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flore des roselières
5.2 Relevés floristiques
Les échantillonnages montrent que les roselières du Grand-Village et du Niton sont des
peuplements de Roseau commun Phragmites australis, dans lesquels on retrouve des plantes comme
Solanum dulcanara, Thelypteris palusris et Typha angustifolia. Pour le site du Grand-Village, la
turbidité de l’eau est importante (Hauteur 6 cm ; soit 200 JTU ; Unité de Turbidité de Jackson),
caractérisée par une couleur très foncée et une forte odeur de vase. La portance du sol est relativement
bonne, notamment à cause de l’effet d’atterrissement de la roselière et du faible niveau d’eau. La
couche de matière végétale (tiges, feuilles) est presque inexistante, signe d’une bonne décomposition
de la litière (environ 3 cm d’épaisseur). Concernant les mesures sur les plants de roseaux, la densité
moyenne de roseaux verts est de 38,75/0,50 m² ; et 74,5/0,50m² pour les roseaux secs. La densité
moyenne totale des tiges est de 113,2/0,50m². La hauteur et le diamètre moyens des tiges de roseaux
secs complets sont respectivement de 208,5 cm (n=16) et 2,9 mm (n=16). Le nombre moyen de tiges
sèches avec panicules est de 2,25 (n=9). Pour les roseaux verts la hauteur moyenne des tiges est de
224,3 cm (n=8) pour un diamètre moyen de 3,3 mm (n=8). Le ratio moyen tiges sèches/ tiges vertes
calculé est de 1.92, ce qui correspond à un coefficient assez élevé. Les relevés effectués le long des
deux diagonales, à un intervalle de deux mètres, montrent une absence de l’eau et la présence continue
d’espèces terrestres (e.g. Solanum dulcanara). On note également l’absence d’invertébrés aquatiques
et d’algues filamenteuses, corrélée aux très faibles niveaux d’eau.
Figure 2. (a) Hauteur en cm des tiges de roseaux secs pour le site du GrandVillage (median. 211,
écart-type. 26,308) du Niton (median. 241.5, écart-type. 16.532) et d’Orouet (median. 265, écart-type.
15.461). (b) Hauteur en cm des tiges de roseaux verts pour le site du GrandVillage (median. 230,
écart-type. 19,331) du Niton (median. 247, écart-type. 13,596) et d’Orouet (median. 270, écart-type.
16,938).
(a) (b)12
Sur la roselière du Niton l’analyse de la qualité de l’eau montre une turbidité d’environ 20
JTU, soit une hauteur de 35 cm. La couleur de l’eau est légèrement jaunâtre avec une odeur de tourbe
peu prononcée. La portance du sol est moyenne (enfoncement à mi-cheville), du principalement à une
litière comprise entre 5 et 10 cm d’épaisseur et composée de débris de tiges de roseaux. La densité
moyenne de roseaux verts est de 41,5/0,50m² et 48,7/0,50 m² pour les roseaux secs, soit une densité
moyenne totale des tiges de 90,2/0,50m². Le nombre moyen de tiges sèches avec panicules s’élève à
7,7 (n=31). Le ratio moyen tiges sèches/tiges vertes est de 1.1. La hauteur et le diamètre moyens des
tiges de roseaux secs complets sont de 239,6 cm (n=16) et 3,9 mm (n=16). Pour les tiges de roseaux
verts la hauteur moyenne est de 243 cm (n=8) et le diamètre moyen est de 4,8 mm (n=8). Les relevés
montrent également une corrélation entre les niveaux d’eau et la végétation présente. Ainsi lorsque la
profondeur est supérieure à 22 cm, on note une présence des herbiers (Azolla filiculoides) et une
absence des phragmites. Inversement un niveau d’eau inférieur à 20 cm se caractérise par la présence
de roseaux et l’absence d’autres plantes aquatiques. Les invertébrés aquatiques sont représentés par
des larves (diptères, odonates) et quelques mollusques non identifiés.
Figure 3. (a) Rapport entre la hauteur et le diamètre des tiges de roseaux secs sur les trois sites d’étude
(GrandVillage : noir ; Niton : rouge ; Orouet : Bleu). (b) Rapport entre la hauteur et le diamètre des
tiges de roseaux verts sur les trois sites d’étude (GrandVillage : noir ; Niton : rouge ; Orouet : bleu).
La roselière d’Orouet est un peuplement monospécifique à Phragmites australis, d’où sont
absentes d’autres espèces végétales, au moins pendant la période où les niveaux d’eau sont les plus
hauts. La turbidité est d’environ 90 JTU (12 cm). L’eau à une couleur noirâtre et une forte odeur de
souffre, caractéristique d’un milieu anoxique (Poulin et al. 2001). La portance du sol est mauvaise
avec la présence d’une litière importante (supérieure à 15 cm) signe d’une absence de décomposition
des débris de roseaux. Sur ce site la densité moyenne de roseaux secs est de 95,5/0,50m² et de
(a) (b)13
37/0,50m² pour les roseaux verts ce qui représente une densité moyenne totale de 132,5/0,50m². Le
nombre moyen de tiges sèches avec panicules est de 4,7 (n=19). Le ratio tiges sèches/tiges vertes
calculé est de 2,6, soit le plus élevé des trois roselières. La hauteur et le diamètre moyens des tiges de
roseaux secs complets sont de 261,5 cm (n=16) et 5,1 mm (n=16). Pour les tiges de roseaux verts la
hauteur moyenne est de 266,8 cm (n=8) et le diamètre moyen est de 6,8 mm (n=8). Concernant les
autres relevés, on remarque des niveaux d’eau quasiment nuls, l’absence d’organismes aquatiques et
l’apparition de plantules sur les zones de sol nu.
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quesqu'une flèche littoral
[url]http://www.asf.epoc.u-bordeaux1.fr/theses/Manuscrits/ALLARD_2008.pdf[/url]
clic
étude
exemple la pointe d'arcay(85 vendée)
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[IMG]http://t3.gstatic.com/images?q=tbn:ANd9GcQjQ-bK2m6gG82AfwAEha7y-s-Lc5NIrAG5GX28JW2yvoz7UXrT[/IMG]
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[IMG]http://1.bp.blogspot.com/_yBVRtiIwFQc/SMVYf-1CzOI/AAAAAAAACas/tC-SLsNoi7o/s400/70392818.VvA80PCI.jpg[/IMG]
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comment gérer les prés salés pour l'oie cendrée
[url]http://www.oncfs.gouv.fr/IMG/file/oiseaux/oiseaux-eau/FS278_aiguillon_oie_cendree.pdf[/url]
clic
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migration pré nuptial sarcelle d'hiver en france
[url]http://www.oncfs.gouv.fr/IMG/file/oiseaux/oiseaux-eau/guillemin_rs05.pdf[/url]
clic
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aménagement des mares de chasse et leurs valeurs pour la biodiversité.
[url]http://www.oncfs.gouv.fr/IMG/file/oiseaux/oiseaux-eau/FS281_fouque.pdf[/url]
clic
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la scirpe maritime et l'oie etude
[url]http://www.ephe.sorbonne.fr/images/stories/scd_ephe/monographies_svt/mil_org_evol/ephe_dip_desnouhes_bev04.pdf[/url]
clic
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capacité d’accueil de la France pour les oiseaux d'eau
[url]http://www.oncfs.gouv.fr/IMG/file/oiseaux/oiseaux-eau/FS289_barussaud.pdf[/url]
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avez vous des données sur la fermeture du milieu, sur la dynamique de végétation conduisant à l'atterrissement du milieu, ou autre ...
merci
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[url]http://www.fedechasseurslandes.com/IMG/pdf/la_haute_lande.pdf[/url]
clic
fermeture des milieux et gestion 1 exemple
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Bibliographie.
AMON D. (1991) Bilan phytosociologique et cartographie de la végétation appliqués à
l’évaluation de la valeur biologique et à la gestion d’un marais tourbeux : le cas du marais de
Vesles et Caumont (Aisne), Mémoire de DESS « Espace et milieux », Université de Paris VII,
141p.
ARNOULD P. , DAQUIN J.P., DERIOZ P.& FIDON M. (1998) La populiculture entre
exigences écologiques, conditions économiques et pesanteurs sociologiques, Bulletin de
l’Association des Géographes Français ( B.A.G.F.), n°3, pp203-215.
BOCK C. (1989) Rapport sur la flore et la végétation des marais de la Souche, Laboratoire
de Biogéographie-Ecologie de l’E.N.S. Fontenay Saint-Cloud, 123p.
