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L'ennui pour la BQN continentale c'est que la Hollande a fait étalage de son incompétance à stopper le déclin de la BQN sur son territoire; territoire, qui, je le rappelle accueille plus de 70% de la population concernée (CF le suivi balise des années précédentes).
L'ennui est, qu'après la question de savoir si le jeu en vaut la chandelle, on passera à d'autres espèces
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Je serais porteur de contradictions ???
Mais je le revendique tout comme être habité par le doute car celui qui s'enferme dans les certitudes, c'est l'électrocardiogramme plat.
Preuve que mon cerveau fonctionne bien..... et d'ailleurs si l'on en est à relever des contradictions..... et en rapport avec ce que j'écrivais à propos de la "chasse adaptative" qui se définit à partir de la population globale de la faune et qui s'oppose à la chasse traditionnelle qui, elle, part d'un postulat, je constate aussi une forte contradiction dans l'élaboration et la prise en compte de éléments qui conditionnent les dates d'ouverture et de fermeture de la chasse.
Car, à bien observer, on constate que les dates d'ouverture(s) qui s'étalent du début août au 15 septembre pour le gibier d'eau se définissent et trouvent leur légitimité en prenant en compte la biologie des espèces, le soucis de préservation à l'instar de ce que "la chasse adaptative" préconisera. On a donc des ouvertures différées suivant les espèces et le milieux.
Pour la fermeture, on se base sur une notion de "chasse éthique" qui veut que dès qu'une espèce est observée en phase de "remont" on ferme indifféremment toutes les espèces gibier d'eau. Pourtant il nous serait possible de chasser les limicoles jusqu'à la fin février.
Idem pour certaines espèces de canards qui attendent fin février et mars pour commencer leur "repasse" (cf: les sarcelles d'été).
Il y a là une approche contradictoire, effectivement, dans l'élaboration et la justification des dates d'ouverture et de fermeture avec un mode d'emploi différent. La logique voudrait qu'à l'instar des dates d'ouvertures qui prennent en compte la biologie des espèces on applique le même raisonnement et qu'on retiennent les mêmes critères d'évaluation.
Ainsi on pourrait continuer à chasser certaines espèces de canards, oies et limicoles en toute logique. La "chasse adaptative" telle que je la conçois doit permettre cette souplesse des dates de fermeture . Et puis chasser des espèces abondantes en février, en plein hivernage, est dans la logique du concept d'une "chasse adaptative" qui prélève des populations abondantes.
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[COLOR=#333333]
Rajout en me relisant:
La logique voudrait qu'à l'instar des dates d'ouvertures qui prennent en compte la biologie des espèces on applique le même raisonnement et qu'on retiennent les mêmes critères d'évaluation [B]pour définir les dates de fermeture[/B][/COLOR]
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[QUOTE=JJB;1734753][COLOR=#333333]
Rajout en me relisant:
La logique voudrait qu'à l'instar des dates d'ouvertures qui prennent en compte la biologie des espèces on applique le même raisonnement et qu'on retiennent les mêmes critères d'évaluation [B]pour définir les dates de fermeture[/B][/COLOR][/QUOTE]
Ton argumentation semble logique, mais si on adopte une position fondée sur le modèle de "chasse adaptative" pour déterminer les dates d'ouverture et de fermeture, cela suppose qu'on prenne en considération les changements de comportement migratoire induits par le changement climatique.
De très nombreuses études et les dénombrements hivernaux en France, comme partout en Europe ont montré et confirmé sur plus de 10 ans une tendance à une remontée plus précoce des migrateurs : toutes espèces confondues.
C'est moins déterminant pour la migration postnuptiale, mais il est vrai que certaines espèces semblent avoir tendance à quitter plus tôt leurs sites de nidification quand le printemps est suffisamment précoce
Alors, la "chasse adaptative" devrait tenir compte de cette réalité et il s'en déduit qu'on pourrait peut-être ajuster les dates en fonction de l'influence climatique : selon que les hiver sont doux ou rigoureux, précoces ou tardifs.
Oui mais cela nous exposerait à des déconvenues, certaines années défavorables, et pui, et surtout, cela aboutirait à une usine à gaz règlementaire avec des dates par espèces : les "fameuses ouvertures et fermetures à tiroirs". On a déjà donné et on sait que c'est souvent frustrant, complexe, et que ça expose les chasseurs à des attaques fondées sur le "principe de précaution" et le "risque de confusion"; que les antichasse utilisent à plaisir.
Enfin, cette approche entre en contradiction de la volonté de simplification qui anime nos instances représentatives tout autant que les autorité compétentes.
A méditer...
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Oui, une ouverture à tiroirs tolérée pour entamer les dates traditionnelles et fragiliser notre argumentation avec le risque éventuel, à plus ou moins long terme, de faire appliquer le principe de précaution qui ( chipeaux, plongeurs, limicoles, foulques....) ramenant l'ouverture GE au 15 septembre....mais là, c'est tout gagnant pour les opposants à la chasse
...et une date de fermeture de la chasse unique qui refuse tout principe de prendre en compte toute notion de fermeture à tiroirs suivant la biologie des espèces et qui, se cachant derrière le directive UE, choisit le principe de précaution.
