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en matière de gestion adaptative, je ne pense pas que nous tomberons dans le tout ou rien. On voit mal en effet comment on pourrait suivre chaque année toutes les espèces chassables pour définir leur abondance et le quota de prélèvement.
Par contre, il est probable que l'on s'achemine vers une gestion adaptative de certaines espèces.
Par exemple, [FONT="]la population d'oie à bec court de Svalbard est le premier cas de gestion pour les oies. Celle-ci se porte bien, voire trop bien et son territoire va grosso modo du Svalbard à la Belgique. Elle est chassée en Norvège et au Danemark et le quota de prélèvement pour l'année prochaine sera de 36 000 oiseaux dans l'objectif de faire baisser la population à terme à 60 000 individus.
Ils veulent tellement y arriver qu'ils en sont à faire des études pour être plus efficaces ! [URL]http://www.isnea.eu/comment-tuer-plus-doies-a-la-chasse-un-article-scientifique-qui-apporterait-une-solution/[/URL]
Un deuxième plan est en cours avec l'oie des moissons de la taïga. Là, c'est l'inverse car elle se porte mal et donc, il faut plutôt s'attendre à des restrictions...
Le troisième plan concerne notre cendrée, le plan de gestion est attendu pour la fin 2018...
Donc, petit à petit, on y vient mais cela sera certainement très progressif.
Pour ma part, j'espère que cette méthode ne concernera que quelques espèces car ce sera d'une part vite ingérable et d'autre part, certaines populations de gibier se portent suffisamment bien pour ne pas mettre en place une "usine à gaz".
N'oublions pas que nous avons aujourd'hui d'autres moyens de gérer. Ce sont les dates d'ouverture, les principes notamment de ne pas chasser les migrateurs au retour ou les jeunes encore dépendants, la création de réserves de chasse, la gestion de nos marais, plans d'eau, prairies pour la reproduction, le PMA,...
[/FONT]
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je serait bien moins confiant que certains sur la gestion adaptative reunion bientot sur le sujet on en reparleras plus tard !!!
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24 mars a 15h salle des fetes d estreboeuf juste a cote de st valery
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[QUOTE=Vincent L;1731705]en matière de gestion adaptative, je ne pense pas que nous tomberons dans le tout ou rien. On voit mal en effet comment on pourrait suivre chaque année toutes les espèces chassables pour définir leur abondance et le quota de prélèvement.
Par contre, il est probable que l'on s'achemine vers une gestion adaptative de certaines espèces.
Par exemple, [FONT=&]la population d'oie à bec court de Svalbard est le premier cas de gestion pour les oies. Celle-ci se porte bien, voire trop bien et son territoire va grosso modo du Svalbard à la Belgique. Elle est chassée en Norvège et au Danemark et le quota de prélèvement pour l'année prochaine sera de 36 000 oiseaux dans l'objectif de faire baisser la population à terme à 60 000 individus.
Ils veulent tellement y arriver qu'ils en sont à faire des études pour être plus efficaces ! [URL]http://www.isnea.eu/comment-tuer-plus-doies-a-la-chasse-un-article-scientifique-qui-apporterait-une-solution/[/URL]
Un deuxième plan est en cours avec l'oie des moissons de la taïga. Là, c'est l'inverse car elle se porte mal et donc, il faut plutôt s'attendre à des restrictions...
Le troisième plan concerne notre cendrée, le plan de gestion est attendu pour la fin 2018...
Donc, petit à petit, on y vient mais cela sera certainement très progressif.
Pour ma part, j'espère que cette méthode ne concernera que quelques espèces car ce sera d'une part vite ingérable et d'autre part, certaines populations de gibier se portent suffisamment bien pour ne pas mettre en place une "usine à gaz".
N'oublions pas que nous avons aujourd'hui d'autres moyens de gérer. Ce sont les dates d'ouverture, les principes notamment de ne pas chasser les migrateurs au retour ou les jeunes encore dépendants, la création de réserves de chasse, la gestion de nos marais, plans d'eau, prairies pour la reproduction, le PMA,...
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et on remettrai sur la table la notion de sous espèces qui a déjà été battue en brèche?
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Pour la cendrée ? c'est plutôt population que sous-espèce... mais on verra, le plan se fait cette année.
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en tout cas, l'ONCFS s'y prépare :
[I]l’établissement public demeure pleinement mobilisé sur la gestion de cette espèce. Il participe activement aux travaux de la récente plateforme de gestion de l’oie cendrée mise en place au niveau de l’ensemble de la population ouest-européenne, sous l’égide l’Accord international pour la conservation des oiseaux d’eau d’Afrique et d’Eurasie (AEWA).[/I][I]En 2018, son implication s’intensifie avec le recrutement d’un jeune chercheur (post-doctorat) qui se consacrera entièrement aux travaux de modélisation conduits par le consortium de recherche européen que pilote l’université d’Aarhus (Danemark), et ce afin d’évaluer l’efficacité des différentes approches envisagées pour réduire les dégâts et nuisances occasionnés par l’essor remarquable de la population d’oies cendrées qu’on observe depuis les dernières décennies.[/I]
Extrait de [URL]http://www.oncfs.gouv.fr/Espace-Presse-Actualites-ru16/L-ONCFS-un-acteur-incontournable-pour-la-amp-nbsp-news1976[/URL]
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[QUOTE=Philippe 62;1731691]Et pourquoi seulement habitats ? Quand un espèce est en déclin, agir sur son habitat est une évidence mais continuer à la chasser comme si de rien n'était représente le risque de compromettre les efforts de conservation.M'enfin je dis ça je dis rien. Parle nous des mesures préconisées par l'AEWA lors des mouvements de fuite liés aux événements climatiques.[/QUOTE]
Je t'invite à lirela présentation de l'AEWA via ce lien Philippe
[url]http://www.unep-aewa.org/fr[/url]
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[QUOTE=coinc59;1731731]Je t'invite à lirela présentation de l'AEWA via ce lien Philippe
[URL]http://www.unep-aewa.org/fr[/URL][/QUOTE]
Je voulais que tu nous indiques ce qui est indiqué dans le guideline à propos des mesures préconisées lors des événements climatiques et plus particulièrement ceux liés au froid.
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[QUOTE=Vincent L;1731705]en matière de gestion adaptative, je ne pense pas que nous tomberons dans le tout ou rien. On voit mal en effet comment on pourrait suivre chaque année toutes les espèces chassables pour définir leur abondance et le quota de prélèvement.
.............../...............[FONT=&]
[B]Donc, petit à petit, on y vient mais cela sera certainement très progressif.[/B]
Pour ma part, j'espère que cette méthode ne concernera que quelques espèces car ce sera d'une part vite ingérable et d'autre part, certaines populations de gibier se portent suffisamment bien pour ne pas mettre en place une "usine à gaz".
N'oublions pas que nous avons aujourd'hui d'autres moyens de gérer. Ce sont les dates d'ouverture, les principes notamment de ne pas chasser les migrateurs au retour ou les jeunes encore dépendants, la création de réserves de chasse, la gestion de nos marais, plans d'eau, prairies pour la reproduction, le PMA,...
[/FONT][/QUOTE]
JJB:
Si ça se fait et c'est ce qui va se faire , il n'y aura pas de demi-mesure. Gestion adaptative pour toutes les espèces sur le modèle déjà existant et qui fonctionne sur la pêche.
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[QUOTE=JJB;1731737]JJB:
Si ça se fait et c'est ce qui va se faire , il n'y aura pas de demi-mesure. Gestion adaptative pour toutes les espèces sur le modèle déjà existant et qui fonctionne sur la pêche.[/QUOTE]
Pourquoi ne pas proposer une chasse raisonnable ? Le sonar pour la peche au bar n'était pas raisonnable et voilà le resultat !
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le sujet du post étant la gestion adaptative, donc en tenant compte des effectifs d'oiseaux.
elle ne peut être que raisonnable.
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Qui devrait surtout s'appuyer sur les exemples étatsuniens.
Ex les oies du Svalbard, etc
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Chasse Adaptatative
[QUOTE=chasseur62;1731741]le sujet du post étant la gestion adaptative, donc en tenant compte des effectifs d'oiseaux.
elle ne peut être que raisonnable.[/QUOTE]
Il y a des dispositions a prendre qui nous rendraient plus crédibles lors d'une négociation .
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Il y a tout de même une grande différence entre la pêche commerciale voire industrielle et la chasse considérée comme une activité ludique. Je ne pense pas que les moyens pouvant être mis pour gérer la pêche soient les mêmes que pour ceux pour la chasse.
Il est vrai que cette gestion se fait déjà sur le gibier de plaine et le grand gibier mais n'oublions pas que l'échelle d'action n'est pas la même car ces animaux sont sédentaires.
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négocier quoi? puisque cela doit s'appuyer uniquement sur des faits concrets!
développes un peu car paraître plus crédible que le raisonnable....:/: