Bonne Ouverture 2020

(2020-08-01)

Bonne ouverture aux sauvaginiers du DPM.

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(2018-08-04)

Bonne ouverture 20128 à tous les sauvaginiers

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  1. #46
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    décembre 2006
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    je suis ok pour les betes à paturer, je cherche un éleveur qui veuille mettre quelques vaches.... sinon, va falloir acheter 2 ou 3 femelles...

  2. #47
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    ça avance sur le sujet

  3. #48
    Encore dans l'oeuf
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    novembre 2007
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    pour les vaches à paturer tu peux essayer des highland , c'est super rustique et ça bouffe tout meme les pieds dans l'eau

  4. #49
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    août 2003
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    Véritables zones de transition entre le milieu terrestre et le milieu aquatique, les zones humides jouent un rôle important dans la régulation des débits des cours d'eau et l'épuration des eaux. Elles abritent par ailleurs une faune et une flore spécifiques notamment de nombreuses espèces rares ou menacées. Cependant, l’extraction de matériaux, le drainage agricole ou encore l’urbanisation en auraient détruit les deux tiers en 30 ans en France.
    Dans le cadre du Grenelle de l'environnement, l'Etat s'est donc engagé à en acquérir 20.000 hectares via le Conservatoire du littoral et les Agences de l’eau afin de les préserver de l’activité humaine. Selon une étude réalisée par le Service de l’économie, de l’évaluation et de l’intégration du développement durable (SOeS), l'acquisition et l'entretien de ces superficies coûteront entre 200 et 300 millions d'euros sur les 50 prochaines années. Une somme significative mais justifiée au regard des bénéfices environnementaux qui en résulteront.

    En effet, selon cette même étude, les bénéfices correspondants, actualisés sur 50 ans, s’élèveraient entre 400 et 1.400 millions d'euros. Pour arriver à ces chiffres, le SOeS s'est appuyé sur une quinzaine d'études françaises et une analyse néerlandaise ayant évalué les services rendus par les zones humides. Ainsi, un hectare de zone humide permettrait d'économiser entre 37 et 617 euro par an au titre de la lutte contre les inondations, entre 45 et 150 euro/an pour le soutien des débits d'étiage dans les cours d'eau en été et entre 15 et 11.3001euros/an pour l'épuration de l'eau.

    Outre ces fonctions écologiques, les zones humides rendent des services culturels. En effet, ce sont des milieux très recherchés pour la pratique de diverses activités récréatives. Dans le calcul économique des services rendus, il faut donc ajouter les bénéfices liés à la pêche (80 à 120 €/an), la chasse (230 à 330 €/an), la navigation/plaisance (15 €/an), le canoë/kayak (28 €/an) et surtout la valeur sociale (usages récréatifs, biodiversité) attribuée à ces zones humides (de 200 à 1.600 €/an).
    Dans le cas des tourbières, se rajoute le bénéfice lié au stockage de carbone. Cette valeur est estimée à 1.728€/ha/an dans un rapport du Centre d’analyse stratégique. Pour une zone humide quelconque une étude étrangère réalisée en 1999 a estimé cette valeur à 150 €/ha/an par an.

    Orienter et justifier les politiques de préservation

    Avec cette analyse, le SOeS confirme le bien fondé de protéger ces zones naturelles particulières et fournit une raison supplémentaire pour passer à l'action. C'est tout l'intérêt de l'approche économique de la préservation de la nature, outil d'aide à la décision de plus en plus utilisé. Longtemps, en France, les analyses coûts-bénéfices ne relevaient d’une obligation réglementaire que pour un nombre limité de domaines comme les transports (dans le cas par exemple de projets d’infrastructures autoroutières). Les autres biens environnementaux étaient alors perçus comme des ressources quasi-illimitées et gratuites. Mais progressivement, ces approches investissent les politiques environnementales. Ainsi la loi du 15 avril 2009 relative à l’application des articles 34-1, 39 et 44 de la Constitution institue l’obligation pour l'Etat d’accompagner le dépôt des projets de loi d’une étude d’impact intégrant, notamment, l’estimation des conséquences environnementales. D'autres études sont également en cours afin d'affiner les résultats notamment suite aux rapports de Pavan Sukhdev à l'internationale et Bernard Chevassus-au-Louis en France.
    En effet, la complexité des écosystèmes et le manque de connaissances font craindre une certaine simplification des phénomènes et par conséquent une évaluation incomplète et bancale de la valeur économique. Certains s'inquiètent par conséquent des premières évaluations et surtout de l'utilisation de ces données. Le risque étant de passer de la monétisation à la marchandisation.


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