Jgg,je t'ai lu hier mais j'ai pas répondu. Pourtant c'était encore une belle trouvaille que celle que tu nous offerte.
J'ai dû voir ce poème à l'époque des bancs de bois. (Ouai,j'ai connu ça. C'est pas si vieux!)
LAMARTINE est décidément quelqu'un que j'ai oublié trop vite.
Un autre extrait pour confirmer:
"Et la mer s'apaisait comme une urne écumante
Qui s'abaisse au moment où le foyer pâlit,
Et,retirant du bord sa vague encor fumante,
Comme pour s'endormir,rentrait dans son grand lit;
...
O lumière,où vas-tu? globe épuisé de flamme,
Nuages,aquilons,vagues,où courez-vous?
Poussière,écume,nuit;vous,mes yeux,toi,mon âme,
Dîtes,si vous savez,où donc allons nous tous?
O toi,grand Tout,dont l'astre est la pâle étincelle
En qui,la nuit,le jour,l'esprit vont aboutir!
Flux et reflux divin de vie universelle.
Vaste océan de l'Être où tout va s'engloutir!..."
Certains diront que c'est d'un romantisme exacerbé ou ostantatoire et qu'on a plus à apprendre de la vie que des vers du poète.
Personnellement, ça me rappelle mille passées du soir en baie, et les idées purement "écolo" des indiens d'Amérique: chasseurs,cueilleurs et contemplatifs.
De quoi s'interroger,en mêlant les sciences humaine à la poésie pure.