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[QUOTE=jmax;1729628]Pas de mouvement massif de rieuse? Pourtant jeudi et vendredi dernier il en est descendu/arrivée en Belgique. J'ai une vidéo qui le prouve, un mil de rieuse en migration.
Comme d'hab elles sont remontées le lendemain ou surlendemain, mais c'était bien de l'arrivage du nord vers le sud. D'ailleurs les réserves frontalières se sont remplies encore ce WE.
D'ailleurs allez y y faire un tour, on se croirait en hiver avec du froid tellement il y en a![/QUOTE]
OK J Max, je reconnais que j'ai commis l'erreur d'écrire Hollande, alors que j'aurais dû utiliser Benelux.
Mais ça ne change rien à l'argumentaire que j'ai soutenu, et que ton observation confirme et consolide.
J'avais envisager un mouvement habituel de "yoyo", que Vincent pressentait comme moi. C'est exactement ce qui s'est produit, à ceci près qu'alors que des canards et des oies grises et nonnettes descendaient vers le sud-ouest, les becs courts et des bernaches (cravants et nonnettes) remontaient au nord sur les côtes.
L'inconnue, c'était la quantité de canards qui descendrait, et jusqu'où. On a été plutôt bien servi, et bien au-delà de la Seine, mais juste par des frileux et des retardataires : siffleurs, sarcelles, souchets... quasi exclusivement.
Si on compare ça avec les mouvements de début janvier des 3 dernières saisons, on ne peut pas en conclure que le mouvement a compensé la saison creuse que nous avons connu cet automne et en début d'hiver.
Et les comptages dans les réserves confirment et valident ce constat. D'après ce que j'en sais...
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On est d'accord au global.
Cela dit les becs courts qui "remontent", pas dit qu'elles ne redescendent pas sous peu, sans aucune explication.
Et puis cette saison sans froid les incite peut être à profiter de la bouffe un peu plus au nord d'eux. Sachant que les becs courts, elles, n'ont pas eu de retard cette année sur leur date d'arrivée au Benelux. Le Blankenberge s'est remplie à la date habituelle, voir même un peu en avance et avec plus d'oiseaux que les années précédentes... Manque de bouffe?
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[QUOTE=jmax;1729684]On est d'accord au global.
Cela dit les becs courts qui "remontent", pas dit qu'elles ne redescendent pas sous peu, sans aucune explication.
Et puis cette saison sans froid les incite peut être à profiter de la bouffe un peu plus au nord d'eux. Sachant que les becs courts, elles, n'ont pas eu de retard cette année sur leur date d'arrivée au Benelux. Le Blankenberge s'est remplie à la date habituelle, voir même un peu en avance et avec plus d'oiseaux que les années précédentes... Manque de bouffe?[/QUOTE]
Plutôt qu'un manque de bouffe, je pense à une reproduction foirée, mais sans écho en ce qui concerne les becs courts.
En revanche, c'est quasi-certain pour les nonnettes et les cravants.
Par exemple, les nonnettes sont arrivées avec 1 mois d'avance à Beauguillot, et leur départ avancé, récemment, peut s'expliquer par la conjonction de l'absence de froid et une raréfaction de la nourriture sur ce site d'hivernage, vu la densité en augmentation et l'aire restreinte de leur zone de gagnage.
Quant au pic de passage des bernaches, il a été noté en avance de quelques jours et leur migration s'est faite sur une période plus courte que la moyenne, avec quasi aucune juvénile.
Concernant les cendrées de Beauguiillot, leur effectif est très moyen et n'a quasiment pas évolué depuis fin novembre. Pour la première fois, une cendrée porteuse de collier y a été observée fin novembre : et c'est une norvégienne.
Enfin, une seule bec court y a été observée : elle est arrivée fin novembre et est repartie comme la majorité des nonnettes, récemment.
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Il existe plusieurs topics sur les oies.
Merci de les utiliser et de laisser celui des sarcelles immatures aux sarcelles immatures.
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[QUOTE=coinc59;1729687]Il existe plusieurs topics sur les oies.
Merci de les utiliser et de laisser celui des sarcelles immatures aux sarcelles immatures.[/QUOTE]
Puis-je te faire observer que les facteurs climatiques défavorables qui affectent la reproduction des oies ont un impact identique sur celle des sarcelles les plus nordiques.
Par ailleurs, il a été démontré par de nombreuses études (aux USA, en Suède, Finlande, ou Russie) que la reproduction des sarcelles est lourdement impactée lorsqu'elles sont contraintes de retarder leur arrivée sur leurs sites de reproduction en l'absence de dégel.
C'est exactement ce qui s'est produit au printemps 2017.
C'est pourquoi les observations des mouvements précoces et l'évaluation de l'âge-ratio des oies fournit des indications susceptibles de corroborer ce qui a été décrit dans ce topic par Aquestre et tous ceux qui l'ont alimenté au départ.
