Vous êtes vous déjà demandé à quand remontent vos plus anciens souvenirs de chasse? Moi, j'ai un peu de mal car ma première nuit à la hutte, je l'ai faite vers l'âge de 6-7 ans.
Pourtant, je m'en souviens comme si c'était hier, de ma première nuit: on était partis atteler avec mon père, en ce temps là, c'étaient 3 canes et 2 mailards, j'mais plus!C'est moi qui avait attrapé les canes dans leur abri, ca, jvous jure que j'en étais fier, et j'avais porté le sac du parking à la hutte (300m), c'était lourd, très lourd, mais en fait c'est mon père qui m'avait relayé au bout de 20 m!
J'avais veillé un peu, c'est bizarre, car j'étais pas mordu à mort et jm'étais vite endormi, réveillé quelques heures plus tard par un coup de fusil, une sarcelle.
Là, ce fut le déclic, jpouvais plus me passer de chasse. Que ce soit en plaine, ou je portais le carnier pendant 1h avant de l'abandonner dans un coin de champ, ou a la hutte, ou j'avais la responsabilité énorme de surveiller les appelants depuis les guignettes pendant que mon père accrochait, fallait que j'y sois!
jme souviendrai aussi d'un samedi ou j'ai pas eu le droit d'y aller pour cause de mauvais bulletin, et que mon père était rentré avec 4 CV.....
Des souvenirs comme ça j'en ai des dizaines, des centaines memes, instants fugaces de bonheur qui ont ponctué mon enfance
Et quand je dis que c'est la chasse qui m'a fait réussir mes études, meme si tout le monde rit, jme dis que c'est vrai: je bossais au lycée pour etre tranquille le weekend et aller à la chasse, j'ai fait un DUT pour retser sur Amiens et aller a la chasse, puis j'ai poursuivi en école sup dans la région pour aller la chasse. Bien sur, je suis le cursus que je voulais réaliser, mais il a toujours été en adéquation avec mes souhaits. Et aujourd'hui je me surprends meme quand je cherche du boulot a flasher sur les départements 62, 59, 80, 76, 50, 33 ,02....allez savoir pourquoi!!!
Alors, meme si le défaitisme fait des ravages dans nos rangs, meme si on s'en prend plein la gueule, je me dis que jamais je renoncerai, car il me suffit de repenser à mes souvenirs, mes débuts de sauvaginier avec mon père pour me dire qu'il est hors de question d'abandonner le combat.
parce que ces souvenirs, ils doivent pas rester au fond d'un tombeau, mais ils doivent hanter les reves de tous les gosses qui ont gouté à notre passion.