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[QUOTE=Thesound;1711305]Ce communiqué est très surprenant.
J'en tire 2 conclusions immédiates.
1. Il démontre simplement qu'en France les autorités sont plus sensibles aux arguments des lobbies qu'à la réalité scientifique.
2. Il tendrait à confirmer qu'il faut rechercher la cause de l'émergence de ces virus dans les pratiques locales : vaccination (?) et/ou défaillance de la surveillance épidémiologique.
[B]Très sérieusement, j'aimerais bien lire le document scientifique selon lequel on peut conclure que le H5N9 n'est pas transmissible par la faune sauvage.
J'aimerais savoir quel scientifique a signé un tel avis ?
[/B]Mais peu importe, on va faire avec et on verra combien de temps cet avis sera suivi d'effet.
J'attire cependant votre attention sur un fait essentiel :
- le présent avis ne concerne que les foyers contaminés par le virus H5N9.
N'oubliez pas trop vite les foyers infestés par le H5N1 et le H5N2 (HP et LP).
Négliger ces 2 souches serait bien imprudent, car ce sont les plus répandues et elles ont largement démontré leur virulence et leur capacité à circuler un fois qu'elles ont apparu quelque part.
Enfin, faut-il se satisfaire de voir les autorités conditionner le maintien de l'exercice de la chasse par le fait qu'un virus n'aurait pas encore démontré qu'il est "transmissible par la faune sauvage" ?
[B]La réciproque veut en effet que si les virus sont transmissibles par la faune, la chasse sera interdite.
[/B]Or non seulement on est en droit de douter que le H5N9 HP n'est pas transmissible à et par la faune, et il est trop tôt et très osé de l'affirmer, mais encore et surtout, on sait que les autres souches sont au contraire transmissibles.
Ce communiqué est donc à prendre avec des pincettes.[/QUOTE]
cet article est donc a prendre avec des pincettes car
- tu l a dans l os !!! :G
- il ne vient pas de toi !!! :G
- il vient d un scientifique , un vrai , qui sait ce qu' il dit , lui !! :G
CQFD ...................................... ;)
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Ai passé la nuit à la hutte la nuit dernière ...
Résultat RAS, pas vu le cul d'u canard ...
et pourtant cet après midi j'ai un bon début de grippe ...
Quelqu'un peut m'expliquer ?? ;)
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JJB a tenu à souligner ce que j'ai précédemment écrit : [B][COLOR=#ff0000]Les virus H5N8 et H5N2 ont été principalement diffusés dans le monde par les canards, et peut-être d'autres espèces de grands migrateurs.[/COLOR][/B]
Il a raison car c'est un fait qui se fonde sur des recherches scientifiques conduites dans plusieurs pays : Japon, Chine, États Unis, etc...
Et si on s'oriente dans le cas français vers une émergence de virus basée sur des réassortiments et mutations au sein de nos élevages (à confirmer ???), il n'empêche qu'un cas de H5N2 LP a été déclaré tout récemment en Bavière, comme dans l'Aveyron.
Il reste possible que ces H5N2 soient aussi des produits des élevages plus ou moins industriels, mais ça reste à démontrer.
Et si jamais c'était le cas, cela ne ferait qu'accroître encore les risques potentiels auxquels nous sommes exposés.
Il faut absolument intégrer à l'analyse de la situation générale ce constat :
alors que pendant 7 à 8 ans, nous avons connu une trêve sur les front des virus de la grippe aviaire, la situation s'est brutalement aggravée en 2013/2014. D'une part le H5N1 a continué d'évoluer et a recommencer à se propager. Et on a constaté l'apparition de plusieurs nouvelles souches de virus HP : H5N8, H5N2, H5N6, H7N9, H5N9, H10N8. Et j'en oublie certainement.
Et depuis le début de l'année, l'Europe a été affectée par divers foyers de H7N7 et de H5N8. Et puis en cette fin d'automne, la saison de la grippe a démarré malgré l'absence de froid avec l'apparition de plusieurs souches H5...
