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[QUOTE=vince27;1741976]Demandes a qui tu sais: il te dressera certainement un recit apocalyptique :):)
et te déclarera que la mesure était justifié lui qui critique toute mesure de biosecurité[/QUOTE]
Pour ta gouverne et en finir avec tes calomnies, voici ce que j'ai publié sur un forum dédié à la grippe aviaire auquel j'ai beaucoup contribué en 2005/2006.
Je faisais une rapide synthèse de nos observations de l'évolution de la situation alors qu'on subissait en Europe le premier véritable assaut du virus H5N1 HP. C'est daté du 14/04/2006...
Ceci pourra aussi servir de référence au jeune qui travaille sur le sujet.
" [I]C’est très délicat, mais je vais essayer d’élaborer une théorie qui nous permette d’approcher une compréhension de ce qui nous arrive et nous pose tant de questions.
[/I]
[I]Délicat, parce que tout repose sur l’intuition, et non sur des données scientifiques, qui sont la seule force probante admise. Pour y croire, il faut y mettre beaucoup de conviction naturaliste, et, pour y parvenir, une bonne dose de philosophie, orientée par ces mêmes convictions, ce qui suppose une volonté subjective.[/I]
[I]Je persiste à considérer que la philosophie nous manque cruellement ; ce qui est déjà un aveu de l’orientation de ma pensée ; mais venons-en aux faits.[/I]
[I]J’aurais aimé pouvoir servir notre cause à partir de mes connaissances et de ma capacité à rassembler des données susceptibles d’orienter le débat sur la propagation du H5N1 dans un sens qui s’accommode de nos vues de la chose.[/I]
[I]Malheureusement, dès que j’ai eu accès et analysé les cartes témoignant de l’évolution de la situation météo sur les zones connues comme étant l’épicentre du rebond du virus vers l’Europe, il m’a fallu convenir du fait que l’avifaune repérée (cygnes, et divers anatidés) ne pouvait être déchargée de la responsabilité d’une « migration » soudaine du virus vers l’ouest.[/I]
[I]Je me suis arrêté dans mon projet, qui n’avait plus d’objet. Et pourtant, je constatais dans le même temps qu’un décalage subsistait entre les assertions des scientifiques dominants dans les sphères du pouvoir et la réalité de terrain. En effet, aucun grand migrateur ne pouvait être mis objectivement en cause, car la soudaine et vive propagation du virus vers l’ouest ne pouvait s’expliquer que par un mouvement « à regret » d’oiseaux qui devaient être considérés, d’un strict point de vue ornithologique, comme des sédentaires ou des erratiques soumis à une pression climatique saisonnière hors norme (la rigueur de l’hiver 2005/2006 a été tout à fait exceptionnelle dans les régions concernées).[/I]
[I][B]La première explication rassurante que j’ai naturellement trouvée a été de considérer que les oiseaux qui mouraient ne succombaient pas « fatalement » suite à l’infection dont ils témoignaient, mais de la conjonction de celle-ci avec les facteurs environnementaux et contingences qu’ils avaient été contraints de subir : exposition et résistance durable au froid, puis migration « à regret » + arrivée sur des territoires soumis aux mêmes rigueurs, + des difficultés d’adaptation inhérentes à la concurrence provoquées par leur arrivée soudaine, et surtout tardive, sur des territoires déjà saturés.[/B][/I]
[I]D’autre part, très tôt, je me suis inquiété d’apprendre qu’un « Autour des palombes » figurait parmi les premiers cas répertoriés à Rügen. Cela signifiait que le phénomène avait pris une ampleur, ou une tournure, qu’un mouvement vers l’ouest d’oiseaux immunodéficients ne suffisait pas à expliquer. L’autour révélait une contamination beaucoup plus large que celle qui était apparente du fait de la mort des cygnes.[/I]
[I]L’analyse de la diffusion apparente du virus à partir des cas répertoriés dans les différents pays a ensuite été surprenante, car les mouvements d’oiseaux sauvages fuyant les rigueurs de l’hiver ne suffisaient pas à expliquer la chronologie des découvertes révélées par le suivi du phénomène. En effet, le mouvement vers l’ouest semblait avoir laissé des vides, qui se comblaient petit à petit au fil du temps, sans qu’aucune raison ni explication puisse être avancée. Ainsi, plutôt que de poursuivre son mouvement migratoire vers l’ouest, le H5N1 a bifurqué vers le nord, et, dans le même temps, il a rebroussé chemin : plein Est ; non sans rester en terrain conquis, ce qui est sa signature la plus embarrassante ; mais c’est, somme toute, très « naturel » et biologiquement correct, c’est à dire logique...[/I]
