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Sujet : La connelle

  1. #1
    chanteuse enrouée
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    Je vous vois vous demander: "c'est quoi ce truc, une connelle???" :/

    Dans la Manche, une connelle c'est une corneille, en Patois.

    Et si l'histoire qui va suivre s'était passée il y a quelques siècles, on aurait facilement cru, la couleur noire aidant, que cet oiseau "n'était pas là par hasard...Un "signe de quequ'chose" quoi...

    Cette histoire est véridique, je connais le Chasseur à qui elle est arrivée...On va dire que j'étais dans le coin ce matin là... :

    Une passée du matin de novembre, dans le Hâvre de Regnéville, au bord de la Sienne...
    Un de ces matins trop doux pour vraiment "y croire", avec un petit vent de suroît et marée basse à la jourie.L'idéal pour ce coin...

    Ils sont arrivés vers 4h30 du matin, mais pas un des Gars piqués aux hutteaux n'ont pu s'en rendre compte, car même la voiture ces matins là arrive au Marais tous feux éteints...
    Tout juste ont ils entendu les chanteuses crier quand le chasseur a commencé à les attacher...

    "Ils", ce sont un jeune chasseur et sa chienne, une labrador qui ne le quitte jamais en dehors du boulot, et 9 appelants colverts dans leur caisse, balançant sur le dos de leur maître .

    Après s'être garés près de la cabane aux moutons, ils ont traversé silencieusement l'herbu, évitant les ruets sous la glinette et écoutant le Hâvre, le vent dans les cordages des voiliers, les courlis vérotant sur le "grand ruet", les appelants des confrères piqués au hutteau.

    Arrivés au bord de la Sienne, il a fallu comme chaque nuit, la lire, voir quels bancs de sable la marée avait changé, voir oû étaient les "blancs", oû l'eau était accueillante pour les appelants, ou bien si dangereuse ...

    Dans la caisse posée au sol, les canes flattaient doucement leurs mâlons, ceux ci émettant seulement de faibles cris de contact.
    Près d'eux, la chienne regardait son maître installer leur sommaire affût: un trou dans le sable avec un filet de camouflage et 5-6 piquets pour le positionner...La pouque des formes au fonds du trou pour que la chienne se couche au mieux et c'est tout.
    Puis il disposa à une cinquantaine de mètres de lui une quinzaine de grosses formes de canard, en aval du lieu oû il désirait voir poser les voliers tant convoités, car tout le monde sait que les canards posent souvent en amont des formes sur une rivière à courant, pourensuite venir, tout dérivant, vers celles ci et l'attelage...


    (Je poste en plusieurs fois car sinon après chuis niqué des fois!!! )



  2. #2
    chanteuse enrouée
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    Revenu au trou, il jaugea l'effet que produisait ses formes, puis, satisfait, il sortit des poches de sa grande veste les 9 poids d'attache de ses appelants, les déroulant soigneusement, les épingles bien alignées sur le haut de la caisse, pour tout retrouver dans le noir: depuis tout môme, il savait que la lumière est l'ennemie de la nuit dans le petit monde des chasseurs au Marais, et pour rien au monde, pour attacher ses appelants, il n'aurait allumé sa torche, que pourtant il avait dans une autre poche de sa veste, par sécurité s'il arrivait quelquechose...

    Allumer une lampe au marais, pour un Chasseur c'est la honte, l'assurance d'ennuyer tous les autres déjà en place, l'aveu de son ignorance des choses de la Chasse et du mépris de ses règles,
    le signe trop voyant des pauvres types...

    Assise près de là, la chienne observait, son maître sentait son regard sur lui...Il lui parlait doucement, sachant qu'elle goûtait au moins autant que lui le bonheur du moment.

    Il commença par l'étage du haut de sa caisse, et deux minutes après, 5 chanteuses plutôt foncées chantaient déjà à tue tête sur le sable autour du trou, répondant aux malons qui maintenant forçaient.

