Je ne tiens plus, il faut que je raconte mon histoire.
Tout commença le samedi 6 décembre 2003, quelques par dans les marais de la Dives(14), mon pote Charli qui d'ordinaire ne rate pas son tour du samedi m'avait prévenu que la place serait libre. Cela faisait un paquet de nuits que l'on ne voyait rien, donc je ne comptais pas vraiment prendre sa place, de plus nous revenions de la baie de somme où nous avions eu quelques poses sympas. Au alentour de samedi midi, Charli m'appelle en me laissant ce message :" Yacine je viens d'appeler l'audiotel de JLS, il signale une gros déboulage d'oies chez les ch'tits". Ah ce Charli me connait bien, il sait tres bien qu'il n'en faut pas plus pour me rendre MABOULE. Changement de programme, direction la hutte, je passe vite fait voir mes parents (qui habitent sur la côte, ce détail est important vous verrez plus loin), je previens ma mère de la bonne nouvelle de Charli en lui disant : " ce soir je ne pique que les oies, les cendrees et les deux grosses memeres blanches de basse cour, que Charli ne supporte pas". Arrivée au gabion nouveau coup de telephone portable, c'est ma mère que me signale qu'elle vient de voir sortir de la mer une cinquantaine de canets direction le marais. Bon, changement de programme je vais mettre un peu de canards. 18H00, fin de pique et vision du premier volier de cendrée entrant dans le marais en hurlant, au moins 200 betails, peut etre plus, un vrai spectable plein de plaisir pour les yeux. Vite au gabion. Vers 19h30, une attaque magnifique de mes oies (8 en tout) tout le monde chante, meme les blancs, je vois des ombres volantes descendre sur la mare..... P... des cendrees, je deviens OUF. Je les vois tourner et retourner sur la mare, quand soudain 7 grosses memere tombent avec mon jar blanc, à au moins 70 mètres, je vous passe les détails mais je me decide de tirer seulement vers 21h00. M... raté tete de c... . Fou de rage je file au lit.
Le lendemain matin vers 7h30 mes oies me sorte du lit en hulant, à peine la tete à la guichette je vois 6 cendrées poser à 50 m, sans reflechir je saisie l'auto garni de 1 magnum, PAN PAN, deux au tapis. Je saute à poils dans mes waders, et quel n'est pas ma joie de tenir dans mes mains mes deux premieres cendrées faitent au posée, meme mon petit breton qui ne me quitte jamais est heureux comme un pape.
Comme dirai mon pote Charli : "La chasse que du bonheur".
___Yacine