Force est de constater à la lueur de l'évolution de la situation à l'échelle mondiale, que les foyers qui ont été déclarés hors Asie du sud-est, sont principalement issu ou lié au H5N1, H5N8, et H5N2, qui circulent aussi au sein de l'avifaune sauvage.
[B]Les souches des sous-types qui affectent peu ou pas du tout les oiseaux sauvages sont restées cantonnées en Asie. Ce qui infirme la thèse selon laquelle les échanges commerciaux seraient responsables de la propagation de ces virus.[/B]
[B][COLOR=#ff0000]
[/COLOR][/B][COLOR=#ff0000][/COLOR]
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[QUOTE=niroca;1711306]jjb ca fait un mois que je lui dit est repete il a rien compris au film moi j ai mes sources je le savais depuis longtemps ca 1 mois que je dit aucun probleme avec la grippe!!ca me donne raison est je l attend sur un autre sujet au mois de fevrier il le sait d ailleurs il va encore etre ridicule;)[/QUOTE]
Donc selon toi, on en a fini avec les virus de la grippe aviaire ? :/:
Eh bien puisses-tu avoir raison...
[B]Mais je ne crois pas aux miracles, même si la directrice de la FDC du 64 a mis quelques cierges à Lourdes.[/B]
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[QUOTE=skipper;1711314]quel bonheur d'avoir THESOURD pour animer les forums:))[/QUOTE]
Pour te servir :
[B]Deux nouveau foyers déclarés à l'OIE aujourd'hui:
Landes : H5N2
Dordogne : H5N1
[/B]Et voilà ce qui vous attend : [B][URL]https://www.service-public.fr/professionnels-entreprises/vosdroits/R42501[/URL]
[/B]
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Le communiqué du ministère actualisé :
[URL]http://agriculture.gouv.fr/influenza-aviaire-la-situation-actuelle-en-france[/URL]
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[QUOTE=Thesound;1711348]Bonjour,
des chercheurs viennent de publier (12 décembre) une étude conduite depuis plusieurs année en Bulgarie qui éclaire merveilleusement la situation actuelle en France.
On peut dire qu'elle tombe à point nommé, sauf pour [B]les producteurs de foie gras[/B], mais aussi, par ricochet, pour les éleveurs de canards, d'oies, et les détenteurs d'appelants.
Cette étude est très intéressante car elle démonte complétement l'argumentaire souvent invoqué par les éleveurs et le ministère français selon lequel les contaminations des canards d'élevage proviennent de l'avifaune migratrice.
Les scientifiques bulgares montrent l'incontestable [B][I]niche à virus[/I][/B] constituée par la production de foie gras en Bulgarie - mais aussi en France et ailleurs (la Belgique est citée).
Les conclusions de cette étude sont sans appel.
On retiendra cet avertissement :
[COLOR=#ff0000][B][I]The results of our study raise serious concerns that introduction of HPAIV virus into FG duck farms in Bulgaria or in Europe in general will affect many farms, with eradication being difficult and costly. [/I][/B][/COLOR][/QUOTE]
J'ai oublié de vous mettre le lien :
[URL]http://onlinelibrary.wiley.com/doi/10.1111/irv.12368/pdf[/URL]
[B]Bonne lecture ![/B]
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[h=2]rippe aviaire : les oiseaux sauvages ont bon dos ![/h]
[FONT=SourceSansProRegular]Les oiseaux migrateurs une fois de plus victimes de la psychose.[/FONT]
[FONT=SourceSansProRegular][COLOR=#505050][IMG]https://www.lpo.fr/images/Presse/cp/2015/grippe_aviaire/oies_cendrees_vol_aurelien_audevard_650.jpg[/IMG][CENTER]Oies cendrées ([I]Anser anser[/I]) - Crédit photo : Aurélien Audevard[/CENTER][/COLOR][/FONT]
[FONT=SourceSansProRegular]Depuis le 24 novembre, des cas de grippe aviaire ont été rapportés dans des basses cour en Dordogne.[/FONT]
[FONT=SourceSansProRegular]Face à cette nouvelle contamination des volailles domestiques, les oiseaux sauvages sont une fois encore incriminés comme étant les vecteurs essentiels du virus.[/FONT]
[h=3]Quelles sont les véritables causes de la grippe aviaire ?[/h][FONT=SourceSansProRegular]Pour rappel, la grippe aviaire H5N1 est un virus hautement pathogène pour les volailles. La transmission à l’homme est extrêmement rare, elle nécessite un contexte épidémiologique exceptionnel et une promiscuité importante. Par ailleurs, il convient de rappeler que l’influenza aviaire n’est pas transmissible à l’homme par la consommation de viande, oeufs, et plus généralement de tout produit alimentaire.[/FONT]
[FONT=SourceSansProRegular]De manière récurrente, les oiseaux sauvages sont accusés rapidement d’être les responsables de ces épidémies, alors que les scientifiques ont déjà analysés que :[/FONT]
[LIST][*]La grippe aviaire se développe dans un contexte particulier, à savoir : des conditions de promiscuité, de densité et de confinement des populations aviaires. Conditions que l'on retrouve dans les élevages domestiques et en particulier les élevages industriels.[*]Les souches de grippe aviaire rencontrées chez les oiseaux sauvages sont le plus souvent relativement bénignes tandis que celles rencontrées chez les oiseaux domestiques élevés en batterie dans des conditions stressantes, acquièrent un caractère hautement pathogène.[*]Du fait d'une densité de population élevée, le virus de la grippe est hautement mutagène. Ainsi, dans les unités d'élevage industriel, le virus a la capacité de muter rapidement vers des formes hautement pathogènes.[/LIST]
[FONT=SourceSansProRegular]Au même titre que n'importe quel organisme doué de facultés de locomotion, les oiseaux sauvages sont les hôtes possibles pour les virus désireux d'étendre leur territoire. Toutefois, quel est le niveau de leur contribution comparé à des réseaux d'échanges commerciaux qui permettent d'acheminer chaque jour des centaines de milliers de marchandises d'un point à l'autre de la planète ?[/FONT]
[FONT=SourceSansProRegular]La véritable voie de contamination reste actuellement le commerce et le transport de la volaille. Comme lors des précédentes épidémies d’H5N1, les origines de la contamination sont à rechercher dans les modes de production agricole et l'explication sur les capacités de propagation est à explorer dans les conditions d'échanges et de transports commerciaux dans un contexte de mondialisation et d'intégration des marchés. Rappelons qu’une épidémie a commencé aux Etats Unis depuis 2014 avec une souche d’H5N2, dans les élevages intensifs.[/FONT]
[FONT=SourceSansProRegular]La LPO recommande aux autorités de concentrer les moyens sur les élevages concernés dans le but de minimiser les risques de contamination d’autres animaux, qu’ils soient domestiques ou sauvages. Elle rappelle également que focaliser l’attention sur les oiseaux sauvages, sans prendre en considération les effets négatifs de l’élevage intensif sur la santé des animaux de consommation, peut mener à un mauvais contrôle de la propagation du virus.[/FONT]
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[B][URL]http://onlinelibrary.wiley.com/doi/10.1111/irv.12368/pdf[/URL][/B]
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Que dit l'étude bulgare ?
Que notre ministère est en train de nous rouler dans la farine.
Elle démontre que de très nombreuses souches de virus aviaires circulent en permanence au sein des élevages de canards, et notamment de canards destinés à la production de foie gras.
Elle disculpe les oiseaux migrateurs en démontrant que la circulation des virus dans les élevages de canards est permanente, en Bulgarie comme en France, et que les souches H5 font partie des sous-types dont la prévalence chez les canards d'élevage est plus significative encore que chez les canards sauvages.
Les références invoquées font état de suivis épidémiologiques dans les élevages français et belges qui ont révélé des contaminations au cours de périodes où les mêmes virus n'étaient pas mis en évidence au sein de l'avifaune.