    La pique était simple: le vent venait de la droite, mais le courant de la gauche, et une zone de calme dans l'eau était un peu à gauche du trou 20 mètres devant.

    Notre chasseur disposa en aval des formes 4 canes bien ligne, trois groupées et une "meneuse"toute seule 20 m derrière, la mère des trois autres...

    Dans l'axe trou- formes deux longs cris à l'eau mais sur un banc de sable à 30 m, et en bord de rivière, près du blanc à 10 m, une bonne vieille demi cri à voix grave, une vieille cane que notre gars aimait tellement que sa photo ornait l'entrée de sa maison...

    Pas de court cri, car à cet endroit il faut de chant, et des canes "sûres" et plus bavardes que nos délicates court cri, qui des fois voient leur chant discret couvert par les appels monstres des chanteuses: notre chasseur aimait ces appels, si différents de ceux du gabion, oû tout est feutré, oû chaque décibel en trop sert plus le voisin que soit...Il tirait souvent au vol à cet endroit, mais étant souvent le seul à y piquer, ça ne gênait personne...C'était devenu un peu "sa" place...C'était comme ça, à la Pointe...

    Enfin, 15 mètres à gauche, en amont de la pique et au bord du clair, il piqua ses deux malons dont les appels incessants faisaient se déchaîner leur bourres, comme si l'excitation de la jourie prochaine ne leur suffisait pas...



  3. #3
    chanteuse enrouée
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    Maintenant en place, assis sur sa caisse au fonds du trou, sa chienne à ses pieds bien calée sur sa pouque et épiant comme lui la nuit, il attendait...
    Sursautant comme elle , tous les sens en éveil, quand l'appel des bourres sur un bécasseau venu frôler l'attelage, lui faisait serrer son fusil un peu plus fort.
    Ecoutant toujours le hâvre, les pies au loin sur le sable, l'appel si mélancolique d'un pluvier et les canes des autres par moments...

    Mais le temps n'y était vraiment pas.Pas un coups de fusil ce matin là, même les hutteaux de l'herbu étaient restés muets...Mais eux, c'était un peu normal, ils étaient meilleurs en pleine nuit qu'à la jourie, depuis toujours.

    Le jour vint comme à regret, comme si c'était lui qui pour une fois demandait "quelle heure il est?Faut déjà y aller???"

    Une de ces jouries oû on se prends à rêver et à imaginer quel enfer ce serait si la nuit ne partait pas...Vous connaissez cette sensation, non?

    Une de ces jouries vides en gibier, mais oû l'esprit peut divaguer librement, juste parce qu'on est heureux d'être là, en vie et à sa place...

    Notre chasseur en était là de ses rêveries, l'aube finalement avait donné raison au jour, quand soudain les bourres d'une pique loin en amont se mirent à forcer...

  4. #4
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    Instinctivement, dans un même mouvement, la chienne et son chasseur avait tourné la tête en même temps, pour voir au loin 4 canards sur lesquels s'égosillaient les complices de ce confrère malheureux: malheureux, car les sauvages "n'avaient pas pri" et continuaient à descendre la rivière, droit vers la pique de notre chasseur...

    L'appel fut magnifique.

    Les bourres et leurs mâles forçaient comme l'avait rêvé leur maître et comme l'aimait sa chienne, tendue sur sa pouque, ses beaux yeux fixant avec l'intensité propre à ces moments là les 4 pilets qui doucement prenaient leur virage pour venir d'autorité poser ....Mais!!!!...Pour une fois en aval du paquet de forme, derrière les chanteuses, sur un grand banc de sable maintenant affleurant la surface de l'eau...

    Le descendant avait changé la donne par rapport à l'arrivée de notre équipe sur les lieux de ses rêves, offrant de nouvelles zones de calme....

    Les 4 pilets étaient là, cous tendus, posés à l'eau en aval du banc de sable: ils le rejoignirent sans effort, puis y prirent pieds avant de se calmer et de rentrer leurs cous.

