quel oiseaux acheté pour avoir un bon attelage de sauvagine

Bonjour A tous
Je chasse sur l’étang de Thau 34. Je cherche a savoir quel est l'attelage idéal en sauvagines pour m’équipe , Je suis un peu perdu entre hybride (sarcelle croisé hiver chili, ou mignon...) ou oiseaux pur.Je prend tous les conseils possible avant d’investir .
Merci a tous par avence.

Bonjour JR34. Je chasse dans les mêmes conditions que toi : poste fixe délimité sur une partie du bord de l'étang avec ta caisse ou une caisse de l'association comme cela se pratique dans les étangs maritimes héraultais. Le gibier prélevé est surtout constitué de CV, SH, SIFF, SOU et foulques.
Je te conseille en CV 2 ou 3 males, une CC, 3 MC et si tu veux 1 chanteuse. Ensuite, 2 à 3 couples de SH et de SIFF avec une bonne vingtaine de formes. En SH et SIFF, je partirai sur du ( presque) pur et à condition dans connaître l'origine.
Bon vent.

Salut
Je ne contredirais pas ayrolle 11.
La base de cv long .1/2 et cour ainsi que des males cv.
En sauvagine tous dépend ce que vous prélevé par chez vous et ce que toi tu veux mettre et investir (chacun se fait plaisir comme il veut)
Plaisir des yeux et des oreilles également.
Sinon cv sh et siffleur cest le bon compromis.
Mais...malgré tous sa le chant la cadence de tes oiseaux dépendront de ta souche.
Une base de sh pur a 100% plutôt à utiliser en fin de saison (sa reste lunatique quand même)
Sinon tu a de très bonne hybrides sh en 4/5 ou 6e génération qui se rapproche du pur et qui chante beaucoup mieux
Apres chacun son point de vue.
Bon courage

et mâles CV CC, MC ou DC

On est pas à Tardinghen Coinc ;)

Petit retour en arrière...
On ne peut pas chasser dans le sud de la France
comme le font nos amis nordistes..
Simple, les oiseaux sont puceaux quand ils traversent la frontière...
Quand ils arrivent dans le sud de la France, ils connaissent le "solfège" parfaitement.
Ils différencient les aigus des graves et connaissent parfaitement la musique des canons.
C'est pour cela qu'ils faut passer des heures à écouter, à voir les réactions des oiseaux, à comprendre pourquoi ils ne posent pas, comment il faut ajuster les formes (chaque mare ou point d'eau différent ) et les appelants.
Le plus dur étant l'analyse finale .......
Faut il garder tel ou tel appelant ????
Ou faut il les mettre ?????
Quelle voix est essentielle là et pas ici !!!!!!
Combien dois je mettre de formes, et où ????
Travail et réflexion font de tout ça de bon (ou moins bon ) préleveur d'anatidés.

Excellent ….. tout les oiseaux dans le Nord de la France sont puceaux..
C’est sur , rien qu’à traverser les hauts de France ils n’ont croisé qu’en gros la moitié des huttes de France….. lol…

Coucou, il faudrait lire et non pas interpréter.......
Quand je parle du nord, je parle des "hauts de France".
Je ne parle pas du nord de ma chasse.......
Comme exemple cette nuit, plus de 15 poses pour mon copain, dont 12 reparties avant de prendre son fusil.
Et oui, même en chassant juste (la pose), tu n’empêcheras jamais les oiseaux qui ont étés mitraillés d’être très sensibles au "branlées" qu'ils ont pris avant.

Oui oui… j’avais bien compris donc …
Les hauts de France , c’est le 59/62/80/60/02….
Euh… comment te dire … sauf coup de froid et migration exceptionnelle, j’ai jamais eu des « puceaux « à la pose d’en baie de Somme (80)…

quand on voit les retours de balises ( hauteur des vols), cela me fait doucement sourire que le sud croit ne voir que des oiseaux qui ont déja été tirés plus haut ;)

[QUOTE=aqueste;1748287]Petit retour en arrière...
On ne peut pas chasser dans le sud de la France
comme le font nos amis nordistes..
Simple, les oiseaux sont puceaux quand ils traversent la frontière...
Quand ils arrivent dans le sud de la France, ils connaissent le "solfège" parfaitement.
Ils différencient les aigus des graves et connaissent parfaitement la musique des canons.
C'est pour cela qu'ils faut passer des heures à écouter, à voir les réactions des oiseaux, à comprendre pourquoi ils ne posent pas, comment il faut ajuster les formes (chaque mare ou point d'eau différent ) et les appelants.
Le plus dur étant l'analyse finale .......
Faut il garder tel ou tel appelant ????
Ou faut il les mettre ?????
Quelle voix est essentielle là et pas ici !!!!!!
Combien dois je mettre de formes, et où ????
Travail et réflexion font de tout ça de bon (ou moins bon ) préleveur d'anatidés.[/QUOTE]
Rien à changer sauf les lignes 4 et 5.

Franchement, ou vous êtes des innocents, ou de grand naïfs......
Un jour de grand ou gros passage, quand tout le monde est aux guichets, être au bout du bout comme nous, la partie n'est jamais joué.
Il ne faut pas comparer les grands plan d'eau du bord de mer qui redoivent des oiseaux arrivant de l'océan, donc "vierge", et les petites mares de l'intérieur qui réceptionnent les résidus du matraquage ......
Les oiseaux, majoritairement, à peine posés, sont tendus comme des arcs et prêt à gicler.
.Ce qui se passe à plus de 50%.
Les oiseaux se posent au loin, restent tendus quand ils ne sont pas repartis et en tout petit nombre, toujours séparés.......
C'est vraiment la différence avec un passage arrivant de l'est (les allemands) qui arrive en groupe, les oiseaux posent et naviguent en suivant..... Au lieu de repartir comme ils le font en arrivant d'en haut.
Que vous le vouliez ou non, ce ne sont pas les mêmes gibiers.Vous ne pouvez pas comparer 100km de chasse et 800 ou 900Km avec la Vendée, les Charentes,la Gironde ainsi que les Landes avec beaucoup plus d'installation que vous ne pouvez imaginer....
Je ne pleure pas sur mon sort, bien au contraire, je me contente de constater et ça ne me gène pas.
Vous allez me dire que .....
Je chasse avec un "chtis" et lui aussi pensait que l'on ne savait pas chasser, sauf qu'il s'est vite rendu compte qu'il fallait repenser "autrement" la chasse de nos chers anatidés.......

Ce que décrit aqueste est la pure vérité. Il est impossible de comparer une région à une autre et même des plans d'eau dans la même région.
Sur l'arc méditerranéen, nous sommes concernés par les voies migratoires Rhin-Rhône- Méditerranée et Europe centrale. Rien à voir avec les voies de l'Atlantique. De plus, la migration se fait de + en + en mer et nous n'en voyons qu'une infime partie.
Ceci dit, revenons au sujet initial.
J'ai déjà dit qu'acheter de bonnes sauvagines n'est pas toujours un gage de réussite. L'élevage et la sélection rigoureuse pour arriver à ce que recherche le chasseur prend du temps, de l'écoute et de la patience. Nous ne sommes pas chez le marchand de meubles suédois!
Combien d'exemples de collègues sur le DPM , invités dans la Somme ou le Nord, qui ont voulu "importer" les méthodes de ces régions ( cages pour chanteuses, un grand nombre de formes, oies comprises, beaucoup de chant à l'attelage etc..) et qui en sont revenus après plus de déboire que de réussite.
J'avais invité un responsable d'une ACGE du Nord, rencontré aux AG de l'ANCGE. Je n'avais, à l'époque que des CV.
La première sortie, c'est lui qui a décidé la façon caller, après m'avoir demandé les paramètres essentiels du coin : mes 4 chanteuses, 6 MC , 3 CC et 4 mâles ainsi que toutes les formes (45). Résultat: 3 refus de pose, 4 poses hors de portée dont trois viendront à la nage et aucune pose dans le jeu.
La deuxième sortie, j'applique ma méthode : 1 chanteuse, 3 MC, 2 CC et 3 mâles ainsi qu'une vingtaine de formes de sarcelles. Résultat: 1 refus de pose d'environ 20 CHIP, 2 poses hors de portée mais qui rentrerons à la nage et 2 poses dans le jeu.
La troisième sortie avec les mêmes appelants et formes que pour la deuxième. Pas de refus de pose, 4 poses dans le jeu dont une volée de 8 SOU.
Je précise que les trois nuits se sont passées au même endroit, durant la semaine entre le premier quartier et la pleine lune, entrées maritimes faibles, bon niveau des eaux, nuits étoilées, bonne visibilité, présence de quelques jeux sur plus de 1.500 ha dont le plus près était à 400 m lors de la troisième sortie.
Autant dire que mon ami a vite compris que les pratiques du Nord ne sont pas tout à fait exportables en Méditerranée , notamment le chant , le nombre d'oiseaux attelés, le positionnement des appelants. IL a pu se rendre à l'évidence des discussions que nous avions eu lors de nos rencontres dont un principe personnel indiscutable: toujours la même attache sur l'étang quelle que soit la direction du vent ( faible à modéré).
Comme pour beaucoup de sujets, il n'y a rien d'écrit; il n'y a que l'expérience avec le temps qui nous permet de progresser; à moins d'être têtu.

Et oui l'ami, l'expérience est là, et les gens ne s'imagine pas que nous sommes au bout du bout.......

Cela voudrait dire que tous les oiseaux présents " chez nous " seraient plus faciles. Je ne sais pas mais tous les oiseaux migrant ne sont pas tués, beaucoup remontent, la majorité sans doute et c'est fort heureux, ils remontent avec une expérience qu'ils 'n'oublient pas les années suivantes. Lors de la migration suivante, ils connaissent la musique...Mais ce que vous décrivez est aussi valable dans certaines zones du 62 que je connais bien. Certains vont très bien réussir alors que d'autres vont manger le chapeau à une portée de flèche. En baie apr exemple, on a des PMA pour certains et des bulles pour d'autres. Il faut du cri à certains endroits et 2 bornes plus loin, tu peux ranger ton ammasoire et ton cri, c'est comme ça, c'est juste l'expérience. Celle qui fait que tu te mets en mode canard pour les faire poser, un peu, c'est déjà bien !

Et c'est pour ça que je dis toujours "à chaque flaque son jeu et son attache"

Tout à fait vrai.
Chaque mare possède son "truc" et surtout ne pas se poser de questions pour le vent.........
Et pour trouver le "truc", il faut passer du temps dehors pour comprendre .....

C'est une évidence coinc59.
Le " truc" m'a été conseillé par un chasseur aguerri dans les années 80 : ne pas tenir compte du vent pour atteler, placer les mâles CV dans l'ombre ( le mâle CV est toujours plus identifiable qu'une cane avec ses plumes blanches et grisées ) , le chant à l'arrivée du gibier mais pas du hard rock ! et la ou les canes de pose devant la caisse.
Depuis, je l'applique sans réserves, avec des résultats de poses ( pas de prélèvements) supérieurs à des concurrents. Je préfère parler du nombre de poses que de prélèvements car je chasse seul et ne peut tirer que trois coups sur le gibier; alors que trois chasseurs dans une caisse peuvent tirer jusqu'à neuf coups. Bien qu'il m'arrive souvent- grâce à la patience et l'expérience- de prélever autant voire plus qu'eux. Je ne compte plus les coups triples ou plus avec une seule cartouche.
Fleurtant avec les mille nuits au hutteau, en quarante six permis , comme dit aqueste, je suis au bout du bout. Mais à chaque sortie, c'est une remise en cause permanente; ce qui fait le piment et la beauté de cette chasse.

Sur la nécessité de sortir pour observer. A une époque je fréquentais de temps à autre une excellente mare et sans doute la meilleure que j'ai connu. L'arrivée était derrière à gauche au N/E . Les copains chassant là étaient persuadés qu'ils détenaient l'attache imparable. Ils mettaient au loin au N/E, sur l'arrivée, qq vaillantes canes à cage qui ne démentaient pas leur rôle. Puis sur la droite de la mare, à l'eau, en revenant sur la hutte, 2/3 rieuses censées donner l'alerte, 2/3 demi cri, des sauvages, siffleurs essentiellement , 2 lignes de 3/4, un court cri avec son mâle et une ligne de sarcelles de 3/4 et un autre mâle. Le but étant d'attirer avec les cages , d'emmener et faire tourner le gibier au vent en bout de mare , ils suivaient les appelants et effectivement la plupart des poses étaient comprises entre les siffleurs et le dernier mâle. C'était réglé comme du papier à musique. Sauf qu'une fois en sortant pisser, j'entends les canes à cage forcer, et que vois je ? non pas du gibier tournant en bout de mare pour remonter au vent sur les appelants mais arriver directement des cages sur la mare et poser le vent dans le cul à revers vent ! Le jeu d'appelants étant sélectionné et habitué ensemble dès que le court cri et les mâles donnaient tout le monde enchaînait à contre temps. On est souvent sorti pour observer, cela s'est vérifié souvent. Evidemment, avec ce constat et dans l'espoir d'améliorer encore les copains ont revu, revu et revu leur attelage et bien rien n'y faisait , c'était pire ! ils sont revenus ensuite à l'attelage initial avec succès ! va comprendre Charles !