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Sujet : platier d'oye

  1. #121
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    C'est clair que c'est assez hallucinant... P-e que les gardes sont chasseurs Vincent, mais franchement, je sais pas comment ils font pour bosser pour des gens commes ça???? :/ :/
    Ils doivent pas être très nets non plus, ou alors ils avaient pas de boulot et ils ont pris un truc qu'on leur a donné en se disant qu'au moins ça leur plairais d'être dehors... si c'est la deuxième option, je peux comprendre... Si c'est la deuxième, alors c'est pas vraiment des chasseurs

  2. #122
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    Si c'est la deuxième, alors c'est pas vraiment des chasseurs
    Lire, [B]Si c'est la PREMIERE, alors c'est pas vraiment de chasseurs.
    Dsl

  3. #123
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    Sur les photos, c'est quoi les plans d'eau à forme géométrique plus près des habitations? des bassins qui servaient à la chicorée? Merci

  4. #124
    Halbran
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    salut strep,c'est les plans d'eau de la reserve,puisque c'est une reserve "naturelle" creusée au bull.

  5. #125
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    Ok merci Bruno. Je connais un peu le coin mais je n'arrivais pas à me repérer.
    J'ai souvenir d'une passée un soir de juin dans le grand observatoire de la réserve... extraordinaire! de tout. Une belle surprise à cette époque de l'année!

    Les plus belles actions "écologiques" seront celles qui sauveront les zones humides menacées ou réhabiliteront celles déjà disparues!

    Il me semble que les chasseurs sont les meilleurs protecteurs de celles où ils sont impliqués!!

    Le raisonnement, sinon, est tiré par les cheveux:

    1) les zones humides sont menacées

    2) les chasseurs protègent les leurs

    3) les zones où l'intérêt écologique est le plus important deviennent donc celles gérées par les chasseurs

    4) donc il faut protéger ce qui peut encore l'être et piquer le territoire chassable

    CQFD

    Pkoi ne pas être plus ambitieux???

    A noter que les chasseurs, mis dehors, recréent d'autres zones intéressantes... qui avaient été oubliées par les autres!!



    Oui aux bassins d'orage en plein air, non aux canalisations de drainage intempestives!

    Oui aux stations d'épurations naturelles!

    etc.

  6. #126
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    Yann, un article trouvé sur le net.... publié en 2000... Ca va te faire bondir!!! Un grand tissus de conneries, mais aussi quelques infos, pour comprendre

    Oye-Plage (prononcer "oie"), son clocher, son café, ses campings, sa réserve naturelle et ses chasseurs. Ces deux derniers assurent, depuis plus de 10 ans, une réputation régionale, voire nationale à cette bourgade du Pas-de-Calais et pas mal de maux de tête aux Préfets qui se sont succédés dans le département. Depuis 1987, date de la création administrative de la réserve naturelle, les défenseurs de l'environnement n'en démordent pas : les huttes des chasseurs au gibier d'eau, construites pour la plupart après la première guerre mondiale, ne sont plus légales. Or, les coups de feu retentissent toujours de juillet à avril.
    Voilà ce qu'étaient venus dénoncer les 500 manifestants, à l'appel de plusieurs associations de défense de l'environnement et des Verts le dimanche 15 octobre. Comme chaque année depuis quatre ans, ils se sont retrouvés vers 10h sur le parking de l'observatoire principal pour une marche de quelques kilomètres qui les a conduit aux huttes. Emmenés par Patrice Bonay, du collectif associatif contre le braconnage et Alain Bougrain-Dubourg, président de la Ligue de protection des oiseaux (LPO), le cortège s'est retrouvé sur place vers 11H30. 150 gendarmes et CRS avaient été mobilisés pour tenir à distance respectable protecteurs des oiseaux et chasseurs, présents en petit nombre. Mais très vite et à deux reprises des jeunes manifestants ont enfoncé le cordon des forces de l'ordre et se sont retrouvés à quelques mètres de leurs "ennemis". Ils en ont profité pour enlever les "appelants" (canards en plastique qui servent d'appâts) sur deux plans d'eau, obligeant les CRS à mouiller rangers et treillis.

    Surpris par tant de détermination de la part des manifestants (l'année dernière, les CRS s'étaient plutôt occupés des chasseurs, qui avaient continué de tirer pendant la manifestation et voulaient ensuite en découdre à mains nues), les gendarmes étaient tout heureux d'entendre Bougrain-Dubourg calmer ses troupes pour éviter l'affrontement physique avec des chasseurs… qui n'avaient pas été désarmés (malgré un accord préalable avec les gendarmes).

    Archaïsme contre légalisme

    Au-delà de cette manifestation hautement symbolique et médiatique (présence de TF1, France 2, France 3, AFP, La Voix du Nord, Nord Littoral), les associations de défense de l'environnement jouent sur le tableau juridique pour faire appliquer la loi. Car le nœud de cette histoire très française se trouve bien là.

    Le littoral dans son ensemble, fait partie du domaine public maritime. Les chasseurs, regroupés localement au sein de l'Association de chasse maritime du calaisis (ACMC), payent une redevance chaque année pour avoir le droit de chasser. Cette même association "gère" les quelque 100 huttes qui se trouvent entre Gravelines et Calais, dont celles du Platier d'Oye sous la forme de concession reconductible tous les 9 ans.

    Plutôt que d'utiliser le mot "hutte", il serait d'ailleurs plus judicieux de parler de bunker. Enterré, il offre un pas de tir devant un plan d'eau plus ou moins grand. Grâce à des appelants, les chasseurs essayent d'attirer les oiseaux migrateurs qui descendent des pays de la mer du Nord pour rejoindre l'Afrique durant la période hivernale. Canards, oies, pigeons ramiers, huitrier-pie, courlis, chevaliers représentent les principales cibles.

    A l'intérieur, l'aménagement est des plus rudimentaires : une table, deux à trois lits, un feu à mazout pour tenir la nuit. Car les chasseurs du Platier affirment tirer la nuit et au petit matin. La location de 24 heures est partagé par les chasseurs, en moyenne trois par hutte. Ce qui fait dire à beaucoup d'entre eux que la chasse côtière est celle "du pauvre". "Nos grands-parents et nos parents vivaient en grande partie grâce à la chasse et à la pêche, affirme un "héritier" (aucun chasseur interviewé n'a voulu être cité par son nom). Encore aujourd'hui, vu le contexte social dans les villages alentours (Grand-Fort-Phillipe, Oye, Marcq), la chasse représente pour certaines familles une grande part de leur revenu. Pour d'autres, il s'agit de leur seul loisir… en dehors de la télévision." On est loin des sites de la frontière belge, plus dans les terres, dont la location peut représenter de 50 000 à 100 000 francs de revenus par an, qui échappe, en grande partie, à l'impôt. "Là-bas, la hutte est équipée d'eau courante, de chauffage et d'électricité. Ce n'est plus vraiment la même chasse."

    Voilà pour ce qui est de la façade légale. Mais la pratique au quotidien semble être toute différente. Il suffit de parler avec des opposants locaux à la chasse pour comprendre ce qui se passe vraiment sur place. Encore faut-il les trouver et les convaincre à parler (sous couvert d'anonymat), tant la pression des chasseurs est forte dans ce coin. Le résultat des dernières élections européennes de 99 l'atteste : la liste chasse pêche nature et tradition (CPNT) est arrivée en tête avec 30% des voix en moyenne à Grand Fort Philippe, Oye-Plage et Marcq.

    "Ce que tout le monde sait mais n'ose pas dire par peur de représailles, explique un opposant local, c'est que les huttes sont sous-louées très chères à des personnes qui n'ont pas de permis de chasse. Tous les chasseurs vendent leurs prises dans le coin, ce qui représente un bon paquet d'argent au bout du mois. Et qu'ils ne fassent pas croire qu'ils tirent la nuit à la lueur de la lune. Certains sont équipés de lunette infrarouge. C'est mieux qu'à la fête foraine ! Les maires ne font rien car ils préfèrent acheter la paix sociale (et les élections) plutôt que d'appliquer la loi. D'ailleurs, il ne fait pas bon être écolo là-bas. Les membres de l'association locale du Rassemblement des opposants à la chasse (ROC) ont tous reçu des menaces verbales, quand ce ne sont pas des plombs perdus dans les vitres de leur maison. Au point que dans la manifestation de dimanche, la grande majorité des personnes présentes venaient de Lille et Paris. Les locaux n'osent plus se montrer."

    Bataille juridique

    Reste à déterminer la réalité des prises du Platier d'Oye. Sur ce point, il est quasiment impossible de se faire une idée. Entre le vantard et le prudent, entre la furie de l'ouverture et les semaines sans, aucun chiffre fiable n'existe dans ce domaine. Les chasseurs, qui clament haut et fort qu'ils sont les premiers écologistes, assurent vouloir "gérer" le réservoir d'oiseaux en contrôlant leurs prises. Dimanche, lors de la manifestation, il suffisait pourtant de se baisser pour ramasser des cadavres d'oiseau et des cartouches vides à la pelle.

    De toute façon, que cela soit un ou cent oiseaux, les associations de défense de l'environnement ne veulent pas entendre parler de chasse sur la réserve naturelle du Platier d'Oye. Ils se battent depuis 13 ans pour que les représentants successifs de l'Etat dans le Pas-de-Calais aient le courage… d'appliquer la loi. Arnaud Cochet, le dernier Sous-Préfet en date de Saint-Omer, avait proposé en mars dernier un "deal" en reconnaissant de nouvelles limites à la zone naturelle tout en y excluant la zone où sont implantées les huttes. Une proposition qui a fait bondir les protecteurs des oiseaux.

    Après quelques années de confrontations entre les deux parties, agrémentées de menaces personnelles et d'opérations coups de poing, les relations se sont malgré tout quelque peu apaisées.

    Chacun s'en remet aujourd'hui à la justice. Le 15 mars, l'association Nord Nature a déposé une plainte au parquet de Saint-Omer qui a saisi un juge d'instruction sur la base de l'illégalité de cette chasse sur une réserve naturelle. Le 10 août, date de l'ouverture, des gendarmes ont auditionné les chasseurs présents dans les huttes. L'instruction peut remonter jusqu'aux trois dernières années.

    De leur côté, les chasseurs se réfèrent à une décision du conseil communal de Oye-Plage, datant de 1986 (donc avant la création de la zone naturelle) sur la légalité de ces huttes. Le hic, c'est que cette décision a été confirmée en 1990 par le conseil municipal, dont le maire est un chasseur très pratiquant. Les chasseurs sont prêts à aller devant le tribunal administratif, dont les délais de décision varient entre 3 et 5 ans. Et si cela ne suffit pas, ils sont prêts à attaquer la loi Voynet devant la Cour européenne. La loi de la ministre verte, votée par le Parlement en juin dernier, faisait passer l'ouverture de la chasse du gibier d'eau de début juillet au 10 août. Les chasseurs prétendent qu'elle était contraire au traité de Rome.

    Une heure après le face à face avec les gendarmes, le calme était revenu dans les esprits. Alors que les manifestants, satisfaits de cette démonstration de force et de conviction, reprenaient leurs voitures et leurs cars, quelques détonations s'entendaient au loin. Le Platier appartenait de nouveau aux chasseurs. Jusqu'à quand ?

    Stéphane Couac

    Publié en novembre 2000.

  7. #127
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    Encore une autre :

    Depuis 1979, les terrains ont été acquis par le Conservatoire du Littoral, organisme public, qui protège tous les espaces sensibles sur les côtes françaises et sur les bords des lacs.

    EDEN 62 gère le Platier d'Oye (réserve naturelle depuis 1987). Deux gardes-nature assurent la surveillance et l'entretien du site.


  8. #128
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    en ce qui concerne la cage de "destruction" des sangliers, un article est paru dans la voix du nord cette semaine.....et depuis la cage a été totalement détruite , et le projet d'implantation d'une seconde sur la commune de dannes a été entérré.

    mais cette facon d'agir et de cautionner par eden62, est simplemnt scandaleuse et en dit long sur leurs motivations

  9. #129
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    Cet article est encore mieux Il a au moins le mérite de raconter tout ce qui s'est passé.... avec un bémole!!! Ecrit par un escrolo

    Le Platier d'Oye : une réserve naturelle sauvée grâce à la justice
    Emile Vivier
    président honoraire de la fédération Nord-Nature et professeur honoraire de l'Université de Lille I





    La réserve du Platier d'Oye avait été créée en 1987 et comportait, sur la commune d'Oye-Plage (entre Calais et Dunkerque, à proximité de Gravelines), des dunes, propriété du Conservatoire du Littoral, et une part importante du domaine public maritime avec mollières et vasières, le tout d'une superficie de 391 ha.