    Dans l'affût, par contre, notre nemrod et sa chienne étaient eux, aux 100 coups...

    Le Gars aimait regarder sa chienne dans ces moments là, elle qui à travers les grandes mailles du filet de cam' fixait intensément les 4 canards posés, réprimant d'elle même son envie de s'élancer pour faire voler ces oiseaux qu'elle voulait déjà rapporter, faussement calme, tendue comme un diable prêt à sortir de sa boîte.
    Dans ces moments là, son maître se disait qu'il n'est pas meilleur instant pour contempler un chien, magnifié par la splendeur de l'instinct, et souvent il remerciait son Grand-Père qui, il le savait, chassait maintenant avec lui, de lui avoir appri à goûter ces joies simples mais si essentielles.

    Les appelants s'étaient tus, observant eux aussi les 4 intrus, la demi cri rappelant doucement, comme à son habitude, son oeil droit dirigé vers la pose semblant vouloir montrer par oû il fallait regarder.

    Mais ces instants sont éphémères, en ces lieux, les canards ne restent jamais bien longtemps...

    Notre chasseur avait décidé de les tirer au vol, quand ils prendraient leur vent, se rapprochant de lui sans même s'en rendre compte.

  5. #5
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    Ils décollèrent donc, et leur vol les dirigea encore mieux que ce qu'avait espéré notre Gars: à coupper le souffle, droit sur l'affût, montant tout doucement comme partant à regrets...

    Il se leva quand ils furent à 10 mètres et comme il s'y attendait les 4 pilets montèrent en chandelle en une gerbe digne d'une feu d'artifice!!
    Le fusil était déjà à sa place et tonna une fois sur celui de gauche, qui tomba puis aussitôt sur le deuxième qui continua son vol puis enfin sur le troisième qui chuta désailé à 20 mètres de là...

    La chienne avait instantanément bondi sur le désailé si proche de l'eau, elle était déjà sur lui, et le rapportait fièrement à son maître qui le fixait lui aussi du regard en espérant pouvoir le sauver pour donner du sang neuf à ses appelants (ben oui, on ne se refait pas, quand on aime élever toutes les occasions sont bonnes pour remettre un bon coups de retrempe sauvage...)

    Mais son long cou tombait déjà, il mourrait dans la gueule de la chienne assise fièrement, les yeux brillants comme vous savez...

    "Donne", et elle déposa dans la main de son maître qui déjà la caressait un magnifique jeune mâle pilet...

    Elle fila illico au rapport du premier tombé "pile" et le rapporta avec le même plaisir évident, partagé avec son humain préféré, dans un de ces moments oû tout type trop sérieux qui vous chante que les chiens n'ont pas d'âme passerait à juste titre pour un demeuré aveugle.

    Son maître jubilait, un deuxième jeune mâle, un doublé en plus!!!!

    Ils goûtaient l'instant...

    Là, comme pour les couples enlacés que la grasse matinée avaient tenus sous la couette, ils pouvaient dire que "Carpe Diem" avait été écrit pour eux.

    Le rapport du premier canard

  6. #6
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    Puis soudain le chasseur se mit à douter, à s'en vouloir même...Non qu'il eut du regret d'avoir ôté la vie à ces superbes crétures, même si parfois, cette sensation l'envahissait, le troublant au point de se demander s'il n'allait pas un jour "oublier" son fusil à la maison, mais parce qu'il avait commi une erreur.

    Une erreur que pourtant il s'était juré de ne plus commettre le jour oû il avait tué sa première oie: on ne lâche jamais un vol sur lequel on vient de tirer, on doit toujours avoir un oeil à la fois sur le gibier qui tombe et celui qui continue sa route, sinon on s'expose à perdre des blessés tombant loin, surtout si on a fait mouche avant et que l'attention de son chien est focalisée sur le rapport des pièces tombées...

