Ca fait plaisir de voir autant de motivation!
alors, qui s'est renseigné sur ce qu'il pouvait faire a son échelle avec ses moyens?
Ca fait plaisir de voir autant de motivation!
alors, qui s'est renseigné sur ce qu'il pouvait faire a son échelle avec ses moyens?
pour être franc pas encore fait de démarches!!
va falloir me motiver!!!
on a commencé à contacter des maires au niveau des 3 vallées......mais ça va etre dur! on peut toujours espérer
bien dav super!!! c cool ca!
dire que c'était le programme de jls :/
enfin bref, jviens d'avoir des news plutot encourageantes............la Stihl elle va chauffer sa race
attention a pas la faire trop chauffer, tu me tiens au courant
ouais, pas de probleme jvais ptetre pouvoir réaliser mon reve: foutre en l'air des peupliers et des saules en quantités!
ouais!!! on va jouer aux castors!!!!
c'est parti: au premier qui trouve un territoire! vague impression que David va gagner! j'ai affuté les lames et les chaînes...
pareil chaine en double prét a faire feu!! et non prêt a couper!!!
et ouais, l'efficacité des gars de l'ISAB
Bonjour à tous,
Si je peux donner mon avis, je pense que le meilleur moyen d'y arriver (dans la théorie) et que chacun entretienne sa propriété (comme vous le faites tous je suppose) et lutte contre aulnes, saules et roseaux pour que le milieu reste accueillant pour nos visiteurs ailés.
G gait un BTA à Abbeville (gestion de la faune sauvage) et on avait des chantiers de remise en état de marais, bras de rivière ou petite mare (ou trou à sarcelles...) Ct vraiment qlq chose de constructif.
A mon avis, une organisation efficace permettrait d'organiser de petits chantiers "nature" chez de petits propriétaires ou sur des terrains communals.
Chaque intervention à son importance, à petite ou grande échelle.
Enfin bon, continuons à entretenir nos marais, rivières etc...et si qlq un à un chantier à faire contacter moi (je sthil aussi pas mal).
Cordialement
Je vais y aller de ma petite contribution. Je dispose dans l’est de la Somme d’un marais. Comment est il entretenu ? Eh bien il est exploité de différentes façons : culture, peupleraies, pâtures et chasse. Quelques kilomètres de rivières et fossés le parcourent et qui sont entretenus par deux agriculteurs riverains pour lesquels c’est une charge importante : nécessité de posséder une grue, du matériel de fauchage et temps de travail important. Qu’y font ils ? Nettoyage/curage des fossés et rivières, fauchage des berges, fauche des zones non cultivées. A noter qu’une partie des zones cultivées a été drainée petit à petit et au cours des ans.
En ce qui concerne les zones en prairies, elles sont fauchées chaque année. A noter qu’on appelle l’une « la grande pâture » alors que sur le cadastre elle s’appelle « le grand étang ». Quant à l’autre que l’on appelle « la pâture à bécassines », elle apparaît sous le nom de « l’étang St Martin » sur un plan de la commune datant des années 1850. Cela donne une idée de leur évolution…
En 20 ans l’étang où se trouve la hutte a quelque peu « bougé ». Je l’ai connu au début en eau, rempli d’herbes avec des roselières en bordure, habité par brochets, perches, gardons et carpes. Petit à petit il s’est refermé jusqu’à tourner à l’eutrophisation : plus d’arrivée ni d’évacuation de l’eau, développement d’algues, comblement de la queue d’étang. Nous avons alors supprimé (manuellement) une importante roselière et stoppé l’installation de nouvelles qui empêchait la bonne circulation de l’eau, ensuite par le passage d’un grue nous avons permis à nouveau l’entrée de l’eau en curant la queue de l’étang tout en diminuant la hauteur de vase. Aujourd’hui la circulation de l’eau se fait sans problème et je peux en régler le niveau grâce à une vanne remise en état. Reste l’île qui à mon avis trop haute par rapport au niveau de l’eau et trop abrupte, ne présente pas d’intérêt réel.
Enfin, sur la gauche de la hutte, au sud de l’étang existe une zone dans laquelle avaient été plantés quelques peupliers et où se développaient anarchiquement des saules. Nous avons tout abattu pour… (et là certains vont faire des bonds !) planter des peupliers. Pourquoi ? Eh bien parce que les intérêts de tout le monde ne sont pas tournés vers la chasse, qu’entretenir suppose des moyens et que a priori des peupliers rapportent plus que des roseaux. Néanmoins, avant de planter les arbres, nous avons recreusé un kilomètre et demi de fossés qui huit ans après sont utilisés par des colverts pour nicher. J’ai passé du temps à en nettoyer les abords au printemps pour supprimer tous les saules se développant sur les berges. Les canards, en prenant les rangées d’arbres en enfilade, peuvent accéder sans problème et ne s’en privent pas.
Un des inconvénients est que les arbres assez près de l’étang commencent à faire pas mal d’ombre et finiront sans doute par gêner la pose.
Résultat cette année alors que je n’ai fait aucun lâché et qu’aucun agrainage n’est effectué, j’ai compté en juillet dernier 43 colverts à l’étang issus de la petite dizaine de couples venus s’installer dans les parages au printemps. De plus les prairies, inondables durant l’hiver, accueillent parfois des bécassines.
J’espère ne pas avoir été trop long et ne pas avoir dévié de l’objectif de ce post.
Bien expliqué, je n'en ai pas eu le courage tout à l'heure...le résultat est là : ce sont les petites actions de chacun qui favorisent la remise en état du milieu.
Bravo pour le boulot
ça doit etre intéressant a voir tes aménagements!
jean 1, je pense qu'a titre privé, les huttiers entretiennent les zones ou ils chassent.
Le probleme est ailleurs!
Tous les jours je fais la route entre amiens et abbeville, quand tu roules vers abbeville et que tu arrives a flixecourt, a ta gauche tu as une vue panoramique sur la vallée de la somme a perte de vue, et que vois tu?
des arbres, pas l'ombre d'un plan d'eau tant ils sont entourés de vegetation.La, on se rend donc bien compte que le probleme ne concerne pas les abords immediats des plans d'eau (souvent entretenus par les chasseurs), mais qu'il s'agit d'une veritable remise en question de l'utilisation de certaines zones humides!
J'ai pu voir des cartes postales de longpré les corps saint au debut du siecle, y'a pas un arbre a l'horizon, je n'ose meme pas imaginer la quantité de canards qui devaient y passer (a tous les sens du terme).
Ces 20 dernieres années le milieu s'est particulierement degra avec le developpement anarchique d'une petite vegetation arbusive...parallement, les tableaux des huttes de ce coin ont chuté, y'a forcement un rapport!
Mais vous maginez, s'il y avait moyen de rehabiliter des zones humides , soit communales, soit privées, de l'initiative des chasseurs eux meme, je crois que ca serait une vraie communication positive et surtout une action salutaire pour l'environnement!