    Cette réserve, demandée par les associations de protection de la nature, avait été obtenue après plus de cinq ans de négociations avec les chasseurs et l'administration. Le décret de création définissait parfaitement les limites à partir des données cadastrales, mais dès son entrée en vigueur, les limites avaient été modifiées en restreignant sa superficie à l'est dans la zone la plus importante pour l'avifaune migratrice et où étaient précisément implantées les huttes de chasse. Seules sept huttes restaient incluses dans la réserve ; les chasseurs les évacuaient la première année (l'administration en ayant autorisé sept nouvelles à l'extérieur) mais les réoccupaient dès 1989. Le maire prenait même un arrêté municipal en 1990 autorisant les chasseurs à exercer la chasse dans la réserve, enfreignant sans complexe la loi. A partir de là, la chasse à la hutte pouvait s'exercer en toute liberté, ni la préfecture, ni la police ou la gendarmerie n'intervenant. Le braconnage, car il s'agissait bien de braconnage, pouvait s'exercer sans contrainte en toute légalité.



    Bien sûr, les associations, emmenées par la Fédération Nord-Nature, ont commencé à protester. D'abord pacifiquement : lettres au préfet, aux ministres, à la Commission Européenne. Puis, dès 1991, des manifestations ont été organisées sur le site à l'occasion de l'ouverture de la chasse : cent, puis deux cents, puis cinq cents et un millier de participants. A Nord-Nature et aux associations régionales se sont jointes progressivement des associations nationales (FNE, LPO, ROC, SPA, Fondation Brigitte Bardot, ...) puis européennes (belges, anglaises, allemandes, suisses, ...) ; les médias couvraient les manifestations (presse écrite et parlée, télévisions). La gendarmerie et les CRS encadraient les manifestants pour éviter toute confrontation avec les chasseurs qui se rassemblaient à proximité de «leurs» huttes. Mais tout ce tintamarre ne changeait rien : les chasseurs chassaient toujours, non seulement dans leurs huttes, mais aussi à la botte dans la réserve. Il fallait autre chose...



    J'ai donc décidé de mettre en jeu la justice. Mais comment ? Plusieurs voies étaient possibles ; laquelle choisir pour réussir ? Comment faire quand on n'est pas juriste, qu'on n'a pas de juriste compétent et motivé sous la main et pas de gros moyens financiers pour s'en payer ?



    J'ai donc pris une stagiaire de DESS en droit de l'environnement à qui j'ai donné comme sujet de stage « la situation juridique de la réserve naturelle du Platier d'Oye». Dans un mémoire d'une centaine de pages, accompagné de treize pièces annexes, tous les problèmes ont été envisagés, toutes les voies juridiques étudiées. Il ne restait plus qu'à traduire les suggestions en actions.



    L'étude juridique a été effectuée pendant l'année universitaire 98-99. Les actions juridiques ont débuté en 2000. Trois ont été menées :

    Un recours au tribunal administratif contre le préfet du Pas-de-Calais pour carence dans l'application de la loi (selon le décret de création de la réserve) : respect des limites, interdiction de la chasse, etc.
    Un recours au tribunal administratif contre le maire de la commune d'Oye-Plage pour annulation de l'arrêté communal d'autorisation de la chasse, après recours gracieux d'annulation auprès du maire, rejeté par celui-ci. Ces deux recours au tribunal administratif pouvaient être effectués directement par Nord-Nature sans avocats.
    Une plainte, par l'intermédiaire d'un avocat, auprès du doyen des juges d'instruction pour chasse illégale dans une réserve naturelle (contre les chasseurs utilisant les sept huttes officiellement restées dans la réserve). Cette plainte examinée par le tribunal de grande instance, qui a reconnu un délit dans une telle infraction, a été envoyée devant le tribunal correctionnel de St Omer. A cette plainte, déposée initialement par Nord-Nature, s'étaient jointes celles déposées par la LPO et par la SPA.
    Tout était alors en route.


    En 2001, le juge d'instruction délivrait une commission rogatoire à la gendarmerie pour enquêter sur place. Celle-ci releva les noms de trente-six chasseurs qui reconnaissaient chasser dans les huttes en question. Alors les problèmes se sont résolus les uns après les autres avec chaque fois des rebondissements :

    La plainte contre les chasseurs a entraîné une condamnation des trente-six inculpés par le tribunal correctionnel (audience du 18 juin 2002 et jugement du 2 juilet 2002). Les chasseurs ont fait appel et la cour d'appel de Douai (audience du 12 juin 2003 et ordonnance du 2 octobre 2003) a rejeté cet appel. Les chasseurs se sont pourvus en cassation.
    Le recours contre le maire de la commune d'Oye-Plage s'est soldé par l'annulation par le tribunal administratif de l'arrêté municipal attaqué.
    Le recours contre le préfet, jugé le 12 juin 2003, a abouti à la condamnation de l'Etat par le tribunal administratif, à la reconnaissance des arguments de Nord-Nature et donc à ses demandes concernant en particulier les limites de la réserve. Là encore les chasseurs ont fait appel de ce jugement, la Cour d'Appel de Douai a rejeté cet appel le 1er octobre 2003.