GAVORY L. & Al (1988) Etude faunistique du marais de la Souche, D.R.A.E. Picardie, 65p.
SAJAJOLI B. (1998) Les marais continentaux de plaine, pionniers de la friche et du
défrichement ? L’exemple des zones humides laonnoises, Centre de Biogéographie-Ecologie
de l’E.N.S. Fontenay Saint-Cloud, Université d’Orléans, 9p.
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etude de comblement des estuaires
[url]http://www.pole-lagunes.org/ftp/LettreLagunes/2009/LL_juin2009/Rapport_final_comblement.pdf[/url]
clic
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un outil spécialisé pour l'entretien de vos marais
une race prête a servir
[url]http://www.vache-maraichine.org/Caracteristiques-de-la-race-bovine.html[/url]
clic
[h=1]La maraichine[/h][COLOR=#000000][FONT=trebuchet ms]Dernier ajout : 8 octobre 2009.[/FONT][/COLOR][IMG]http://www.vache-maraichine.org/local/cache-vignettes/L200xH132/rubon1-62361.jpg[/IMG][COLOR=#000000][FONT=trebuchet ms]La Maraîchine est une race bovine rustique issue de la même souche ancestrale que la race nantaise et parthenaise. L’élevage des animaux de cette race a toujours été lié au marais et sa sélection par les éleveurs est le fruit d’adaptation à des conditions d’élevage propres à ce milieu, caractéristiques dites « de rusticité » (résistance aux variations annuelles du climat, aptitude à mieux valoriser les fourrages issus du marais, vêlages faciles…), mais également pour ses qualités laitières intéressantes et sa puissance de traction sur les sols lourds de marais. A la fin du 19ème siècle, les ravages du phylloxera sur les vignobles des « terres hautes » des marais les libèrent pour la céréaliculture et permettent un développement de l’élevage dans les terres basses transformées en polder. Cette activité connaît alors un développement important dans la région. Le nombre de bovins aux aptitudes spécifiques à l’élevage en marais s’accroît. Les sélections et le relatif isolement des populations du marais entraînent une progressive différenciation génétique. Ainsi au début du 20ème siècle, on ne rencontre quasiment plus que des animaux de cette population bovine dans les marais entre l’embouchure de la Loire et celle de la Gironde.[/FONT][/COLOR]
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[IMG]http://www.vache-maraichine.org/spip/IMG/jpg/PhD-18385-dah.jpg[/IMG]
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des nouvelles de crues qui vont arrivée sur l'estuaire du Danube ,la Roumanie inquiète
...[IMG]https://fbcdn-sphotos-d-a.akamaihd.net/hphotos-ak-frc1/p480x480/1006236_10151427195477117_1213120990_n.jpg[/IMG]
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un autre outil de gestion des marais l’élevage d'oie, pour la viande et le duvet, en liberté sur les zones humides.
[h=3]L’Oie Grise du Marais Poitevin[/h][COLOR=#2F7ECD][FONT=Luxi sans][CENTER][IMG]http://www.cregene.org/local/cache-vignettes/L298xH338/oie_grise-58732.jpg[/IMG][/CENTER]Elevée principalement sur les marais communaux, l’Oie Grise produit une viande de qualité, 100% naturelle, et un duvet qualifié de "plume vivante" par les cueilleurs. Malgré ses atouts, cette oie a bien failli disparaître. En 1993, le Parc du Interrégional Marais Poitevin a monté d’urgence un programme de sauvegarde. Trois ans plus tard, des animaux on été distribués aux éleveurs afin de reconstituer des cheptels. Ils font aujourd’hui un retour remarqué.[/FONT][/COLOR]