[I]Bien que désarçonné par ces événements, je n’ai pas abandonné pour autant la théorie à laquelle s’ancrait ma confiance dans la nature, et qui me faisait considérer qu’en févier/mars, alors qu’un hiver sans fin et particulièrement sévère persistait, il était naturel de constater que de nombreux oiseaux passaient de vie à trépas. C’est pourquoi j’ai eu l’occasion de regretter qu’on ne dispose pas de plus d’indications sur l’état physiologique des cygnes, et autres canards, foulques, hérons, grèbes ou harles qui étaient supposés avoir succombé à la grippe aviaire. Un âge-ratio aurait été la moindre des indications complémentaires indispensables ! Car c’est un indicateur important. [/I]
[I]Mais peu importe ![/I]
[I]Restait la difficulté d’expliquer les phénomènes croisés et complexes révélés par les cas troublants d’affections touchant [B]des rapaces[/B] et des mammifères carnivores (chats et mustélidés)…[/I]
[I]C’est le moment de conclure sur une note d’espoir.[/I]
[I]Toutes les données en notre possession, bien que partielles, concordent et nous laissent entrevoir une explication tout à fait naturelle. Mais cela suppose de s’en remettre en confiance à l’ordre de la nature, qui veut que la vie ne compose qu’accessoirement avec le hasard.[/I]
[I]Les cygnes, et notamment les tuberculés, ne seraient qu’un révélateur. Leurs populations sont en constante augmentation ce qui suppose un rééquilibrage périodique de leur densité, y compris sur leurs aires d’hivernage. En outre, ils ne sont que partiellement migrateurs, ce qui implique que certaines sous-populations deviennent localement « endémiques » , et, compte tenu de leur comportement, susceptibles de singulariser leur potentiel immunitaire.[/I]
[I]Quoi qu’il en soit, le nombre de cas de contamination est infime au regard des populations exposées. De ce fait, il est patent que même pour l’espèce « plus ou moins sauvage »et la plus réceptive au H5N1, la grippe aviaire n’a que peu d’effets et d’impact négatifs.[/I]
[I]Les cas répertoriés chez d’autres espèces sont anecdotiques eu égard aux populations et densités concernées sur les territoires infestés : canards, foulques, grèbes, harles, hérons, etc… Et, comme pour les cygnes, on est en droit d’en conclure que le H5N1 est 1000 à 10000 fois moins mortifère qu’un hiver prolongé, ou une migration aux longs cours.[/I]
[I]Il s’en déduit que la H5N1 reste sans impact réel sur les équilibres biologiques, car le virus s’inscrit tout simplement et normalement dans[B] l’ordre et la logique de la sélection naturelle.[/B][/I]
[I]Et le corollaire de ce constat est que l’avifaune sauvage s’est d’ores et déjà adaptée, ou s’adapte en temps réel à l’attaque virale.[/I]
[I]En second lieu, les cas de rapaces répertoriés pourraient n’être que le témoignage de cette adaptation en temps réel de l’avifaune. Auquel cas, il paraîtrait « naturel » qu’un temps de latence retarde l’adaptation d’espèces non inféodées et donc : initialement étrangère au milieu (aquatique) de prédilection du virus ; le temps pour celui-ci de remonter la chaîne alimentaire...[/I]
[I]Alors, si mon intuition s’avère juste et que les théories de l’évolution respectent la logique vers laquelle la vie semble tendre, on sera bientôt amené à constater : [/I]
[LIST][*][I]que l’impact du virus est négligeable dans la nature, en ce sens qu’il est inapte à infléchir la relative stabilité des équilibres biologiques, dans lesquels il s’inscrit en tant que simple paramètre et partie intégrante,[/I]
[*][I]que sa remontée de la chaîne alimentaire est un processus transitoire, naturel, normal et obligé, faute de disposer d’un potentiel d’adaptation plus efficace (mutation ?)[/I]
[*][I]que ce processus le conduira à une impasse biologique (en tant que virus aviaire), [/I]
[*][I]que sa virulence et sa pathogénicité s’atténueront rapidement dans l’avifaune sauvage, à moins qu’il ne mute et s’adapte dans le strict respect des lois fondamentales de l’évolution.[/I][/LIST]
[h=1][I]Reste toutefois à s’inquiéter des mammifères, et de l’industrie humaine… " [/I][/h]
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[QUOTE=Thesound;1741980]Je peux te retrouver quelques infos dans mes archives :
Sur la vague de froid, voici un résumé personnel que j'avais noté en janvier 2016 :
[B][I]"[/I] [/B][B]Effectivement, le Sud-Est de l’Europe a subi une vague de froid fin janvier.
