Bonne Ouverture 2020

(2020-08-01)

Bonne ouverture aux sauvaginiers du DPM.

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(2018-08-04)

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  1. #1
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    Il est 7h15, le vent souffle en rafale, on arrive dans le marais. Le bruit du moteur s’arrête et laisse place au bruissement du vent sur le pare-brise. Il fait sombre, on devine au travers des vitres les ombres mouvementées des roselières. Le marais de Languedi est là devant nous, mystérieux. On préfère l’appeler le marais « du pas de l’anguille », du nom de cette route tortueuse et paresseuse qui vous ouvre les portes du marais. De loin on entend la mer jeter ses furies sur la digue de Saint Marcouf. C’est dans ces grands fracas que les vols de canards apparaissent, on dirait qu’ils émergent des entrailles de la mer, vomis, rejettés par les colères des vagues. « Vas z’y dégueule, dégueule tes voliers ! » que mon cousin aime dire, haranguant la mer de sa voix gutturale de paysan. Le gabion tournant le dos à la mer, nos regards donnent sur le Château de Courcy. Quand le vent est d’Est, la butte du Château semble se mouvoir, les arbres tantôt se pliant tantôt résistant donnent à cette butte de terre noble un air de cité assiégée.

    Nous arrivons au gabion après quelques minutes de marche. Nous n’avons pas pris d’appelants, pour cause de H5N1. Avec ses deux petits paquets de formes, dont la moitié pique le nez vers la glaise, notre petite mare ne paraît pas très attrayante, comparée à celle du voisin. « Aller on se poste. Toi là, et moi là » dis mon cousin d’un air ironique. Nos postes attitrés ne sont séparés que d’un bon mètre cinquante, ce choix a donc requis une grande réflexion stratégique. « Bon, j’vais siffler ». « Ah oui vas z’y, t’as l’air fin à faire le trut-trut et l’oui-oui » me dit le cousin en rigolant. Nous sommes debout face à la mare, cachés dans l’épine qui jouxte chaque côté du haut-vent. Je siffle la sarcelle et le siffleur, lançant des « trut, trut » et des « wouiou » pas des « oui-oui ! ». Le cousin fait un signe. Il vient en effet de voir deux ombres furtives, passer en travers. « C’est posé » dit-il en faisant un geste pas assez discret. Ah merde, c’est reparti. « Vas-y siffle ». « Attend, j’ai rien vu, c’est quoi ? » « Deux sarcelles ». Cinq minutes passent, l’espoir est enfin là. Tout en sifflant, je reste les yeux rivés sur les formes. Deux sarcelles arrivent, cassent les ailes et se posent prés des formes, à 25 mètres. Le cousin n’en voit rien, j’en prend une au posé, je ne vois pas mon point de mire. Tant pis je tente le tir, raté, nos deux sarcelles s’élèvent dans le ciel et nos coups de fusils sont inutiles. C’est raté mais c’est toujours bon, la jourie n’est pas finie. Mes sifflements semblent se perdre dans le vent qui les emmène vers la grande mare du voisin. Dix minutes s’égrènent, trop courtes, l’instant est unique, on voudrait y rester figé. Le cousin est aux aguets, lui aussi il a l’air fin avec le haut de sa cagoule mal enfoncé qui se rabat sur son crâne. Tout d’un coup comme venu de nulle part, sept sarcelles arrivent les ailes cassées pour se poser à quelques mètres de nous. A peine posées, le cousin tire, et là j’ai vu leurs petites têtes se pencher vers nous - nous devinant dans le taillis d’épines. Je croise furtivement le regard de l’une d’entre elles, son œil s’est posé sur moi, je vois en elle cet étonnement dans ses yeux ébahis comme totalement surprise avec cette seconde d’incompréhension, ce petit lapse de temps où elle ne sait que faire, aller à gauche à droite, se renvoler ou rester posée, elle était arrivée avec ses compagne, gaiement et s’était posé avec une telle conviction !
    « Trop prés pour moi mesdemoiselles. » Le cousin avec son petit 16 en arrête une. Je lance deux coups de fusils incertains, qui ne font pas leur devoir. Nos sept sarcelles repartent à six ! L’occasion d’un beau tableau s’éloigne, je regrette déjà mes deux coups lancés trop vite, avec ce fusil full-choke. Par contre une image me reviens tout de suite en tête, celle du petit œil de sarcelle qui m’a fixé avec intensité, un petit œil de sarcelle, reparti, loin, très loin vers le Sud. Notre sarcelle arrêtée se débat et trouve la force de s’envoler une dernière fois. Nos quatre coups de fusil l’arrêtent au pied d’un naux. On ne le retrouvera pas. Merde et puis il fait jour maintenant ! Nous nous regardons mon cousin et moi, d’un air niaiseux. On rentre bredouille ! Oui, mais on rentre heureux. Heureux