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Je peux me tromper mais je crois qu'en tant que gestionnaire de réserve, elle a une délégation. C'est ainsi en France, on délègue aux associations ce que l'Etat n'arrive pas à assumer directement, à grands coups de subventions du reste (cela revient moins cher que de créer de l'emploi permanent)...
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La réponse ici couacpc : [url]http://www.rue89.com/2013/07/31/les-goelands-cannibales-invites-surprise-vacances-244659[/url]
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Les pesticides dans les eaux douces
par secteur hydrographique et par nappe
Si les pesticides ont initialement un rôle de protection des cultures, ils présentent in
fine, par leur migration dans les différents milieux, des dangers pour l’homme et les
écosystèmes, avec un impact immédiat ou à long terme. La contamination des cours
d’eau est quasi-généralisée en France, essentiellement par des herbicides en métropole
et des insecticides en outre-mer. Les secteurs aux teneurs les plus fortes correspondent
aux zones de grande culture céréalière, maraîchère ou viticole : nord de la France,
bassin parisien, Sud-Ouest, amont du Rhône, Martinique. De façon générale, les eaux
souterraines semblent moins contaminées par les pesticides que les cours d’eau mais
avec une large présence des produits de dégradation des pesticides.
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Définition
Le terme "pesticide" désigne les substances ou produits destinés à lutter contre les organismes
jugés nuisibles, qu'il s'agisse de plantes, d'animaux, de champignons ou de bactéries.
Les pesticides sont majoritairement utilisés en agriculture ; on parle alors de produits
phytosanitaires ou phytopharmaceutiques. Ils font également l’objet d’un usage non agricole
par les gestionnaires d’équipements ou de réseaux de transport, les collectivités locales ou les
particuliers ; on parle alors de biocides. Ils peuvent être classés par type d’usage : herbicides,
insecticides, fongicides, nématicides, rotondicides, acaricides etc.
L’indicateur est la moyenne annuelle des concentrations totales en pesticides par secteur
hydrographique pour les cours d’eau et par aquifère (formation géologique contenant une
nappe) pour les eaux souterraines. Les secteurs hydrographiques correspondent à un
découpage géographique par bassins versants des rivières. Les entités hydrogéologiques
correspondent à un ensemble d’aquifères regroupés par lithologie et grand type de
fonctionnement. La France compte 222 secteurs hydrographiques, dont 35 en outre-mer
(Mayotte étant assimilée à un secteur) et 222 entités hydrogéologiques dont 46 dans les DOM.
Au-delà du seuil de 5 μg/l, l’eau est réglementairement impropre à la fabrication d’eau potable
et au-delà du seuil de 0,5 μg/l, elle est impropre à la consommation humaine.
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Analyse
Résultats au regard de l’enjeu de développement durable
Les substances actives des pesticides et les molécules issues de leur dégradation, appelées
métabolites, sont susceptibles de se retrouver dans les différents compartiments de
l’environnement (air, sol, eaux, sédiments, etc.) ainsi que dans les aliments. Même si elles ont
initialement un rôle de protection des cultures, elles présentent in fine, par leur migration dans
les différents milieux, des dangers plus ou moins importants pour l’homme et les écosystèmes,
avec un impact immédiat ou à long terme.
En 2011, dans les cours d’eau, sur les 176 secteurs hydrographiques que le réseau de
surveillance permet de caractériser en France métropolitaine, 63 présentent une concentration
moyenne supérieure à 0,5 μg/l, dont 4 dépassent 2 μg/l. Certains secteurs présentent des
points de mesure aux concentrations moyennes supérieures à 5 μg/l, seuil réglementaire de
potabilisation. Ils sont situés dans les zones de grande culture : bassin parisien, sud-ouest, nord
de la France.
La contamination en pesticides n’épargne pas l’outre-mer : 7 secteurs sur les 12 caractérisés
dépassent 0,5 μg/l en moyenne.
De façon générale, les eaux souterraines semblent moins contaminées par les pesticides que les
cours d’eau. En 2011, seules 4 des 176 entités hydrogéologiques métropolitaines (nappe de
Beauce, nappe de la Gâtine occidentale, nappe purbeckienne des Charentes, nappe de la
molasse dans le Vaucluse et les Alpes de Haute-Provence) présentent une concentration totale
en pesticides qui dépasse la norme de 0,5 μg/l fixée par la DCE. En revanche, plusieurs nappes
des DOM, dont 70% des nappes martiniquaises, dépassent ce seuil. Dans 29 % des nappes
françaises les concentrations totales en pesticides atteignent ou dépassent 0,1 μg/l. 38 %
montrent une contamination faible, avec des concentrations inférieures à 0,1 μg/l, et 22 % des
nappes sont sans pesticide détecté. Mais 12% des nappes n’ont pas fait l’objet de mesure en
2011.
Etant donné les temps de transfert vers les nappes et la lenteur de leurs écoulements, les
molécules de dégradation des pesticides (métabolites), qui ne sont pas toutes connues en 2011,
y sont plus largement retrouvées que les molécules mères.
Disparités territoriales
La contamination des cours d’eau en pesticides est quasi-généralisée en France. Seuls 7% des
points en sont exempts. Ils sont majoritairement situés dans les régions peu agricoles ou à
agriculture peu intensive : quart sud-est, Auvergne.
A l’inverse, les régions céréalières, de maïsiculture ou de viticulture, notamment dans le bassin
parisien, en Adour-Garonne et le long du Rhône, ou à tradition maraîchère, comme en
Martinique et Guadeloupe présentent les plus fortes concentrations en pesticides.
Cette contamination est souvent le fait d’un grand nombre de pesticides : plus de 20 pesticides
différents ont été décelés sur 18% des points de mesure. Elle est également liée aux types de
cultures pratiquées et aux conditions climatiques : essentiellement des insecticides en Outremer
et des herbicides en France métropolitaine.
En 2011, les contaminations des nappes phréatiques par les pesticides sont essentiellement
localisées, pour les plus fortes, en région Centre, dans les Charentes, le Vaucluse, les Alpes de
Haute-Provence, en Martinique, ainsi qu’au Sud de la Guyane et de Basse Terre en Guadeloupe,
avec des concentrations totales de pesticides dépassant 0,5 μg/l (norme de qualité DCE). Au
nord de l’Hexagone, en nord Bretagne, dans le couloir rhodanien et le Sud-Ouest, les
concentrations totales en pesticides des nappes sont fréquemment supérieures à 0,1 μg/l.
Les nappes sous couverture argileuse (en Aquitaine et à l’est du bassin parisien) et les nappes
de montagne, est et sud du Massif Central, Pyrénées, Alpes, sont les plus préservées
puisqu’aucun pesticide n’y est détecté. Le reste du territoire, montre une contamination
généralisée des nappes, même si elle reste majoritairement faible, avec des concentrations
inférieures à 0,1 μg/l, respectant les normes de qualité DCE.
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article ci dessous pour 2011
Source
Les données proviennent des réseaux de surveillance mis en oeuvre par les agences de l’eau en
France métropolitaine et les offices de l’eau dans les départements d’outre-mer en application
notamment de la directive cadre sur l’eau (DCE).
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[QUOTE=couacpc;1632272]Merci j'avais pas vu ![/QUOTE]
les goélands on été protéger par la loi au risque, encore( de confusion ) dans les années 70 a 80 ,alors que la population de goéland argenté explosait partout en France a cause de décharge publics a ciel ouvert. une abondance de nourriture qui faisaient que la population de cette oiseau n’entait plu proportionnel avec la capacité naturel des milieux. ensuite dans les années 2000 on a commencez a fermé ces décharges et la les goélands affamés ont eu 2 solutions de survie .
1-entrée et conquérir le milieu urbain , dernier lieu facile d’accès pour la nourriture de l'homme .
2 reconquérir les milieux naturels littoral et marais arrière littoraux ce qui provoquas de gros dégâts dans les populations d'autres espèces(limicoles coloniaux anatidés et autres...)
les capacités naturels des milieux n’étaient pas prêt a accueil de si grande densités.
aujourdhui ce n'est pas une disparition du goéland que l'on observe ces un rééquilibre des proportions avec la disponibilité alimentaire actuel.
fini les nids de goelands argentés au touche touche le long des toitures.
pour preuve les populations du goélands brun ou marin qui sont beaucoup plu proportionnel a la capacité naturel actuel.
le goeland doit reapprendre a pecher si il veut survivre car les goélands argentés de poubelles ces fini ;)
ce texte est un peu brute mais je dois etre loin de la verité.
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si les quota de stérilisation ou d'abattage ne sont pas effectuer et bien les apn responsables, alors, en demande de l’état serais dans l'incapacité de réaliser l’équilibre demander entre les populations. en ce moment les limicoles souffrent a cause de cas.
pourtant des solutions existent.mais évidement sans choquer les quelques fond de commerce des adhérents des apn ,ça va être dur .
d'autre exemple existent pour d'autres espèces qui rentre en conquérance vitale.
rien est fait, pourquoi ? l'oiseau est tellement beau ,tellement migon et tellement rentable...
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monographie du goeland argenté
[url]http://denis.poignonec.free.fr/commun/rapports/goeland/goeland.html[/url]
clic
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La [B]Trame verte et bleue[/B] (par commodité on utilisera les initiales TVB dans la suite de cet article) est un concept et une réalité qui est devenu très à la mode ces dernières années. Issu des réformes découlant de la mise en application des Lois Grenelle I et II le projet est le suivant : identifier, gérer sur l’ensemble du territoire national les axes de circulation de la faune sauvage entre des zones de forte présence, suivant une méthodologie bien éprouvée à ce jour.Les chasseurs en tant que connaisseurs expérimentés de leur territoire sont des [B]acteurs- ressource[/B] très précieux auprès des pouvoirs publics, des services de l’Etat, des bureaux d’études ou des associations pour aider à la définition sur le terrain de cette trame verte et bleue. Ils fournissent souvent gratuitement leurs données brutes pour permettre la réalisation des études préalables.[h=3]Mais tout d’abord : qu’est ce qu’une trame verte et bleue ?[/h]C’est un réseau écologique (des zones nodales ou réservoirs de biodiversité encore appelés « cœur de nature ») plus une arborescence de couloirs qui relient ces réservoirs (« chemins » où se déplacent les animaux) et qui va permettre à la faune sauvage de circuler pour qu’elle puisse accomplir l’ensemble des activités nécessaires à sa survie durant une année biologique et assurer les nécessaires échanges génétiques entre populations. Ce réseau est propre à chaque espèce et à ses exigences pour la période de reproduction, de migration, de recherche alimentaire…Les scientifiques de l’ONCFS (Office National de la Chasse et de la Faune Sauvage) et les écologues étudient depuis de nombreuses années les modalités de déplacement spatial de nombreuses espèces grâce à des techniques de pointe (piégeage photographique, radio tracking, GPS (Global Positioning System), baguage des oiseaux…) nous sommes aujourd’hui à même de mieux comprendre l’activité de certaines espèces qui recélaient il y encore peu de temps de nombreux mystères (Bécasse des bois, chamois, saumon…). La question principale demeurant : mais par où passent ils ? Pour relier un site de reproduction à un site d’hivernage. Pour migrer et rechercher une zone d’alimentation primordiale pour leur survie.Faire ce travail c’est mieux définir la qualité et la quantité des corridors écologiques sur un territoire. Chemins de vie pour que la faune accomplisse ses déplacements et qui doivent répondre à de nombreux critères écologiques (largeur, type de végétation, présence d’obstacles…) compatibles ou non avec l’urbanisation de plus en plus présente.Car à partir des réponses trouvées, imagées sous forme de cartes dynamiques qui indiquent les routes de la faune terrestre , aquatique et/ou aérienne ; les décideurs et aménageurs vont devoir tenir compte de ces enjeux écologiques .En effet, les chasseurs « locaux », de la commune, de l’ACCA sont souvent des personnes qui connaissent finement le fonctionnement naturel de leur territoire. Ces personnes, souvent nées sur place, travaillant la plupart du temps sur le même territoire, sont la mémoire vive et historique des milieux naturels et/ou agricoles qui seront diagnostiqués dans le cadre de la définition de la TVB. Ils représentent des acteurs clef du diagnostic, mais aussi de la mise en œuvre de ces TVB. D’ailleurs ils agissent depuis longtemps par le biais de nombreux programmes d’aménagements qui ont anticipé la réalisation de ces TVB (entretien et création de zones humides, plantations de haies etc.)Il est donc important pour les chasseurs, qui savent depuis longtemps que le maintien des populations de gibier passe par la conservation des habitats naturels et leur entretien ; de participer activement à l’ensemble des démarches participatives décidant de l’avenir de ces territoires qui représentent l’avenir des futurs chasseurs.
[COLOR=#444444][FONT=Verdana]
[/FONT][/COLOR]
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avec 1 euros par an de votre permis de chasse voici ce qui a ete fait pour proteger des territoires
[COLOR=#444444][FONT=Verdana]La Fondation pour la Protection des Habitats de la Faune Sauvage a tenu ses assises les 11 et 12 juin prochains à la Maison de la Chasse et de la Nature à Bouchemaine (49) à l’occasion de son trentième anniversaire.[/FONT][/COLOR][COLOR=#444444][FONT=Verdana]Fondée en 1983 par Jacques Hamelin, cette fondation reconnue d’utilité publique œuvre à la préservation des milieux naturels et de la biodiversité grâce à des acquisitions foncières. C’est l’une des plus importantes fondations françaises dans le domaine de l’environnement. Elle est propriétaire de 220 sites représentant plus de 5 500 hectares préservés et mis en valeur dans 59 départements.[/FONT][/COLOR][COLOR=#444444][FONT=Verdana]Présidée depuis 2005 par Edouard-Alain Bidault, la Fondation pour la Protection des Habitats de la Faune Sauvage réunira à Angers les gestionnaires des sites protégés ainsi que ses donateurs et partenaires. Les travaux débuteront le mardi 11 juin par une conférence sur la préservation et la gestion des zones humides sur l’île Saint-Aubin, propriété de la fondation à Angers (49) et l’inauguration d’une exposition photographique de Jean-Claude Meslé consacrée aux oiseaux migrateurs entre Loire et Arctique.[/FONT][/COLOR][COLOR=#444444][FONT=Verdana]«L’acquisition d’un territoire n’est que la première étape dans la protection, souligne le président Bidault. Il faut ensuite que le gestionnaire du site s’implique et implique tous les acteurs, que tous les partenaires locaux se rencontrent et travaillent ensemble tant pour la gestion que pour l’animation du site. Le 11 juin, nous commencerons nos travaux en prenant l’exemple de la gestion concertée de l’île Saint-Aubin entre la collectivité urbaine d’Angers, les pêcheurs de l’ablette angevine, les agriculteurs, le syndicat des propriétaires de l’île et la Fédération des Chasseurs du Maine-et-Loire».[/FONT][/COLOR][COLOR=#444444][FONT=Verdana]Le mercredi matin 12 juin, les invités de la Fondation se retrouveront à Bouchemaine pour dresser le bilan des acquisitions et de la gestion des sites. Ces débats présidés par Edouard-Alain Bidault réuniront des personnalités nationales : Bernard Baudin président de la Fédération Nationale des Chasseurs, Jean-Pierre Poly directeur général de l’Office National de la Chasse et de la Faune Sauvage, Victor Scherrer président du Saint-Hubert Club de France, Jacques Wintergest de la Direction de la protection et de la valorisation des espèces et de leurs milieux au Ministère de l’Ecologie, etc.[/FONT][/COLOR][COLOR=#444444][FONT=Verdana]L’après-midi sera consacré au rôle et à la place des fondations dans la protection de na nature. Les débats seront présidés par Béatrice de Durfort, déléguée générale du Centre français des fondations. Y participeront Jean-Jacques Blanchon coordinateur biodiversité agriculture et territoires à la Fondation Nicolas Hulot, Jérôme de Coninck directeur du fonds de dotation Terre de liens, Philippe Dulac président de la Maison de la Chasse, David Sève directeur de la Fondation Nature et Découvertes.[/FONT][/COLOR][COLOR=#444444][FONT=Verdana]Ces journées anniversaires se clôtureront le jeudi 13 juin par la visite du premier site acheté par la Fondation avec les [URL="http://www.chasseurdefrance.com/Actualites/Actualites-nationales/30-ans-dacquisition-et-de-protection-de-la-nature.html#"]dons[/URL] des fédérations des chasseurs en 1984 : le lac de Grand-Lieu (44).