[COLOR=#2F7ECD][FONT=Luxi sans]Très proche de l’oie sauvage, l’Oie Grise du Marais Poitevin montre une grande rusticité. Sur les vastes espaces prairiaux où elle grandit, elle joue son rôle écologique, un rôle complémentaire à celui des autres herbivores. Elle reste une valeur sûre de nos traditions festives et gastronomiques.[/FONT][/COLOR]
[COLOR=#2F7ECD][FONT=Luxi sans][B]Recensement 2009 :[/B][/FONT][/COLOR]
[COLOR=#2F7ECD][FONT=Luxi sans]Il existe une vingtaine d’élevages sur lesquels environ 150 Oies Grises du Marais Poitevin ont été recensées à ce jour. Une soixantaine de jeunes sont nés en 2009[/FONT][/COLOR]
[TABLE="class: spip, width: 99%"]
[TR="class: row_first, bgcolor: #FFFFCC"]
MâlesFemellesJeunesEleveursdont Nouveaux[/TR]
[TR="class: row_even, bgcolor: #DDDDDD"]
[TD="bgcolor: #FFFFFF"]29[/TD]
[TD="class: numeric, bgcolor: #FFFFFF"]69[/TD]
[TD="bgcolor: #FFFFFF"]29[/TD]
[TD="bgcolor: #FFFFFF"]19[/TD]
[TD="bgcolor: #FFFFFF"]7[/TD]
[/TR]
[TR="class: row_odd, bgcolor: #EEEEEE"]
[TD="bgcolor: #FFFFFF"][B]Total[/B][/TD]
[TD="class: numeric, bgcolor: #FFFFFF"]127[/TD]
[TD="bgcolor: #FFFFFF"][/TD]
[TD="bgcolor: #FFFFFF"][/TD]
[TD="bgcolor: #FFFFFF"][/TD]
[/TR]
[/TABLE]
[COLOR=#2F7ECD][FONT=Luxi sans][B]Caractéristiques de l’Oie Grise du Marais Poitevin[/B][/FONT][/COLOR]
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biologie de l'oie d’élevage du marais poitevin.
[COLOR=#2F7ECD][FONT=Luxi sans]Actuellement, l’Oie Grise du Marais Poitevin n’a pas de standard spécifique homologué. Cependant, certains caractères spécifiques sont importants à prendre en compte dans la sélection.[/FONT][/COLOR]
[COLOR=#2F7ECD][FONT=Luxi sans]Son allure, assez vive, dénote un caractère de vigilance, propre aux espèces sauvages et aux espèces domestiquées qui ont une très grande propension à faire respecter leur territoire. Sur le « qui vive », le mâle allonge le cou en le maintenant très droit, le bec vers le ciel. Sur la « défensive », il l’allonge en le maintenant très droit, parallèle au sol à environ 25/30 cm.[/FONT][/COLOR]
[COLOR=#2F7ECD][FONT=Luxi sans][CENTER][IMG]http://www.cregene.org/local/cache-vignettes/L427xH425/DSCF3172_m-d76ef.jpg[/IMG][/CENTER]En position d’attaque, après une série d’avertissements (corps un peu décalé sur le côté, à l’exception du cou et de la tête toujours face à l’agresseur - sifflements et chuintements) il lance plusieurs cris : « abng ! abng ! abng ! », tout en venant pincer l’agresseur.[/FONT][/COLOR]
[COLOR=#2F7ECD][FONT=Luxi sans]Le corps, assez lourd à l’arrière des cuisses, donne l’impression d’un postérieur un peu pesant. Les mâles plus grands que les femelles mesurent 70 cm de long et présentent une envergure de 160 cm. Ils pèsent entre 4 & 5 kg alors que les femelles n’atteignent que 4 à 4,5 kg.[/FONT][/COLOR]
[COLOR=#2F7ECD][FONT=Luxi sans]La tête, forte, présente avec le cou, les caractéristiques du « brouteur d’herbe ». Le cou, assez court (25 à 32 cm), est orné de plumes grises formant des rangées qui ont l’aspect de stries ou de sillons. la partie supérieure dorsale est plus sombre sans excès, la partie inférieure ventrale est claire. Le cou d’une oie adulte ressemble à une serviette que l’on aurait essorée à la main. Cet aspect est moins marqué chez le jeune. Le Cercle orbital est rose, les yeux gris.[/FONT][/COLOR]
[COLOR=#2F7ECD][FONT=Luxi sans]Le bec est gros, puissant et profilé en forme de coing avec parfois un étroit anneau de plumes blanches à la base ; de couleur rose, il est bordé d’un liseré blanc. L’onglet, partie renflée de l’extrémité supérieur du bec, est blanchâtre. Les narines, légèrement arquées à droites, sont ouvertes.