L'avantage que procure l'observation des oies est que l'évaluation de l'âge ratio est beaucoup plus aisée que dans le cas des sarcelles, qui dépend en premier lieu de l'analyse des ailes après prélèvement à la chasse.
Nous ne disposerons que dans plusieurs mois de données comparatives suffisamment représentatives concernant les sarcelles.
En attendant, il me semble qu'on peut alimenter le débat en utilisant les observations portant sur les oies, sans pour autant anticiper les conclusions auxquelles conduira la récolte d'ailes.
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[QUOTE=Thesound;1729689]Puis-je te faire observer que les facteurs climatiques défavorables qui affectent la reproduction des oies ont un impact identique sur celle des sarcelles les plus nordiques.
Par ailleurs, il a été démontré par de nombreuses études (aux USA, en Suède, Finlande, ou Russie) que la reproduction des sarcelles est lourdement impactée lorsqu'elles sont contraintes de retarder leur arrivée sur leurs sites de reproduction en l'absence de dégel.
C'est exactement ce qui s'est produit au printemps 2017.
C'est pourquoi les observations des mouvements précoces et l'évaluation de l'âge-ratio des oies fournit des indications susceptibles de corroborer ce qui a été décrit dans ce topic par Aquestre et tous ceux qui l'ont alimenté au départ.
L'avantage que procure l'observation des oies est que l'évaluation de l'âge ratio est beaucoup plus aisée que dans le cas des sarcelles, qui dépend en premier lieu de l'analyse des ailes après prélèvement à la chasse.
Nous ne disposerons que dans plusieurs mois de données comparatives suffisamment représentatives concernant les sarcelles.
En attendant, il me semble qu'on peut alimenter le débat en utilisant les observations portant sur les oies, sans pour autant anticiper les conclusions auxquelles conduira la récolte d'ailes.[/QUOTE]
C'est certes très intéressant et rien ne t'empêche d'ouvrir un topic qui traitera de ce sujet.
Donc laissons les oies chez les oies et les sarcelles immatures ici.
Nous attendons l'ouverture de ton sujet avec impatience. Ca évitera les HS
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Et puis quel rapprochements objectifs à faire entre les oies à bec-court, les bernaches nonnettes, cravants et les SH ?
Pourquoi pas aussi les bernaches du Canada ?
Ces oiseaux ne bougent pas ensemble. On est dans le HS
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A voir et suivre: le site ISNEA rubrique actualités
[url]http://www.isnea.eu/actualites/[/url]
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[QUOTE=coinc59;1729690]C'est certes très intéressant et rien ne t'empêche d'ouvrir un topic qui traitera de ce sujet.
Donc laissons les oies chez les oies et les sarcelles immatures ici.
Nous attendons l'ouverture de ton sujet avec impatience. Ca évitera les HS[/QUOTE]
Pardonnez-moi d'avoir échangé quelques infos en réponse à Jmax... :(
Mais observez que j'ai précisé le lien entre nos échanges et le sujet de ce topic en ajoutant :
[B]"Puis-je te faire observer que les facteurs climatiques défavorables qui affectent la reproduction des oies ont un impact identique sur celle des sarcelles les plus nordiques.
Par ailleurs, il a été démontré par de nombreuses études (aux USA, en Suède, Finlande, ou Russie) que la reproduction des sarcelles est lourdement impactée lorsqu'elles sont contraintes de retarder leur arrivée sur leurs sites de reproduction en l'absence de dégel.
C'est exactement ce qui s'est produit au printemps 2017."
[/B]Il me semble que c'était plus constructif que des interventions, qui ignorent totalement le sujet pour se concentrer sur des critiques ou blâmes à l'adresse des autres intervenants.
Puisque tu n'as pas perçu le lien, je vais alimenter le débat plus en profondeur.
Selon diverses études, les sarcelles arrivent à proximité de leurs zones de reproduction avant la fonte des glaces, mais il a été établi par une étude en Finlande (corroborée par ailleurs) que le pic des éclosions des œufs a lieu en moyenne 55 jours après le dégel des zones humides où elles se reproduisent. (Dessborn et al. 2009).
En saison normale, la ponte débute normalement en Finlande au début de mai, et jusqu'à la mi-juin, plus à l'est, en Sibérie occidentale. Et les sarcelles pondent un œuf par jour : il leur faut donc environ 10 à 12 jours de ponte en moyenne avant d'entamer la couvaison proprement dite.
Et il a aussi été démontré que les couvées précoces ont un meilleur taux de réussite que les plus tardives, quelle que soit la région. Par enxemple, une étude en Islande (Bengston 1974) a établi que le taux de sarcelles juvéniles parvenant à l'envol était de 60 % pour les couvées écloses avant le 1er juillet contre seulement 22% pour les éclosions après le 1er août.