    Sa deuxième oie avait été retrouvée à 150 m du lieu de tir par l'Ancien qui lui avait montré la Chasse en Mer, dans ces conditions, avec les regrets qui en découlent...

    Un labrador peut marquer une douzaine de points de chute sans problème, en exercice, en plaine ou au marais, quand il s'attend à l'exercice...

    Dans la situation de sauvagerie extrême du gibier et des conditions de Chasse ou notre petite équipe officiait ce matin là, la tension et la passion aidant, c'est parfois autre chose, et deux markings bien nets pour un chien qui a bondi avant l'ordre, sûr de rapporter, c'est déjà pas si mal...

    Donc, notre chasseur s'en voulait de ne pas avoir suivi le vol des deux recapés: il scruta rapidement le bord sablonneux de la rivière, mais ne vit rien.

  7. #7
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    Il se rassit, espérant d'autres volées de jour, et se promettant d'aller inspecter plus tard le bord de la rivière avec la chienne.

    Elle fixait loin derrière, trop calmement pour un canard, presque distraitement, mais notre gars regarda quand même: c'était deux connelles qui arrivaient de leur vol souple, encore lointaines, vers l'affût.Celui ci était établi au pieds d'une manière de dune et il était probable qu'elle n'avaient rien repéré.Le chasseur voulut en avoir le coeur net: il se tappit au fonds du trou, la chienne comprenant aussitôt, et attendit.

    Les connelles, aussi surprenant que cela fut quand on connait leur coups d'oeil n'avaient rien vu du piège dans lequel elles allaient maintenant se jeter.C'était déjà trop tard pour elles: le fusil tonna et l'une d'elle tomba sur le sable, aussitôt prise par la labrador qui fièrement rapportait cet oiseau inhabituel pour elle.

    Son maître admira un moment les couleurs bleutées de son plumage, avec la satisfaction d'avoir éliminé un de ces oiseaux qui abondent et ruinent les pontes de tant de canes au marais...

    Mais il ne tenait pas particulièrement à manger de la "soupe de racot", alors il se dit que ça ferait un bon déjeuner pour les crabes, "le malheur des uns fait le bonheur des autres dans ces conditions".


    Il lança la connelle dans le flot faisant confiance au courant pour l'en débarrasser.

    La connelle dérivait lentement.

    Il la regarda un moment puis se dit qu'il était maintenant temps de dépiquer.

    Il se leva de l'affût, étira son corps tout engourdi par l'inconfort de la situation et commença à ramener les appelants au sec.

    La chienne elle, se chargait de ramener les formes sur le sable, les tirant par les cordes d'attache jusu'à ce qu'elle soit au sec: elle ne semblait vivre que pour faire plaisir à son maître.

  8. #8
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    Suite:

    Les appelants "s'épluchèrent" puis quand il eut jugé que la toilette de tout ce petit monde était finie, notre gars les détacha doucement et les remit selon l'ordre habituel (ils y tiennent hein, et gare à celui qui sépare les alliances, il est bon pour revenir à la maison avec un attelage entier qui hurle dans la voiture!!! ) dans la caisse à deux étages.

    Il posa provisoirement les poids sur le haut de la caisse, vérifia le chargement de son fusil, enleva sa veste et la posa sur sa caisse à appelants, une sécurité de plus au cas oû un gugusse avec un chien pas dressé viendrait à passer trop près de celle ci, oû les appelants sont théoriquement en sécurité en pareille situation.A la mer on ne laisse jamais l'attelage sans surveillance, ici tout le monde se sent "chez soi", alors tout est permi, en particulier pour les chiens sans rappels et leurs maîtres sans scrupiles...

    Puis il siffla sa chienne qui était occupée à "battre" l'herbu, essayant probablement de montrer à son humain qui décidément n'a vraiment pas de pif que "y'a surement quelquechose à trouver!!! ".

    Il longeaient maintenant la rivière, il avait décidé qu'ils la longeraient jusqu'aux bateaux des touristes, après de toute façon, c'était peine perdue, le courant était trop violent et de toute façon à cette heure là et à cet endroit il ne pouvait strictement rien flotter.