[/FONT][/COLOR]
[COLOR=#2F7ECD][FONT=Luxi sans]On remarque un liseré blanc sur le flanc. Les plumes du manteau ont une extrémité droite comme si elles avaient été coupées. Les plumes, dont le bord est blanchâtre, forment des lignes régulières sur toute la partie supérieure de l’oiseau ; chez le jeune, ces plumes sont plus étroites avec une pointe un peu arrondie et un liseré clair moins marqué, le dessin en résultant devient plus ondulant et flou. Les mêmes observations sont valables sur les plumes scapulaires et les plumes alaires. Les plumes claires des ailes sont grises, les mains grises, le manteau gris clair.[/FONT][/COLOR]
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nos bandes d'oies cendrées sauvage en migration ce mêle très bien au troupeau paturants dans les marais.
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[IMG]http://www.cregene.org/local/cache-vignettes/L500xH434/DSCF3198-05f81.jpg[/IMG]
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35 ans d'action des chasseurs landais: [URL="http://www.fedechasseurslandes.com/IMG/pdf/zh_bassedef.pdf"]http://www.fedechasseurslandes.com/IMG/pdf/zh_bassedef.pdf
O[/URL]uvrage intéressant à faire connaître :)
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etude sur la gestion des oiseaux sur les zones cotieres
[url]http://hal.archives-ouvertes.fr/docs/00/66/61/78/PDF/gestion_littorale.pdf[/url]
clic
très complet ;)
interdit a ceux qui n'aime pas lire :/:
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très bonne vidéo : valorisation des zones humides chassées.
[url]http://www.youtube.com/watch?v=LGo1TGsIIgE&feature=youtu.be[/url]
clic
peut servir de référence a pleins d'autres sites ;)
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pour nos éleveurs et nos marais
[url]http://www.dailymotion.com/video/xyybah_en-vendee-des-eleveurs-inquiets-et-decourages-par-la-hausse-des-charges_news#.Ucc0eOQtzlY[/url]
clic
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pour nos eleveurs et nos marais
[url]http://www.dailymotion.com/video/x116pmx_des-milliers-d-eleveurs-defilent-a-paris-pour-defendre-leur-metier_news#.Ucc2fuQtzlY[/url]
clic
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sur les ailes du sahel
climat et deplacement des oiseaux
[url]http://fr.mava-foundation.org/wp-content/uploads/2012/11/les_ailes_du_sahel_resume.pdf[/url]
clic
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pour vos longues nuits d'hiver ou les proprietaires de marais
[url]http://hal.archives-ouvertes.fr/docs/00/66/61/78/PDF/gestion_littorale.pdf[/url]
manuel d'etude et de gestion des oiseaux et de leurs habitats sur les bandes cotieres
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[h=2]Comment fonctionne un marais salant ?[/h][COLOR=#333333][FONT=Verdana]Qu'il soit petit ou grand le principe est le même, moyennant quelques adpatations dues au contexte du terrain ou des technologies d'amenée d'eau ce qui ne change rien au principe : [B]c'est le soleil et le vent qui font évaporer l'eau, le vent étant tout aussi efficace que le soleil pour ce « travail » ![/B][/FONT][/COLOR][CENTER][COLOR=#333333][FONT=Verdana][IMG]http://fr.cdn.v5.futura-sciences.com/sources/images/dossier/rte/magic/3049_0eca19b9fd.jpg[/IMG]
Plan de marais salant[/FONT][/COLOR][/CENTER][COLOR=#333333][FONT=Verdana]Dans ce dédale, plein de cases différentes dont les noms changent avec les régions, l'eau circule en descendant selon la coupe ci-dessous.[/FONT][/COLOR][CENTER][COLOR=#333333][FONT=Verdana][IMG]http://fr.cdn.v5.futura-sciences.com/sources/images/dossier/rte/magic/3049_1e0ab684c2.jpg[/IMG]
