quel est votre plus grand coup

[doudou]

j avais faillit la faire celle la guéna. mais je la trouvai moyenne, donc je me suis abstenu...

mais en fait elle est marrante quand meme . je regrette maintenant

[eric d.]

Nous avons tous quelques souvenirs que nous aimons nous remémorer et que nous avons plaisir à partager, ponctuées d´images gravées à jamais dans nos mémoires.
Pour ma part, un de mes plus beaux souvenirs fut une passée à la caisse en bord de mer sur une petite bache dans les rohers qui ne fait pas plus de 20mx15m.
La caisse est une chasse rudimentaire, souvent pauvre en tableau mais forte en émotion car vous etes dehors au milieu de vos appelants, qui plus est, elle est accessble a tous car peu honéreuse.
J´en étais à mes débuts, apprenti huttier mais acharné comme pas deux, j´avais 17 ans et les vacances scolaires de noel m´avaient libéré pour un temps du devoir d´étudier....
J´avais investi toutes mes économies dans un jeu de colverts, un court cri, 2/3 long cri, 2 males et une quinzaine de blettes.
Après avoir enchainé bredouille sur bredouille, faute d´expérience, ma passion n´était en rien entamée, je la voulais ma pose à la caisse, entendre siffler les ailes des canards qui vous passent à quelques mètres comme on m´avait souvent raconté.
Une fois de plus, en ce jour bénit de décembre, j´arrive sur la plage un bon 3h avant le lever du jour. Chargé comme une mule: caisse à canards, sac à blettes, le juxta à pépé, la lunette, les jumelles, les plombs à canards....j´arrive finalement sur cette petite flaque en haut plage que je présumais attractive, heureux de voir qu ´elle n´était pas occuper par un concurrent, on a beau tous se respecter, à la cote, c´est chacun pour soi, je l´ai vite appris!!
Le vent de nord-est balayait le secteur depuis quelques jours et toutes les mares des marais intérieurs étaient en glace, et le montant s' amorcait, je savais qu´en bord de mer jávais une bonne carte à jouer.
Il ságissait maintenant d´atteler et vite, la course avec le soleil avait déjà commencé; je mis en pratique les conseils du paternel, j´allongeais les long bouts vers le flot, disposais ma courte au cul d´un paquet d´une douzaine de grosses formes à droite de la bache, laissais la partie centrale libre pour la pose, et piquais mes 2 males à gauche sous le vent avec les 3 blettes restantes.
Une fois l´attache terminée, je revins en sueur, m´asseoir sur la caisse à canards pour monter ma jumelle et profiter du vent glacial qui ne tarda pas à m´engourdir.
L´attente commença, le chant des long cri était continu, les males ne cessaient de les rappeler et je voyais dans mes jumelles ma courte raide comme un piquet, prete à m´accrocher le moindre anatidé qui monterait sur mon chant.
Au bout d´une 1/2 heure, les chanteuses se mirent à forcer, à doubler, la courte vint rompre le silence de la flaque avec 4 coups de bec insistants, le calme revint, j´avais beau srupté la flaque de gauche à droite et de droite à gauche, je ne voyais rien que je n´avais pas posé moi meme, puis d´un coup, je vis une petite tache sombre sortir des rochers bordés d´algues, s´avancait en nageant sur ma courte, pas de doute, c´était une sarcelle, ma première pose à la caisse! Je n´avais plus froid, j´étais excité comme un gosse un 24 décembre à 23h55, j´ai posé doucement les jumelles, j´ai monté discrètement le fusil à l´épaule et j´ai ajusté l´intrus....... merde! Pile alignée avec ma courte, elle nageait vers elle, quand elle furent cote a cote, je ne sais pourquoi, ma court cri lui balança un coup de bec qui eut pour effet de la faire décaler de quelques mètres, j´ai alors balancé ma 7.5/36g, et j´ai couru ramassé ma première pièce, quelle joie!
C´était une canne, je passais au moins dix minutes à la toucher et à essayer d´en voir un maximum de détails malgré l´obscurité........la consécration de tant d´heures de patience, quel bonheur!
Une heure passa sans que je ne vis une plume, le soleil commencait à pointer et le froid durcicait mais je m´en foutais , cette fois j´étais pas bredouille!
Et d´un coup, alors que je ný croyais plus: nouvelle attaque des cannes, le court cri insistait, je les ai vues quand elles étaient à une vingtaine de mètres, 4 sarcelles à ras de sable, elles firent leur demi tour pour prendre le vent de face à quelques mètres de moi, et je peux vous dire que je les ai entendus les battements d´ailes, en le racontant, je les entends encore. Trois se sont posées dans le clair et une dans les blettes, pas d´hésitation, il y en avait 2 de groupées, je les assieds dans mon U, quand je vois dans ma lunette que celle de gauche s´apprete à les rejoindre, ça y est, j ´ai les 3: PAN! 2 restent raides mortes, la troisième se renvole blessée, par je ne sais quel miracle, j´arrive à l´achever à l ´envol de mon coup gauche! avec le juxta à pépé!
Pour la deuxième fois de la passée, je me lève ramasser du canard.......je cours vers celle qui s´ est renvolée pour etre sur de ne pas la perdre: c est une autre canne, je me dirige ensuite vers les deux autres, inertes et flottantes sur la bache: deux superbes males en couleur, mes premiers! La quatrième sarcelle repasse à trente metres au dessus de moi alors que je suis en train de ramasser ses congénaires, comme pour les saluer une dernière fois.
Le soleil termina de se lever, jamais l´eau glaciale sur mes mains au moment de dételer ne m´avait été aussi agrèable.
Je suis resté une heure de plus ou un pied rouge et une bécassine vinrent gonfler mon carnier, puis je suis rentré et quelle fiereté j´ai ressenti quand j´ai vu les yeux de mon père se poser sur le rebord de l´évier où j´avais disposé mon gibier.
Voila ainsi entamais-je mes débuts de sauvaginiers et j´ai toujours aujourd´hui le meme plaisir a entendre siffer les ailes de ces fantomes de canards qui nous hantent tous.
J´espère que cette petite histoire vous plaira, amicalement, eric d.