[/B]
[B]Elle a débuter vers le 20, avec un puissant anticyclone sur le nord de la Russie et une dépression au nord-est de la Mer Noire. Ces 2 centre d’actions vont entraîner une descente vers l’Ukraine et la Roumanie d’air exceptionnellement froid : de l’ordre de - 30 à - 40° en Sibérie occidentale.
[/B]
[B]Le 22, un axe anticyclonique se forme entre le nord de la Sibérie et l’Angleterre, et une dépression relative persiste de la Méditerranée à l’Ukraine.[/B]
[B]Les 23 et 24, l’axe anticyclonique s’affaiblit et dérive vers le sud-est, tandis qu’une nouvelle dépression se creuse sur la méditerranée, centrée au sud de la Grèce le 24 : une masse d’air toujours très froid (- 15 à –25°) positionnée sur l’Ukraine, rayonne alors vers l’Allemagne et jusqu’à la Grèce.
[/B]
[B]Les 24 et 25 bien que la masse d’air froid s’adoucisse lentement, c’est le moment où la Roumanie, la Bulgarie et la Grèce sont au cœur de ce refroidissement durable. A ce stade, une cellule anticyclonique passe de la Slovaquie à la Roumanie tandis que la dépression s’est creusée, qui dérive et commence à se combler vers le sud de la Turquie. Ce froid perturbé s’accompagne de neige en tempête sur tout le sud-est européen, par des température largement négatives.
[/B]
[B]A partir du 28 un lent redoux gagne ces régions, débutant en Grèce pour gagner la Bulgarie et la Roumanie le 1[SUP]er[/SUP] février : un axe anticyclonique s’établit de l’Irlande à la Turquie et tient jusqu’au 5 février, s’affaiblissant alors par le sud-ouest tandis qu’une dépression relative se creuse de nouveau sur la Méditerranée puis dérive du sud de la Grèce à l’est de la Turquie entre le 7 et le 9.
[/B]
[B]Au niveau des températures, du 29 au 4 février une masse d’air océanique relativement doux envahit toute l’Europe à l’ouest d’une ligne allant en gros de l’Islande au centre de la Turquie."[/B]
Et au sujet de la grippe aviaire, voici un lien vers un document très intéressant tiré d'un débat parlementaire d'actualité (d'époque) :
[URL]http://www.assemblee-nationale.fr/12/miga/05-06/c0506036.asp#P7_24[/URL]
A suivre...[/QUOTE]
ça ne me donne pas les épisodes neigeux dans le 62. Je trouve des données qui sont mêmes contradictoires pour février 2006 ! Mais merci quand même.
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J'ai surtout aimé ce passage
[QUOTE=Thesound;1741992]
" [I]C’est très délicat, mais je vais essayer d’élaborer une théorie qui nous permette d’approcher une compréhension de ce qui nous arrive et nous pose tant de questions.
[/I]
[I]Délicat, parce que tout repose sur l’intuition, et non sur des données scientifiques, qui sont la seule force probante admise. Pour y croire, il faut y mettre beaucoup de conviction naturaliste, et, pour y parvenir, une bonne dose de philosophie, orientée par ces mêmes convictions, ce qui suppose une volonté subjective.[/I]
[/QUOTE]
Il aurai pu faire plus court: je ne sais rien mais je dirai tout et sans preuve. Au moins a l'époque il avait l'honnêteté de le reconnaitre.
Un conseil pour ton jeune Phillipe, qu'il ne s'en inspire pas si il veut une bonne note. Il y dit tout et son contraire sans aucune logique
Zero pointé
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[QUOTE=Philippe 62;1741965]J'ai besoin de retrouver les épisodes neigeux de 2005/2006 , quelqu'un peut m'aider ?[/QUOTE]
sur mon carnet de chasse neige et froid le 30 décembre 2005 ,moins 8 degrés . Neige et froid le 27 décembre 2006 ,moins 9 degrés et 8cm de neige dans l’orne ..
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[QUOTE=Philippe 62;1741994]ça ne me donne pas les épisodes neigeux dans le 62. Je trouve des données qui sont mêmes contradictoires pour février 2006 ! Mais merci quand même.[/QUOTE]
Je peux peut-être trouver mieux...
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[QUOTE=vince27;1741995]J'ai surtout aimé ce passage
Il aurai pu faire plus court: je ne sais rien mais je dirai tout et sans preuve. Au moins a l'époque il avait l'honnêteté de le reconnaitre.
Un conseil pour ton jeune Phillipe, qu'il ne s'en inspire pas si il veut une bonne note. Il y dit tout et son contraire sans aucune logique
Zero pointé[/QUOTE]
Ma logique t'échappe; ça te regarde. Mais tu n'as aucun droit pour en faire l'usage qui est toléré ici.
Je suis patient...
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[QUOTE=Thesound;1741992]
" [I]C’est très délicat, mais je vais essayer d’élaborer une théorie qui nous permette d’approcher une compréhension de ce qui nous arrive et nous pose tant de questions.
[/I]
[I]Délicat, parce que tout repose sur l’intuition, et non sur des données scientifiques, qui sont la seule force probante admise. Pour y croire, il faut y mettre beaucoup de conviction naturaliste, et, pour y parvenir, une bonne dose de philosophie, orientée par ces mêmes convictions, ce qui suppose une volonté subjective.[/I]
[/QUOTE]
De la logique???????
Pour un cartésien comme moi tout est dit dans le préambule: aucune logique puisque cette "théorie" ne s'appuie sur rien d'autre que de l'intuition.
C'est du vent, des élucubrations (on a l'habitude) enrobé dans une succession de termes superfétatoires qui rend le texte abscons et illisible dans le seul but de cacher la faiblesse du raisonnement (si il y en a un d'ailleurs) et l'absence totale de preuve pour étayer le propos.
Je persiste: zero pointé et sa patience si il savait…….
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[QUOTE=Philippe 62;1741994]ça ne me donne pas les épisodes neigeux dans le 62. Je trouve des données qui sont mêmes contradictoires pour février 2006 ! Mais merci quand même.[/QUOTE]
[URL]http://www.meteo-paris.com/chronique/annee/2005_4[/URL]
Essayer la station météo de Boulogne serait peut être judicieux
Devoir pour quel âge?
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[QUOTE=vince27;1742012]De la logique???????
Pour un cartésien comme moi tout est dit dans le préambule: aucune logique puisque cette "théorie" ne s'appuie sur rien d'autre que de l'intuition.
C'est du vent, des élucubrations (on a l'habitude) enrobé dans une succession de termes superfétatoires qui rend le texte abscons et illisible dans le seul but de cacher la faiblesse du raisonnement (si il y en a un d'ailleurs) et l'absence totale de preuve pour étayer le propos.
Je persiste: zero pointé et sa patience si il savait…….[/QUOTE]
Tu te permets des appréciations très critiques et négatives, alors que tu sors cette synthèse de son contexte.
La réalité, c'est qu'il s'agissait, à l'époque, de clarifier et mieux comprendre le rôle que pouvaient avoir joué les anatidés migrateurs, que certains s'acharnaient à accabler de tous les maux pour disculper le commerce mondial et l'aviculture intensive.
Pour mieux contrer les soi-disant experts et accusateurs de l'avifaune, je me suis borné à suivre l'évolution de la crise épizootique, la diffusion et la propagation des foyers en Europe, comparativement à la météo et aux mouvements migratoires observés au cours de l'hiver 2005/2006.
Le raisonnement qui m'a inspiré est fondé sur une approche empirique, et non pas sur des élucubrations intuitives : il est basé prioritairement sur l'observation de la propagation des foyers et leur évolution, comparativement aux mouvements migratoires provoqués par le 2 vagues de froid de cet hiver, qui a été particulièrement sévère en Europe centrale et de l'Est.
Pour faire simple, il s'agissait juste de cerner les conclusions les plus évidentes auxquelles conduisait les analyses comparées de 4 évolutions en temps réel :
- celle de l'émergence et de la persistance des foyers dans l'avifaune,
- en parallèle, l'émergence, puis la persistance et la diffusion des foyers en élevages,
- le suivi de la météo à l'échelle européenne,
- et celui des mouvements migratoires que nous observons en tant que chasseurs de gibier d'eau.
Dans le même temps, compte tenu des alertes dramatiques qui alimentaient les débats au sujet des risques de grippe aviaire, et considérant que c'était la première crise sérieuse en Europe, il importait de mieux évaluer le risque réel, tant au niveau de l'impact environnemental, qu'en ce qui concerne les activités humaines impliquées, dont la chasse, qui, dois-je le rappeler, en a été sévèrement perturbée à l'automne 2005 (interdiction d'usage des appelants).
Si personne ne s'était préoccupé à l'époque de mieux comprendre ces virus et leur évolution, ceux qui accusaient l'avifaune migratrice de tous les maux et malheurs auraient emporté le débat médiatique.
En pareille situation, il y a toujours 3 attitudes possible :
- tout nier et mettre la tête dans le sable;
- se lamenter contre le mauvais sort et contre ceux qui agissent,
- essayer de comprendre le phénomène et anticiper son évolution.
Chacun fait son choix... J'ai fait le mien... Et on connaît le tien. :D
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Revenons au sujet !
Alors que depuis la mi-avril les indices et modèles plaidaient pour le maintien quasi-permanent des mêmes conditions : formation de gouttes froides coincées entre des hautes pressions anormalement nordiques, il semblerait enfin qu'un changement pourrait s'opérer en 2de quinzaine ou 3ème décade de juillet.
Les indices AO et NAO semblent de nouveau repartir à la hausse, mais, attention ! ça reste à confirmer et ce n'est pas la première fois que cette tendance se dessine et finit par avorter. Voir les courbes sur les graphiques ci-joints.
Selon les modèles prédictifs, on pourrait donc assister à un retour à des conditions estivales plus normales en fin de mois, après un épisode perturbé organisé autour d'une nouvelle goutte froide du 17 au 22, puis un rétablissement du flux océanique plus marqué en fin de 3ème décade.
Ce retour permettrait alors à un flux d'ouest (faible à modéré) de s'étendre à une bonne partie de l'Europe, avec rétablissement d'une circulation faiblement perturbée sur la moitié nord de la France, ainsi que plus au nord et à l'est.
Si cette hypothèse se confirme, cela atténuerait la sécheresse qui sévit depuis des mois sur de nombreuses régions et pays, tant en Europe de l'Ouest qu'autour de la Baltique.
A suivre, et à confirmer...
[IMG]http://image.noelshack.com/fichiers/2019/28/5/1562944074-ao-nao-12-07-2019.jpg[/IMG]
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Eh bien, il semblerait que j'avais raison d'écrire que le changement de tendance et le retour des indices AO et NAO en phase positive restaient à confirmer.
En effet, cette évolution est désormais infirmée par les plus récente prédiction.
Les indices des 2 oscillations de référence en Europe devraient rester en phase négative au moins jusqu'en fin de mois.
Quant aux modèles prédictifs, ils envisagent maintenant le maintien d'un blocage anticyclonique des Açores à la Scandinavie jusqu'à cette échéance(fin juillet).
Dans ces conditions, la sécheresse va très certainement s'aggraver sur une majeure partie de l'Europe, et l'ensoleillement rester supérieur à la normale, avec un risque de nouvelles poussées de chaleur, voire de canicule.
Il est notable que cette situation est inchangée depuis maintenant 3 mois; ce qui est assez exceptionnel.
A suivre...
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Pour ceux qui veulent observer l'évolution des indices AO et NAO en temps réel, je remets le lien vers le site américain de référence :
[URL]https://www.cpc.ncep.noaa.gov/products/precip/CWlink/daily_ao_index/ao.shtml[/URL]
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ça ne vas pas s'arranger, n'hésitez pas à fournir des points d'eau, la faune souffre. Au delà du gibier, pas mal d'oisillons retrouvés morts.
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Et j'ai grand peur au botulisme par chez nous.......