d’avoir vécu un moment aussi intense avec ces sept sarcelles si proches. Ce n’est pas une bredouille comme une autre. Là on a vraiment touché la nature du regard, on l’a vécu intensément, on aurait presque pu tendre la main pour attraper ces petites créatures si furtives. Je suis vraiment aux anges, je ne comprends pas tout à fait mon bonheur, « merde t’as tout raté pourtant » me dis-je en moi-même. J’ai tout de même cette pointe de regret qui me titille. Ce qui m’amène à cette réflexion : Qu’est ce qu’un chasseur vient rechercher quand il va au marais ou en baie? Bien plus qu’un simple canard, il vient pour s’immiscer dans le mystère de la migration. Il vient pour le voir de ses yeux, pour le toucher du regard et des mains ! Quand je me baisse pour prendre un canard tiré et tombé dans le marais, je tiens dans mes mains bien plus qu’un simple canard. Je tiens dans mes mains le poids de mes rêves, l’objet de mes fascinations, je satisfais mes sens physiques de ce qui me semblait n’être qu’imaginable. Je joins ainsi le rêve à la réalité, la pensée à l’objet. Mon odorat, mon touché, ma vue, mon ouïe, le goût, il semble qu’en prenant cet oiseaux sauvage j’embrasse dans la totalité de mon être, c’est à dire plus seulement par la pensée mais aussi par les sens physiques, ce qui constitue ma passion. D’où ce sentiment de plénitude, quand un canard tiré est entre nos mains. Et je pense même que cela va plus loin. En tout cas c’est vrai et absolument certain dans mon cas. Quelle est cette passion ? La passion des canards seulement ? La passion du mystère migratoire seulement ? Non les deux ensembles bien entendu ! Et quel est le désir initial qui est la source de cette passion ? C’est le désir d’infini, de liberté illimitée. Quand je prend ce canard dans mes mains, assouvissant corps et esprit de cette passion qui me tient, je satisfais plus fondamentalement mon humanité dans ses désirs d’évasion, de grands espaces, qui ne sont en fait que des désirs d’infini voilés. Et j’ai tellement bien identifié mon désir d’infini à la vie, aux voyages et aux vols d’un canard, qu’il me faut aller là ou sont ces canards, les voir et les toucher pour sembler satisfaire au moins pour un moment ce désir d’infini. Nos désirs d’infini sont évidemment bien plus grands, plus vastes, plus exigeants que d’aller à la chasse au canard. La chasse des canards ne peut, même si son but est atteint, me satisfaire entièrement de mon besoin d’infini, de liberté illimitée. Mais c’est à mon échelle, mon seul moyen disponible pour satisfaire au moins un peu ce désir. Certains honorent leur désir d’infini en partant avec leurs voiliers au travers des océans, d’autres parcourent le ciel en planeur, d’autres s’enferment dans les monastères méditant du mystère divin et la vie éternelle. Moi, je vais à la chasse aux canards, dans les grands espaces de nos marais. Et je communique avec un mystère qui parle si bien de mes désirs d’infini, le mystère de la migration, qui sans l’animal migrateur n’existerait pas. Cet œil si petit m’avait en effet si bien parlé ! Il avait vu les grands espaces du nord de l’Europe, les fjords, les canaux de Hollande, qui sait peut-être la Mer du Nord sous la neige, voyagé un temps avec des voliers de siffleurs et s’était peut-être mélangé aux milliers de migrateurs du Blankaart…Ce petit oeil m’a parlé de l’infini, de liberté, de grands espaces. C’est pour ça que je l’ai si bien photographié, comme un aperçu furtif du mystère médité depuis des années. J’ai alors compris pourquoi j’étais heureux, même si ce n’était pas un sentiment de plénitude. J’étais venu pour faire corps avec ce mystère, m’en entourer, m’en imprégner, le toucher. Je ne l’avais pas touché des mains, les sarcelles étaient reparties, mais au moins je l’avais touché des yeux. Et d’une manière inattendue, j’avais reçu au moins partiellement, ce que j’étais venu chercher.
    Pourquoi même après des années de chasse, un passionné continue t’il à aller au gabion ? Parce que ses désirs d’infini sont insatiables. Il ne peut les satisfaire que pour un cours instant, jamais durablement. Il faut qu’il revienne et qu’il revienne. Il a trouvé dans la migration des canards, un élément fondamental qui parle de ses désirs d’infini et de liberté. Le voyage de ces oiseaux, leur vol, leur mystère...Je suis certain que c’est ce qui fait que je vais à la chasse au canard, et que c’est le désir le plus fondamental qui entraîne tous les autres. Et je suis certain que d’autres partageront cette même raison. Et je pense que c’est en nous tous !