Quant aux couvée de remplacement, si elles sont rendues nécessaires, elles comptent en moyenne 2 œufs de moins que les pontes initiales. Et leur taux de réussite est fatalement inférieur compte tenu de ce qui précède...
Au printemps 2017, le dégel est intervenu très tardivement du nord de la Suède à la Sibérie - en première quinzaine de juin -, et la pluviométrie y a été supérieure à la normale. Ces 2 facteurs climatiques auront forcément eu pour effet de retarder les pontes, les éclosions et l'envol des jeunes, ainsi que le taux de réussite de l'ensemble du cycle de reproduction, Et des montées du niveau des eaux suite aux épisodes de pluie auront certainement produit des destruction de nid et accru le nombre de pontes de remplacement, aggravant encore la situation,.
Il est assez logique d'avoir constaté ce qui a alerté aqueste et motivé l'ouverture de ce topic.
Que ces conditions climatiques défavorables aient aussi contrarié la reproduction des espèces d'oies les plus nordiques est tout simplement naturel, et il me semble normal d'évoquer cette similitude.
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[QUOTE=Thesound;1729696]Pardonnez-moi d'avoir échangé quelques infos en réponse à Jmax... :(
Mais observez que j'ai précisé le lien entre nos échanges et le sujet de ce topic en ajoutant :
[B]"Puis-je te faire observer que les facteurs climatiques défavorables qui affectent la reproduction des oies ont un impact identique sur celle des sarcelles les plus nordiques.
Par ailleurs, il a été démontré par de nombreuses études (aux USA, en Suède, Finlande, ou Russie) que la reproduction des sarcelles est lourdement impactée lorsqu'elles sont contraintes de retarder leur arrivée sur leurs sites de reproduction en l'absence de dégel.
C'est exactement ce qui s'est produit au printemps 2017."
[/B]Il me semble que c'était plus constructif que des interventions, qui ignorent totalement le sujet pour se concentrer sur des critiques ou blâmes à l'adresse des autres intervenants.
Puisque tu n'as pas perçu le lien, je vais alimenter le débat plus en profondeur.
Selon diverses études, les sarcelles arrivent à proximité de leurs zones de reproduction avant la fonte des glaces, mais il a été établi par une étude en Finlande (corroborée par ailleurs) que le pic des éclosions des œufs a lieu en moyenne 55 jours après le dégel des zones humides où elles se reproduisent. (Dessborn et al. 2009).
En saison normale, la ponte débute normalement en Finlande au début de mai, et jusqu'à la mi-juin, plus à l'est, en Sibérie occidentale. Et les sarcelles pondent un œuf par jour : il leur faut donc environ 10 à 12 jours de ponte en moyenne avant d'entamer la couvaison proprement dite.
Et il a aussi été démontré que les couvées précoces ont un meilleur taux de réussite que les plus tardives, quelle que soit la région. Par enxemple, une étude en Islande (Bengston 1974) a établi que le taux de sarcelles juvéniles parvenant à l'envol était de 60 % pour les couvées écloses avant le 1er juillet contre seulement 22% pour les éclosions après le 1er août.
Quant aux couvée de remplacement, si elles sont rendues nécessaires, elles comptent en moyenne 2 œufs de moins que les pontes initiales. Et leur taux de réussite est fatalement inférieur compte tenu de ce qui précède...
Au printemps 2017, le dégel est intervenu très tardivement du nord de la Suède à la Sibérie - en première quinzaine de juin -, et la pluviométrie y a été supérieure à la normale. Ces 2 facteurs climatiques auront forcément eu pour effet de retarder les pontes, les éclosions et l'envol des jeunes, ainsi que le taux de réussite de l'ensemble du cycle de reproduction, Et des montées du niveau des eaux suite aux épisodes de pluie auront certainement produit des destruction de nid et accru le nombre de pontes de remplacement, aggravant encore la situation,.
Il est assez logique d'avoir constaté ce qui a alerté aqueste et motivé l'ouverture de ce topic.
Que ces conditions climatiques défavorables aient aussi contrarié la reproduction des espèces d'oies les plus nordiques est tout simplement naturel, et il me semble normal d'évoquer cette similitude.[/QUOTE]
Donc, fin du HS et revenons en aux sarcelles immatures
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5 SH dans les mains vendredi soir intérieur 59, 2 mâles 3 canes. 4 jeunes.
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[QUOTE=jmax;1729699]5 SH dans les mains vendredi soir intérieur 59, 2 mâles 3 canes. 4 jeunes.[/QUOTE]
A quel endroit la boite échangiste de l'intérieur 59 ?....
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[QUOTE=jmax;1729707]Chez moi vincent.[/QUOTE]
Humour, humour, je m'en doutais un peu !