  9. #9
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    Ils avaient peut être fait 300 mètres quand notre gars aperçut au loin, au bord de l'eau, dans un petit méandre que faisait là la rivière, ce qu'il reconnut comme la dépouille de la connelle.

    Il voulut voir à quelle disatnce sa chienne l'éventerait et il la laissa donc partir en avant, sans rien dire...

    La chienne cherchait tranquillement, s'appuyant bien sur son vent, quand soudain son maître la vit lever la truffe en l'air et "balayer" avec un air qui ne trompait pas: la connelle était éventée, le reste allait suivre: son démarrage en trombe pour remonter l'émanation et sa course effrénée pour rapporter cet "autre" perdu dont elle connaissait désormais l'odeur.

    Arrivée sur l'oiseau de jais, alors qu'elle le prenait en gueule et que son maître arrivait à sa hauteur, quelquechose attira l'attention de celui ci: et il eut du mal à y croire quelques secondes, stupéfait...: sous le cadavre de la connelle, mais alors exactement en dessous, l'un et l'autre superposés dans les 15 cm d'eau de ce bras mort, gisait celui du troisième jeune mâle pilet que notre chasseur troublé ramassa avec respect, en levant les yeux vers le Ciel oû, surement, son Grand-Père riait de sa surprise, en le félicitant d'avoir recherché son hypothétique gibier blessé, car comme il disait de son vivant en parlant de cet Art qu'est la Chasse: "C'est comme ça qu'i'faut faire...".

  10. #10
    chanteuse
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    mai 2004
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    Salut et bravo guena,super ton histoire,on s'y croirait j'espère que cette histoire t'es arrivée à toi,vu la foule de détails ,je pense que oui.C'est le genre d'aventures qui nous fait vibrer pour cette passion qu'est la chasse aux gibiers d'eau.Respect aussi pour les grands-pères qui ont su transmettre tout ce qu'ils ont appris au contact de la nature.Merci pour cette histoire que j'ai pris plaisir à lire et qui nous montre la complicité des appelants,du chasseur et de son chien.A+ yves

  11. #11
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    août 2003
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    bravo guéna, magnifique récit!
    comme quoi, un petit coup de pouce du destin, ca fait toujours plaisir!
    enfin la c'est stupéfiant quand même! tout simplement ennivrant!

  12. #12
    chanteuse
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    janvier 2004
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    C'est long mais qu'est-ce que c'est bon !!!!
    ça fait un bien fou ce genre d'histoire, ça me rapelle les histoires qui me faisaient tant réver quand j'étais môme Merci Guéna !!

  13. #13
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    mars 2004
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    Joli Guéna ! On s'y croierait !
    On y sent presque la tangue et la glinette, et on y entend presque les crabes inspectant les lèmes à basse mer. Bizarre quand même qu'on ne se soit jamais croisé là-bas. Arrives-tu par Agon ou par Montmartin (tu parles de la cabane à moutons, mais vu qu'il y en a des pouques...)?

  14. #14
    Suspendu
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    novembre 2003
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    Belle histoire, avec une conclusion qui agrémente l'ensemble d'une morale positive.
    L'ambiance est parfaitement restituée.
    On voit littéralement le paysage,même quand on ne l'a jamais assez approché pour pouvoir le fixer en mémoire (ce qui est mon cas pour cette zone).
    Bien joué.

  15. #15
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    septembre 2003
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    Merci Guéna, j'y étais tellement l'atmosphère est bien retranscrite. Et la communion avec le chien...
    J'avais commencé à lire hier soir mais était parti avant la fin croyant ton récit achevé, un peu déçu d'ailleurs.
    N'aurais tu pas pris des cours auprès de Pierre Bellemare ou Alain Decaux ?
    Je me suis demandé si les coupures n'étaient pas là pour laisser passer la page de pub :/

    Bravo ! un régal !!!

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