Donc pas de principe de précaution retenue pour fixer la date d'ouverture de la chasse du GE mais acceptation d'une ouverture à tiroir pour entamer les dates.....mais refus d'une fermeture à tiroirs pour supprimer la chasse de certaines espèces canards, oies et limicoles au nom du principe de précaution.
Quelle logique si ce n'est la volonté affichée de réduire les périodes de chasse de manière arbitraire, idéologique ?
[U]Le mode d'évaluation et les critères choisis à l'ouverture ne sont plus les mêmes pour la fermeture mais c'est du gagnant-gagnant pour les opposants à la chasse. [/U]
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Replacez la chasse adaptative dans un contexte européen au sens large (EU+ pays non EU).
Faire attention aux exemples donnés sur l'oie à bec court par exemple : période de chasse : 3,5 mois
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[CENTER][LEFT][B]SANGLIER: PLUS SÉDENTAIRE QUE MIGRATEUR[/B]
[COLOR=#676767][FONT=Open Sans]7 mars 2017
[URL="https://www.chassenature.ch/category/dossiers/gestion-du-gibier/"]Faune et gibier[/URL]
[/FONT][/COLOR]
[/LEFT]
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[COLOR=#808080][FONT=Cardo][COLOR=#4D4D4D]JL[/COLOR]es auteurs cynégétiques du siècle dernier insistaient tous sur l’aspect erratique, voire migrateur du sanglier. C’était le grand froid, affirmaient-ils, qui le chassait d’une région et le poussait ailleurs. Depuis, les études scientifiques ont progressé et les résultats ont singulièrement contrarié leur opinion. Les scientifiques ont procédé à quantité de captures et de marquages. Différents sites ont été choisis en fonction des possibilités offertes localement et surtout de la densité des populations.Dans l’ensemble, les résultats obtenus confirment bien que les animaux sont beaucoup plus sédentaires que l’on croyait jusqu’alors, même si certains d’entre eux sont capables de grandes escapades.
JJB:
Oui c'est pour contrer ce que j'ai lu sur le sanglier migrateur, grand mythe dans nos campagnes...... ce que j'entendais lorsque j'étais gamin dès qu'on constatait la présence de sanglier l'hiver lors des grands froids.
Et puis, ce sont des animaux nourris au maïs quotidiennement, parfois vivant dans des parcs. Le risque c'est comme pour les migrateurs ailés, la route, les filières de transport, le manque d'hygiène dans les élevages la causse principale de transmission de la PPA
Ce qui n'empêche pas de prendre des mesures de précaution, au local et avec raison si des cas sont identifiés sérieusement.
Faut arrêter de faire du buzz pour exister sur la toile, SVP.
[B]Allez plutôt à la hutte, il en est passé cette nuit....[/B][/FONT][/COLOR]
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[QUOTE=coinc59;1734818]Replacez la chasse adaptative dans un contexte européen au sens large (EU+ pays non EU).
Faire attention aux exemples donnés sur l'oie à bec court par exemple : période de chasse : 3,5 mois[/QUOTE]
En effet coinc, ne pas oublier aussi que la chasse adaptative ne signifie pas non respect des autres règlementation européenne comme par exemple, le principe de non-chasse en période de reproduction et pour les espèces migratrices, lors du trajet de retour vers leur lieu de nidification...
Cela signifie que pour une chasse adaptative en dehors des dates actuelles, il faudra solliciter une dérogation auprès de l'Europe et la justifier.
Cela promet encore pas mal de contentieux !
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[B][QUOTE=JJB;1734806]Oui, une ouverture à tiroirs tolérée pour entamer les dates traditionnelles et fragiliser notre argumentation avec le risque éventuel, à plus ou moins long terme, de faire appliquer le principe de précaution qui ( chipeaux, plongeurs, limicoles, foulques....) ramenant l'ouverture GE au 15 septembre....mais là, c'est tout gagnant pour les opposants à la chasse
...et une date de fermeture de la chasse unique qui refuse tout principe de prendre en compte toute notion de fermeture à tiroirs suivant la biologie des espèces et qui, se cachant derrière le directive UE, choisit le principe de précaution.
Donc pas de principe de précaution retenue pour fixer la date d'ouverture de la chasse du GE mais acceptation d'une ouverture à tiroir pour entamer les dates.....mais refus d'une fermeture à tiroirs pour supprimer la chasse de certaines espèces canards, oies et limicoles au nom du principe de précaution.
Quelle logique si ce n'est la volonté affichée de réduire les périodes de chasse de manière arbitraire, idéologique ?
[U]Le mode d'évaluation et les critères choisis à l'ouverture ne sont plus les mêmes pour la fermeture mais c'est du gagnant-gagnant pour les opposants à la chasse. [/U][/QUOTE][/B]
JJB:
Je reprends car ça vous choque pas ce changement des critères d'évaluation quiavantage le camp anti-chasse ?
Il dit quoi Joé des Dalton ?
Et Fifi, je te cause ?