Cette étude permet donc de consolider l'hypothèse que j'ai évoquée depuis le début :
- un ou des virus de sous-type H5 a (ou ont) circulé "à bas bruit" dans les élevages de canards de Dordogne, grâce à, ou malgré, une "probable vaccination" (?)...
Cela ne signifie pas que des virus de sous-type H5 LP ou HP ne sont pas véhiculés en Europe en ce moment par des canards migrateurs.
Mais cela impose de relativiser la responsabilité des oiseaux migrateurs, car [B]le risque que des foyers HP apparaissent dans des élevages de canards par la faute des migrateurs était nettement moindre que celui de les voir émerger spontanément.[/B]
En raison de leur mode d'exploitation, les canards des élevages du sud-ouest de la France sont parmi les principaux réservoirs de virus aviaires en Europe. Il est d'ailleurs notable qu'une étude conduite par l'ONCFS il y a une dizaine d'année l'avait fort bien mis en évidence.
Dans le sud-ouest ces élevages sont en outre situés au carrefour de 2 flyways de migration qui draine des millions d'oiseaux à risque.
Dans ces conditions, il est logiquement à craindre que les élevages de canards en plein air de cette région se comportent comme des carrefours ou, en quelque sorte, des plaques tournantes où les virus s'échangent entre oiseaux sauvages et domestiques, dans les 2 sens.
[B]Dès lors, peu importe de savoir dans quel sens a lieu chaque contamination ponctuelle. Ce qui est essentiel, c'est que globalement, on sait que les échanges se font dans les 2 sens, par intermittence ou en alternance, ou, parfois concomitamment.
Et quand un foyer apparaît, peu importe de savoir qui de l’œuf ou de la poule est venu en premier, sachant que l'un et l'autre sont ou seront contaminés au moindre contact avec des virus dont la volatilité, la virulence, et la portabilité ne cessent de s'accroître au fil de leurs évolutions successives dans le temps.
[/B]
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Pour ma part, secteur 85-44, cette année pauvre en colverts sarcelles vanneaux et oies.
En augmentation par rapport aux saisons précédentes pour le souchet.
Manque d'eau cruel chez nous depuis l'ouverture.
Les oies ont été innaperçues. NB ; la bécasse ( sensible au froid ) est bien présente
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[COLOR=#FFFFFF][FONT=crocodoc-f30vrp-inv-f117]
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[COLOR=#FFFFFF][FONT=crocodoc-f30vrp-inv-f117]Page 12 / 15
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[COLOR=#FFFFFF][FONT=crocodoc-f30vrp-inv-f121]Avis de l’Anses[FONT=crocodoc-f30vrp-inv-f117][/FONT]
Saisine n° 2015-SA-0241
[/FONT][/COLOR]
[COLOR=#FFFFFF][FONT=crocodoc-f30vrp-inv-f117][FONT=crocodoc-f30vrp-inv-f121]Le Gecu estime que cette hypothèse sur l’origine de l’infection est la plus probable[/FONT].
2) Circulation, chez les oiseaux sauvages, d’un virus IA H5 FP, qui aurait muté, soit aprèscirculation chez les volailles domestiques, soit en passant chez ces volailles
Les dates des signes de mortalité dans l’élevage de basse-cour coïncident avec la fin dupic migratoire. Celui-ci n’est pas totalement passé et des oiseaux migrent encore. Dansune telle période, l’introduction des virus influenza dans les élevages par des oiseauxsauvages (essentiellement des anatidés) est théoriquement possible. Cependant, cettehypothèse paraît dans le cas présent et sur la base des informations disponibles au 3décembre 2015, moins probable, dans la mesure où les zones des foyers (en particulier lenord du département) ne sont ni des zones de stationnement migratoire, ni des zones derepos, ni des quartiers d’hivernage pour l’avifaune sauvage, ni des zones de fréquentationimportante d’oiseaux d’eau sédentaires. Les éléments de l’enquête épidémiologique nepermettent pas à ce stade de savoir s’il a été noté, dans les parcours extérieurs desvolailles, la présence d’avifaune relais, autre que des anatidés (comme des passereaux oudes laridés - mouettes, goélands), susceptible de jouer un rôle dans l’apparition de cesfoyers.
Le Gecu estime que cette 2ème hypothèse, sans être exclue, est moins probable que laprécédente.
3) Circulation, chez les oiseaux sauvages, d’un virus IA HP transmis à des volailles
Il n’y a, à l’heure actuelle, aucune notification de virus IA HP chez les oiseaux sauvages enEurope, notamment dans des pays ayant mis en place une surveillance importante del’influenza aviaire dans l’avifaune et faisant partie de la même voie de migration que l’ouestde la France (Pays-Bas, Suède, Belgique par exemple). Cette surveillance programméeporte sur des oiseaux tués à la chasse, trouvés morts, mais également capturés à des finsdiagnostiques.
En outre, les pays du Nord de l’Europe, où ont lieu les regroupements d’oiseaux avant etpendant la migration (par exemple la Suède ou les Pays-Bas), n’ont pas déclaré demortalité anormale dans l’avifaune Le Gecu estime peu vraisemblable qu’un virus IA HPpuisse circuler dans l’avifaune sans avoir été détecté dans le cadre de ces différentessurveillances.
4) Introduction [FONT=crocodoc-f30vrp-inv-f110]via[/FONT] importation du virus par des échanges commerciaux, marchés, etc.
Cette hypothèse est peu probable, la circulation de ces souches virales n’ayant pas étérapportée au plan mondial.[/FONT][/COLOR]
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[COLOR=#FFFFFF][FONT=crocodoc-f30vrp-inv-f121]Avis de l’Anses[FONT=crocodoc-f30vrp-inv-f117][/FONT]
Saisine n° 2015-SA-0241
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[COLOR=#FFFFFF][FONT=crocodoc-f30vrp-inv-f117][FONT=crocodoc-f30vrp-inv-f121]Le Gecu estime que cette hypothèse sur l’origine de l’infection est la plus probable[/FONT].
2) Circulation, chez les oiseaux sauvages, d’un virus IA H5 FP, qui aurait muté, soit aprèscirculation chez les volailles domestiques, soit en passant chez ces volailles
Les dates des signes de mortalité dans l’élevage de basse-cour coïncident avec la fin dupic migratoire. Celui-ci n’est pas totalement passé et des oiseaux migrent encore. Dansune telle période, l’introduction des virus influenza dans les élevages par des oiseauxsauvages (essentiellement des anatidés) est théoriquement possible. Cependant, cettehypothèse paraît dans le cas présent et sur la base des informations disponibles au 3décembre 2015, moins probable, dans la mesure où les zones des foyers (en particulier lenord du département) ne sont ni des zones de stationnement migratoire, ni des zones derepos, ni des quartiers d’hivernage pour l’avifaune sauvage, ni des zones de fréquentationimportante d’oiseaux d’eau sédentaires. Les éléments de l’enquête épidémiologique nepermettent pas à ce stade de savoir s’il a été noté, dans les parcours extérieurs desvolailles, la présence d’avifaune relais, autre que des anatidés (comme des passereaux oudes laridés - mouettes, goélands), susceptible de jouer un rôle dans l’apparition de cesfoyers.
Le Gecu estime que cette 2ème hypothèse, sans être exclue, est moins probable que laprécédente.
3) Circulation, chez les oiseaux sauvages, d’un virus IA HP transmis à des volailles
Il n’y a, à l’heure actuelle, aucune notification de virus IA HP chez les oiseaux sauvages enEurope, notamment dans des pays ayant mis en place une surveillance importante del’influenza aviaire dans l’avifaune et faisant partie de la même voie de migration que l’ouestde la France (Pays-Bas, Suède, Belgique par exemple). Cette surveillance programméeporte sur des oiseaux tués à la chasse, trouvés morts, mais également capturés à des finsdiagnostiques.
En outre, les pays du Nord de l’Europe, où ont lieu les regroupements d’oiseaux avant etpendant la migration (par exemple la Suède ou les Pays-Bas), n’ont pas déclaré demortalité anormale dans l’avifaune Le Gecu estime peu vraisemblable qu’un virus IA HPpuisse circuler dans l’avifaune sans avoir été détecté dans le cadre de ces différentessurveillances.