Site internet dédié : [URL="http://www.30ansfondationchasseurs.com/"]www.30ansfondationchasseurs.com[/URL][/FONT][/COLOR]
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petite mise au point sur ce que vous entendez sur les noms des procédures environnementales.
NATURA 2000
Le nombre d’espèces animales et végétales connaît, depuis plusieurs décennies, une érosion très forte. Dès 1979, lors de la
convention de Berne, les États européens ont pris conscience de ce problème préoccupant. Cette tendance mondiale a été
reconnue par de nombreuses Nations de la planète qui ont alors décidé en 1992 à Rio de Janeiro de s’unir autour d’un but commun,
limiter cette tendance et sauvegarder le patrimoine naturel, bien commun de l’humanité.
Dans ce cadre global, l’Union Européenne a choisi de constituer un réseau de site Natura 2000, protégeant les milieux et les
espèces les plus remarquables. La politique européenne pour mettre en place ce réseau s'appuie sur l'application des directives
Oiseaux et Habitats, Faune, Flore, adoptées respectivement en 1979 et 1992 pour donner un cadre commun d'intervention. Le
réseau de sites terrestres a été complété en 2008, puis 2010, par un ensemble de sites marins, suite à la démarche de l'Europe
«Natura 2000 en mer»
A.1. La directive Oiseaux – 1979
La directive nº 79/409/CE du 2 avril 1979, dite «directive Oiseaux» concerne la conservation de l’avifaune sauvage. Cette dernière
identifie une liste d’espèces d’oiseaux qui, de par leurs caractéristiques de répartitions européenne et mondiale, doivent être
protégées. Il s’agit pour cela de garantir la conservation des zones utiles à leur nourrissage, nidification, migration… Ainsi, cette
directive vise à la protection d’espaces nécessaires au maintien de certaines espèces.
Ces espaces sont identifiés au titre de la directive comme des Zones de Protection Spéciales (ZPS).
A.2. La directive Habitats, Faune, Flore – 1992
Adoptée le 21 mai 1992 par les états membres de l’Union Européenne, la directive 92/43/CE, dite «directive Habitats, Faune, Flore»,
a pour but principal de maintenir ou restaurer les milieux naturels et les espèces végétales et animales dans un état de conservation
favorable, en particulier ceux et celles qui sont reconnus comme riches et rares au niveau européen. Cette préservation doit se faire
dans le respect des exigences économiques, sociales, culturelles et régionales propres à chaque site. La mise en application de ce
texte contribue donc à l’objectif général d’un développement durable des territoires.
Les espaces identifiés par chacun des états membres au titre de cette directive sont nommés Zones Spéciales de Conservation
(ZSC).
A.1. La directive Oiseaux – 1979
La directive nº 79/409/CE du 2 avril 1979, dite «directive Oiseaux» concerne la conservation de l’avifaune sauvage. Cette dernière
identifie une liste d’espèces d’oiseaux qui, de par leurs caractéristiques de répartitions européenne et mondiale, doivent être
protégées. Il s’agit pour cela de garantir la conservation des zones utiles à leur nourrissage, nidification, migration… Ainsi, cette
directive vise à la protection d’espaces nécessaires au maintien de certaines espèces.
Ces espaces sont identifiés au titre de la directive comme des Zones de Protection Spéciales (ZPS).
A.2. La directive Habitats, Faune, Flore – 1992
Adoptée le 21 mai 1992 par les états membres de l’Union Européenne, la directive 92/43/CE, dite «directive Habitats, Faune, Flore»,
a pour but principal de maintenir ou restaurer les milieux naturels et les espèces végétales et animales dans un état de conservation
favorable, en particulier ceux et celles qui sont reconnus comme riches et rares au niveau européen. Cette préservation doit se faire
dans le respect des exigences économiques, sociales, culturelles et régionales propres à chaque site. La mise en application de ce
texte contribue donc à l’objectif général d’un développement durable des territoires.
Les espaces identifiés par chacun des états membres au titre de cette directive sont nommés Zones Spéciales de Conservation
(ZSC).
A.3. Le réseau de site Natura 2000
La juxtaposition des Zones de Protection Spéciale (directive Oiseaux) et des Zones Spéciales de Conservation (directive Habitats,
Faune, Flore) forme le réseau de sites Natura 2000. Ce réseau se développe sur l’ensemble du territoire européen.
En 2008, le réseau européen est étendu sur le milieu marin pour les directives Oiseaux et Habitats, Faune, Flore, afin de mieux
prendre en compte sa protection.
B. LA DÉMARCHE NATURA 2000 EN FRANCE
B.1. Une démarche participative
La France a choisi, pour mettre en œuvre Natura 2000, de se baser sur une démarche concertée et transparente. Il ne s’agit pas de
créer des sanctuaires de nature, mais bien au contraire de garantir la conservation et la restauration d’habitats et d’espèces tout en
intégrant et conciliant à cet objectif, les activités socio-économiques propres à chaque site.
La politique nationale de conservation Natura 2000 s’appuie donc sur la législation existante et sur l’incitation à la participation des
acteurs, par le biais d’outils de contractualisation. Ainsi, les propriétaires ou les ayants droits peuvent s’engager sur des programmes
d’actions conservatoires rémunérés par l’État et l’Europe (Contrat Natura 2000) ou sur un accord de principe de respect des habitats
et des espèces d’intérêt communautaire (Charte Natura 2000). En amont de ces réalisations, un plan de gestion des milieux naturels
doit être établi en concertation avec les acteurs locaux. Ce dernier est nommé Document d’Objectifs (DocOb) et contient : un état
des lieux (diagnostic), les objectifs à atteindre pour garantir la conservation ou le maintien des habitats et des espèces d’intérêt
communautaire présents et enfin les actions à mettre en œuvre pour réaliser ces objectifs.
Ainsi, la mise en œuvre de Natura 2000 s’orchestre en deux phases, d’abord la rédaction du Document d’Objectif puis la mise en
œuvre des préconisations contenues dans ce dernier. Dans toutes les étapes, la concertation et la communication sont des
éléments fondamentaux. Le rythme de mise en œuvre de la démarche Natura 2000 n’est cependant pas homogène sur le territoire :
certains sites sont en cours de de rédaction du Document d’Objectifs ; d’autres ont un DocOb validé et sont en phase d’animation.
B.2. La participation des acteurs
L’intégration des acteurs dans la démarche (concertation) s’applique en premier lieu lors de la rédaction du DocOb.
- L’opérateur local est le maître d’ouvrage de la démarche Natura 2000 au niveau des territoires. Il a en charge les aspects
financiers, administratifs, techniques et de communication. Il est le responsable de la production du Document d’Objectifs, puis de la
mise en œuvre de la phase d’animation suivante.
- Le COmité de PILotage (COPIL) est l’organe central du processus de concertation. Il se réuni sous la présidence du préfet de
département ou pour les sites majoritairement marins sous la co-présidence des préfets de département et maritime. Les préfets
peuvent déléguer la présidence à un élu local. Le rôle du COPIL est d’examiner, d’amender et de valider les documents, notamment
le DocOb, et les propositions d’action. Il est composé d’une représentation la plus large possible des acteurs impliqués sur le site
Natura 2000 en question : acteurs locaux, administrations compétentes, propriétaires privé, institutionnels, scientifiques…
- Des groupes de travail sont organisés en fonction des besoins de chaque site et offrent une tribune plus libre et moins formelle
que le COPIL. Ils sont des lieux de débats et permettent de dégager les éléments à inclure dans le DocOb et les actions à mener par
la suite. La constitution de ces groupes permet non seulement aux membres du Comité de Pilotage de prendre part aux débats en
amont, mais elle permet également à d’autres acteurs de participer à la démarche.
- L'animateur Natura 2000 a en charge le suivi du dossier au sein de la structure nommée «opérateur local». Il est chargé des
contacts directs avec les acteurs, de rechercher et de synthétiser les données, de rédiger les documents techniques et de
communication, d’assister les acteurs dans l’élaboration de projets favorables à l’atteinte des objectifs inscrits dans le DocOb.
- Des experts et des scientifiques sont intégrés à la démarche afin qu’ils apportent leurs connaissances dans le but d’optimiser les
orientations choisies.
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la baie de l'aiguillon (85.17) tout les détails
[url]http://archimer.ifremer.fr/doc/2006/these-2097.pdf[/url]
clic
bonne lecture
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[COLOR=#000000][FONT=Trebuchet MS][COLOR=#0000FF][B]Le Gerris[URL="http://science-nature.e-monsite.com/medias/images/P1000259.jpg"][IMG]http://science-nature.e-monsite.com/medias/images/P1000259.jpg?fx=r_250_250[/IMG][/URL][/B][/COLOR][/FONT][/COLOR]
[COLOR=#000000][FONT=Trebuchet MS] Elle vit à la surface de l'eau et se nourrit d'insectes tombés dans la mare (sur la photo ci dessus on voit que le Gerris a attrapé un puceron ailé), elle repère aussi ses proies par les vibrations.[/FONT][/COLOR]
[COLOR=#000000][FONT=Trebuchet MS]Elle est familièrement appelée "araignée d'eau" mais il n'y a aucun risque de piqûres. Elle glisse sur l'eau grâce à ses très longues pattes qui exercent une tention superficielle sur l'eau. Elle vit dans les mares, ruisseaux et rivières. C'est une espèce très courante et facilement observable.[/FONT][/COLOR]
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[COLOR=#000000][FONT=Trebuchet MS][COLOR=#0000FF][B]dytique bordé et sa larve[/B][/COLOR][/FONT][/COLOR]
[COLOR=#000000][FONT=Trebuchet MS][B][URL="http://science-nature.e-monsite.com/medias/images/DSC02158.jpg"][IMG]http://science-nature.e-monsite.com/medias/images/DSC02158.jpg?fx=r_250_250[/IMG][/URL][/B][/FONT][/COLOR]
[COLOR=#000000][FONT=Trebuchet MS] [/FONT][/COLOR]
[COLOR=#000000][FONT=Trebuchet MS]Le dytique bordé fait partie de la famille des dytiques : Les dytiques sont des coléoptères aquatiques(voir image de droite), leurs larves vivent dans l'eau, les adultes sont aussi aquatiques, comme ils ont des ailes ils peuvent s'envoler pour aller coloniser de nouveaux points d'eau.[/FONT][/COLOR]
[COLOR=#000000][FONT=Trebuchet MS]Le dytique bordé est l'un des plus gros dytiques d'Europe, cette espèce n'est jamais trop courante bien qu'elle se rencontre dans de nombreuses régions. ils se nourrissent d'insectes aquatiques, attrapent parfois de petits poissons ou des larves de salamandres et tritons.[/FONT][/COLOR]
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[COLOR=#000000][FONT=Trebuchet MS][COLOR=#0000FF][B]Vers de vase[/B][/COLOR][/FONT][/COLOR]
[COLOR=#000000][FONT=Trebuchet MS][B][URL="http://science-nature.e-monsite.com/medias/images/ver-de-vase-2.jpg"][IMG]http://science-nature.e-monsite.com/medias/images/ver-de-vase-2.jpg?fx=r_250_250[/IMG][/URL][/B]Les vers de vase sont en fait les larves d'un genre d'insecte qui ressemble à des moustiques : les chironomes. Ici la photo montre un des plus connu : le ver de vase rouge ou Chironome plumeux.[/FONT][/COLOR]
[COLOR=#000000][FONT=Trebuchet MS]Ces larves sont d'une petite taille (0,5cm) et sont très nombreux au fond de la mare, on peut facilement le capturer grâce à une épuisette.[/FONT][/COLOR]
[COLOR=#000000][FONT=Trebuchet MS]Les vers de vase sont détrivore : ils se nourissent des déchets organiques de la mare(feuilles mortes, animaux morts...). De ce fait, ils ont un rôle très important au sein de la mare et participe au "recyclage" de cette matière organique,notamment en ce faisant manger . Leurs principales prédateurs sont les poissons et les tritons.[/FONT][/COLOR]
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la mare en gros plan
[url]http://www.snv.jussieu.fr/bmedia/Eaux-stagnantes/[/url]
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mettre en place un projet de restauration d'une zone humide
[url]http://www.forum-marais-atl.com/iso_album/guide_decideurs_restauration_zh.pdf[/url]
clic
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gestion des plantes envahissantes
[url]http://www.forum-marais-atl.com/iso_album/guide_plantes_env.pdf[/url]
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Guide méthodologique
Outils de suivis
d'actions d'entretien
des milieux aquatiques
en marais doux
[url]http://www.forum-marais-atl.com/iso_album/marais-doux-entretien.pdf[/url]
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l'eau
La réglementation
La réglementation à laquelle il faut se référer figure dans le Code de l'Environnement. Seul un petit
nombre d'éléments correspondant à des préoccupations très courantes sont fournis ci-après. Il
convient de se renseigner au près de la DDAF, du CSP et de la DIREN pour disposer du cadre régle-
mentaire complet auquel se conformer.
Loi sur l'eau (articles L 210-1 à L 218-80)
L'entretien régulier des cours d'eau selon le principe "vieux fond-vieux bords" n'est pas soumis à une
réglementation particulière . La rubrique 4.1.0. du décret n° 93-743 du 29 mars 1993 soumet à auto-
risation administrative l'assèchement et le remblaiement de zones humides ou de marais d'une
superficie supérieure ou égale à 1 ha. Quand la surface de la zone est comprise entre 1 000 et 10 000
m2
, le maître d'ouvrage doit faire une déclaration au Préfet du département. Ainsi, le comblement de
fossés, mares ou "baisses" par des produits de curage dont le dépôt aurait été mal préparé tombe sous
le coup de cette réglementation.
La création de canaux dont la section est supérieure à 10 m2
(rubrique 2.5.1.) est soumise à autori-
sation.
En dehors des voies navigables, si le curage des cours d'eau hors vieux fond-vieux bords engendre
un volume annuel de boues supérieur à 5 000 m3
(rubrique 2.6.0.), une autorisation administrative
est nécessaire. Si le volume est supérieur à 1 000 m3 mais inférieur à 5 000 m3
, une simple déclara-
tion suffit.
Ces dispositions permettent de bien inscrire les travaux dans le cadre d'un entretien de l'existant. Le
maître d'ouvrage sortant de ce cadre s'expose rapidement aux sanctions prévues dans la loi sur l'eau.
Il convient de se référer à larticle fondateur L 211-1 du code de l'Environnement sur la gestion équili-
brée de la ressource en eau pour obtenir des informations générales, ainsi quaux articles L 214-1 à 3
sur les régimes d'autorisation et de déclaration (décret du 29 mars 1993 de la Loi sur l'eau).
Loi sur la protection de la Flore et la Faune (articles L 411-1 à L 415-5)
De nombreux arrêtés ministériels fixent des listes d'espèces de mammifères, de mollusques, dinsec-
tes, damphibiens et de reptiles protégés. Quatre nouveaux arrêtés interministériels du 16 décembre
2004 ont été publiés. Désormais, les articles 1ers précisent l'interdiction de destruction, d'altération ou
de dégradation du milieu de vie de ces espèces. Ainsi, tout comblement, assèchement, destruction de
zones humides ou de marais où vivent ces espèces est interdit, sauf autorisation exceptionnelle déli-
vrée par l'autorité administrative.
Pour plus dinformations, se référer à larticle L 432-3 sur la protection des frayères et des zones de
croissance ou d'alimentation.
Servitude de passage
Le décret n° 59-96 du 7 janvier 1959 institue une servitude de passage pour les engins mécaniques
affectés au curage des cours d'eau non navigables ni flottables (cas de l'ensemble des canaux d'inté-
rêt collectif).
