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ce petit coin de poésie est très agréable!!! ;) ;) ;)
Il me semble seulement qu'il faut rendre à Antoine Pol le poème "les passantes" que Georges Brassens a sorti de l'ombre et si bien mis en musique!! Comme d'autres poètes peu connus!! Il avait cette qualité là aussi le "Père" Brassens!
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Salut,Papy!
Tu as lu trop vite...
Gab avait déjà rendu à César ce qui est à César et à Antoine ce qui lui appartient. ;)
Ce que pour ma part j'ignorais...
Mais c'est bien quand même de le rappeler.
Coucou! :)
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désolé :T J'avais zappé la phrase de Gab!! :T :T
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Ce n'est pas grave Papy MO. :))
Serais-tu par hasard un amateur du grand GEORGES ?
A qui l'on doit à ce jour les plus beaux poèmes mis en musique.
Pour débuter l'année en beauté, retour vers le romantisme avec notre ami Lamartine :
"Ainsi, toujours poussés vers de nouveaux rivages,
Dans la nuit éternelle emportés sans retour,
Ne pourrons-nous jamais sur l'océan des âges
Jeter l'ancre un seul jour?
Ô lac ! l'année à peine a fini sa carrière,
Et près des flots chéris qu'elle devait revoir,
Regarde ! je viens seul m'asseoir sur cette pierre
Où tu la vis s'asseoir !
Tu mugissais ainsi sous ces roches profondes,
Ainsi tu te brisais sur leurs flancs déchirés,
Ainsi le vent jetait l'écume de tes ondes
Sur ses pieds adorés.
Un soir, t'en souvient-il ? nous voguions en silence;
On n'entendait au loin, sur l'onde et sous les cieux,
Que le bruit des rameurs qui frappaient en cadence
Tes flots harmonieux.
Tout à coup des accents inconnus à la terre
Du rivage charmé frappèrent les échos
Le flot fut attentif, et la voix qui m'est chère
Laissa tomber ces mots :
« Ô temps ! suspends ton vol, et vous, heures propices !
Suspendez votre cours :
Laissez-nous savourer les rapides délices
Des plus beaux de nos jours !
« Assez de malheureux ici-bas vous implorent,
Coulez, coulez pour eux;
Prenez avec leurs jours les soins qui les dévorent,
Oubliez les heureux.
« Mais je demande en vain quelques moments encore,
Le temps m'échappe et fuit;
Je dis à cette nuit : Sois plus lente; et l'aurore
Va dissiper la nuit.
« Aimons donc, aimons donc ! de l'heure fugitive,
Hâtons-nous, jouissons !
L'homme n'a point de port, le temps n'a point de rive;
Il coule, et nous passons ! »
Temps jaloux, se peut-il que ces moments d'ivresse,
Où l'amour à longs flots nous verse le bonheur,
S'envolent loin de nous de la même vitesse
Que les jours de malheur ?
Eh quoi ! n'en pourrons-nous fixer au moins la trace ?
Quoi ! passés pour jamais ! quoi ! tout entiers perdus !
Ce temps qui les donna, ce temps qui les efface,
Ne nous les rendra plus !
Éternité, néant, passé, sombres abîmes,
Que faites-vous des jours que vous engloutissez ?
Parlez : nous rendrez-vous ces extases sublimes
Que vous nous ravissez ?
Ô lac ! rochers muets ! grottes ! forêt obscure !
Vous, que le temps épargne ou qu'il peut rajeunir,
Gardez de cette nuit, gardez, belle nature,
Au moins le souvenir !
Qu'il soit dans ton repos, qu'il soit dans tes orages,
Beau lac, et dans l'aspect de tes riants coteaux,
Et dans ces noirs sapins, et dans ces rocs sauvages
Qui pendent sur tes eaux.
Qu'il soit dans le zéphyr qui frémit et qui passe,
Dans les bruits de tes bords par tes bords répétés,
Dans l'astre au front d'argent qui blanchit ta surface
De ses molles clartés.
Que le vent qui gémit, le roseau qui soupire,
Que les parfums légers de ton air embaumé,
Que tout ce qu'on entend, l'on voit ou l'on respire,
Tout dise : Ils ont aimé ! "
Alors profitons, autant que faire se peut, de chaque instant présent...en allant par tous les temps nous perdre au fonds des marais, des grands étangs où nous attends pour un temps encore les trésors que nous connaissons.
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Salut Gab, He oui je suis un amateur du grand Georges. et depuis longtemps bien sur ;) ;)
Il manque :triste:
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Il semblerait que Lamartine a plagié un illustre inconnu,
dont d’ailleurs, j'ignore le nom :) .
Voyez par vous-même ce que j’ai trouvé dans un vieux carnet de hutte :
"Ô canard,
Suspends ton vol !
Pan !
Plouf !
Et toi, petite sarcelle,
Pan ! Pan!
Oh zut !
Trutt ! trutt !
Partant dans ton sillage,
Trutt ! trutt !
Pour un long voyage,
Trutt ! trutt !
Vers d’autres rivages,
Trutt ! trutt !
Sans nuages...
Badaboum !
– Je suis tombé du siège de veille
Et c'est alors que les canes ont chanté."
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Voilà enfin René,perdu dans ses rêverie romantique:
"...souvent j'ai suivi des yeux les oiseaux de passage qui volaient au-dessus de ma tête. Je me figurais les bords ignorés, les climats lointains où ils se rendent; j'aurais voulu être sur leurs ailes. Un secret instinct me tourmentait; je sentais que je n'étais moi-même qu'un voyageur; mais une voix du ciel semblait me dire: "Homme, la saison de ta migration n'est pas encore venue; attends que le vent de la mort se lève, alors tu déploieras ton vol vers ces régions inconnues que ton coeur demande"..."
Y a pas mal de canards qui ont rencontré ce destin cette nuit.
Ce fut donc en quelque sorte une nuit romantique :T .
La nuit prochaine,pensez au PMA romantique!
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Salut les sauvaginiers poètes.
Je déclare solennellement créée la rubrique des sauvaginiers poètes disparus...
Chaque séance devra débuter par la douce incantation suivante :
"Dans l’eau du lac laqué de lune
Se dénoue un rouet de brumes
Des margelles fraîches de l’aube
Une sauvagine dérobe
Au ciel des aurores de plumes
Un sphérique saule amarré
Au bord de glauques catacombes
Délivre pour mieux s’évader
Parmi les fleurs fluides de l’onde
La rime riche de son ombre
Torpeur des combes et des haies
Dans l’inhabitable vallée
Où mûrit un fertile hiver
Dont vibrante s’est envolée
La sauvagine d’un beau vers
Mon imperceptible raison
Tâtonnante d’évasion
Frémit aux frontières du givre
Un train bat de tous ses wagons
Nos lentes vitesses de vivre
Ombre sur le ciel des étangs
Plumes bleues de l’aurore ailée
Poème jazz ou giboulée
Je retourne à vos éléments
Projectiles de la durée
Vers l’eau du soir veuve de gué
Par l’aube de tes yeux rouillés
Dans des vers ceinturés de rimes
J’entends je vois je sens passer
Les sauvagines de l’abîme."
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Salut gab,
on de trahit ou on se révèle.
Pas facile d'oser.
Restent le poète et le philosophe quand tout n'est plus que vacuité.
Je te mettrais un coup de Maurice demain.
Il me remet toujours du baume au coeur...
Cultivons les terres stériles, c'est le lot de l'humanité!
Des lucioles dans un océan de brumes, et des siècles d'immortalité.
Avec plaisir...
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Salut Gab,
J’ai parcouru le forum et j’ai vu que tu t’es un peu pris de bec avec Guéna par ma faute. C’est dommage car on est tous globalement d’accord sur l’essentiel : c à d sur le fond.
Je regrette d’avoir trop fait monter la tension au cours des dernières semaines. Certaines des critiques que cela m’a valu étaient parfaitement justifiées, et il était temps pour moi de lever le pied – je le savais.
Reste qu’il faut parfois oser provoquer les réactions, pour mieux cerner les gens et les idées qu’ils se disent prêts à promouvoir ou à défendre.
S’agissant de l’ANCER ou de la LPO, je respecte les principes généraux qui fondent leurs positions… mais c’est de la troisième que je me suis (discrètement) rapproché. Citer les 2 autres n’avait d’autre but que de donner le change, toujours par discrétion…
Ceci étant dit. Chose promise… Je passe la plume à Maurice :
« …Mais le silence et le chanson des deux grillons s’accordent dans la paix de la nuit. Depuis des millénaires, ils sont amis, ils ne peuvent se passer l’un de l’autre, ni de la palpitation des étoiles ; pas plus que du soleil le grincement heureux des cigales. Ma présence d’homme n’existe que si, en quelque sorte, elle se renonce d’abord elle-même. Que mon pas sur le gravier interrompe le chant des grillons, quelque chose se brise, une harmonie nécessaire dont le manque, tout à coup, présage on ne sait quel drame. Que je m’arrête et retienne mon souffle, le chant reprend et s’accorde à la nuit, et la paix de la nuit à ce chant. C’est que j’ai consenti sans penser que je consentais. S’il était temps encore d’exprimer ce que je ressens, je murmurerais intérieurement : « Tant mieux. Le monde va. Je respire. »
Ainsi ferais-je dans mon pays de Loire, quand le cri d’un courlis traverse l’ample vallée, quand les chevaliers guignettes piaulent doucement au bord des flaques de lune, quand la voix d’un crapaud alyte égrène dans l’épaisseur des rouches son tintement mélancolique et pur, quand le premier soir du printemps, déjà tiède, un peu mouillé d’un souvenir d’ondée, éveille au loin dans la plaine aux vanneaux, de l’autre côté des bois, le chœur des grenouilles en amour. »
Les voix. Tendre Bestiaire. Maurice GENEVOIX.
A suivre...
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Salut Deuf.,
J'étais un peu tendu ces derniers jours ; j'ai un peu manqué de discernement et me suis pris de bec avec Guéna alors qu'on parlait le même langage.
Mais je ne suis pas du genre à nourrir de la rancune pour quelque raison que ce soit.
J'assume mes états d'âme.
La huttte virtuelle est un espace de libre expression, de convivialité et d'échanges.
Alors spécialement pour Guéna voici la poèsie choisie suivante :
"L'ETANG
Les peupliers longs au bord de l'étang
font un bruit paisible et lent qu'on entend
décroître et renaître et décroître encore,
qui parfois augmente et parfois s'endort...
Les feuilles d'argent bientôt seront d'or ;
l'étang leur prépare un mouvant linceul,
et les peupliers seront nus et seuls,
Seuls au fond de l'eau qui rêve et qui dort.
Guy-Charles Cros
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si vous faites des petits je veux un male! :C
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:C moi jveux une femelle, pis si elle est blonde on l'appelra "miracle spirituel" :C
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:)) Ce n'est pas la parade nuptiale, c'est juste une dédicace...
Voilà que je vais passer pour une... :C
Dîtes donc les poètes : le site s'appelle "coin des poètes"...lâchez vous et faîtes nous part de vos poèmes préférés ou écrivez les vous mêmes.
Tous les styles sont permis... :))
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Y sont p't-être trop couillus pour être poètes ;) :)) ?
T'inquiètes! Je vais dédier une poème à David intitulé "PMA ou nature morte", en 2000 vers prise de tête... avec une tendre dédicace style poète amoureux.
A demain.