4) Introduction [FONT=crocodoc-f30vrp-inv-f110]via[/FONT] importation du virus par des échanges commerciaux, marchés, etc.
Cette hypothèse est peu probable, la circulation de ces souches virales n’ayant pas étérapportée au plan mondial.[URL]http://Page 12 / 15 Avis de l’Anses Saisine n° 2015-SA-0241 Le Gecu estime que cette hypothèse sur l’origine de l’infection est la plus probable. 2) Circulation, chez les oiseaux sauvages, d’un virus IA H5 FP, qui aurait muté, soit après circulation chez les volailles domestiques, soit en passant chez ces volailles Les dates des signes de mortalité dans l’élevage de basse-cour coïncident avec la fin du pic migratoire. Celui-ci n’est pas totalement passé et des oiseaux migrent encore. Dans une telle période, l’introduction des virus influenza dans les élevages par des oiseaux sauvages (essentiellement des anatidés) est théoriquement possible. Cependant, cette hypothèse paraît dans le cas présent et sur la base des informations disponibles au 3 décembre 2015, moins probable, dans la mesure où les zones des foyers (en particulier le nord du département) ne sont ni des zones de stationnement migratoire, ni des zones de repos, ni des quartiers d’hivernage pour l’avifaune sauvage, ni des zones de fréquentation importante d’oiseaux d’eau sédentaires. Les éléments de l’enquête épidémiologique ne permettent pas à ce stade de savoir s’il a été noté, dans les parcours extérieurs des volailles, la présence d’avifaune relais, autre que des anatidés (comme des passereaux ou des laridés - mouettes, goélands), susceptible de jouer un rôle dans l’apparition de ces foyers. Le Gecu estime que cette 2ème hypothèse, sans être exclue, est moins probable que la précédente. 3) Circulation, chez les oiseaux sauvages, d’un virus IA HP transmis à des volailles Il n’y a, à l’heure actuelle, aucune notification de virus IA HP chez les oiseaux sauvages en Europe, notamment dans des pays ayant mis en place une surveillance importante de l’influenza aviaire dans l’avifaune et faisant partie de la même voie de migration que l’ouest de la France (Pays-Bas, Suède, Belgique par exemple). Cette surveillance programmée porte sur des oiseaux tués à la chasse, trouvés morts, mais également capturés à des fins diagnostiques. En outre, les pays du Nord de l’Europe, où ont lieu les regroupements d’oiseaux avant et pendant la migration (par exemple la Suède ou les Pays-Bas), n’ont pas déclaré de mortalité anormale dans l’avifaune Le Gecu estime peu vraisemblable qu’un virus IA HP puisse circuler dans l’avifaune sans avoir été détecté dans le cadre de ces différentes surveillances. 4) Introduction via importation du virus par des échanges commerciaux, marchés, etc. Cette hypothèse est peu probable, la circulation de ces souches virales n’ayant pas été rapportée au plan mondial.[/URL][/FONT][/COLOR]
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Saisine n° 2015-SA-0241
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[COLOR=#FFFFFF][FONT=crocodoc-f30vrp-inv-f117][FONT=crocodoc-f30vrp-inv-f121]Le Gecu estime que cette hypothèse sur l’origine de l’infection est la plus probable[/FONT].
2) Circulation, chez les oiseaux sauvages, d’un virus IA H5 FP, qui aurait muté, soit aprèscirculation chez les volailles domestiques, soit en passant chez ces volailles
Les dates des signes de mortalité dans l’élevage de basse-cour coïncident avec la fin dupic migratoire. Celui-ci n’est pas totalement passé et des oiseaux migrent encore. Dansune telle période, l’introduction des virus influenza dans les élevages par des oiseauxsauvages (essentiellement des anatidés) est théoriquement possible. Cependant, cettehypothèse paraît dans le cas présent et sur la base des informations disponibles au 3décembre 2015, moins probable, dans la mesure où les zones des foyers (en particulier lenord du département) ne sont ni des zones de stationnement migratoire, ni des zones derepos, ni des quartiers d’hivernage pour l’avifaune sauvage, ni des zones de fréquentationimportante d’oiseaux d’eau sédentaires. Les éléments de l’enquête épidémiologique nepermettent pas à ce stade de savoir s’il a été noté, dans les parcours extérieurs desvolailles, la présence d’avifaune relais, autre que des anatidés (comme des passereaux oudes laridés - mouettes, goélands), susceptible de jouer un rôle dans l’apparition de cesfoyers.
Le Gecu estime que cette 2ème hypothèse, sans être exclue, est moins probable que laprécédente.
3) Circulation, chez les oiseaux sauvages, d’un virus IA HP transmis à des volailles
Il n’y a, à l’heure actuelle, aucune notification de virus IA HP chez les oiseaux sauvages enEurope, notamment dans des pays ayant mis en place une surveillance importante del’influenza aviaire dans l’avifaune et faisant partie de la même voie de migration que l’ouestde la France (Pays-Bas, Suède, Belgique par exemple). Cette surveillance programméeporte sur des oiseaux tués à la chasse, trouvés morts, mais également capturés à des finsdiagnostiques.
En outre, les pays du Nord de l’Europe, où ont lieu les regroupements d’oiseaux avant etpendant la migration (par exemple la Suède ou les Pays-Bas), n’ont pas déclaré demortalité anormale dans l’avifaune Le Gecu estime peu vraisemblable qu’un virus IA HPpuisse circuler dans l’avifaune sans avoir été détecté dans le cadre de ces différentessurveillances.
4) Introduction [FONT=crocodoc-f30vrp-inv-f110]via[/FONT] importation du virus par des échanges commerciaux, marchés, etc.
Cette hypothèse est peu probable, la circulation de ces souches virales n’ayant pas étérapportée au plan mondial.[/FONT][/COLOR]
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[URL]http://Avis de l’Anses Saisine n° 2015-SA-0241[/URL]
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[QUOTE=16 lulu;1711374][URL]http://Avis de l’Anses Saisine n° 2015-SA-0241[/URL][/QUOTE]
Je viens de lire rapidement cet avis.
Des précisions concernant les H5N9 et surtout le H5N2 font cruellement défaut dans l'immédiat.
On s'achemine probablement vers une levée des accusations d'introduction d'un virus par l'avifaune sauvage, mais pour cela, il faut attendre le séquençage complet du H5N2, car c'est celui qui est le meilleur candidat dans cette hypothèse.
L'ANSES a le mérite d'écrire noir sur blanc ce que l'étude bulgare a mis en avant. Et elle en tire les conclusions appropriées :
- de nombreux virus FP circulent dans ces élevages
- le suivi sanitaire n'a pas permis (ne permet pas ?) de constater et d'intervenir même si il s'agit de sous-type H5
- cette circulation "à bas bruit" induit un risque (élevé sur la durée) d'une mutation d'un de ces virus vers une forme HP.
On ne sait toujours pas si on a recours ou pas à la vaccination, mais on ne le saura jamais vu que c'est normalement interdit (sauf déclaration préalable à la CE).
En résumé, seul le séquençage complet du H5N2 permettra de certifier que l'avifaune sauvage n'est très probablement pour rien dans cette affaire.
Néanmoins, dès lors que toute une région est infestée, avec 15 foyers différents, on ne peut malheureusement plus certifier que la faune sauvage est indemne.
Enfin, il est regrettable que cet avis de l'ANSES prêt à être publié dès le 4 décembre ne la soit que 11 jours plus tard. D'autant que le séquençage complet du H5N1 n'était pas le fait essentiel dans ce dossier : c'est le H5N2.
Alors que l'on nous donne enfin accès à cette publication, en attente de complément primordiaux, je suis surpris que le séquençage des 2 autres virus ne soit pas abouti. J'ai du mal à y croire...
Quel cynisme ! Bravo monsieur Le Foll ! :cri: