Vincent L
28/11/2005, 10h47
...des autres oiseaux domestiques.
Nous sommes plusieurs sur HV a essayer de trouver une solution durable pour pouvoir à la fois continuer à utiliser nos appelants tout en respectant les craintes des éleveurs quant à la grippe aviaire.
Car, ne nous leurrons pas, le virus viendra certainement un jour chez nous ou à nos portes. Ainsi,l'argument qui est de dire, pour l'instant pas de grippe donc on ne change rien ou on accepte simplement les cages, n'est selon moi pas suffisant.
De même, la transmission du virus par les oiseaux sauvages est peut-être faible et insignifiante mais vraisemblablement, elle existe.
C'est pourquoi, je fais une petite proposition.
Si le risque est de propager le virus auprès de la volaille domestique à partir de nos appelants contaminés par les oiseaux sauvages, alors faisons en sorte qu'il n'y ait aucun contact entre cette volaille et nos appelants.
On rejoint notamment la première recommandation de l'AFSSA.
Si un appelant est contaminé, il ne pourra pas le transmettre à une autre volaille et donc le pont sera rompu.
Ce système nécessite de pouvoir distinguer les appelants des autres oiseaux domestiques.
Il y a les bagues fixes d'élevage mais celles-ci ne sont pas encore obligatoires et donc ne peuvent être utilisées.
On pourrait imaginer l'utilisation de bagues non permanentes de type prélèvement pour marquer les appelants mais elles pourraient être enlevées et donc on n'arriverait plus à les distinguer des oiseaux non appelants.
Je pense donc à la coloration d'une partie de l'aile de l'appelant par de la peinture indélébile (cette technique est déjà utilisée par des ornithos pour marquer des oiseaux réintroduits comme des rapaces). Cette technique a l'avantage de se maintenir 1 an (jusqu'au renouvellement des ailes), c'est à dire la durée d'une saison de chasse. La couleur ne peut être enlevée pendant cette période et on repère facilement l'appelant.
Les sauvaginiers ne seraient autorisés à utiliser que des oiseaux "colorés" et il leur serait interdit de les mélanger avec des oiseaux non marqués.
Cette obligation nécessiterait au sauvaginier d'indiquer à l'administration le lieu où sont parqués ses appelants afin que des vérifications puissent être faites voire un suivi sanitaire par des vétos.
C'est pour moi une solution plausible pour "sortir du trou" même si, je comprends, qu'elle puisse être perçue comme une contrainte supplémentaire (une de plus!).
Mais c'est un moyen de continuer à utiliser nos appelants... comme avant.
A vos claviers :fou:
Nous sommes plusieurs sur HV a essayer de trouver une solution durable pour pouvoir à la fois continuer à utiliser nos appelants tout en respectant les craintes des éleveurs quant à la grippe aviaire.
Car, ne nous leurrons pas, le virus viendra certainement un jour chez nous ou à nos portes. Ainsi,l'argument qui est de dire, pour l'instant pas de grippe donc on ne change rien ou on accepte simplement les cages, n'est selon moi pas suffisant.
De même, la transmission du virus par les oiseaux sauvages est peut-être faible et insignifiante mais vraisemblablement, elle existe.
C'est pourquoi, je fais une petite proposition.
Si le risque est de propager le virus auprès de la volaille domestique à partir de nos appelants contaminés par les oiseaux sauvages, alors faisons en sorte qu'il n'y ait aucun contact entre cette volaille et nos appelants.
On rejoint notamment la première recommandation de l'AFSSA.
Si un appelant est contaminé, il ne pourra pas le transmettre à une autre volaille et donc le pont sera rompu.
Ce système nécessite de pouvoir distinguer les appelants des autres oiseaux domestiques.
Il y a les bagues fixes d'élevage mais celles-ci ne sont pas encore obligatoires et donc ne peuvent être utilisées.
On pourrait imaginer l'utilisation de bagues non permanentes de type prélèvement pour marquer les appelants mais elles pourraient être enlevées et donc on n'arriverait plus à les distinguer des oiseaux non appelants.
Je pense donc à la coloration d'une partie de l'aile de l'appelant par de la peinture indélébile (cette technique est déjà utilisée par des ornithos pour marquer des oiseaux réintroduits comme des rapaces). Cette technique a l'avantage de se maintenir 1 an (jusqu'au renouvellement des ailes), c'est à dire la durée d'une saison de chasse. La couleur ne peut être enlevée pendant cette période et on repère facilement l'appelant.
Les sauvaginiers ne seraient autorisés à utiliser que des oiseaux "colorés" et il leur serait interdit de les mélanger avec des oiseaux non marqués.
Cette obligation nécessiterait au sauvaginier d'indiquer à l'administration le lieu où sont parqués ses appelants afin que des vérifications puissent être faites voire un suivi sanitaire par des vétos.
C'est pour moi une solution plausible pour "sortir du trou" même si, je comprends, qu'elle puisse être perçue comme une contrainte supplémentaire (une de plus!).
Mais c'est un moyen de continuer à utiliser nos appelants... comme avant.
A vos claviers :fou: