Bonne Ouverture 2020

(2020-08-01)

Bonne ouverture aux sauvaginiers du DPM.

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  1. #16
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    Gab 34,

    Je reviens sur la belle du songe de VERLAINE (c’est bien lui, n’est-ce pas ! J’ai un doute ?).
    Encore un classique dont on ne peut se lasser. Jamais surfait ni trop murmuré.
    ...
    Qui me ramène toujours à la « passante » de BAUDELAIRE :
    « ...Ailleurs, bien loin d’ici ! trop tard ! jamais peut-être !
    Car j’ignore où tu fuis, tu ne sais où je vais,
    O toi que j’eusse aimée, ô toi qui le savait. »
    ...
    Qui me rappelle les « belles passantes » de BRASSENS.
    (de mémoire)
    « Alors au soir de lassitude
    Tout en peuplant sa solitude,
    Des fantômes du souvenir.
    On pleure les lèvres absentes
    De toutes ces belles passantes
    Que l’on n’a pas su retenir. »
    ...
    Qui me font revenir en mémoire des images des grands bancs de sables du fin fond
    de la baie des Veys.
    C’était dans les années 80, j’étais encore bien jeune et tout fringant d’idéal romantique.
    Je fredonnais cette chanson, qui fait vibrer la voix poignante de son créateur sur les grincements d’un violoncelle mélancolique ; tout en écrivant avec de grandes lettres tracées du pied sur le sable, le prénom d’une « amie » envolée trop tôt vers sa Colombie Britannique :
    TRISH...
    Et je rêvais de grands espaces peuplés des multitudes de canards et d’échassiers aux longs cours... qui manquaient à mon ciel normand du moment.
    ...
    Ce qui me pousse naturellement tout droit dans les bras de René de CHATEAUBRIAND...
    mais à chaque jour suffit sa peine.
    Demain.
    Promis.

  2. #17
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    Il s'agissait effectivement de Verlaine et sa langoureuse mélancolie qui berce les jours des penseurs isolés.
    Qui n'a rêvé de cette tendre moitié si parfaite.
    J'aime particulièrement la dernière strophe, "les voix chers qui se sont tues", qui fait écho à ces chers disparus partis trop vite et trop tôt, à ces instants éphémères et rares chargés d'espoirs mais souvent sans lendemain des premières rencontres ou des découvertes.

    "Les passantes" chanté par Brassens est un poème magnifique écrit par Antoine Pol.

  3. #18
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    Hey you dame d'Elmer,j't'ai r'connu spèce de dame de fer, de miss tchatcher, de bourre cafetière.

    Ah tu veux me faire goûter à la poudre d'escopette d'Elmer.

    Mais tu rêves. Le Deufy y vole encore. Il a plus d'une plume à ses ailes (et à sa queue d'ailleurs).

    Ton anonymat va pas te mimétiser longtemps dans ce marais où que j'ai fait mon nid (d'aigle inaccessible). Ha!Ha!Ha!

    Elmer, ce serait pas ce chauve qui chasse avec un clebs dénommé Droopy.

    Bouh!

    t'vas voir si j't'attrappe.

  4. #19
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    Petite composition personnelle...
    Sarcelle :

    "Un cri, un chant.
    Sortie du néant, elle est là.
    Elle attend.
    Elle dort à deux pas.
    Je ne dors plus, le coeur battant.

    Tension extrême, concentration du moment.
    Je m'échappe un instant.

    Un cri, un chant, partie pour le néant.
    Elle n'est plus là.
    Et je l'attends."

  5. #20
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    les gars je vous tire mon chapeau c super beau ce qu vous ecrivez continué comme sa je prefere 1000fois des post comme sa que des post ou l on parle de politique continué

  6. #21
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    Compte sur nous FX,sur ce terrain on peut courir 2 lièvres à la fois... (des lièvres variables bien sûr!)

    Bien vu Gab. En te lisant,je revois la scène (vécue évidemment)... et je retrouve un peu le plaisir de l'attente.


  7. #22
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    Finalement René ne serait pas un bon compagnon ce soir!

  8. #23
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    La poésie se doit, à mon sens, d'être bivalente : romantique quand elle se joue de nos états d'âme, engagée quand elle se veut miroir de nos sociétés.
    J'ai constaté sur le site de la HV , parfois, une dérive inquiétante, qui fait que tout à chacun se croit permis de juger les idées des uns et des autres, de railler le ton et les mots employés.
    La HV est un espace de liberté d'expression et d'opinion : chacun doit pouvoir y trouver sa juste place et y intervenir sans crainte, aucune.
    La HV est un espace de liberté, un espace qui n'a pas de prix, démesuré, exceptionnel et témoin de notre humanité, de nos faiblesses, de nos colères, de nos désarrois, de nos joies.
    La hutte virtuelle est notre vie à tous. Préservons la comme le plus cher des biens…

    Le poème qui suit est donc délibérément engagé puisque écrit par un résistant à la pire oppression qui n'est jamais existé...

    Liberté


    Sur mes cahiers d'écolier
    Sur mon pupitre et les arbres
    Sur le sable sur la neige
    J'écris ton nom

    Sur toutes les pages lues
    Sur toutes les pages blanches
    Pierre sang papier ou cendre
    J'écris ton nom

    Sur les images dorées
    Sur les armes des guerriers
    Sur la couronne des rois
    J'écris ton nom

    Sur la jungle et le désert
    Sur les nids sur les genêts
    Sur l'écho de mon enfance
    J'écris ton nom

    Sur les merveilles des nuits
    Sur le pain blanc des journées
    Sur les saisons fiancées
    J'écris ton nom

    Sur tous mes chiffons d'azur
    Sur l'étang soleil moisi
    Sur le lac lune vivante
    J'écris ton nom

    Sur les champs sur l'horizon
    Sur les ailes des oiseaux
    Et sur le moulin des ombres
    J'écris ton nom

    Sur chaque bouffée d'aurore
    Sur la mer sur les bateaux
    Sur la montagne démente
    J'écris ton nom

    Sur la mousse des nuages
    Sur les sueurs de l'orage
    Sur la pluie épaisse et fade
    J'écris ton nom

    Sur les formes scintillantes
    Sur les cloches des couleurs
    Sur la vérité physique
    J'écris ton nom

    Sur les sentiers éveillés
    Sur les routes déployées
    Sur les places qui débordent
    J'écris ton nom

    Sur la lampe qui s'allume
    Sur la lampe qui s'éteint
    Sur mes maisons réunis
    J'écris ton nom

    Sur le fruit coupé en deux
    Dur miroir et de ma chambre
    Sur mon lit coquille vide
    J'écris ton nom

    Sur mon chien gourmand et tendre
    Sur ces oreilles dressées
    Sur sa patte maladroite
    J'écris ton nom

    Sur le tremplin de ma porte
    Sur les objets familiers
    Sur le flot du feu béni
    J'écris ton nom

    Sur toute chair accordée
    Sur le front de mes amis
    Sur chaque main qui se tend
    J'écris ton nom

    Sur la vitre des surprises
    Sur les lèvres attentives
    Bien au-dessus du silence
    J'écris ton nom

    Sur mes refuges détruits
    Sur mes phares écroulés
    Sur les murs de mon ennui
    J'écris ton nom

    Sur l'absence sans désir
    Sur la solitude nue
    Sur les marches de la mort
    J'écris ton nom

    Sur la santé revenue
    Sur le risque disparu
    Sur l'espoir sans souvenir
    J'écris ton nom

    Et par le pouvoir d'un mot
    Je recommence ma vie
    Je suis né pour te connaître
    Pour te nommer

    Liberté

  9. #24
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    je ne dirais qu'une chose BRAVO

  10. #25
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    Quelle culture Gab moi, je me suis arreté a Nana Mouskouri..... :/ Quand tu chantes, je chante avec toi liberté!!! bon, 'faut bien rigoler un peu!
    Nana mouskouri, c'est pas trop ma tasse de thé, je suis plutot Reggiani...."ma liberté, c'est toi qui m'a aidé a larguer les amarres....", ou dans un autre genre les who, ou les stones..."I'm free......"

  11. #26
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    moi je ne suis pas capable de faire pareil mais j'admire les gens qui le font

  12. #27
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    Hep Gab! L'auteur?

    Je sais plus. Je dirais un contemporain: genre Aragorn , descendant d'Isildur .

    Mais je sais plus!

    René n'a pas le temps de s'arrêter plus longtemps ce soir. Il vous écrira bientôt.

    Bon réveillon les cacheux!

    (P.S. le froid descend... chut! , les nuits à PMA vont-elles arriver? A suivre ce W-E... )

  13. #28
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    L'auteur n'est autre que Paul Eluard qui écrivait encore dans le même registre manifeste :

    La poésie doit avoir pour but la vérité pratique

    Si je vous dis que le soleil dans la forêt
    Est comme un ventre qui se donne dans un lit
    Vous me croyez vous approuvez tous mes désirs

    Si je vous dis que le cristal d'un jour de pluie
    Sone toujours dans la paresse de l'amour
    Vous me croyez vous allongez le temps d'aimer

    Si je vous dis que sur les branches de mon lit
    Fait son nid un oiseau qui ne dit jamais oui
    Vous me croyez vous partagez mon inquiétude

    Si je vous dis que dans le golfe d'une source
    Tourne la clé d'un fleuve entr'ouvrant la verdure
    Vous me croyez encore plus vous comprenez

    Mais si je chante sans détours ma rue entière
    Et mon pays entier comme une rue sans fin
    Vous ne me croyez plus vous allez au désert

    Car vous marchez sans but sans savoir que les hommes
    Ont besoin d'être unis d'espérer de lutter
    Pour expliquer le monde et pour le transformer

    D'un seul pas de mon cœur je vous entraînerai
    Je suis sans forces j'ai vécu je vis encore
    Mais je m'étonne de parler pour vous ravir
    Quand je voudrais vous libérer pour vous confondre
    Aussi bien avec l'algue et le jonc de l'aurore
    Qu'avec nos frères qui construisent leur lumière.

    Stéph et Dg lachez-vous : faîtes nous part de vos écrits préférés.
    Le Post gagnera en diversité...en biodiversité.

  14. #29
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    René laisse la parole à Maurice:

    "Migrations,éternels voyages,battements d'un pouls mystérieux qui rythme le décours des années; chemins de l'eau hantés par d'immenses troupeaux marins,remontée des saumons d'hiver,la vie allait,venait,suivait ses voies sur la terre ronde,elle-même par quelle giration emportée? Des particules tournoyant dans l'atome aux caravaniers du mois d'août,du chant d'une caille à la musique des sphères,le rêve pouvait appareiller.Vers quels abîmes inaccessibles?
    Les maîtres mots,les sait-tu,petite caille? Mais savent-ils mieux que toi,ceux qui scrutent et mesurent,l'oeil à leur microscope électronique? Et qui s'approchera le plus ^près,de celui qui dissèque et raisonne,ou de celui qui saura le mieux lire les secrets de ta prunelle ronde,si ardemment et tendrement vivante,petite caille?

  15. #30
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    chasseurs cultivés et poètes...amis ecolos, venez sur ce forum, vous verrez que nous ne sommes pas que des brutes avinées!

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