[jmax]

très belle histoire éric!!!

décidemment la caisse c'est à la mode actuellement, je connaissais pas avant de lire ça dans la sauvagine et depuis j'en entend parler de partour!!

joli en tout cas.

[fortin33]

[jh]

sympa et bien écrit !

[matwolfchasseur]

belle histoire...

[ppk]

Ben des histoires comme ça, si t'en a des caisses .....
joli récit

[Yannos 17]

RRRRRRRRRRHAAAAAAAAAAAAAAAAA, Quand c'est que j'y retourne ?

[eric d.]

Merci pour vos petits commentaires, Désolé pour les quelques fautes d´orthographe que j´ai vues en me relisant ce matin mais je l´ai écrit vendredi avant de me sauver du bureau....

[milouin14]

je n'est que 15 ans et j'ai passer une très belle nuit dans la vallé de la touques je n' est pas dormi cela n'arretais pas de poser en tout on a vu 78 bec plats cela posé par gros paquet c-était magnifique a voir je pense que jamais je ne reverai autant de bec plat posé sur une flaque

[ledub]

pour ma part cela se passer il i a 4ans...ma première années de permis! l'oncle voulais aller a la tonne en plein après midi! comme g t sorti la veille je me suis endormi et on est arrivée trop tard...il y avait déja des canard de posé sur notre petite flaque!
décu j'avais décider que le lendeminn j'allais passer la journnée a la tonne!
le lendemin je suis parti avec mon males colverts et mes 12 cannes colvers...sa chanter tellement que les hutte voisines me prennait pour un tarré mais comme j'étais jeune chasseur j'i connéssé rien! se qui est sur cet que a 11h j'avais pas entendu un coup de fusil et pas vu un canard...et a 11h30 toute les cannes se sont mi a chanter et quand je me suis approché des créno...une énorme boule de sarcelle m'est passer a 2m devant le visage...je me souvient encore jentender le bruit des aile et elle mon surpri au bord des créno! maleuresement pour moi le lac été gellé et elle sont parti! g t dégouté mé en mème ten trés conten de se spectacle!
je suis sorti de ma hutte et je suis allé casser la glace sur le lac avec l'espoir dans revoir une autre vollé! et b je c pas si st hubert me les avait dédicassé mé vers 13h00 une fois fini de me faire a mangé quand j'ai reouvert les crénot...elles étes toute la...la mème vollée!
je n'avait pas pue toute les contée mais il i en avait entre 65 et 70 debout sur la glace dotre dans l eau! je nen avait pas une a porter...toute a plus de 50m! j'ai atendu preque 1h de ten pour quil i en arrive une pas trop moin.
je voulais tèlemen en attrapé une que j'ai visé celle la avec le juxtaposé que m'avait donné mon père!pam 1 cou el été morte et juste a se moment la toute les autre sarcelle se sont envolées face a moi et sur le dexième coup en 1/4 de choxe j'en ai fé tombé 4 a travers les crénos! j'ai tout plier remger mais appelant dans mon sac et vite enfourché ma mobylette jusqu a cher moi en me remémorant se moment tout le long du trajet!
depuis je n'ai jamais posé plus de 6 ou 8 tète a la fois car je chasse sur une petite flaque de 1500m² entouré d'arbre ou il est rare de pouvoir faire une nuit faute de clairté mais je ne pert pas espoir el je me dit que peut t ètre un jour je reposeré une vollées comme sa.
adishatz

[Ptit_vignon14]

J'ai 15 ans, encore trop jeune pour le permis mais pour me rassasier de ce fusil pour l'instant intouchable, alors je passe mes nuits avec mon oncle à la hutte ou encore à la plaine dans le Calvados. Emerveillé de cette chasse, alors que je ne savais pas encore reconnaitre il y a quelques années un pilet et un siffleur (c'est pour dire ); et emplein de curiosité je questionnai mon oncle, sur son expérience de « gabionneur » :
" -Dis-moi, quel est ta plus belle nuit de gabion depuis le début que tu chasses ?
C'était dans un gabion en bord de mer, en 1991, je crois même que t'étais pas encore né. Mon copain pouvait pas venir cette nuit là mais il m'avait prévenu : « les canaux en hollande sont gelés, ça va être bon pour cette nuit ». C'est vrai qu'en regardant la météo de ce jour de janvier, fallait mieux pas rester dehors. Vu que j'aurai été tout seul cette nuit là, j'ai demandé à ton grand-père de venir et il accepta malgré qeulques appréhension. Puis nous voilà partis, avec ce sentiment d'espoir avec se lit avec l'excitation. Arrivant au gabion, nous mirent les appelants dans la cage et; enfilant les cuissardes je partis installer sur la mare les appellants. Ton grand-père resta posé devant le bec de brochet, et il me signala le va-vient de paquet non désirables de courlis. Cela sentait bon ! L'attelage terminé. Nous nous postèrent derrière le gabion pour faire la passée à part le passage de nombreux pointus, auncun canard nous rendîmes visites. Avant de rentrer définitivement dans le gabion, je restai là à entendre les attelages des gabions voisins, séparés de nous par une simple haie et de la direction du vent de nord-est. Et, là je crois que ça va être toujours bon. Après avoir fermé la porte du gabion pour au moins cette nuit. Après avoir mangé de bon plat du terroir, nous nous mîmes à négocier des veilles : « Je commences et je te réveille dans 2 heures, et ensuite tu m'appelle si il y a de la pose » et nous ne mîmes tout deux à rires. Me voilà couché, les choses sérieuses vont pouvoir enfin commencé. Deux heures après comme prévu ton grand-père me réveille et me dit ce cèlèbre mot : « R.A.S » Mais il continua quand même en disant « il doit quand même avoir pas mal de courlis dehors, avec tout le vacarme qu'il font » Bon, nous voilà bien, rien à signaler mais nous espérons toujours ! Je repris donc la veille et le vent maintenant sud-est continuait à forcer. Voilà maintenant 1 heure que je suis nez à nez avec les guichettes, puis tout à coup l'orchestre des appellants lança un appel à vous en faire tremblez, et ça continuait encore et encore à chantez sur la mare, à ne plus rien comprendre ! Et pourtant je l'ai scrupté la mare avec mes jumelles ! Puis tout un coup, j'entendis comme un coup de vent, une rafale, venus de nulle part. Ce coup, je l'entendis une seule fois mais je m'en rappellerai toujours, ça faisait « fssshhhhhhhhhhhh » à te faire tressailir. Mais ce coup de vent n'était pas banale non plus, et il a été suivi d'un grand « plouf ». Et à l'oeil, je vis ma mare se revétir d'un manteau noire mouvant ! Je pris mes jumelles excité et tremblant et là je vis avec stupéfaction un paquet de sarcelles recouvrant plus de la moitié de ma mare d'un hectare, et impossible de distinguer mes appellants avec toute cette foule. Tout en laissant un coup d'oeil sur cette magnifique pose, je secoua ton grand-père et luit dit :
«-Y'a une pose ! Dépeches-toi ! »
Et il me demanda :
-Elle est où ?
J'ai même pas pris l'effort de lui repondre et lui tendit le fusil, cela faisait quand même 10 ans que ton grand-père avait tiré au fusil, avant qu'on épaule je lui explique encore une fois le fontionnement du débloquage de la sécurité. Sans bruit, nous nous mîmes aux guichettes, fusils épaulés. Et je lui ai dit :
-T'es prêt ? »
-Attend, je vois rien.
-Quoi ? Tu les vois pas ?
- Non.
- Ecoute, tu tire où tu veux mais tu tires, d'accord ?
- D'accord.
J'en revenais pas, la moitié de la mare était noir de canard et ton grand, l'oeil dans la lunette, ne vit rien, à devenir fou!
- Bon, t'es prêt ?
-Oui.
- 1
-2
Mais seul mon coup de fusil partit.
-T'a tiré ?
-Non, pourtant j'ai appuyé.
Je compris tout de suite, il avait oublié la sécurité. Puis à la fin de sa phrase, je pris les jumelles avec toujours ce noeud à l'estomac, et je vis toujours une boule noire sur la mare mais elle avait sérieusement rétréci mais tojours mouvante. Pour enfin arréter cette masse noir mouvante, je donnai 4 coups de fusils puis plus personne bougea. Je décida de laisser nos sarcelles ici, et en donnant un dernier coup de jumelle, ton grand me réponda « Ah, ça y'est je les vois » Puis le voyant scrutant la mare de droite à gauche il fit une pose et dit : « Ah, quand même ! ». Malheuresement, ne pouvant plus distinguer les appelants une ligne de canes fut touché, seules 2 de mes appelants que je remercie tellement aujourd'hui, ont survécu dans cette ligne. Les deux heures qui suivirent cette pose se solda par quelques petits paquets de sauvagine, d'une vingtaine au maximum (et oui une vingtaine c'est un petit paquet ). Cette magnifique pose était arrivai vers 3 heure et demi et puis vers 5 heures plus rien, ou aurait dit le néant par rapport à ce qui venait de se passer. A 8 h 30, je sortit du gabion, je mit mes cuissardes et alla chercher nos pièces, je commençai à rammassé nos gibier tombés, lorsque que 13 souchets cassaient des ailes mais ils me virent au dernier moments et se renvolèrent vers les contrèes africaines. Toutes les pièces enfin regroupé à côté du gabion, je décida de faire le tour de la mare avec mon setter, et c'est avec encore une quinzaine de sarcelles que je revimes aux côté du gabion. J'appella ton grand-père, et il vint s'agenouiller aux côtés des sauvagines et j'immortalisa l'exploit. Puis, je pris mon téléphone et appella ton père qui n'avait pas pu venir cette nuit, mais il vint faire le matin avec moi, et lui avait bien sur dit d'amener un fusil, quoi de plus normal que pour chasser ^^. Il arriva et nous réussimes quand même à en voir encore quelques uns. Pour finir enfin cette nuit, je décida de décroché les appellants, ils pouvaient maintenant prendre du repos bien mérité, ce sont eux les vrais héros de cette nuit. Lorsque j'étais en train de « dépiqué » un mallard ton père me fit signe, et je vis 2 sarcelles rasés les roseaux puis passait au dessus de la tête de ton père, j'avais bien l'air fin courbé dans la mare ! Puis j'attendai toujours le coup de fusil de ton père mais maintenant les sarcelles étaient arrivé à une hauteur phénoménale et ton père décida enfin de tirer, j'y ny croyais plus et à ma plus grande surpris la sarcelle qui était monté si haut, était retombé au pied du chasseur, ce fut le coup qui vint clore cete partie de chasse. Mais ce qui m'est resté le plus en tête c'est ce coup de vent au-dessus des guichettes, ce « fshhhhhhhhh » qui avait annoncé sans savoir ce qui allait arrivé, cette pose mémorable. Enfin de compte, le copain avait bien raison, quand les caneaux en Hollande ont gelé, c'est toujours bon

[Ptit_vignon14]

Sans doute dur à croire, mais cela est une histoire vraie que m'a raconté mon oncle, soutenu par mon grand-père et mon père. Et je vous assure qu'à chaque fois que je revois cette photo lorsque mon grand-père est assis à côtés des sarcelles, vous restez con et vous vous demandez comment celà peut-être possible ? :/ Et mon oncle me raconte aussi ce coup de vent de ce colier de sarcelles au-dessus du gabion, c'est inimaginable. Ah, quel étrange phénomène que ce soit celui de la migration

[gege 14]

la photo tu la scanne et tu la met la

[monmon]

le jour ou jai epouse ma femme