Lundi, cinq cygnes ont été retrouvés décapités à Andernos, en Gironde. Mercredi, huit autres oiseaux égorgés ont été découverts un peu plus loin, à Claouey. Des actes sauvages et cruels qui ont soulevé une immense vague d'indignation... Scène d'horreur, à Andernos : en milieu de semaine, les cadavres de cinq cygnes égorgés ont été retrouvés près du cercle nautique. Mercredi, selon le journal local Sud Ouest, huit autres cygnes décapités ont été retrouvés à Claouey, de l'autre côté de la baie.Les oiseaux, amenés par la marée, gisaient sur la plage. L'information a été révélée par les pages facebook des Ecocitoyens du Bassin d'Arcachon et les Sentinelles du Bassin, et a provoqué une vive émotion sur les réseaux sociaux...L'ASPAS (Association de protection des animaux sauvages) et la LPO (Ligue de protection des oiseaux) ont été immédiatement informées de l'affaire. Mais qui en veut aux cygnes ?Interrogée par le journal Sud Ouest, Josiane Giraudel, responsable de l'association de protection de la nature Ecocitoyens du Bassin, n'accuse personne. Elle a simplement relevé que la chasse au gibier d'eau a réouvert samedi 6 août, et note que"les cygnes perturbent fortement les chasseurs en se posant sur les plans d'eau de chasse voire même en se posant sur les tonnes (cabanes de chasse)". Mais cela reste bien évidemment une hypothèse.Les auteurs risquent une peine sévère Une enquête devrait bientôt être ouverte pour retrouver les auteurs de ces actes ignobles. Décapiter gratuitement des oiseaux est puni par la loi d'une amende pouvant aller jusqu'à 15 000 euros. Et les associations semblent prêtent à demander justice, à en croire Josiane Giraudel : "Que ceux qui ont commis ce délit, quels qu'ils soient, sachent que nous n'hésiteront pas à aller devant les tribunaux car ces oiseaux sont protégés", écrivait-elle sur sa page facebook, ce lundi. Publié par Sophie Bernard, le 12 août 2016
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