Coupe de marais salant.[/FONT][/COLOR][/CENTER][COLOR=#333333][FONT=Verdana]Bien entendu, dans ce schéma, les hauteurs sont très exagérées pour rendre la compréhension plus aisée. A mesure que l'eau voyage dans le circuit elle se concentre en sels par évaporation comme dans les lagunes naturelles de bord de mer, sauf qu'ici, on l'aide un peu ![/FONT][/COLOR][COLOR=#333333][FONT=Verdana][B]Les surfaces préparatoires occupent la plus grande partie de la surface d'un salin, il faut y évaporer environ 90% de l'eau initiale[/B]. Un système de vannes [URL="http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dico/d/biologie-ferment-2692/"]ferment[/URL] ces étangs qui utilisent au mieux la topographie pour limiter les constructions et les pompages.[/FONT][/COLOR][COLOR=#333333][FONT=Verdana][B]Les tables salantes occupent donc les 10% restant, elles doivent être parfaitement dessinées, leur sol soigneusement nivelé et compacté.[/B] Elles sont entourées de canaux qui amènent les eaux saturées et d'autres qui évacuent les eaux mères (et les pluies). Suivant les conditions météo de l'endroit la récolte se fait une ou deux fois par saison ou tous les jours.[/FONT][/COLOR][h=2]Les bilans précipitation-évaporation sont très différents selon les endroits :[/h][CENTER][COLOR=#333333][FONT=Verdana][IMG]http://fr.cdn.v5.futura-sciences.com/sources/images/dossier/rte/magic/3049_85634a3ef4.gif[/IMG][/FONT][/COLOR][/CENTER][h=2]6 - La séquence d'évaporation.[/h]
[LIST][*]Les premiers sels qui se dépose sont le [URL="http://www.futura-sciences.com/magazines/terre/infos/dico/d/geologie-calcaire-1422/"]calcaire[/URL] et la [URL="http://www.futura-sciences.com/magazines/terre/infos/dico/d/geologie-dolomie-1472/"]dolomie[/URL] à partir d'une concentration en NaCl de 30g/litre.[*]Puis le sulfate de [URL="http://www.futura-sciences.com/magazines/matiere/infos/dico/d/chimie-calcium-5069/"]calcium[/URL] sous forme hydratée : [B]le [URL="http://www.futura-sciences.com/magazines/maison/infos/dico/d/maison-gypse-5842/"]gypse[/URL][/B]. La précipitation commence à une densité de 1,109 soit une concentration de 150g de NaCl/litre [B]80% de ce sel est cristallisé[/B] quand commence .[*]la cristallisation du chlorure de [URL="http://www.futura-sciences.com/magazines/matiere/infos/dico/d/chimie-sodium-823/"]sodium[/URL] à [B]d = 1, 216,[/B] soit une concentration de 350 g de NaCl/litre. Dans les marais salants la précipitation est [B]arrêtée [/B]volontairement quand la densité atteint, par exemple, [B]1,262[/B]. La [URL="http://www.futura-sciences.com/magazines/environnement/infos/dico/d/oceanographie-saumure-5996/"]saumure[/URL] contient alors [B]40 g/l de [URL="http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dico/d/biologie-magnesium-775/"]magnésium[/URL][/B].[*]Le sel qui cristallise au delà est amer et l'évaporation devient trop lente. [B]Les eaux sont donc évacuées.[/B] Pour produire 1 kg de sel il faut environ 37 kg d'eau de mer dont 90% sont évaporés avant cristallisation, 7% pendant la cristallisation et 3% d'eaux mères sont rejetées.[/LIST]
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du sel rose ?
[COLOR=#333333][FONT=Verdana]Toute une faune et une flore particulière vit dans les marais salant, adaptée à ce milieu particulier. Quelques exemples, seulement, sont mentionnés ci-dessous, parmi les plus célèbres de ces plantes et de ces animaux.[/FONT][/COLOR][COLOR=#333333][FONT=Verdana][B][I]Dunaliella salina[/I][/B] est une microalgue, de forme ovoïde.[/FONT][/COLOR][CENTER][COLOR=#333333][FONT=Verdana][IMG]http://fr.cdn.v5.futura-sciences.com/sources/images/dossier/rte/magic/3049_e19d21acc3.jpg[/IMG]
[I]Dunaliella salina[/I][/FONT][/COLOR][/CENTER][COLOR=#333333][FONT=Verdana]Elle comporte deux [URL="http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dico/d/biologie-flagelle-312/"]flagelles[/URL] lui donnant un forte mobilité. Elle a une longueur de 11 µm et une largeur de 6 µm. Dunaliella salina est présente dans les milieux très salés, comme les salines, les lagunes, les lacs salés, comme par exemple, les grands lacs d'Australie près de Whyalla. Elle est aussi présente dans la Mer Morte.[/FONT][/COLOR][CENTER][COLOR=#333333][FONT=Verdana][IMG]http://fr.cdn.v5.futura-sciences.com/sources/images/dossier/rte/magic/3049_f5dc18410d.jpg[/IMG]