Pour plus dinformations, se référer à larticle L 215-14 sur les devoirs du riverain.
Réglementation des plantations
Le décret n° 60-419 du 25 avril 1960 complète le décret précédent en précisant que les plantations
effectuées sur les terrains soumis à la servitude de passage doivent faire l'objet d'une autorisation pré-
fectorale.
CAHIER TECHNIQUE - FÉVRIER 2005 35CURAGE DES CANAUX ET FOSSÉS DEAU DOUCE EN MARAIS LITTORAUX
Obligation prévue par les baux à ferme :
L'article L.415-12 du Code Rural énonce très clairement que "toute disposition des baux restrictive des
droits prévus au titre du livre quatrième du Code Rural, est réputée non écrite".
Le bailleur est quasiment mis dans l'impossibilité d'introduire dans le contrat des clauses protégeant
l'environnement.
Toutefois, le bailleur (Loi n° 95-101 du 2 février 1095), peut s'opposer entre autre à la disparition de
rigoles, dans la limite du fonds loué, pour regrouper plusieurs parcelles attenantes, à compter de la
date de l'avis de réception de la lettre recommandée envoyée par le preneur (Fermier). Cette disposi-
tion permet au propriétaire de contrôler partiellement le devenir de son réseau hydraulique.
Travaux dintérêt général
Il faut noter limportance de loutil DIG pour le maître douvrage. En effet, la Déclaration dIntérêt
Général donne à la collectivité compétence pour intervenir sur le domaine privé (article L 211-7 du code
de l'environnement)
Pour plus d'informations :
Guide juridique pratique "Eau et Foncier" (2002). Direction Régionale de l'Environnement
Languedoc-Roussillon. Réalisation B. Ledoux Consultants.
[url]www.legifrance.gouv.fr[/url]
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[COLOR=#444444][FONT=Verdana]Bravo et merci aux jeunes chasseurs d'Ile de France ![/FONT][/COLOR]
[COLOR=#444444][FONT=Verdana]Parce que les chasseurs doivent être impliqués dans le suivi et l'entretien de leur biotope, le Club des Jeunes Chasseurs d'Ile de France organise en collaboration avec E.LECLERC, pour la deuxième année consécutive, un grand nettoyage forestier dans la forêt domaniale de Beynes (78). Pendant une journée, plusieurs équipes de bénévoles vont s'employer à ramasser toutes sortes de détritus sur une surface de près de 600 hectares pour laisser un cadre naturel agréable et sauvage pour l'ensemble des utilisateurs de la forêt. Ils seront originaires de toute l'Ile de France et équipé par E.LECLERC
[/FONT][/COLOR][IMG]http://www.chasseurdefrance.com/media/k2/items/cache/8e7bd2cc5d4f67673f13afdbefce0937_S.jpg[/IMG]
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[QUOTE=bambimboum;1635557][COLOR=#444444][FONT=Verdana]Bravo et merci aux jeunes chasseurs d'Ile de France ![/FONT][/COLOR]
[COLOR=#444444][FONT=Verdana]Parce que les chasseurs doivent être impliqués dans le suivi et l'entretien de leur biotope, le Club des Jeunes Chasseurs d'Ile de France organise en collaboration avec E.LECLERC, pour la deuxième année consécutive, un grand nettoyage forestier dans la forêt domaniale de Beynes (78). Pendant une journée, plusieurs équipes de bénévoles vont s'employer à ramasser toutes sortes de détritus sur une surface de près de 600 hectares pour laisser un cadre naturel agréable et sauvage pour l'ensemble des utilisateurs de la forêt. Ils seront originaires de toute l'Ile de France et équipé par E.LECLERC
[/FONT][/COLOR][IMG]http://www.chasseurdefrance.com/media/k2/items/cache/8e7bd2cc5d4f67673f13afdbefce0937_S.jpg[/IMG][/QUOTE]
Des gestes qui méritent qu'on leur tirent notre chapeau même si cela ne devrait pas exister.et oui messieurs les parisiens pseudos ecologistes responsables, au lieu de venir nous faire la morale et de politiquer sur notre art de vivre faites comme nous chasseurs et ramassez vos detritus.ca nous evitera de le faire pour vous.a bon entendeur.
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la fnc a relayé, le reste je sais pas . ils ont un compte facebook.
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la vache ,la prairie et le vanneau huppé
[url]http://www.gip-ecofor.org/doc/drupal/liens_article/evenements/2012/Sabatier_Lyon_v2.pdf[/url]
clic
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[LEFT][URL="http://www.notre-planete.info/terre/biomes/zones-humides.php"]Les zones humides[/URL][/LEFT]
[IMG]http://www.notre-planete.info/actualites/images/eau/marecage_havre.jpg[/IMG]© C. Magdelaine / notre-planete.info
[B]Les zones humides : présentation[/B]
[B]Qu'est ce qu'une zone humide ?[/B]
[IMG]http://www.notre-planete.info/medias/images/Thonon-les-bains.jpg[/IMG]Lac de Thonon-les-Bains
Crédit : Gaëlle Naze
La dénomination de zone humide est utilisée depuis la fin des années soixante en France. Elle dérive du terme anglais "wetland" apparu sous cette forme pour la première fois aux Etats Unis au début du XVIIème siècle. C'est une désignation générale qui englobe des milieux où [URL="http://www.notre-planete.info/environnement/eau/"]l'eau[/URL] est le principal facteur qui contrôle le milieu naturel, ainsi que la vie animale et végétale qui y est associée.
Les zones humides représenteraient à l'heure actuelle, en France, une surface de 1,5 millions d'hectares, soit 3% du territoire métropolitain.
Il en existe plusieurs grandes catégories à l'échelle de l'ensemble du territoire national.
[B]Les zones humides continentales[/B]
Souvent difficiles à délimiter en raison de leur imbrication et de leur interdépendance, il en existe plusieurs types : [B]les étangs, les mares, marais, les bordures de lacs, et les prairies humides[/B] sont les plus connus mais s'y ajoutent [B]les tourbières, les zones humides artificielles[/B] (aménagement de certains réservoirs, réhabilitation des gravières), [B]les zones humides alluviales[/B] (fonds de vallée des fleuves et des rivières), ainsi que [B]les zones humides de bas-fond en tête de bassin comme les ripisylves[/B] (boisement bordant les cours d'eau).
[B]Les zones humides marines et côtières[/B]
[IMG]http://www.notre-planete.info/medias/images/slikke.jpg[/IMG]Exemple de slikke sur la côte atlantique
Crédit : Gaëlle Naze
Elles comprennent les principaux types suivants : [B]Les prés salés ou schorres[/B] (partie haute des estuaires recouverte lors des grandes marées), [B]les slikkes[/B] (partie basse des estuaires inondées à chaque marée), [B]les mangroves[/B] (forêts tropicales dans la zone de balancement des marées au sein des baies et des estuaires), [B]les marais, les lagunes côtiers, les "marais agricoles aménagés"[/B] (Marais du Cotentin, Breton, Poitevin...), [B]les marais saumâtres[/B] (marais d'Olonne, de Guérande, salins de Giraud et d'Aigues-Mortes, d'Hyères...) et le [B]delta du Rhône[/B] qui constitue la plus vaste zone humide d'Europe de l'ouest avec ses 145 000 ha.
[B]Les zones humides, des lieux inquiétants ?[/B]
A partir du XVIIème siècle, les zones humides sont considérées par tous comme des repères à maladies, des lieux insalubres, peu fréquentables... Ainsi, sur les berges des marais, la population se signait (faire le signe de la croix) quand elle apercevait des feux follets, assimilés à des mauvais esprits par l'église. L'existence d'eaux stagnantes et de sols instables en faisait des lieux dangereux du moins inquiétants et qui pouvaient contaminer, selon les médecins, le climat, l'air ambiant, et la santé de ses habitants, hommes et bestiaux. A cette époque, les fièvres paludéennes étaient alors très répandues. Elles étaient endémiques dans les régions humides et marécageuses comme la Sologne. Le caractère peu rentable de ces terres contribuait également à leur mauvaise presse auprès des économistes et des paysans. Et c'est ainsi que commença la mise en place d'une politique d'assèchement des étangs et marais...
[B]Les causes de destruction et de dégradation des zones humides[/B]
Il est généralement admis que les deux tiers de la superficie des zones humides originelles françaises ont été détruits. Les actions humaines influençant la destruction et la dégradation des zones humides sont diverses.
[B]L'agriculture[/B]
L'état a encouragé pendant des années les agriculteurs à intensifier leurs pratiques culturales, à utiliser des [URL="http://www.notre-planete.info/ecologie/alimentation/pesticides_0.php"]produits phytosanitaires[/URL] (engrais, pesticides,...) et à mettre en culture des zones humides (par l'intermédiaire du remembrement, des subventions au drainage, ...) Pourquoi ? Tout simplement car il fallait nourrir la France d'après guerre. La course au rendement était lancée ! Mais les agriculteurs si souvent critiqués ne sont pas les seuls, loin s'en faut malheureusement.
[B]L'aquaculture[/B]
Il faut savoir que sous le terme aquaculture sont regroupées, d'une part, la conchyliculture et d'autre part, les piscicultures. A l'heure actuelle, l'aquaculture assure une part croissante du ravitaillement en produits de la mer pour pallier la disparition des populations de poissons, action louable au demeurant. La question se pose toutefois quand on sait qu'une bonne partie de la production aquacole est basée sur des poissons et crustacés carnivores. Espèces qui nécessitent une alimentation à base de farine de poisson issus de la pêche... Et dans le cas des zones humides, ces bassins aquacoles remplacent peu à peu les marais salants dont l'exploitation avait été abandonnée.
Cela se traduit bien souvent par une dégradation de la qualité environnementale et paysagère de ces milieux par des faucardages (coupe avec une faux à long manche ou avec un système de faux articulées, montés sur une barque, des herbes/algues dans les cours d'eau afin de permettre un bon écoulement) et des rectifications de berges intempestifs.
[B]Les aménagements de cours d'eau[/B]
L'aménagement des cours d'eau, que ce soit pour lutter contre les crues, favoriser la navigation, soutenir les débits d'étiage (...), se traduit généralement par des interventions dans le lit des cours d'eau et par la création de canaux voir de barrages. Ces modifications engendrent une disparition de zones humides comme les ripisylves ou les zones de frayères (lieu où se regroupent certaines espèces de poissons ou grenouilles pour se reproduire) et donc une disparition de la faune. Les modifications hydrauliques induisent une altération de la qualité de l'eau qui n'est plus filtrée par la végétation, le fait de curer les fonds ou de construire des barrages ou des seuils pour permettre la navigation ou obtenir de l'électricité entraîne un assèchement des zones humides riveraines par abaissement de la nappe phréatique, la construction de canaux-chenaux implique une perturbation du régime des eaux et du fonctionnement biologique des fleuves et des rivières sur de longues distances... Autant d'aménagements que l'on côtoie tous les jours !
[B]L'extraction de matière[/B]
Les zones humides alluviales sont les premières concernées notamment avec l'extraction de granulats. Ces extractions peuvent se faire aux dépens de zones humides en modifiant l'écoulement de la nappe phréatique et ainsi provoquer un risque d'assèchement des zones humides situées aux alentours. De même, l'extraction de tourbe, destinée à la production de supports de cultures, constitue un processus de destruction important pour les tourbières puisque le temps de reconstitution est de l'ordre de plusieurs siècles.
[B]Les pollutions[/B]
Les produits phytosanitaires (engrais, pesticides) dont la consommation a doublé entre 1970 et 1990 sont à l'origine des phénomènes dits d'eutrophisation. En effet, les sols lessivés par les eaux de pluie peuvent véhiculer des produits phytosanitaires qui viennent soient directement détruire la flore et donc la faune des milieux humides s'il s'agit de pesticides, soient au contraire les enrichir excessivement en éléments nutritifs. Hors cet "enrichissement" du milieu se traduit alors par la prolifération anarchique des végétaux d'eau douce, ou de mer. Ces végétaux provoquent au fil du temps une diminution de l'oxygène qui engendre l'asphyxie des poissons et donc une dégradation du milieu.
Mais il existe également d'autres pollutions d'origine industrielle cette fois-ci. Ces pollutions sont liées aux rejets accidentels ou chroniques d'hydrocarbures, de produits dangereux, de matières en suspension... A cela s'ajoute la pollution thermique due pour une bonne part aux rejets d'eau de refroidissement des centrales nucléaires. Tous ces rejets induisent inévitablement des disparitions de zones humides ou des changements dans les communautés végétales et animales.
[B]Les prélèvements d'eau[/B]
Les prélèvements d'eau ne cessent d'augmenter dans le monde en raison des besoins croissants de l'agriculture, des industries (centrales nucléaires, papeteries...), et ne l'oublions pas de la population.
Compte tenu du rôle central joué par l'eau dans les zones humides, ces prélèvements importants ont un impact sur le fonctionnement hydrologique : remontée de sels près du littoral, changement de la végétation et de la faune, disparition de nombreuses zones humides... Mais la question se pose de savoir que faire ? Simplement : améliorer le choix des cultures en fonction des climats et des natures de sols, limiter les fuites d'eau, favoriser les douches aux bains, installer des toilettes à chasse d'eau double commande... Autant de [URL="http://www.notre-planete.info/ecologie/devdurable/eco_eau.php"]petits gestes[/URL] qui permettent des économies.
[B]Les boisements[/B]
Les prairies-landes humides et les tourbières de fond de vallée subissent bien souvent des boisements par leurs propriétaires afin de rentabiliser ces terres impropres à la culture car généralement en eau, surtout en Automne.
Cependant ces boisements que l'on pourrait estimer préférable à des drainages entraînent des modifications écologiques : diminution de la biodiversité, épuisement des sols, abaissement de la nappe d'eau, modification paysagère... A l'heure actuelle, les plantations de peupliers couvrent en France approximativement 250 000 ha. Populicultures auxquelles il faut ajouter les boisements de résineux qui s'accompagnent souvent quant à eux d'un drainage préalable.
[B]Les zones humides ont-elles un intérêt ?[/B]
Les zones humides ne présentent pas un mais une multitude de facettes plus intéressantes les unes que les autres. En effet ces milieux remplissent diverses fonctions leur conférant des valeurs biologiques, hydrologiques, économiques, patrimoniales, éducatives, sociologiques...
Malheureusement le rôle multifonctionnel et l'interdépendance des zones humides ont souvent été constatés et compris après leur destruction !
[B]Les fonctions économiques[/B]
Commençons par le plus étonnant : les fonctions économiques. Des zones humides dépendent de nombreuses activités économiques comme l'aquaculture, la pêche, la production d'osier, de sel, de tourbe, le tourisme... Autant d'activités qui, si elles sont bien pratiquées, ne nuisent absolument pas aux zones humides mais au contraire les mettent en valeur... et les rentabilisent !
[B]Les fonctions hydrologiques[/B]
Les zones humides participent au stockage et à la restitution progressive de grandes quantités d'eau en jouant le rôle d'une éponge. Elles contribuent donc au maintien des débits des cours d'eau en période d'étiage (basses eaux) en permettent l'alimentation des nappes d'eau lors des périodes de sécheresse, à diminuer l'intensité des inondations en retardant le ruissellement des eaux, et à l'amélioration de la qualité de l'eau. Comment ? En agissant comme un filtre épurateur en favorisant les dépôts de sédiments, le piégeage de substances dangereuses par les végétaux comme les nitrates et les phosphates à l'origine de l'eutrophisation des milieux aquatiques...
Elles jouent également un rôle de maintien et de protection des sols. Ainsi, la végétation des zones humides fixe les berges, les rivages, et participe ainsi à la protection des terres-dunes contre l'érosion.
[B]Les fonctions biologiques[/B]
Bien qu'elles ne couvrent que 3 % du territoire, les zones humides recèlent des trésors floristiques et faunistiques puisqu'elles hébergent environ un tiers des espèces végétales remarquables, et la moitié des espèces d'oiseaux français.
Elles peuvent servir à la fois d'étapes migratoires, de lieux de reproduction, d'hivernage ou remplir une fonction d'alimentation pour de nombreuses espèces d'oiseaux aquatiques et de poissons. Ces fonctions biologiques confèrent ainsi aux zones humides une productivité biologique nettement plus élevée que les autres milieux.
[B]Les fonctions climatiques[/B]
Les zones humides influencent localement le climat de par les phénomènes d'évaporation d'eau au travers les terrains et la végétation (on parle d'évapotranspiration) qui les caractérisent. En contre partie, nous l'avons vu, elles peuvent aussi modérer les effets des sécheresses en restituant de l'eau aux nappes phréatiques.
[B]Les valeurs culturelles[/B]
Les zones humides font partie intégrante du patrimoine national. Que deviendraient le Mont-Saint-Michel sans sa baie ourlées de prés salés, la Sologne sans ses étangs, la Brière sans ses roselières enserrées par le labyrinthe des canaux, le Marais Poitevin sans sa Venise verte, Guérande sans sa mosaïque de marais salants... ? Autant de lieux reconnus pour leurs zones humides et dont toute l'économie (ou presque) dépend !
[B]Les valeurs scientifiques[/B]
Les zones humides constituent un excellent support pédagogique pour faire prendre conscience de la diversité, de la dynamique et du fonctionnement des écosystèmes. Et il reste encore bien des aspects fonctionnels à élucider. Mais elles servent aussi dans l'étude des pollens et spores (palynologie) qui se sont accumulés dans ces milieux. En effet, ces terrains pauvres en oxygène et acides n'ont pas permis aux microorganismes de se décomposer, offrant ainsi aux scientifiques des "archives" à décrypter concernant la flore et le climat des temps passés.
[B]Les zones humides : les protections réglementaires[/B]
[B]Réglementations nationale et européenne[/B]
Différentes textes comme le Code de l'environnement, la loi sur l'eau, la loi littoral, la LOADT (Loi d'orientation pour l'aménagement et le développement durable du territoire), les directives Habitats, Oiseaux et Eau ont permis la mise en place de protections réglementaires des zones humides françaises : Réserves Naturelles, Arrêtés de Protection de Biotopes, Zones de Protection Spéciale (directive Oiseaux - 1979), Zones Spéciales de Conservation (directive Habitats - 1992), Natura 2000 (ensemble des 2 directives), Réserve biologique domaniale, réserves de chasse et de faune sauvage, réserves de pêche, sites classés ou inscrits (au titre de la loi de 1930), etc.
58% des superficies des zones humides "d'importance majeure" françaises seraient protégées selon le Ministère de l'Ecologie, du Développement et de l'Aménagement durables (MEDAD).
Parmi les mesures réglementaires les plus utilisées, on retrouve les zones de protections spéciales (ZPS) et les propositions de sites d'intérêt communautaire, qui couvrent en effet 40% de nos zones humides. Cependant la répartition de ces protections entre les différents types de zones humides est inégale. Contrairement à ce que nous pourrions penser, ce sont les zones situées sur les littoraux atlantique et méditerranéen qui sont les mieux protégées réglementairement parlant, au détriment des zones de vallées alluviales ou de plaines intérieures.
[B]Réglementation internationale[/B]
Trois conventions internationales traitent des zones humides : la [URL="http://conventions.coe.int/Treaty/Commun/QueVoulezVous.asp?NT=104&CM=1&DF=10/16/2006&CL=FRE"]convention de Berne[/URL], la convention de Rio et tout particulièrement [URL="http://www.ramsar.org/indexfr.htm"]la Convention de Ramsar[/URL].
En effet, la Convention de Ramsar (Iran), du 2 février 1971, est un traité pour la conservation et l'utilisation durable des zones humides. Il vise à enrayer la dégradation et la perte de zones humides, en reconnaissant les fonctions écologiques fondamentales de celles-ci ainsi que leur valeur économique, culturelle, scientifique et récréative. Ce "label international" est le garant d'une gestion attentive de ces milieux puisque les Etats doivent élaborer et appliquer des plans d'aménagement de façon à favoriser la conservation de leurs zones humides et, autant que possible, permettre l'utilisation rationnelle de ces territoires.
[B]Les zones humides d'importance internationale en France[/B]
La France a, pour sa part, répertorié les 23 sites suivant :
[TABLE="class: tableau"]
[TR="bgcolor: #99CC33"]
[TD][B]Sites[/B]
[/TD]
[TD]Surface en hectares
[/TD]
[/TR]
[TR]
[TD]La Brenne
[/TD]
[TD]140 000
[/TD]
[/TR]
[TR]
[TD]Marais De Kaw
[/TD]
[TD]137000
[/TD]
[/TR]
[TR]
[TD]Étangs de la Champagne humide
[/TD]
[TD]135 000
[/TD]
[/TR]
[TR]
[TD]Camargue
[/TD]
[TD]85 000
[/TD]
[/TR]
[TR]
[TD]Baie du Mont Saint-Michel
[/TD]
[TD]62 000
[/TD]
[/TR]
[TR]
[TD]Basse-Mana
[/TD]
[TD]59 000
[/TD]
[/TR]
[TR]
[TD]La Petite Camargue
[/TD]
[TD]37 000
[/TD]
[/TR]
[TR]
[TD]Marais du Cotentin et du Bessin, Baie des Veys
[/TD]
[TD]32 500
[/TD]
[/TR]
[TR]
[TD]Golfe du Morbihan
[/TD]
[TD]23 000
[/TD]
[/TR]
[TR]
[TD]Grand Cul-de-Sac Marin de la Guadeloupe
[/TD]
[TD]20 000
[/TD]
[/TR]
[TR]
[TD]Marais de Grande Brière
[/TD]
[TD]19 000
[/TD]
[/TR]
[TR]
[TD]Baie de Somme
[/TD]
[TD]17 000
[/TD]
[/TR]
[TR]
[TD]Les étangs de la Narbonnaise
[/TD]
[TD]12 334
[/TD]
[/TR]
[TR]
[TD]Basses vallées angevines
[/TD]
[TD]6 450
[/TD]
[/TR]
[TR]
[TD]Lac de Grand-lieu
[/TD]
[TD]6 300
[/TD]
[/TR]
[TR]
[TD]Bassin du Drugeon
[/TD]
[TD]5 906
[/TD]
[/TR]
[TR]
[TD]Lac du Bourget - Marais de Chautagne
[/TD]
[TD]5 500
[/TD]
[/TR]
[TR]
[TD]Étangs de Lindre, Forêt du Romersberg et zones voisines
[/TD]
[TD]5 308
[/TD]
[/TR]
[TR]
[TD]Étangs de la Petite Woëvree
[/TD]
[TD]5 300
[/TD]
[/TR]
[TR]
[TD]Marais salants de Guérande et du Mès
[/TD]
[TD]5 200
[/TD]
[/TR]
[TR]
[TD]Marais du Fier d'Ars
[/TD]
[TD]4 452
[/TD]
[/TR]
[TR]
[TD]Rives du Lac Léman
[/TD]
[TD]3 335
[/TD]
[/TR]
[TR]
[TD]Étang de Biguglia
[/TD]
[TD]2 000
[/TD]
[/TR]
[/TABLE]
-
(suite)[B]Les zones humides : l'histoire d'un patrimoine en danger
[IMG]http://www.notre-planete.info/medias/images/zh.jpg[/IMG][/B]Végétalisation adaptée : Roseau commun (Phragmites australis), Laîche (Carex nigra), Aulne glutineux (Alnus glutinosa), et Saule blanc (Salix alba) pour stabiliser les berges.
Crédit : Gaëlle Naze
La France est riche de nombreuses zones humides d'intérêt paneuropéen, notamment pour les oiseaux. La baie du Mont Saint Michel, la forêt alluviale rhénane ou la Camargue sont même de renommées internationales. Le Val de Loire, qui s'étend sur 5 départements, a été inscrit au patrimoine mondial des paysages culturels de l'Unesco en 2000. Pourtant, en dépit de leur valeur inestimable, au regard des services qu'elles rendent, les zones humides continuent à disparaître et cela en grande partie à cause des politiques publiques. Alors que les catastrophes climatiques récurrentes de ces dernières années ne peuvent qu'inciter à les préserver ou les restaurer. C'est un devoir civique qui est de l'intérêt de tous et, surtout des générations futures.
Vouloir restaurer et préserver des zones humides, c'est donc vouloir pérenniser l'utilisation des ressources et des services qui s'y rapportent, dans le cadre d'un développement durable. Prenons l'exemple de la remise en état du bassin versant (superficie des terres qui alimentent une rivière en eau) de la Viosne, dans le Val d'Oise (200 km2), dans le cadre d'un contrat de rivière. A la suite de la seconde guerre mondiale, le lit et les berges ont commencé à être entretenus avec des engins motorisés, la végétation des berges a été coupée, l'eau polluée par des rejets industriels, de parking... Il en a résulté des effondrements de berges (auparavant tenues par la végétation), une diminution voire disparition des populations de poissons, des élargissements du lit de la rivière et des inondations provoquées, entre autres, par le colmatage des zones humides jouxtant la rivière par les boues de curage et la linéarisation du cours d'eau. Triste histoire qui peut s'appliquer à pléthore de sites...
Le problème d'inondation devenant récurrent pour la Viosne, un bassin d'orage fut construit en amont du Moulin de la Couleuvre - sans résoudre le problème ! (Non je suis mauvaise langue, car le bassin a été végétalisé, donc une nouvelle zone humide, artificielle, a été créée.) Puis les associations de pêche locales soutenue par le Conseil Général, la DDE et la Fédération pour la Pêche et la Protection du Milieu Aquatique ont lancés une série d'aménagements destinés à redonner à la rivière un meilleur profil grâce, entre autres, à des techniques de "génie végétal". Il s'agit de la consolidation des berges avec des plantations comme les fascines en saule, c'est à dire la disposition d'un fagot de branches, fraîchement coupées, de saule destiné à la restauration des pieds berges de cours d'eau. En effet, les fagots ou fascines, fixés par des pieux, ont la faculté d'émettre des rejets (jeunes branches) et de développer un système racinaire qui permettra de consolider et retenir la berge. Et ces aménagements ont tellement plû que de nombreux particuliers, riverains de la Viosne, les ont copiés !
Il faut cependant se rappeler qu'il est toujours plus coûteux de restaurer une zone humide après sa destruction que d'en assurer la préservation à long terme et que pour une expérience réussie, de nombreuses sont abandonnées suite à des problèmes de fonds, d'autorisations de travaux...
[B]Références[/B]
[LIST][*]DONADIEU P, 1996, Paysages des marais, Editions Jean-Pierre de Monza[*]DEREX JM, 2001, La gestion de l'eau et des zones humides en Brie (fin de l'ancien régime-fin du XIXème siècle), des éditions L'Harmattan[*]FUSTEC E & FROCHOT B, 1996, Les fonctions et valeurs des zones humides, Laboratoire de géologie appl. Paris VI, Lab. Ecologie de Dijon, Agence de l'eau Seine- Normandie[*]MANNEVILLE O, Le monde des tourbières et marais, 2ème édition, 2006, des éditions Delachaux et Niestlé[*]SKINNER J & ZALEWSKI S, 1995, Fonctions et valeurs des zones humides méditerranéenne, et Conservation des zones humides méditerranéenne J. Skinner et A J. (eds).J Crivelli. MedWet-tour du Valat n° 2.[*]LAURANS Y, CATTAN A & DUBIEN I, 1996, Les services rendus par les zones humides à la gestion des eaux sur le bassin Seine-Normandie, Evaluation économique, Agence de l'eau Seine-Normandie, AScA.[/LIST]
-
impact des chiens dans la nature
[url]http://etat.geneve.ch/dt/SilverpeasWebFileServer/ETUDE_CHIEN.pdf?ComponentId=kmelia240&SourceFile=1194948952537.pdf&MimeType=application/pdf&Directory=Attachment/Images/[/url]
clic
-
voila des chasseurs qui on tout compris
bravo les landes
[url]http://youtu.be/kkxwMAuz0Wg[/url]
clic
-
documentaire : la jungle d'eau douce
[url]http://www.youtube.com/watch?v=2UkzaOzIwWE&feature=youtu.be[/url]
clic ;)
-
plan de gestion d'une zone humide littorale
la baie de somme
[url]http://www.baiedesomme.org/milieuxnaturels/docs/71031Plan-straty-gique-de-la-Ry-serve-Naturelle-Nationale-de-la-Baie-de-Somme.pdf[/url]
clic
bilan 2012
[url]http://www.baiedesomme.org/milieuxnaturels/docs/50583Bilan-RN-2012.pdf[/url]
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et si c'etait ça l'essentiel.
un bel hommage a nos basses cours et autres passionnés d’élevage.
documentaire:
[url]http://www.youtube.com/watch?v=w1B-KjVvG2E[/url]
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ISNEA en image
[url]http://www.youtube.com/watch?v=4u8PkQOmRQU[/url]
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simulateur de l’élévation du niveau de la mer pour x raison...
[url]http://flood.firetree.net/[/url]
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Evaluation économique des services rendus
par les zones humides -
Enseignements méthodologiques de
monétarisation
[url]http://www.developpement-durable.gouv.fr/IMG/pdf/ED49.pdf[/url]
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Sa va jusqu'à +40m je suis au sec;)
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[COLOR=#000000][FONT=Times New Roman][CENTER][h=1]Atlas de graines pour l'étude du régime alimentaire des canards[/h][/FONT][/COLOR][/CENTER]
[COLOR=#000000][FONT=Times New Roman]
[/FONT][/COLOR]http://pierre.legagneux.free.fr/indexfr.htm
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[url]http://pierre.legagneux.free.fr/famille.php[/url]
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par famille de graine
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le casse croûte des canards siffleurs sur le littoral
[IMG]http://www.cebc.cnrs.fr/Fr_biodiv/photos/zost1.png[/IMG]
[COLOR=#FFFFFF][FONT=Verdana]Les zost�res sont des plantes � fleurs marines se d�veloppant en herbiers sur les fonds [/FONT][/COLOR][URL="http://www.cebc.cnrs.fr/Fr_biodiv/zostere.htm#"]meubles[/URL][COLOR=#FFFFFF][FONT=Verdana] du littoral. Elles peuvent pr�senter deux types de reproduction : v�g�tative et/ou sexu�e. En France deux esp�ces sont pr�sentes : la zost�re naine ([/FONT][/COLOR][I]Zostera nolti), dont l'aire de r�partition s'�tend du sud de la Norv�ge � la Mauritanie, et la zost�re marine ([I]Zostera marina), qui se rencontre du cercle polaire � l'Espagne. Deux �cotypes de zost�re marine existent : une forme intertidale � reproduction surtout sexu�e dont la taille se rapproche de la zost�re naine (feuilles autour de 10 � 40 cm de longueur pour la zost�re naine) et une forme subtidale beaucoup plus grande (feuilles pouvant atteindre 1.20 m de long, voire 2 m). La zost�re naine et la forme intertidale de zost�re marine sont exond�es � chaque cycle de mar�e et sont par cons�quent beaucoup plus accessibles pour leurs consommateurs (parmi les anatid�s : canards siffleurs et bernaches essentiellement) que la 'grande' zost�re marine, accessible uniquement lors des plus importants coefficients de mar�e. Les [URL="http://www.cebc.cnrs.fr/Fr_biodiv/bern_esp.htm"]bernaches [/URL]consomment les feuilles et les rhizomes, tandis que les canards siffleurs semblent ne consommer que les feuilles.[/I][/I]
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exposition virtuelle sur l'eau dans le marais poitevin(85)
[url]http://expo-eau.vendee.fr/[/url]
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patrimoine faunistique de la france
ya quoi chez nous ,
[url]http://www.reserves-naturelles.org/sites/default/files/librairie/patrimoine_faunistique.pdf[/url]
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