Hello,
Je vois que les oies font toujours autant rêver alors je rajoutes une couche ...
Cela se passe à la lune de novembre 2002, j'ai pris quelques jours pour me consacrer à ma passion.
Un mouvement de cendrées est amorcé, je pars donc à la hutte en début d'aprés-midi accompagnés de tout le matos ( canards, oies et mon epagneul agée de 6 mois). Lorsque j'arrive le voisin est déjà là, en fait il est resté au marais la journée avec la ferme intention de voir des oies puisque je constate qu'il a tendu 4 appelants tout gris avec un bec orange. Sans perdre de temps je m'attele à atteler colverts et mon vieux couple de mémères et je décide d'aller prospecter le pré adjacent à la mare pour essayer de dégoter une melle au long bec. La quête apparaît peu prolifique lorsque mon regard est attiré par un fantôme blanc et noir qui se tapis dans l'herbe haute ( je pense alors à un vanneaux blessé...)à 80m devant. Je continue mon avancée , la chienne quête devant moi, je surveille le truc, arrivé à 35-40 m la chienne chope l'effluve et remonte dessus, je me tient prêt, la chienne ( jeune ) bourre dans une grosse bestiole qui décolle contre le vent, le fusil monte instinctivement ( à la bécassine faut pas traîner ) , le coup de n°9 part dans la foulée et ramène au sol une belle cendrée !!!, stupéfaction, que faisait-elle ici, atteinte en pleine tête elle n'a pas fait un pli, la chienne engoufrela tête dans ce duvet tout chaud non sans plaisir, bon dieu que c'est bon.Le calme revenu je ramène à la hutte , non sans fierté, la bête et décide de repartir à la bécassine dans d'autres prés situés derriérre la hutte (tout ce qui peut suivre importe peu, la joie est déjà au RDV). Ayant à peine parcouru 300-400 m, j'entends comme quelque chose qui me stoppe net, mes sens sont attirés en direction de la côte , et là confirmation c'est bien une oie qui chante, rapidement mon regard scrute le ciel et je vois une oie seule qui sort sur le marais en chantant. Elle est encore loin, mais déjà la chieene est rappelée, on se baisse et on change de douilles, sait-on jamais. Elle prend alors la bonne direction, tout en chantant elle va passer au dessus de la mare ( env.150 m de haut) . Bingo , la machine se met en branle, les appelants accrochent et ne lâchent plus, de loin j'observe. La descente accompagnée de longs virages s'opère et aprés quelques tours d'observation ça se précise , et puis tout d'un coup je ne l'a pas remonter, ça y est elle est posée. Maintenant il faut revenir à la hutte qui est resté toute ouverte (porte, guichets) heureusement qu'il est possible d'y accéder sans être vu de la mare.Donc retour avec le chico en laisse , je me glisse dans la cabane, vais tout droit à la salle de tire.Doucement je remonte la tête à la guignette , elle est bien là à 40 m, à 5 m de ma femelle d'oie, le fusil est placé tout doucement el le coup de 2 nitro bien ajusté laisse inerte ma 2 eme cendrée . La nuit peut alors être des plus calme, moi je suis comblé.Mais quand ça veut rire...bref 4 souchets viendront compléter le tableau. Que du bonheur ! Depuis aucune autre cendrée s'est présentée, p'être le WE prochain , faut encore y croire....
Manu 17