Association des Chasseurs de Gibier d’eau des Trois Vallées
(Ancre- Avre-Somme)
Corbie le 21 janvier 2017
COMMUNIQUE
Maintenant ça suffit, on a assez joué avec les chasseurs de gibier d’eau.
Notre Ministre de l’Ecologie, Madame Ségolène ROYAL plongée dans ses cartons avant son départ, ne trouve pas le moyen de répondre au Président de la Fédération Nationale des Chasseurs représentant plus de 1 million 300 000 chasseurs qui la sollicite afin de mettre en œuvre une dérogation nous permettant de chasser l’oie en février.
Les deux dernières années, elle avait su pourtant trouver une solution originale afin de mettre un terme à ce problème qui perdure depuis plus d’une dizaine de saisons de chasse.
Cette année nous avions mis sur la table des éléments tangibles, tant juridiques que scientifiques confortant ainsi le bien fondé de ses décisions antérieures.
Que s’est-il passé pour occasionner un tel revirement ? Faut-il chercher dans la politique l’explication d’un tel comportement, ou simplement la suffisance d’une ministre sur le départ ?
Les chasseurs de gibier d’eau, fidèles à leur habitude, ne comptent pas s’en laisser compter. Nous allons donc dans un premier temps solliciter un rendez-vous après du représentant de l’exécutif au plan départemental, Monsieur le Préfet, tout en encourageant nos collègues des autres départements à nous emboiter le pas.
Le 14 février 1998, nous étions 250 000 (Chiffre Préfecture de Police) à Paris à manifester notre colère contre la Loi Voynet, Madame Royale serait-elle jalouse au point de souhaiter aussi sa manifestation. ? que cela ne tienne, nous y sommes prêts.
Chaque année, plus de 90 000 oies sont gazées aux Pays Bas, plusieurs millions d’Euros sont « investis » dans le cadre de ces destructions massives…d’autres pays de la communauté européenne commencent à s’inspirer de telles méthodes (Allemagne, Belgique…).
Au-delà du fait que notre chasse pourrait être interprétée comme une aide à la régulation des populations par trop pléthoriques dans ces pays, le nombre dérisoire d’oies prélevées en France ne peut justifier une telle interdiction.
Nous sollicitons dès aujourd’hui un rendez-vous auprès de Monsieur le Préfet en espérant qu’il trouve le temps et, de nous recevoir, et de transmettre notre vif mécontentement auprès de notre Ministre de tutelle.
Contact Luc LAVOISIER tel 06 88 80 01 44