Oeillet rose de salins[/FONT][/COLOR][/CENTER][COLOR=#333333][FONT=Verdana]Pour s'adapter à la pression osmotique que subit sa cellule dans les milieux hypersalés, > 100/1000, l'[URL="http://www.futura-sciences.com/magazines/nature/infos/dico/d/botanique-algue-2178/"]algue[/URL] accumule dans sa cellule du [URL="http://www.futura-sciences.com/magazines/matiere/infos/dico/d/chimie-glycerol-3534/"]glycérol[/URL].[/FONT][/COLOR][COLOR=#333333][FONT=Verdana]Dans le cas d'une forte exposition à la [URL="http://www.futura-sciences.com/magazines/matiere/infos/dico/d/physique-lumiere-326/"]lumière[/URL], c'est à dire dans des eaux peu profondes et calmes, l'algue protège sa [URL="http://www.futura-sciences.com/magazines/nature/infos/dico/d/botanique-chlorophylle-112/"]chlorophylle[/URL] de la surexposition lumineuse par des pigments rouges qui limitent la pénétration lumineuse. Bien qu'étant classée comme algue verte par les naturalistes, elle prend alors une [URL="http://www.futura-sciences.com/magazines/matiere/infos/dico/d/physique-couleur-4126/"]couleur[/URL] rouge sang et colore en rouge sombre l'eau en cas de forte concentration[/FONT][/COLOR]
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la star du dpm
[CENTER][COLOR=#333333][FONT=Verdana][IMG]http://fr.cdn.v5.futura-sciences.com/sources/images/dossier/rte/magic/3049_32bf29bc43.jpg[/IMG]
Salicorne gros plan[/FONT][/COLOR][/CENTER][COLOR=#333333][FONT=Verdana][B]La Salicorne est une autre plante très connue et consommée en légumes, dont il existe de nombreuses [URL="http://www.futura-sciences.com/magazines/nature/infos/dico/d/zoologie-espece-2261/"]espèces[/URL][/B]. Elle pousse au bord des lagunes d'eau salée et change de couleur pour devenir d'un beau rouge en fin de saison.[/FONT][/COLOR][CENTER][COLOR=#333333][FONT=Verdana][IMG]http://fr.cdn.v5.futura-sciences.com/sources/images/dossier/rte/magic/3049_d13440bd95.jpg[/IMG]
Lagune et salicorne[/FONT][/COLOR][/CENTER]
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paradis des limicoles, le marais salant.
l’échasse blanche
[IMG]https://fbcdn-sphotos-f-a.akamaihd.net/hphotos-ak-ash3/1044570_503704083012301_774130260_n.jpg[/IMG]
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connaissance des différents types de sols dans les marais ;)
[url]ftp://ftp.fao.org/fi/CDrom/FAO_Training/FAO_Training/General/x6706f/x6706f01.htm[/url]
clic
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étude :entretenir une mare
[url]http://www.parc-opale.fr/bibliotheque/Guide_mare_BD.pdf[/url]
clic
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plu de partage d'info pour moi sur ce post .
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cliqué dessous...
[h=3][URL="http://www.sudouest.fr/2013/07/28/quand-le-goeland-bat-de-l-aile-1126496-3507.php"][I]Île de Ré[/I] : quand le [I]goéland[/I] bat de l'aile - SudOuest.fr[/URL][/h]
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[IMG]http://img.nundafoto.net/-/data/gallery/photos/14/4/1464l-goeland-argente-larus-argentatus.jpg[/IMG]
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S'il avait autant diminué, ça se saurait...:/:
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[QUOTE=ri-ri;1631020]S'il avait autant diminué, ça se saurait...:/:[/QUOTE]
donc je recommence pour certain!!!bonsoir riri désolé de te dérangé tu à du mal lire revoie le premier chapitre bonne soirée à toi;)
[h=2]La LPO est autorisée à tuer 480 oiseaux et à stériliser 2 500 nids. Mais, après l’invasion, l’espèce pourrait disparaître.[/h]
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Ben non j'ai bien lu...:/:
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Ma réflexion faisait référence à ce passage : « Sur le plan national, la population de goélands argentés a chuté de 17 à 30 % par an depuis 2010. Si ça continue, dans cinq ou dix ans, il aura presque disparu ! C’est ce qui se passe en Angleterre et ce qu’on voit arriver en Bretagne. » Et j'ai pas bu ! :cri: