les chasseurs peuvent-ils être contaminés par le gibier ? S'il s'agit du gibier à plume : la réponse est oui. L'ONCFS a d'ailleurs déjà prévu d'avertir les chasseurs sur les protections à prendre dans le cadre du protocole de surveillance de l'avifaune sauvage. Néanmoins, le contact se ferait avec des cadavres en plein air, un contexte différent des atmosphères confinées qui serait propices aux contaminations par aérosol. Il faut en revanche prévenir le risque de mains sales contaminées portées sur les muqueuses oculaires ou à la bouche. Le problème est en revanche différent pour des chasseurs qui utiliseraient la technique des appelants lesquels pourraient être infectés de manière asymptatique et avec lesquels les chasseurs peuvent avoir des contacts plus étroits. Il est déjà prévu d'effectuer une surveillance sérologique de ces appelants. Concernant le gibier à poil rien n'est impossible mais, a priori, cela devrait d'abord se manifester sur le gibier à plume.
Ne serait-il pas plus prudent d'interdire la chasse ? (Les chasseurs utilisent les canards domestiques, « les appelants » qui attirent les canards sauvages.) A la lumière de l'avis de l'Afssa une série de recommandations ont été mises en place pour restreindre les possibilités de circulation des virus entre les espèces sauvages et les espèces
domestiques, cela passe par le respect de bonnes pratiques d'élevage qui nécessite la séparation des espèces sauvages et domestiques. L'Office national de la chasse et de la faune sauvage, en lien avec le ministère de l'agriculture a recommandé aux détenteurs d'appelants de ne pas les élever en contact avec des volailles domestiques. Dans le cadre de la surveillance renforcée de la filière canards, ces appelants font l'objet de prélèvements spécifiques pour détecter une possible circulation de souches de virus de l' IA. De plus le programme de surveillance des oiseaux sauvages a été activé afin de réaliser des recherches lors de toute mortalité anormale. Interdire la chasse serait une mesure disproportionnée par rapport au risque tel qu'il est évalué à ce jour.
Comment contrôler efficacement le commerce illégal d'oiseaux ? (perruches, faisans…) Pour être importés légalement sur le territoire communautaire les oiseaux doivent venir d'un pays ou de zones indemnes notamment d'influenza aviaire, ils doivent être accompagnés de certificat sanitaire et respecter les règles prévues par la convention de Washington qui vise à protéger les espèces animales et végétales considérés comme menacées d'extinction.. Le respect de l'ensemble de ces mesures est vérifié d'une part par les services vétérinaires dans les postes d'inspection frontaliers et d'autre part par les douanes. L'importation en contrebande d'espèces protégées est considérée comme un délit douanier entraînant la confiscation totale et une amende. De même l'importation d'oiseaux sans respecter les règles sanitaires est passible de sanctions pénales.
Les oiseaux migrateurs constituent-ils une réelle menace pour les volailles domestiques ? Oui dans la mesure où ils sont porteurs de souches faiblement pathogènes qui, si elles se multiplient chez les poules et les dindes, peuvent muter en souches hautement pathogènes. On ignore à l'heure actuelle le potentiel de migration d'un oiseau sauvage infecté par un virus hautement pathogène.
Si, par définition, les oiseaux migrateurs sont incontrôlables : comment faire des prédictions ? Les dispositifs de contrôle d'autres sources éventuelles de contaminations présentent-ils, eux aussi, des failles ? Les routes de migration des oiseaux sauvages sont relativement bien connues, des études complémentaires sont en cours en lien avec les organisations internationales ( FAO, OIE). Le 19 août dernier l'Afssa a été saisie par les ministères de l'agriculture et de la santé pour évaluer le risque d'introduction par l'avifaune, et en particulier par les oiseaux migrateurs, de virus influenza hautement pathogène pour les espèces domestiques et/ou pour l'homme et ce à partir du foyer d'endémie asiatique. Après examen des couloirs de migration connus et des périodes de migration, de la diversité des espèces, analyse des comportements notamment des oiseaux sauvages aquatiques, les experts soulignent que le risque d'introduction directe sur le territoire national à partir du foyer asiatique, par l'avifaune, et en particulier par les oiseaux migrateurs, de virus influenza hautement pathogènes pour les espèces domestiques et/ou pour l'homme, est nul à négligeable et que le risque d'introduction indirecte sur le territoire national à partir de zones africaines de migration communes est bien réel mais estimé modéré ; ce risque est néanmoins différé au printemps 2006 lors du retour vers l'Europe des oiseaux ayant hiverné en Afrique Afin de disposer de données encore plus complètes le programme de surveillance de la faune sauvage a été renforcé en France - la surveillance des mortalités avec l'aide des agents de l'Office National de la chasse et de la faune sauvage et des fédérations de chasseurs, dont le réseau a été récemment et spécifiquement sensibilisé au problème influenza l'augmentation du nombre de prélèvements qui seront faits dès l'arrivée des premiers oiseaux migrateurs. Un programme international, auquel la France participe, va aussi être mené par la FAO pour la surveillance de la circulation
des souches d' IA sur les différents sites de rassemblement d' oiseaux sur leurs routes de migration en Afrique et autour de la méditerranée.
La France est-elle obligée de suivre les directives de l'OMS, de la FAO, de l'OIE ? Ces trois organisations internationales ont une fonction de coordination, de mise en réseau et d'alerte. Elles n'ont pas de rôle normatif s'imposant aux Etats qui en sont membres. Elles émettent des recommandations ou des propositions d'action.
La France souhaite toutefois que ces trois institutions jouent une fonction centrale dans la réponse mondiale à l'épizootie aviaire et face au risque sanitaire d'une transmission à l'homme.
Le plan national contre une pandémie grippale que prépare la France s'inspire directement des principes de l'OMS, notamment en reprenant le phasage d'une crise pandémique (phase 1 à phase 6) suggéré par cette organisation.
Source : www.agriculture.gouv.fr

Thier.
04/11/2005, 10h02
:)) :)) tu le voulais ben tu l'as :)) :))

pilet62
04/11/2005, 10h03
plus rapide :))

Thier.
04/11/2005, 10h04
c pas juste, j'étais occupé ailleurs... :T

JJB
04/11/2005, 10h05
Mustélidés, avant les furets qui vivent dans des cages, il y a les fouines, martres, putois.....belettes , je crois, qui elles vivent dans la nature.

On leur parle de mustilidé et ils te parle de furets!!!!!Bravo, mais c'est encore un animal utilisé par les chasseurs.

JJB
04/11/2005, 10h11
******Ne faudrait-il pas dès maintenant vacciner toutes les volailles françaises ? L'évaluation des risques ne justifie aucunement la généralisation de telles mesures qui pourraient d'ailleurs avoir un impact négatif sur la prévention d'une épizootie ******


C'est ce que je demande depuis le début, la vaccination de 10 canards pour aller à la hutte avec un carnet mentionnant le numéro de bagues.


Mais je pense, d'un seul coup!!!!!! Les gars qui ont laissé leurs appelants dans des parcs à la hutte ne vont pas être bien en cas de découverte de grippe aviaire ds leur coin.

Imaginons une découverte de GA en B de Somme. Comme en Bretagne, on entoure le secteur et on détruit tous canards , oies vivants?

pilet62
04/11/2005, 10h14
va falloir miner le terrain...

David B
04/11/2005, 10h18
pas grave, en baie de somme y a pas de parcs :fou:

JJB
04/11/2005, 10h40
Encerclement du CROTOY......???????????????J'ose pas imaginer.

David B
04/11/2005, 10h42
le crotoy, pour ce qu'il reste de huttiers....y aurait plus de perruches que d'amassoires sacrifiées :cri: