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[QUOTE=chasseur62;1710781]c'est juste une provocation gratuite ? ou tu penses vraiment ce que tu as écrit ?:/:[/QUOTE]
salut
tu parles d'une provocation au niveau de la création d'une reserve
ou de ses conséquences ?
je n'ai fait que me baser sur une proposition de pnard 80 sur l'eventualité d'une reserve a cet endroit , et les constatations qu'ils en resulteraient si on entrait dans un tel schéma .
le chenal qui relierait l'authie aux carriérres , j'en ai déja entendu parler !
nos propriètés font l'objet d'une preemtion , et entre dans un schéma de protection de toutes les carrières .
si tout cela prenait forme , je ne vois mème pas en quoi ma pensée aurait son importance .
je serais soumis comme tout les protagonistes du secteur a la volonté administrative .
c'est pourquoi je pose la question de l'interet d'une reserve .
si on me prouve qu'elle est d'interet general
je ne m'y opposerais pas
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[QUOTE=Thesound;1710758]Mais alors, pourquoi faire tant de foin depuis 10 ans ?
Si vous ne prélevez pas d'oies, pourquoi demander à les chasser ?
Pour flinguer les canards ? [B]Comme le font certains...
[/B]Et ne viens pas me répondre que je délire. Je sais aussi bien que toi ce qu'il se passe dans les huttes et comment se comportent les radicaux libres qui nous pourrissent l'ambiance depuis des années.[/QUOTE]
ce coup ci , c'est toi qui mélange tout !
toi et beaucoup d'autre , ne pouvez ignorer la légitimitè de la chasse des oies en fevrier !
vous l'avez d'abord combattu , puis devant l'accumulation des évidences , vous ne vous en remettez a présent qu'a ces éventuels débordements , c'est légitime sans doute , mais ca demeure ...
je l'ai déja dit j'ai déja tiré du canard en fevrier , je l'assume .
je me refuserais et je pense la totalité de mes collègues chasseurs a profiter de cette reconnaissance de ce bien fondé de cette chasse aux oies pour prelever du canard .
parce que j'aurais a coeur d'attendre que l'opportunitè me soit offerte dans la mesure ou j'aurais apporté les mèmes évidences pour les populations d'anatidés , et je n'ai a ce jour aucune certitude (cela passera par nos études ) qu'on m'offre la mème possibilité .
en attendant je ne cautionnerais plus aucune enfreinte
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arff j'avais écris une réponse avec l'ensemble des liens et des explications pour te permettre de mieux comprendre la réalité de ce secteur...déconnection!pfff plus le courage de tout refaire
en gros : chenal : prévu sur le 1er plan d'aménagement de la foraine d'authie datant des années 80 pour faire un arriére port de plaisance de berck sur les carriéres
zones de préemption: uniquement la partie ouest de la cd940 donc entre la nationale et l'authie et seulement sur 123hectares
aménagement foncier( valable pour ouest et est de la cd 940) soumise a plu + loi littorale ( un garde fou en gros pour lutter contre l'urbanisation de la zone, même si y a encore eut dans les derniéres années de rare aménagement non déclaré)
corridor , c'est en gros les trames vertes et bleues voulues par les écolos
réserve sur carriére oui, mais vu que remise diurne, il faudrait coupler avec des zones de gagnage alimentaire donc des dizaines de huttes qui sautent et autant de propriétaires .
le seul lier qu'il me restait en mémoire de l'ordi :
projet aménagement 2011/2021 ;)
[LIST=1]www.eau-artois-picardie.fr/IMG/BaseDoc/aegis/2491/D_22182.pdf
par contre j'ai l'ensemble des divers plans/réunions/interventions...etc depuis 1970
n'hésites pas si cela t'intéresse ;)
[/LIST]
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Bjour chasseur 62.
En tout cas, ça m'intéresse. Tu peux me l'envoyer si tu veux
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[QUOTE=chasseur62;1710806]arff j'avais écris une réponse avec l'ensemble des liens et des explications pour te permettre de mieux comprendre la réalité de ce secteur...déconnection!pfff plus le courage de tout refaire
en gros : chenal : prévu sur le 1er plan d'aménagement de la foraine d'authie datant des années 80 pour faire un arriére port de plaisance de berck sur les carriéres
zones de préemption: uniquement la partie ouest de la cd940 donc entre la nationale et l'authie et seulement sur 123hectares
aménagement foncier( valable pour ouest et est de la cd 940) soumise a plu + loi littorale ( un garde fou en gros pour lutter contre l'urbanisation de la zone, même si y a encore eut dans les derniéres années de rare aménagement non déclaré)
corridor , c'est en gros les trames vertes et bleues voulues par les écolos
réserve sur carriére oui, mais vu que remise diurne, il faudrait coupler avec des zones de gagnage alimentaire donc des dizaines de huttes qui sautent et autant de propriétaires .
le seul lier qu'il me restait en mémoire de l'ordi :
projet aménagement 2011/2021 ;)
[LIST=1][*][url]www.eau-artois-picardie.fr/IMG/BaseDoc/aegis/2491/D_22182.pdf[/url]
par contre j'ai l'ensemble des divers plans/réunions/interventions...etc depuis 1970
n'hésites pas si cela t'intéresse ;)[/LIST]
[/QUOTE]
ok , je suis tombé incidemment sur un site (je sais plus lequel :cri: ) a essence départementale en tout cas (une recherche sur znief ) ou l'ensemble des 4 plans d'eaux (inclus bibi et le baron ) etait prevue dans un schéma de preemption etabli par un organisme a vocation écologiste .
effectivement cela n'aurait de sens qu'avec un zone de gagnage conséquente et il me semble moi que toute la zone entre la base nautique et le port de la madelon est quasi sans huttes , si on ajoute toutes les prairies innondées a mon " est " avec sans mauvaises intentions des propriétaires agés , cela laisse des perspectives ..
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Voilà après quelques recherches
[URL="http://www.monde-diplomatique.fr/"][IMG]http://www.monde-diplomatique.fr/exo/images/logofficiel-enlong-simple.png[/IMG] [/URL] [URL="http://www.monde-diplomatique.fr/"] [/URL] Rechercher :
[LIST][*][URL="http://www.monde-diplomatique.fr/"]Accueil[/URL][*][URL="http://www.monde-diplomatique.fr/2015/12/"]Numéro du mois[/URL][*][URL="http://www.monde-diplomatique.fr/archives"]Archives[/URL][*][URL="http://www.monde-diplomatique.fr/mav/"]Manière de voir[/URL][*][URL="http://blog.mondediplo.net/"]Blogs[/URL][*][URL="http://www.monde-diplomatique.fr/cartes/"]Cartes[/URL][*][URL="http://boutique.monde-diplomatique.fr/boutique"]Publications[/URL][*][URL="http://www.monde-diplomatique.fr/diplo/apropos"]À propos[/URL][/LIST]
[IMG]http://www.monde-diplomatique.fr/exo/images/valise.jpg[/IMG]
[URL="http://www.monde-diplomatique.fr/carnet/"]>[/URL][URL="http://blog.mondediplo.net/"]> Les blogs du « Diplo »[/URL] [URL="http://www.monde-diplomatique.fr/carnet/"]> La Valise diplomatique[/URL] [URL="http://www.monde-diplomatique.fr/carnet/2012-01-26-fraise#plus_d_infos"]i[/URL]
[B]La fraise espagnole, un cauchemar social[/B]
26 janvier 2012
[URL="http://www.monde-diplomatique.fr/carnet/2012-01-26-fraise#tout-en-haut"][IMG]http://www.monde-diplomatique.fr/exo/images/logofficiel-mini.png[/IMG]
La fraise espagnole, un cauchemar social[COLOR=#82d0e2]↑[/COLOR][/URL]
[COLOR=#67c6dc]D[/COLOR]es fraises en hiver : fabriqué par la publicité, ce rêve de consommateur est, on le sait, un cauchemar écologique, aussi bien pour l’eau massivement gaspillée que pour les pesticides employés dans la production. On sait moins qu’il est aussi, pour ceux qui produisent ces fraises sous les serres andalouses, un cauchemar social. Une mission d’enquête mandatée par la Fédération internationale des ligues des droits de l’Homme (FIDH) rendait aujourd’hui [URL="http://www.fidh.org/Main-d-oeuvre-importee-pour"]son rapport sur les conditions de travail[/URL] des quelque 50 000 personnes qui constituent la main-d’œuvre de cette cette production saisonnière.
Majoritairement composée de travailleurs migrants, et surtout de femmes, cette population est régie par le système de la [I]contratación en origen[/I], qui permet aux patrons, en accord avec la Région et les syndicats, de [I]«recruter “à la source” dans leur pays d’origine quelques milliers de personnes qui seront convoyées puis réparties dans les plantations où elles travailleront jusqu’à la fin de la saison de la fraise, s’engageant à revenir dans leur pays dès la fin de leur contrat».[/I]
Depuis que la Pologne, la Bulgarie et la Roumanie sont entrées dans l’Union européenne, [I]«le recrutement à la source concerne désormais des travailleuses marocaines. Ce système original est souvent érigé en exemple des avantages de la migration circulaire, un modèle promu par les institutions de l’UE afin de pourvoir aux besoins en main-d’œuvre de l’Europe tout en garantissant la non-installation des migrants sur son sol»[/I], souligne le rapport.
Mais, sur le terrain, les enquêteurs de la FIDH ont découvert [I]«un certain nombre de problèmes psycho-sociaux dans la communauté des travailleuses marocaines. Par exemple, les femmes enceintes font tout pour dissimuler leur grossesse à leur employeur car elles craignent de devoir arrêter de travailler et donc renoncer à la saison. Lorsqu’elles sont malades, ces femmes hésitent aussi à se rendre dans les centres de santé et à en informer leur employeur».[/I] Les [I]«critères de sélection»[/I] des employeurs sont, constate le rapport, [I]«sexistes et paternalistes».[/I] Ainsi, [I]«pour la fraise et encore plus pour la framboise, les doigts de la femme et sa délicatesse supposée conviendraient mieux.[/I] [Le programme] [I]prévoyait de manière non explicite le recrutement en priorité de mères d’enfants en bas âge — une clause supposée empêcher leur évasion pendant la durée ou à la fin du contrat».[/I]
Bien souvent, les ouvrières ne disposent pas d’une copie de leur contrat de travail, et certaines se voient confisquer leur passeport, ce qui les contraint à rester, loin de tout, cloîtrées sur leur lieu de travail. D’autant, insiste le rapport, que l’aspect temporaire des contrats, combiné au désintérêt des syndicats majoritaires espagnols comme des syndicats marocains, conduisent à une [I]«absence»[/I] complète de représentation syndicale.
Quant aux conditions d’hébergement, elles sont parfois carcérales, [I]«en dessous de toute norme. Il s’agit généralement de baraques en préfabriqué éloignées de plusieurs dizaines de kilomètres des zones urbaines et où le minimum en matière d’hygiène n’est pas respecté».[/I]
[I]«Le système même d’embauche de travailleurs à l’étranger — ce qu’Emmanuel Terray a décrit par l’expression “délocalisation sur place” — qui dépendent entièrement de cet employeur pour revenir travailler sur le territoire espagnol et qui ne disposent d’aucune représentation syndicale, empêche tout type de revendication,[/I] précise la FIDH, [I]et explique le consentement des travailleurs à des conditions de travail pourtant en deçà des normes nationales et internationales, a fortiori dans une période de crise économique».[/I]
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oui c'est presque cela, initialement un rectangle ayant pour coté l'authie au sud,et au nord une ligne entre madelon et carriére a l'est cd940 au l'ouest la mer ;)
la znieff( zone encore plus large) c'est autre chose, j'en ai parlé encore avec vincent pillon (eden62) l'année derniére suite au dernier rapport sortis en aout 2014 , par contre rassures toi il n'y a pas de plan de préemption ni pour toi ni pour le baron ;) ( si tu as vu un document interne a une apn...pas de paniques...a lire leurs différents docs toute la france est quasiment préemptable
pour les patures a ton "est" ..lol ils vont être heureux les propriétaires ( exemple l'agriculteur de conchil centre ;) qui a la 50 aine et surtout le fils )
de ce que je connais et rencontre a chaque réunion diverses touchant ce secteur, je n'ai vu que peu de "vendeur"...aprés dans un génération ou plus...tout est possible
l'argent est roi, qui plus est pour ceux qui n'ont pas ou plus d'attaches particuliéres...c'est un mal qui ronge partout en france:triste:
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[QUOTE=chasseur62;1710814]oui c'est presque cela, initialement un rectangle ayant pour coté l'authie au sud,et au nord une ligne entre madelon et carriére a l'est cd940 au l'ouest la mer ;)
la znieff( zone encore plus large) c'est autre chose, j'en ai parlé encore avec vincent pillon (eden62) l'année derniére suite au dernier rapport sortis en aout 2014 , par contre rassures toi il n'y a pas de plan de préemption ni pour toi ni pour le baron ( si tu as vu un document interne a une apn...pas de paniques...a lire leurs différents docs toute la france est quasiment préemptable
pour les patures a ton "est" ..lol ils vont être heureux les propriétaires ( exemple l'agriculteur de conchil centre qui a la 50 aine et surtout le fils )
de ce que je connais et rencontre a chaque réunion diverses touchant ce secteur, je n'ai vu que peu de "vendeur"...aprés dans un génération ou plus...tout est possible
l'argent est roi, qui plus est pour ceux qui n'ont pas ou plus d'attaches particuliéres...c'est un mal qui ronge partout en france:triste:[/QUOTE]
la prochaine fois , je te prendrais comme avocat pour répondre a michou :D
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c'est peut être celui la que tu avais vu pour la znieff ?
[URL]http://inpn.mnhn.fr/docs/ZNIEFF/znieffpdf/310013302.pdf[/URL]
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non , non, j'ai rien a lui dire ;)
aprés oui j'aime me documenter, et puis sur cette zone j'y ai des attaches affectives ;)
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Une autre plus détaillée sur la culture des fraises
Des fraises en France à peine l’hiver terminé issues des cultures intensives du sud de l’Espagne.
LaNutrition.fr: 3 bonnes raisons de ne pas les acheter!
Aline PÉRIAULT - Lundi 14 Juin 2010
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On les retrouve dès le mois de mars sur les étals des marchés et aux rayons fruits et légumes des grandes surfaces… les fraises ! Ca fait des mois que vous n’en avez pas mangé, c’est tentant non ? Certes. Mais voilà au moins trois bonnes raison de ne pas en acheter.
[TABLE="class: encart-bleu"]
[TR]
[TD="class: titre"]Des fraises hybrides[/TD]
[/TR]
[TR]
[TD="class: corps"]La fraise d’Espagne n’est pas une variété sauvage mais un hybride. Ces fraises résultent en effet d’une hybridation entre la fraise sauvage européenne (Fragaria vesca) et les variétés de fraises américaines (Fragaria chiloensis et Fragaria virginiana). La production de cette fraise espagnole a commencé de façon expérimentale dans les années 1960 avant de se généraliser.
[/TD]
[/TR]
[/TABLE]
[h=3]Une plaie pour l’environnement[/h]Vu d’avion, c’est un parterre interminable de serres en plastique à perte de vue. La région de Doñana au Sud de l’Espagne est depuis les années 1960 le royaume de la fraise. 4500 à 6000 hectares sont réservés à cette culture et donnent chaque année 40 à 50 tonnes de fraises par hectare. A elle seule, la région assure 60 % de la production de fraises espagnoles dont 100 000 tonnes sont exportées chaque années, et 35 % vers la France.
Problème : pour assurer cette production de masse, la culture de fraise fait appel à des méthodes intensives désastreuses pour l’environnement. D’ailleurs les producteurs ne se gênent pas pour étendre encore leur territoire, quitte à empiéter en toute illégalité sur le parc national : 450 hectares faisant partie de cette zone protégée ont déjà été colonisés par la fraise espagnole.
[h=3]Des nappes phréatiques siphonnées[/h]La production de fraises dans la région de Doñana pompe à elle seule 20 millions de mètres cubes d’eau par an, ce qui représente un tiers des réserves en eau de la région.
Conséquence : le niveau des nappes phréatiques diminue de façon alarmante et certaines réserves d’eau sont déjà asséchées. Les conséquences sur l’équilibre écologique de la région ne se font pas attendre et l’association WWF (World Wild Fondation) dénonce une menace sur la biodiversité. La végétation qui a besoin d’humidité a déjà fait les frais de la sécheresse provoquée par la culture des fraises et commence à disparaitre.
[h=3]Le plastique, pas fantastique[/h]Pour pouvoir produire des fraises quasiment toute l’année les producteurs utilisent des bâches de plastique à la saison froide. Au total, ce sont près de 4500 tonnes de plastique qui sont utilisées chaque année. Des déchets qui sont censés être collectés et recyclés mais qui se retrouvent parfois inopportunément dans la nature…
[h=3]Des fraises riches en pesticides mais pauvres en goût[/h]Le mode de production hors-sol favorise les moisissures, d’où l’utilisation généreuse de fongicides, mais aussi d’insecticides. En France, l’analyse en 2005 de 112 échantillons par la Direction G énérale de la Concurrence, la Consommation et la Répression des Fraudes a révélé des traces de pesticides dans 76% des barquettes, dont 16% au-dessus des limites autorisées. Mais en réalité, des résidus sont retrouvés dans la quasi-totalité des fraises espagnoles, au total 105 molécules différentes, selon une étude allemande. La moitié des détections porte sur 5 d’entre elles : le cyprodinil, le fludioxonil, le fenhexamide, le tolylfluanide et l’azoxystrobine.
[h=4]Quelles conséquences sur la santé ?[/h]Ces pesticides sont soupçonnés d’être des perturbateurs endocriniens et d’avoir des effets sur la reproduction humaine et le développement fœtal.
[h=4]Tout ça pour quoi ?[/h]Pour des fruits la plupart du temps dépourvus de goût. Cela en vaut-il vraiment la peine ?
[h=3]Une main d’œuvre précaire et sous payée[/h]Les fruits provenant de cette région sont récoltés par des ouvriers agricoles maghrébins, certains entrés illégalement, qui reçoivent un salaire de misère et vivent dans des conditions déplorables. Depuis 2000, la région est périodiquement le théâtre d’actes racistes et même, de véritables «ratonnades » comme en octobre 2005, quand un groupe d'Espagnols cagoulés et armés de pistolets a investi une petite exploitation agricole dans la localité de Nijar. Bilan : trois blessés dont un par balle. En février 2000, une véritable chasse à l'homme avait été menée pendant 3 jours contre les travailleurs marocains, et s’était soldée par une soixantaine de blessés, la destruction de logements et d'une mosquée. En août 2003, des hommes circulant la nuit en voiture armés de battes de base-ball ou de barres de fer s’en étaient pris à des ouvriers agricoles.
L’exposition aux pesticides n’est pas sans risque pour ces travailleurs et Claude-Marie Vadrot dénonçait dans Politis l’explosion de maladies pulmonaires et d’affections de la peau chez ces saisonniers sous-payés et logés dans des conditions précaires, qui se réchauffent le soir en brûlant les résidus des serres en plastique. Et tout ça, pour un salaire moyen de 36 euros par jour…
[h=5][I]Ravages écologiques, scandale sanitaire, conditions de travail plus que discutables… tout ça pour des fraises souvent creuses et insipides… Trois bonnes raisons d’attendre pour déguster sa première fraise.[/I][/h]
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[QUOTE=chasseur62;1710818]c'est peut être celui la que tu avais vu pour la znieff ?
[URL]http://inpn.mnhn.fr/docs/ZNIEFF/znieffpdf/310013302.pdf[/URL][/QUOTE]
il y avait une cartographie avec les plans d'eau (j'aurais du conserver )
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oups oui, celui la est plus récent, et il est trés trés partiel ( je l'avais fait remarqué d'ailleur en insistant lourdement lol! en réunion) ;)
je regarde si j'ai l'autre sur ce pc
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[QUOTE=pioupiou64;1710787]je t'envoie un mp pour pas pourrir le débat sur le forum; alors si tu connais le portugal t'en a vu beaucoup de oies la bas?????; et si tu as trouvé la cachette, faut transmettre l'info.[/QUOTE]
JJB:
Pas besoin de mp pour évoquer le sujet. Le Portugal, j'y suis allé l'été, donc pas d'oies. Je te dis juste qu'il y a ce qu'il faut pour attirer les oies et qu'à mon avis il y en a qui ne sont pas comptabilisées.