  2. #2
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    bieu comme tout!!!

    on en redemande...

  3. #3
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    en bas du texte quand je dis "Cet œil si petit m’avait en effet si bien parlé !", je parle de la sarcelle dont j avais croisé le regard un peu plus haut dans le texte

  4. #4
    Halbran
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    syumpa comme récit

  5. #5
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    bravo aby c est la vraie histoire du chasseur de gibier d eau ca bien resumé chapeau bas

  6. #6
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    ABY, je ne m'étais pas trompé sur toi, j'ai de la chance d'avoir fait ta connâissance car tu vis une vraie passion comme je la vis aussi.

    Je peux dire que j'ai des possibilités avec mes vieux amis et parents qui vont dans des grandes et belles chasses ( beaux territoires, 77 ,45, 60 ) et qui m'invitent très souvent. Ils sont parfois très vexés et énervés lorsque je décline une belle invitation au grand gibier ou à la bécasse, au perdreau, au faisan pour faire 300 kilomètres pour regagner la région où j'ai vécu et appris à chasser le gibier d'eau.

    Mais , avec le temps, et parcequ'ils ont beaucoup d'affection ils ont compris que lorsque le vent d'amont se lève, je ne les écoute plus que je suis parti dans un autre monde, que je prépare mes affaires et mes appelants pour aller m'enfermer dans une hutte moyenne, inconfortable pour une réussite hasardeuse.

    Il y a des choses qui ne s'expliquent pas......en fin que j'ai du mal à faire partager . Toi, tu l'as très bien fait et je connais ta passion. Barbey d'Aurevilly peut être fier de toi .

  7. #7
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    novembre 2004
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    cette passion qui nous anime , tu la resumes parfetement bien Aby.
    j'ai lu attentivement ce que tu viens d'ecrire , tu as bouscule mon fort interieur , j'en suis encore retourne , veritablement emu de cette lecture....
    je vie cela avec la meme intensite , avec la meme emotion , avec le meme amour , avec la meme pudeur de perception de ce qui est difficilement definissable.....
    merci et encore merci Aby ,
    j'ai envie d'aller a la chasse......

  8. #8
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    juillet 2004
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    Merci pour vos réactions. Ca fait plaisir de voir que certains d’entre vous se connectent si bien avec cette réfléxion et ce qu’elle exprime. Je dois dire que les bredouilles m’ont encouragé à me creuser les méninges pour mieux comprendre pourquoi j’y retournais malgré tout. Ce récit de chasse qui s’est passé en janvier dernier, et la réfléxion qui le suit est la réponse qui me paraît le plus en accord et en cohérence avec le « pourquoi j’y retourne avec la même passion. »

    J’aime bien cette phrase de Zundel, philosophe du 20eme, qui nous dit : « Il y a en l’homme plus que l’homme. » Cette phrase est la base du texte posté samedi. Elle nous rejoint dans notre expérience de chasseur de gibier migrateur. S’il y a en l’homme plus que l’homme, il y a dans mon expérience d’homme bien plus que ce que je pense. Il y a donc dans ma passion pour la chasse bien plus que moi-même, bien plus que mon humanité. Certes sans mon humanité c'est-à-dire sans mon corps et mon esprit, je ne peux faire l’expérience de cette passion. C’est ce que j’essaye de dire lorsque je parle du sentiment de plénitude lorsqu’un canard tiré est dans nos mains. Mais il y a plus que cette humanité, il y a autre de chose de plus grand, il y a un désir initial, celui de liberté sans limite.

    Un ami de Chopin lui dit un jour en l’écoutant jouer du piano : « Quand je vous écoute, je me crois toujours seul avec vous et peut-être avec mieux que vous encore »…
    J’aime la compagnie des chasseurs de canard passionnés. J’aime les écouter expliquer leur pique, leurs attaches, parler de leurs appelants, etc…parce que lorsque je les écoute, je sais qu’il y a en eux bien plus qu’eux-mêmes. Il y a ce qui est perceptible en premier, cette passion qui vibre dans leur cordes vocales, c’est leur humanité qui l’exprime, mais plus profondément, ou plus fondamentalement il y a ce désir d’infini et de liberté qui entraîne le reste. Le désir d’aller en baie quand le vent souffle à l’est, le désir de bien piquer, d’avoir des bons appelants… aussi terre-à-terre que cela puisse paraître il y a dans ces désirs, le désir initial de liberté, d’infini.

    Je voudrais continuer avec une citation de Zundel qui parle de Musique. Le vrai passionné de gibier d’eau s’y retrouvera, même si l’auteur ne parle pas de chasse :

    « Il y a sans doute dans la musique des sons qui sont des vibrations de l’air, sonorisées par les vibrations de notre appareil auditif et entendues par les organes récepteurs de notre cerveau (première dimension : matériaux). Il y a en outre, une construction mélodique où ces matériaux sonores sont disposés dans un certain ordre (les intervalles de la gamme) et suivant les règles d’un certain style – neume grégorien, choral, sonate, fugue, etc. (deuxième dimension : construction technique). Si vous entendez une pièce musicale, vous pouvez distinguer ses intervalles, reconnaître et analyser toutes les parties de la construction, retrouver en un mot, les deux premières dimensions. Mais ce n’est pas encore la musique. Autrement, il suffirait d’appliquer strictement des règles pour être un artiste. Ce n’est pas le cas comme vous le savez. Un homme peut-être un virtuose étourdissant, déchiffrer à vue n’importe quel morceau et nous laisser froids, comme si nous étions en présence d’un mécanisme parfait. Il n’y a personne.
    La Musique, c’est autre chose. L’artiste est celui qui nous transmet la présence, qui nous délivre de nous-même (du moi zéro) en nous introduisant dans notre intimité (moi-valeur) comme dans un dialogue de lumière et [d’amitié] où nous ne sommes plus qu’une réponse totale à la générosité qui nous appelle et nous accueille. Cela veut dire que l’artiste est celui qui écoute et dont la musique exprime justement ce dialogue qu’il devient. Alors, il y a dans son jeu ou dans son chant plus que lui-même qui nous fait découvrir en nous plus que nous-même. »
    Je ne résiste pas de paraphraser ce texte à ma manière :
    « Il y a sans doute dans la chasse des éléments essentiels, tels que les appelants, le gabion, le fusil. (première dimension : matériaux). Il y a en outre, une manière de chasser, où les « matériaux » sont disposés dans un certain ordre (les canards sur la flaque) et suivant les règles d’un certain style –pique en V, pique en ligne… (deuxième dimension : construction technique). Si vous assistez à une action de chasse au gabion, vous pouvez distinguer les différents cris des canes, reconnaître et analyser toutes les parties de la pique sur le plan d’eau, retrouver en un mot, les deux premières dimensions. Mais ce n’est pas encore la chasse. Autrement dit, il suffirait d’appliquer strictement ces méthodes de chasse pour être un vrai chasseur. Un chasseur peut-être un virtuose à la mécanique parfaite et efficace et nous laisser froid si son but n’est que d’impressionner le voisin, de faire un carton où d’être la première gâchette de l’usine à canard. En lui il n’y a personne. La Chasse, la vraie, c’est autre chose. Un Chasseur au sens noble du terme, est celui qui écoute « son dedans » (même s’il ne le réalise pas), où il y a plus que lui-même. Il nous transmet alors une présence. La présence à lui-même certes, à sa passion et plus encore à son désir de liberté, d’infini. Alors il y a dans sa pratique, sa pique, ses paroles, ses longues veilles au créneau, plus que lui-même, qui nous fait découvrir plus que nous-mêmes

