Des histoires, des récits ......

[huttevirtuelle]

Qui n'a pas le souvenir d'une sarcelle du matin venue sauvée la
bredouille ou d'une petite pose au milieu d'une tempête de neige.

Bien souvent les plus belles histoires sont celles de bredouilles
ou
de prélèvements limités mais dans des conditions magiques. Bien loin des
tableaux excessifs qui n'ont et n'auront pas leur place dans ce
forum......

[fossé80]

moi mon premier BP ke g tué jété fou de joie je vené davoir le permis de chasser imaginé un peu mé kan g été le cherché en barque il été éjointé bagué jété dégouté lolll

[aby]

MDR!!!!!

[aby]

t es un star toi!!

[RALPH]

les gars petite histoir véridique !
mon grand pére ma raconté un jours ses explois de chasse en voila un !
un gros hivert de 1978 (pas sur de la date) enfin bon il avait ét a la hutte a pied car la huttes été a 1 kilométre de sa maison arivé a la hutte pr fair la passé du soir il loupe quelque canards donc prent le chemin du retour bredouille. mé sur le chemain ( des chemains de terre dans les champs ) il enten des oies! le cris se raproche alors la il glisse de douille o hasard dans le vieu bérétta é la il se fie o crie é pan !! une oie tombe ds un laboure plu loin,pui il double mé rien ne tombe !
voila la seul oie tuer dans sa vie el avait prit tt la cartouche dans son cou ! quelque semain plu tard la chasse fut fermé car il fezé tro froi mé cet anné la il a passé énormément de canard tt espéces dapré mes grand parent !

[ventdest.80]

une histoire....
je me souviens, c'était au mois de décembre 1995, la nuit du 23 au 24 précisément. Le vent était au NE léger, les température étaient basses. La nuit fut sans histoire, rien, pas une plume, pas un coup de tube. 5h30, je m'extirpe difficlement de ce duvet dont je me suis séparé que rarement durant la nuit. Un coup d'oeil au visées, rien, vide. Je les referme dans l'obscurité, machinalement, comme depuis tant d'années déjà. Le poële ronronnent, j'allume une bougie et me frotte la tête entre les mains. Nous sommes le 24. Je laisse glisser quelques gouttes de café dans une casserole et allume le feu, bientôt la volée. Je cherche mes clopes, en allume une plus par habitude que par réelle envie. Un petit frisson et mes yeux se portent sur le thermomètre qui indique 16 dans la hutte. Dehors tout est calme. Les appelants commencent à remuer un peu, l'approche du jour et le gésier vide sans doute. Le café fume un peu dans la casserole, je décide de sortir discrétement pour assouvir un petit besoin bien naturel. Pas de vent, la fumée de ma cigarette monte droit, le marais est calme, l'herbe craque un peu sous mes pas. "Il va geler blanc, me dis-je, en m'engouffrant dans cette hutte bien chaude". Le café frémi et je le verse délicatement dans ma tasse, noyant ainsi le sucre. Un biscuit ou deux, j'entre dans une douce somnolance en fixant la flamme de la bougie (ah cette ambiance vivement ! ), 5h50, allé zou, au poste de combat. J'entre-ouvre délicatement les visées et balaye rapidement ma marre du regard, mais rien de nouveau. La volée du matin se passe sans histoire, quelques coups loin devant, un ou deux récriage, un musqué passe à toute allure devant le pied de hutte, sans doute surpris par la venu du jour. D'ailleur, celui vient peu à peu, dans ce matin de décembre frileux et légèrement brumeux. Peu à peu, les ombres s'estompent, la nuit fait place au jour. Sur les bords, la glace à pris légèrement sur quelques centimètres. Mais appelant s'ébrouent, encore engourdis de cette nuit sans intensité, sans émotion. Le froid descend dans la hutte par les visées. Une petite brume s'élève du marais qui semble maintenant bien s'éveiller. Pour la centième fois, je saisi mes jumelles et inspecte les abords de la marre, on ne sais jamais... mes pensées vagabondent, je pense à st Hubert, le patron, qui m'a encore joué un tour à sa façon. Les premier rayon pointent à l'Est est illuminent le paysage glacé, et les roseaux givrés de mille perles de diamant, semblant pencher sous le poid de leurs fardeaux. Spectacle toujours magique que ces matins de nuits d'hiver. J'écrasais le mégot de ma einième cigarette, lorsque, venu de nulle part, une sarcelle d'hiver, dans un petit plouf, se posa sur ce miroir, dont rien ne venait altérer la surface. Elle est là, à une trentaine de mètres, devant moi, et pas réflexe, je me suis précipité sur le fusil. Le petit clown ne bouge pas, immobile, le coup tendu, seules les barres de mon U m'indiquent que sa vie est entre mes mains. Quel spectacle !! dans ce soleil levant, quel nature !!! les secondes passent. Soudain, flup, le voilà reparti, machinalement, je le siffle et celui-ci vient se reposer encore plus près !! il se met à chanter, je lui répond. Encore une fois, je lui répond. Une petit bond, et se raproche encore. Le fusil à l'épaule, la sarcelle à portée de main, notre conversation a duré ainsi des secondes, des minutes ... je ne sais plus. Puis, elle est repartie vers d'autres cieux..... ce souvenir restera gravée à jamais dans ma mémoire et dans mon coeur. Quel plus beau cadeau que ces instants magiques, offerts sur l'hotel de la Passion, le jour de mes 20 ans !

