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  1. #1
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    MARSEILLE (AFP) - Le Conservatoire du Littoral va acquérir 4.500 hectares de zones humides en Camargue, sa plus grosse opération foncière depuis sa création en 1975, afin d'y être propriétaire de 21.000 hectares d'un seul tenant, a annoncé vendredi le ministère de l'Ecologie.
    Un accord vient d'être conclu avec le producteur de sel Salins du Midi (groupe Salins), prévoyant le rachat dans les six mois de ces terrains situés près de Salin-de-Giraud (Bouches-du-Rhône), a expliqué à l'AFP le délégué régional du Conservatoire du littoral Christian Desplats.
    La transaction représente environ 45 millions d'euros, qui seront réinvestis pour maintenir l'outil d'exploitation à Salin-de-Giraud, "une activité importante pour le territoire", a ajouté M. Desplats. Le ministère a pour partenaires dans le financement de l'opération l'Agence de l'eau, le département et le port de Marseille-Fos.
    Les terrains que compte acquérir le Conservatoire du littoral correspondent aux superficies soustraites de l'exploitation lors de la restructuration du site en 2007, qui avait conduit à réduire quasiment de moitié l'activité salinière.
    L'opération "ne devrait avoir aucun impact en termes d'emploi", a souligné un porte-parole des Salins du Midi, précisant que dix salariés travaillaient sur les terrains cédés.
    Le principe de l'acquisition a été voté mercredi à l'unanimité par le conseil d'admininistration du Conservatoire de l'espace littoral et des rivages, précise le ministère dans un communiqué.
    Outre un site de reproduction de flamants roses, les terrains visés accueillent de nombreuses espèces d'oiseaux (sterne pierragarin, mouette rieuse, goéland railleur...), de reptiles, d'amphibiens et de mammifères.
    2009 AFP

  2. #2
    demi cri
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    C'est facile d'acheter et d'essayer de gérer quand ce n'est pas son argent que l'on utilise

  3. #3
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    gérer :/ :/ :/ :/

    tout est laissé à l' abandon : pardon à l' état sauvage sans intervention de l' homme

    résultat dans 10 ans c est une rosélière, dans 20 ans des arbustes et dans 40 ans une forêt

  4. #4
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    Petite question qui va protéger ces 4500 hec des erreurs ou du déficit de gestion de la part du conservatoire?

    Ces gens savent il que pour qu'une zone humide soit vivante il faut de temps en temps au moins de l'EAU

  5. #5
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    moi je trouve ça bien, il faut anticiper le remplacement de la forêt amazonniene

  6. #6
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    alors là c est une belle réussite

  7. #7
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    Camargue - La Camargue se lance dans la démoustication "bio"
    le 08 septembre 2006 à 19h20, mis à jour le le 20 septembre 2006 à 06:00

    La Camargue, lasse de ses moustiques qui obligent les habitants à se cloîtrer et font fuir les touristes, a lancé vendredi une campagne expérimentale de démoustication "bio". L'insecticide - une bactérie qui tue les larves par ingestion - sera largué dès les premières pluies d'automne.

    03 Commentaires
    Article suivant dans 2006-09 : Prison avec sursis pour des anti-ours
    Début de la campagne de démoustication bio en Camargue, 8 septembre 2006Sus aux moustiques. La Camargue a lancé vendredi une campagne expérimentale de démoustication "bio" pour préserver l'écosystème de cette zone naturelle protégée. Au total, 2300 hectares, sur les communes de Port-Saint-Louis-du-Rhône et de Salin-de-Giraud, sont concernés par cette opération qui durera un an. Si elle s'avère concluante, elle sera étendue à quasiment toutes les zones humides de Camargue et de l'embouchure du Grand Rhône, soit 40.000 hectares jusqu'ici exclus de la lutte anti-moustiques.


    Les premiers largages de bio-insecticide auront lieu aussitôt les premières pluies de l'automne tombées car les larves de l'Aedes Caspus, le moustique combattu en Camargue, pondues dans le sol sec, ont besoin d'eau pour se développer. Trois avions sont prévus ainsi que plusieurs engins au sol pour ce travail. Le bio-insecticide, le Bacillus thurigiensis israelensis (BTI), est une bactérie naturelle qui tue les larves de moustiques par ingestion.

    Conséquences sur la faune

    Pour les populations, c'est un soulagement, a affirmé vendredi le maire de Port-Saint-Louis-du-Rhône, Philippe Caizergues, lors de la présentation du dispositif dans sa commune. Surtout après l'épisode de 2005 où la Camargue, à la faveur d'un été sec et de fortes pluies en septembre, a été envahie par des bataillons de moustiques. "Les gens étaient obligés de se cloîtrer chez eux, les enseignants ne pouvaient plus faire cours", a rappelé le maire.

    La technique de démoustication "bio" est déjà employée dans d'autres zones mais jusqu'ici toujours en association avec des produits chimiques. D'où des interrogations sur son efficacité. D'éventuelles conséquences sur la faune ne sont pas non plus totalement exclues, tant que l'expérimentation ne sera pas menée à son terme. "S'il y a des incidences trop importantes, nous reviendrons à la case départ", a affirmé le directeur du Parc naturel régional de Camargue, Didier Olivery, soulignant toutefois que des études préalables menées depuis trois ans permettaient de penser que tout se passerait bien.

    D'après AFP

    (Image TF1/LCI Début de la campagne de démoustication bio)

    le 08 septembre 2006 à 19:20

  8. #8
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    Les controverses relatives à la démoustication de la Camargue : rapports à l'animal et au territoire.
    par Cécilia CLAEYS-MEKDADE

    --------------------------------------------------------------------------------

    Depuis les années 1990, la démoustication est en Camargue l'objet de vifs débats. La controverse, faut-il ou non démoustiquer, est tout autant scientifique, économique, politique et culturelle. En un premier temps, une prise de recul historique permet de mieux saisir les conflits de représentations à l'œuvre dans la controverse. En un second temps, cet article met en exergue l'émergence de la figure paradoxale du "nuisible utile" qui amène les acteurs sociaux à construire plus ou moins explicitement les catégories de "moustiques des villes" et de "moustiques des champs", au sein desquelles conceptions scientifiques et
    "profanes" s'entremêlent. Le moustique des champs est à protéger, en tant qu'élément de l'écosystème. Le moustique des villes est considéré de trop. Enfin, cet article montre comment, qu'il soit des villes ou des champs, le moustique constitue aux yeux des Camarguais une frontière vivante. Le "vrai Camarguais" se doit ne de pas "craindre" les moustiques, qui sont réputés tenir à l'écart des touristes que les uns souhaitent voir plus nombreux et que les autres redoutent. In fine, la controverse relative à la démoustication de la Camargue soulève la question plus largement de la politique de gestion de ce territoire, en tant qu'espace "naturel" protégé et support d'activités économiques.


  9. #9
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    L'intérêt du moustique dans l'environnement
    Parce que rien n'est tout noir, le moustique n'a pas que des mauvais côtés. Avec son régime constitué de nectar, le moustique est un des agents de la pollinisation des plantes comme le sont l'abeille et le papillon.

    Les larves de moustiques sont une source d'alimentation pour certains poissons notamment les gouramis et les combattants (Betta splendens) qui les apprécient particulièrement. Une fois adultes, ils sont également consommés par divers animaux insectivores tels les oiseaux, les batraciens, les chauves-souris...





  10. #10
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    A Plume,

    J'espère donc que le CNL prendra en compte l'équilibre biologique historique de la Camargue et ne cherchera pas à rompre le chaîne écologique qui passe par le moustique, agrent essentiel ( certes bien désagréable) de la vie de cette ZH.

  11. #11
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    Aie........mauvaise nouvelle pour les ZH !!!!!

    d'ici qq années faute d'entretiens adapté le milieu se refermera comme sur un grand nombre de site gérés par le CNL.


  12. #12
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    Oui et il faut trouver une solution à leur immobilisme et leurs manques de moyens humains lorsqu'ils prennent en compte un milieu.

    Il faut démontrer leur incapacité à gérer convenablement les milieux.

  13. #13
    demi cri
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    Moi j'aime bien les moustiques

    C'est comme tout, il suffit de s'y habituer, c'est sur que quand il y en a beaucoup y'a moins de casses-co.....s dans nos marais

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