    Chacun peut paraphraser à sa manière, cela vaut aussi pour la passée et il n’y a pas que la pique qui est technique lorsqu’on chasse le canard. Les appelants ne sont pas que de simples matériaux, j’ai utilisé le terme pour coller le plus possible avec la version initiale de l’auteur et par souci de clarté.


    A plus les amis !

    aby

  9. #9
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    P'ain ABY, tu décoifes....................mais c'est vrai que chaque huttier est un petit chef d'orchestre qui aime placer dses instruments musicaux sur la mare pour trouver une harmonie avec des cris ( sons) différents . De la chanteuse , à la demi-cri grave pour aller vers une hybride pilet ou une amassoire pour finir sur des instruments sridents et flutés que peuvent être , en l'occurence, le chant d'un male sarcelle.

    La pose qui est notre triomphe, est pour le che f d'orchestre ( le vrai) les applaudissements fournis et tumultueux des spectateurs ravis et en transe.
    De l' opium, de l'opium........je l'ai toujours dit la chasse au gabion et la pose ( qui seule nous fait trembler et monter vertigineusement notre pression artérielle est une drogue forte dont il es difficille de décorcher) , le tir est anecdotique.

  10. #10
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    aby ,
    j'aime et partage ton approche de notre passion et le comparatif artistique et musicale est a mons sens tres subtille....
    bravo !
    Yann

  11. #11
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    C'est ça le vrai Normand. Discret, réservé mais très riche intérieurement. Sale gosse ABY!!!!

  12. #12
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    ouaih c est ca la radinerie normande.

  13. #13
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    juillet 2004
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    enfin tout ca c est bien mais je suis là devant mon ordi a dix milles bornes a n en plus pouvoir d attendre le retour, aille aille aille ca va encore etre long, janvier 2007

  14. #14
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    juillet 2004
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    c est vrai ca JJB quand tu parles de l iceberg pour la chasse.
    Je crois que c est le meilleur raccourci, meme si c est un raccourci a outrance.
    quand ta femmes te demande: "hein! tu vas a la chasse ce soir, t as vu comment ca caille?"
    La reponse la plus simple c est de lui dire: "chérie tu connais le principe de l iceberg? bon ben j te laisse y reflechir et demain on en reparle d accord? Aller a plus! "

  15. #15
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    juillet 2004
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    le tir est anecdotique, mais dans mon cas si j avais pas l espoir du tir ca serait deja plus dure. Je pense qu il faut etre honnête et regarder la chasse sans en omettre une once. Le tir est important, ca veut pas dire qu on vient pour ferrailler mais quand meme on vient pour le canard, et sans le tir ca devient plus dure, surtout la nuit ou j aurai du mal a voir un oeil de sarcelle meme à quatre ou cinq metres (joke) c est peut etre ma jeunesse qui veut ca. Je crois que c est un tout, si tu en enlève une partie ca n est plus la meme chose. Sans appelants ca n a pas le meme charme, sans fusil non plus. Ce qui ne remet en rien en cause ce qui j ai ecrit dans le texte ci dessous.

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