[aby]

l hotel de la passion, c est plus cher qu Formule1?

bon en tout cas tres belle histoire cher vendest!!!

[ventdest.80]

sais po, j'suis parti sans payer !!

[aby]

ca faisait longtemps qu on avait pas vu ta belle plume trainer sur les forums, sans jeu de mot foireux

[ventdest.80]

ah des histoires comme celles-ci, ça vaut le coup de les partager mais encore mieux .................................................. ........................... de les vivre

[mat62]

C'est super Ventdest, continue comme ça!!!
Tu devrais faire un livre, comme tu sais bien raconter, qui sait...

[aby]

serieux a la relire ca me donne le frisson cette histoire, ah pis la ptite clope avec le chti cafe, et puis le mois decembre, les canrds, le froid, tout y est ca fait frissoner vraiment, brrrrrrr vivement qu on y retourne

[ventdest.80]

je crois qu'une grande partie du pliasir que nous éprouvons tous dans cette chasse, réside dans le simple fait d'être là, au millieu de nulle part, rien que nous et le marais, la baie, le miroir. Vivre avec intensité chaque instant, se remplir les yeux et les oreilles de se spectacle chaque jour nouveau. Avoir et retrouver ses petites habitudes, ses petites manies. Retrouver SA hutte, et savoir qu'on va y vivre encore des moments intenses et riches, des déceptions, des espoirs... bref, la vie quoi !!! les coups de file aux copains avant de partir, la météo et ses sacrés vent de là-haut, l'oeil rivé sur le baromètre, sans oublier le "cloup" que fait le bouchon d'un bon médoc accompagné d'une petite terrine de lièvre ou encore d'un pot au feu maison.
On est bien là, tous, le vent dans le visage, la piquette aux mains, dans cet environnement qui nous est si cher, d'où personne, à ce moment précis, ne pourrait non chasser.
Oui, c'est tout ça, avec une pinte de réussite en plus, qui fait le charme énigalable de nos nuits, nos passées, de notre passion. Chasseur au gabion, à la hutte ou à la tonne, cacheux au hutteau, à la toile ou à la botte, le gibier d'eau est notre maître, chasseur de tout horizon et de tout poil, dans une semaine, nous revivrons....

[janko]

mes respects

[aby]

toi janko le roi de l insulte?