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    Communiqués Grippe Aviaire

    Communiqué FNC:

    Influenza aviaire

    Issy-les-Moulineaux le 21 novembre 2016

    La crise de l’influenza aviaire est une réalité qui vient de provoquer une grande colère et une grande incompréhension dans le monde des chasseurs de gibier d’eau. Nous ne reviendrons pas sur la méthode de la DGAL, qui sous couvert d’urgence sanitaire, a exclu toute concertation préalable avec la FNC, pour imposer un relèvement du niveau de risque sanitaire vis-à-vis de l’influenza aviaire dans l’avifaune. Nous avons alerté le ministre de l’Agriculture et dénoncé fermement cette attitude choquante, alors que dans le même temps nous sommes une fois encore sollicités pour être des partenaires actifs de la veille et de la vigilance sanitaires.

    Nous avons mardi une réunion avec la directrice de Cabinet du ministre de l’Agriculture et mercredi une réunion avec le DGAL pour clarifier ce qui doit l’être et engager les négociations pour les autres étapes.

    A ce stade, il faut reconnaitre que la confusion a été engendrée par deux décisions contradictoires :
     D’une part, un réel assouplissement des mesures dérogatoires qui permet l’utilisation des appelants pour la chasse au gibier d’eau, même dans les zones où l’interdiction de transport est imposée. Cela signifie que cette chasse avec appelants est maintenue sur l’ensemble du territoire national, que le niveau soit modéré ou élevé. Toutefois, il est interdit de transporter des appelants dans les zones à niveau élevé. Si vous avez des appelants sur place, vous pouvez néanmoins les atteler. De même le transport et le lâcher de gibier à plumes, s’ils sont interdits dans les zones à risque élevé sont autorisés en zones à risque modéré.

     D’autre part, la définition des zones à risque élevé qui provoque une incompréhension totale sur le terrain, car la délimitation des zones humides et des communes relève parfois de l’arbitraire au lieu d’être cohérente et incontestable. Les listes départementales des communes classées en niveau élevé nous ont été directement envoyées par l’administration sans la moindre concertation préalable.
    Bien sûr, nous sommes totalement conscients du risque sanitaire qui peut menacer nos élevages. Il faut savoir que le H5N8 qui sévit dans les pays européens se propage aussi par les oiseaux migrateurs. La crise est différente de celle que nous avons connue depuis 2005, et nous devons évidemment en tenir compte.

    Toutefois au moins une mesure doit faire l’objet de corrections :

     L’interdiction de transport des appelants dans les communes à risque élevé me semble particulièrement inadaptée, si nous voulons que les chasseurs et leurs appelants, déjà lourdement contrôlés, puissent pleinement jouer leur rôle de sentinelles sanitaires. Nous demandons que cette mesure soit assouplie avec une application stricte des mesures de biosécurité déjà prévues à cet effet.

    Nous comptons sur vous pour bien faire mesurer la gravité de la situation, et faire œuvre de pédagogie auprès des chasseurs concernés ; comme vous pouvez compter sur nous pour limiter au maximum les contraintes qui pèseront sur eux.

    Le Président
    Willy SCHRAEN
    _________________

  2. #2

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    Grippe aviaire : risque élevé pour 80 communes

    21/11/2016 05:46





    Zone naturelle humide, la Sologne est un lieu de passage des oiseaux migrateurs, potentiellement porteurs des virus de la grippe aviaire.
    Pour éviter l’arrivée en France du virus H5N8, le niveau de risque est passé à “ élevé ” en Sologne. Les précautions concernent aussi les particuliers.


    Des poules pondeuses ou des canards d'ornement dans votre jardin ? Désormais, tous ces volatiles doivent impérativement être mis hors de tout contact avec des oiseaux sauvages, en particulier migrateurs, si vous habitez dans l'une des 80 communes de Sologne visées par l'arrêté ministériel publié le 16 novembre dernier.
    Couvrir son poulailler d'un filet ou enfermer ses canards indiens peut sembler contraignant, mais l'enjeu est de taille, surtout à l'approche des fêtes de fin d'année : il s'agit de protéger les élevages français de volaille d'une souche hautement pathogène (*) d'influenza aviaire. Ce virus H5N8 a en effet été repéré récemment dans plusieurs pays : Allemagne, Autriche, Croatie, Danemark, Hongrie, Pays-Bas, Pologne, et Suisse.
    Risque élevé pour les zones humides
    Après avoir demandé son avis à l'Ances (Agence nationale de sécurité sanitaire de l'alimentation), le ministère de l'Agriculture a donc pris la décision de relever le niveau d'alerte à la grippe aviaire en France de « négligeable » à « modéré » sur tout le territoire. Mais, les cas relevés dans les pays voisins concernant surtout des oiseaux migrateurs, il a également décidé de passer les zones humides en « risque élevé ».
    La Sologne est évidemment concerné au premier plan. Ce niveau de risque entraîne l'application de mesures de biosécurité renforcées, « avec confinement obligatoire ou pose de filets permettant d'empêcher tout contact avec les oiseaux sauvages ». Des mesures qui s'appliquent aux élevages commerciaux de volaille, mais également à tous les élevages non commerciaux, à savoir les basses-cours des particuliers.

    Conséquences pour la chasse
    Le relèvement du niveau de risque en Sologne a également des conséquences pour la chasse. En effet, les lâchers de gibier à plumes et les déplacements d'appelants sont désormais interdits dans les zones humides. Sur son site Internet, la fédération des chasseurs de Loir-et-Cher relaie la réaction de sa fédération nationale. Celle-ci regrette de n'avoir pas été consultée au préalable, mais elle appelle aussi les chasseurs, en particulier de gibier d'eau, « à faire preuve de vigilance et de civisme dans l'application des mesures et dans l'épidémiosurveillance ».
    En juillet dernier, la découverte d'un sous-virus H5, pourtant non pathogène, dans un élevage de canards colverts en Sologne, avait conduit à l'abattage de 120 animaux (NR du 10 août). Le durcissement de la lutte contre l'influenza aviaire vise à ne plus faire courir de risques aux élevages français. Il en va de la santé économique de toute une filière, y compris en Loir-et-Cher.

    (*) très contagieux pour la volaille mais faiblement transmissible à l'homme.

  7. #7

  8. #8
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    « C’est moins grave qu’il y a dix ans »
    Ornithologue et responsable pédagogique au Parc du Marquenterre, dans la Somme, Philippe Carruette connaît bien la problématique de la grippe aviaire. « D’abord, ce n’est pas le fameux H5 N1 qui faisait peur à tout le monde il y a dix ans. Là, on a affaire à une autre souche, le H5 N8 beaucoup plus commune et surtout moins dangereuse que le H5 N1 puisqu’on n’a jamais relevé de transmission de l’animal à l’homme. » Le H5 N8 a été identifié pour la première fois dans des élevages chinois.
    Et il s’est propagé pour la première fois en Europe, en Irlande, en 1983.
    Routes migratoires

    Depuis, il frappe ponctuellement, sans faire de victimes humaines, ce qui n’était pas le cas du H5 N1. « Là, on a recensé des cas dans plusieurs élevages en Allemagne, en Suisse et dans des pays de l’Est, probablement véhiculés par des oiseaux sauvages qui sont entrés en contact avec le cheptel. D’où cette vigilance accrue de la préfecture du Pas-de-Calais, car le département et le Montreuillois en particulier sont traversés par les routes migratoires. »
    En effet, les 32 communes de l’arrondissement se trouvent sur ces parcours : villes de bord de mer et les vallées.
    Pourtant Michel Carruette se montre rassurant : « Le problème, c’est les oiseaux migrateurs qui représentent un gros vecteur de propagation du virus. Or, à cette époque de l’année, ils sont déjà tous passés au-dessus du Montreuillois et ont poursuivi leur route au-delà. »
    Cela pourrait devenir plus problématique si la météo tourne au grand froid. « Parce que les oiseaux pourraient revenir se mettre à l’abri chez nous », prévient Philippe Carruette.



  9. #9

  10. #10
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    Grippe aviaire : La commission nationale gibier d’eau de la FNC demande des solutions rapides !Issy-les-Moulineaux le 22 novembre 2016Les membres de la commission nationale gibier d’eau de la Fédération Nationale des Chasseurs se sont réunis ce matin à Paris sous la coprésidence d’Alain Durand et d'André Douard pour réaliser un point de situation. La publication de l’arrêté du 16 novembre dernier, sans concertation avec les instances cynégétiques nationales, et de l’instruction ministérielle du 18 novembre, ont entrainé l’incompréhension et la colère des chasseurs de France. Les incompréhensions portent essentiellement sur le choix des zones à risque particulier et l’interdiction du transport des appelants et des lâchers de gibier pour ces zones. Le choix des zones à risque particulier apparait comme aléatoire. De plus, l’interdiction de transport des appelants dans les communes à risque particulier est inadaptée pour que les chasseurs et leurs appelants puissent pleinement jouer leur rôle de sentinelles sanitaires. Ces mesures sont d’autant plus mal acceptées que les détenteurs d’appelants pour la chasse du gibier d’eau ont mis en œuvre, suite aux épizooties précédentes, des mesures de biosécurité très contraignantes pour lutter contre le développement du virus.Aussi, conscient de la responsabilité des chasseurs dans le suivi sanitaire de la faune sauvage, la commission nationale gibier d’eau demande:
    • des éclaircissements sur les modalités de détermination des zones à risque particulier ;
    • un zonage adapté à la situation locale ;
    • l’autorisation du transport des appelants dans les zones à risque particulier ;
    • l’anticipation d’éventuelles autres crises sanitaires.

    Dans les zones à risque particulier, compte-tenu de toutes les mesures de biosécurité mises en œuvre par les chasseurs, nous demandons une dérogation pour les détenteurs d'appelants, sentinelles de l'environnement.La commission demande au Président de la FNC Willy Schraen, qui rencontrera dans les prochaines heures les services de l’État concernés, de défendre ces propositions, les modalités actuelles pénalisant fortement l’activité cynégétique en France.

  11. #11
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    Communiqué du président de la FNC sur les échanges tenus cet après-midi au ministère de l'agriculture.


    Willy Schraen13 h ·
    Chers amis chasseurs,
    Je viens de sortir d'une longue après-midi de négociations. Le ministère de l'Agriculture a donc argumenté sa position de relever le niveau de risque suite à la multiplication de cas de grippe aviaire en Europe. Personne ne remet en cause le fait que ce virus peut représenter un danger pour l'homme, néanmoins nous avons développé et argumenté nos demandes précises concernant l'assouplissement des mesures concernant le transport des appelants en zone à risque élevé, comme le lâcher du gibier d'élevage dans ces mêmes zones. J'ai pu voir quelques instants le ministre, qui a bien conscience des problématiques insurmontables que cela représente pour de nombreux chasseurs. Le ministère a décidé de réunir à nouveau son équipe de collaborateurs sur ce sujet dans les heures qui viennent, et rendra sa décision avant la fin de la semaine concernant nos demandes.
    Cordialement
    Willy SCHRAEN







  12. #12
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    août 2003
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    ben, selon les experts de divers pays touchés, le H5N8 n'est pas transmissible à l'homme en l'état

  13. #13

  14. #14
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    chraen et ses collaborateurs à la FNC ont rencontré successivement :


    • Le 22 novembre, la directrice de Cabinet du ministre de l’Agriculture et,
      brièvement le ministre lui-même,
    • Le 23 novembre, les services et la direction de la DGAl (Direction Générale de
      l’Alimentation) et participé au CNOPSAV (Comité National des PolitiquesSanitaires) consacré à l’influenza aviaire et réuni en urgence.
      L’essentiel des discussions a porté sur le manque de communication de l’Administrationsur les nouveaux textes relatifs à l’influenza et la colère des chasseurs en résultant ; sur lesconséquences de la grippe aviaire (lâchers de gibier, transport ou « confinement » desappelants, choix des communes à risque élevé, etc.) et les moyens d’en limiter les effetsaux maximum pour la chasse.
      Suite à nos demandes et à celles d’autres structures cynégétiques et professionnelles, leministère a fait de nouvelles saisines auprès de l’ANSES (Agence Nationale de SécuritéSanitaire) concernant :




    • La possibilité d’élargir les facultés de transport et lâcher de gibier ;
    • Le transport des appelants, en zone à risque élevé, entre lieux de détention et lieu
      d’usage (à la hutte) lorsque ces lieux se situent « à proximité » ;
    • Les critères et conditions de retour à un niveau de risque « négligeable ».
      Les réponses sont attendues de l’ANSES dans les prochains jours.
      La FNC a évoqué la piste de la vaccination des appelants (à moyen terme) ou del’isolement des appelants, en cages, en échange de la possibilité de les transporter enzones à risque élevé mais rien ne permet de dire que nous serons entendus sur ce dernierpoint. La FNC a aussi demandé que, en cas de présence avérée du virus en France, lachasse ne fasse pas l’objet de nouvelles restrictions. Elle semble bien avoir été entendue.Seuls les zonages seraient éventuellement impactés par de telles découvertes.
      La FNC continue un lobbying intense auprès des ministères concernés par ce dossier. Dèsles avis de l’ANSES rendus, une rencontre avec le ministre de l’Agriculture est à nouveauprévue.

  15. #15
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    novembre 2005
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    Je sors du ministère de l’agriculture. Il a était décidé que l’arrêté de risque modéré serait complémentaire d’un arrêté rédigé entre agriculture et écologie. Ce deuxième arrêté issu des deux ministères permettra de continuer la chasse du gibier d’eau avec appelants sur l’ensemble du territoire national. Cela devrait permettra aux scientifiques de revoir leur avis sur la question du risque vis-à-vis de la chasse et de l’utilisation des appelants. Aux fédérations de constituer un dossier explicatif sur notre rôle de sentinelle sanitaire et d’apporter également les preuves de notre réactivité à travers les registres appelants que nous tenons parfaitement ajours. Rien n’est encore gagné, mais nous avons su convaincre sur le fait que la décision arbitraire qui se préparait n’était pas acceptable pour le monde cynégétique. C’est un premier pas significatif, qui ne règle surtout pas tout, mais qui ouvre de réel espoir pour les chasseurs. Willy Schraen "

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