    Ainsi, les protecteurs de la nature ont gagné sur toutes les actions engagées et la justice s'est révélée, là, le meilleur moyen de protection, alors que les actions auprès des autorités administratives (préfets, ministres) et les manifestations étaient restées vaines. Sans doute reste-t-il encore, en suspens, le pourvoi en cassation des chasseurs. Espérons qu'il sera rejeté.



    Le préfet, tirant la leçon des différentes décisions juridiques, a mis en place; sous l'autorité du sous-préfet concerné (St Omer) une commission restreinte qui doit déterminer, à partir des véritables limites de la réserve, les modalités d'abandon des huttes par les chasseurs.



    Dix ans de manifestations vaines, trois ans de lutte juridique, c'est le prix qu'il a fallu payer... pour gagner.



    La réserve du Platier d'Oye est sans doute sauvée, et avec elle, beaucoup d'oiseaux migrateurs qui trouvaient là, à ce carrefour des voies de transit, repos et nourriture. Sans doute ce sauvetage d'un petit morceau de nature n'est-il pas grand chose comparativement aux grands désastres mondiaux rapportés par le Courrier de la Nature, mais la méthode utilisée pour sauver ce petit bout de littoral valait, me semble-t-il, la peine d'être contée.



  10. #130
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    chasseur62
    Posté le Ce jour 18:04

    Oui et non.
    Sans esprit de polémique , en ce qui concerne les sangliers auxquels tu fais allusion, peut être faut-il rechercher les raisons pour lesquelles ces animaux ont été capturé dans ces conditions qui au passage ne sont pas uniques en France d'autant plus qu'à titre personnel cela ne me heurte pas plus que de refermer la clôture électrique derrière eux pour les chasser ensuite .
    D'autre part, juste une suggestion, ce secteur comportant des domaines publics en quelque sorte, ne se pourrait-il pas qu'il fasse l'objet par exemple d'une chasse réservée exclusivement à des jeunes permis sélectionnés à partir de leurs résultats à l'examen , accompagné de parrains dont le rôle serait de les initier à la chasse du grand gibier, et de réserver le tir des animaux à ces seuls jeunes permis ?
    Voilà peut être aussi une façon d'intégrer nos jeunes et de préparer l'avenir.

  11. #131
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    Bonne idée Philippe. Ca serait pas mal effectivement....
    Faudrait écrire à Bettig pour faire une proposition dans ce sens à la Fédé...

  12. #132
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    ch'caheu de l'canc
    Posté le Ce soir 19:01

    Pour voir cela se mettre en place, il faut aller chercher l'accord baionnette au canon et pourtant se serait une école formidable, mais c'est pas dit que l'idée fasse son chemin.

  13. #133
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    C'est clair .
    Faudrait voir qui demande en fait... Si c'est l'AMCBDC, la poudre risque de vite prendre l'eau... EDEN62 dirais NON!!! juste en voyant le nom....

  14. #134
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    philippe je ne sais pas si tu es au courant mais le sanglier se fait bien rare dans notre département , certains secteurs ont même des restrictions en termes de poid: non tir des + de 50kgs....histoire de faire remonter les populations!

    ensuite les battues administratives y sont tout sauf un rassemblement de jeunes permis ou de chasseurs des communes limitrophes.

    connaissant bien ce probléme", il est scandaleux d'avoir recours a de tels moyens, surtout pour un syndicat...totalement écologiste...

    dernier point obscur: nous sommes soumis a plan de chasse concernant les sangliers. dans ce cas précis la fédération des chasseurs n'est au courant de cette pratique que depuis une grosse quinzaine :/ :/ ....il y a un pb la!

    enfin saches que des sangliers abbatus dans ces condittions ont été "extrait" du site sans aucun marquage (bagues), et je te rappelles que nous sommes soumis a plan de chasse

  15. #135
    chanteuse enrouée
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    Chasseur62,

    Je suis au courant et comme je te l'ai dit, ce n'est pas par esprit polémique, c'est le but d'une telle proposition d'ailleurs, dernier point, nous ne sommes pas en plan de chasse pour le sanglier, il ne s'agit que d'une taxe d'abattage en quelque sorte

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